1 / 19

LA DETECTION DES TALENTS CHEZ LES JEUNES SPORTIFS

LA DETECTION DES TALENTS CHEZ LES JEUNES SPORTIFS. GARNERONE ALEXANDRE. PLAN. INTRODUCTION QUESTIONS PROBLEMATIQUE PARTIE I PARTIE II PARTIE III CONCLUSION. INTRODUCTION.

kolton
Download Presentation

LA DETECTION DES TALENTS CHEZ LES JEUNES SPORTIFS

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. LA DETECTION DES TALENTS CHEZ LES JEUNES SPORTIFS GARNERONE ALEXANDRE

  2. PLAN • INTRODUCTION • QUESTIONS • PROBLEMATIQUE • PARTIE I • PARTIE II • PARTIE III • CONCLUSION

  3. INTRODUCTION • Il est vital pour des nations telles la France d ’avoir une élite sportive de stature international, ces champions sont de véritables ambassadeurs de leur pays, sont des symboles pour la jeunesse et des modèles à suivre. D ’où la nécessité de constituer des élites nationales et de sélectionner de façon systématique les jeunes les plus doués parmi la population la plus large possible. • L ’objectif est double : - augmenter les chances d ’avoir un champion en testant la plus grande population possible pour ne pas laisser « échapper » un enfant - sélectionner les enfants ayant de bonnes chances de parvenir au haut niveau • Pour cela, la détection des jeunes talents sportifs relève de 2 composantes : la prédiction de la performance et les opérations de détection et de sélection qui relèvent de la politique sportive des pays, des fédérations, des objectifs et des moyens mis en place. • Nous essayerons de voir quels sont les déterminismes de la détection des jeunes talents sportifs, c ’est à dire sur quelles données peut on se baser pour affirmer qu ’un jeune a du talent et qu ’il a de fortes chances d ’atteindre le haut niveau. • Dans un première partie, nous essayerons de définir ce qu ’est le talent et de voir les facteurs influençant le talent sportif. Dans une deuxième partie, nous essayerons de voir s ’il existe des critères objectifs de la détection des jeunes talents puis dans une troisième partie nous verrons que le talent évolue avec l ’age donc rend la détection difficile.

  4. QUESTIONS • Existe t-il des critères concernant la détection des jeunes talents ? • A quel age peut on prédire qu’un jeune sera un champion de haut niveau ? • Quels sont les critères de performance requis pour exceller dans un sport ? • Quelles caractéristiques un sportif doit il posséder pour satisfaire aux critères de performance ? • Quels tests objectifs et précis peuvent quantifier ces caractéristiques ?

  5. PROBLEMATIQUE La tache des sélectionneurs est de choisir parmi les enfants ceux qui ont un potentiel susceptible d ’atteindre celui des meilleurs. La prédiction des jeunes talents est faite de manière intuitive essentiellement sur les performances des jeunes. L’ inconvénient est que cette prédiction repose sur l’ expérience des entraîneurs, elle est donc difficilement transmissible et objectivation et ne satisfait pas à une rigueur scientifique ou méthodologique.

  6. PARTIE I : Qu ’est ce que le talent ? • Talent : exception parmi la moyenne des individus qui n ’a pas encore eu les moyens d ’exprimer ses dons. le talent concerne une caractérisation psycho-sociale constituée et admise par tout ou partie d’une société, à un moment donné de son histoire, pour désigner des capacités actuelles qu’on a tendance à prendre pour une réalité objective. Le talent est une manifestation de réussite, déjà admise au moins localement et temporairement de façon publique ou extra scientifique, dans un champ donné de l’activité humaine où elle est appréciée comme un apport et à travers un consensus. » (Du don au Talent, Eurotalent, 1998, p.18-19). • Talent sportif : celui qui possède des prédispositions à la haute performance sportive.

  7. Glenn OSTH, Chef de projet du Comité National Olympique Suédois et entraîneur coach de l’équipe nationale suédoise pendant 22 ans, affirme que la période déterminante pour apprendre serait celle de 11 à 14 ans. Il faut enseigner aux jeunes à vivre et penser comme des pros. A cet âge, un futur pro ne pense qu’à son sport, dort avec sa raquette. Faire passer la doctrine du travail quotidien et faire qu’ils aiment ça. • Durant ces 22 années d’entraîneur professionnel, Glenn OSTH a découvert que le plus important était le mental, l’attitude : • · avoir la volonté de « s’entraîner à la dure » • · avoir l’envie de pratiquer, de s’entraîner. • · l’instinct de gagner • · l’autodiscipline • · le goût pour la connaissance • · savoir maîtriser son mental

  8. FACTEURS INFLUENCANT LE TALENT • Caractéristiques physiques : endurance, vitesse, souplesse… • Conditions technico-motrices : capacité d’ équilibre, spatio-temporelles… • Capacités d ’apprentissage : observation, analyse, apprentissage du rythme… • Prédispositions à la performance : application à l’ entraînement, supporter des charges de travail… • Contrôle mental : concentration, créativité, capacité tactique… • Facteurs affectifs : stabilité psychique, maîtrise du stress… • Conditions sociales.

  9. DURAND parle des caractères psychologiques, physiologiques, anatomiques, psychomoteurs et cognitifs influençant sur le talent. • Exemple : pour réussir en gymnastique féminine, il faut une stature d ’adolescent pré-pubère c ’est à dire un poids de corps et une taille réduits. La tache des sélectionneurs est donc de trouver une fille de petite taille aux transformations pubertaires retardées. • Il est possible de prédire la corpulence future d ’un enfant connaissant ses mensurations, son age osseux et les caractéristiques morphologiques de ses antécédents familiaux et donc de sélectionner les gymnastes sur la base de ses critères.

  10. PARTIE II : existe t-il des critères objectivables de détection ? • D ’ordinaire les entraîneurs qui ont de l ’expérience ont leurs propres critères de repérage de talents. La performance en compétition fournit l ’occasion d ’évaluer les talents.un entraîneur peut avoir développé un ensemble de tests pour aider à quantifier les compétences : par exemple un sportif peut posséder certains attributs physiologiques qui le distinguent des autres, des mensurations corporelles correspondant à un sport particulier, etc… • D ’après DURAND 1987, la prédiction à long terme est difficile car il n ’est pas certain qu ’un enfant qui réussit un test à 10 ans réussit mieux que les autres à 15 ans. Il n ’est possible de prédire un niveau de performance avec un risque convenable d ’erreur que si le pronostic se base sur une performance réalisée lorsque le sportif est proche de l ’age de sa maturité athlétique. Exemple en athlétisme : 23 ans est l ’age de la maturité athlétique.

  11. Il faut prendre en compte également l ’age biologique de l ’enfant qui est différent de l ’age chronologique. En effet, des enfants de 11 ans ont un degré de maturation biologique variant de 8 à 14 ans.ces décalages sont associés à la performance sportive. Ainsi, selon les disciplines, les élites ont des caractéristiques de maturation différentes. • Exemple en natation pour les athlètes de moins de 18 ans sélectionnés aux JO de Montréal, alors que l ’age chronologique moyen des nageurs est de 14,4 ans, l ’age biologique est de 15 ans. Par contre, en gymnastique l ’age chronologique moyen est de 15,5 ans mais leur age biologique est de 14,6 ans. • Bien que l ’intuition de l ’entraîneur soit un élément important et souvent crucial dans l ’évaluation des talents les méthodes citées ci dessus sont souvent imprécises, elles peuvent juste confirmer l ’impression de l ’entraîneur. Ainsi, un athlète peut posséder un certain talent pour son age mais ne plus faire preuve d ’aptitudes spéciales quelques années plus tard.

  12. Exemple d ’une méthode scientifique • Hypothèse : si un athlète de haut niveau réussit dans un test d ’aptitude c ’est que cette aptitude est requise pour réussir dans la discipline sportive en question • Il suffit de calculer une matrice de corrélations entre la performance en sport et dans différents tests d ’aptitude et de sélectionner les critères les plus importants. En théorie, cette méthode permet d ’établir une formule prédisant la performance en fonction de la pondération de chaque aptitude.

  13. Pis = Cs1 X1i + Cs2 X2i +…..+ Csn Xni + R • Pis est la performance d ’un individu i dans une discipline sportive s • Cs1sont les coefficients devant être appliqués aux mesures des aptitudes X pour la discipline s • X1i sont les mesures des aptitudes 1 à n de l ’individu i • R est la partie de la performance non expliquée par les aptitudes sélectionnées • L ’inconvénient est que cette méthode est « lourde » car la détermination de la configuration des aptitudes requises doit de faire à partir de l ’ensemble des aptitudes possibles. En pratique il est presque impossible de soumettre un athlete à une batterie de tests trop importante. Une première selection doit donc etre faite. • Remarque : certains sportifs arrivent à compenser une faiblesse et parviennent à de bons résultats en gérant leurs ressources de matière optimale.

  14. PARTIE III : L ’évolution des aptitudes • Dans le domaine de la prédiction les attributs des sportifs, à partir desquels on tente de prédire la performance future, doivent être, autant que possible, des facteurs « stables ». On entend par là des facteurs qui évoluent peu ou dont on peut prévoir l ’évolution. De nombreux auteurs (GERON 1978, GIMBEL 1976, HAVLICEK 1982) soutiennent que la détection des talents ne doit être faite qu ’à partir de variables dites stables. • Or les aptitudes déterminant le niveau de performance qu ’un jeune sportif peut espérer atteindre évoluent en fonction du stade de croissance et de développement dans lequel il se trouve. Cette évolution rend la prédiction à long terme difficile surtout pour les athlètes en phase pré-pubertaire et pubertaire. • Évolution des aptitudes selon l ’age (jusque 9 ans) :

  15. Évolution des aptitudes avec l ’age • A 3-4 ans : • force du corps et puissance des jambes (représente 30% du développement à cet age) • puissance des bras et coordination générale (16%) • coordination et rythme (7%) • A 5-6 ans : • coordination et rythme (30%) • force des bras et du corps (11%) • vitesse des mouvements et puissance (11%) • coordination motrice générale (8%) • équilibre dynamique (8%)

  16. A 6-9 ans : • taille du corps (20%) • coordination visuo-motrice globale (11%) • coordination visuo-motrice fine (9%) • équilibre (5%) • puissance des membres et coordination (3%) • Sous l ’effet de l ’entraînement il peut y avoir l ’émergence de nouveaux facteurs. Ainsi, pour les 11-12 ans, on note la présence de 8 facteurs différents chez les non sportifs, 9 chez les nageurs, 10 chez les gymnastes et 12 chez les boxeurs et les basketteurs. Il apparaît enfin que le gain de performance entre 11 et 18 ans est caractérisé par les facteurs génétiques (l ’hérédité), l ’apprentissage et l ’entraînement.

  17. Conclusion : la prédiction des jeunes talents est-elle possible ? • Le comportement observable d ’un jeune sportif est l ’expression à un moment donné de potentialités qui conditionnent sa marge de progression. Une performance peut être prédite à partir du potentiel sportif au moment de cette performance, ce potentiel étant lui même prédictible à partir de tests, de mesures. • La stabilisation des performances dans les tests fluctue selon les aptitudes ce qui signifie que certaines sont établies plus tôt que d ’autres. C ’est sur la base de ces facteurs précocement stabilisés que doivent s ’appuyer les décisions inhérentes à la sélection et à la détection des jeunes talents. • La compétition semble être un des meilleurs moyens de repérer un jeune talent. Mis à part les tests de détection, seul le « flair » d ’un entraîneur, qui repose sur l ’expérience, permet de prédire si un jeune va sortir du lot. Il n ’existe pas de critères rigoureusement scientifiques ou objectifs.

  18. Le principe de la méthode décrite dans ce rapport est limité car celle ci ne peut décrire que la meilleure performance actuelle dans une spécialité sportive. Elle ne prend pas en compte les différentes possibilités d ’évolution de cette spécialité. • Le caractère fluctuant des aptitudes au cours du développement de l ’enfant accroît l ’imprécision des pronostics basés sur l ’identification des profils requis. • La prédiction des configurations d ’aptitudes reste problématique car certains facteurs importants pour une discipline donnée peuvent ne pas avoir émergés au moment de la passation des tests de sélection.

  19. Références utilisées • DURAND, L ’enfant et le sport, PUF, 1987 • HAHN, L ’entraînement sportif des enfants, Vigot, 1991 • www.env.jeunesse-sports.fr • http://www.fftt.com/formations/cr_sem_mond.htm • http://mapage.noos.fr/jipto/FIDJIP/Doues.html

More Related