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L’histoire de la démoustication Atlantique débute à la fin des années 60 en Charente-Maritime.

L’histoire de la démoustication Atlantique débute à la fin des années 60 en Charente-Maritime. Pour favoriser le développement touristique du département,

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L’histoire de la démoustication Atlantique débute à la fin des années 60 en Charente-Maritime.

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Presentation Transcript


  1. L’histoire de la démoustication Atlantique débute à la fin des années 60 en Charente-Maritime. Pour favoriser le développement touristique du département, il a fallu rechercher des solutions adaptées à la nuisance que représentait alors l’invasion des moustiques, notamment en période estivale. Ainsi, avec pour priorité de préserver la qualité des milieux naturels, a été créé en 1968 en Charente-Maritime un Office départemental puis interdépartemental en 1972 avec l’adhésion de la Vendée. En 1976 l’Entente Inter- départementale pour la Démoustication (EID Atlantique) est constituée à l’adhésion de la Loire-Atlantique, rapidement rejointe en 1979 par la Gironde puis en 1997 par le Morbihan. 20 secteurs pour 50 000 ha de marais surveillés.

  2. Trois EID, Trois Ententes Interdépartementales pour la Démoustication sont les opérateurs publics des conseils généraux adhérents. Ailleurs, Des communes se sont regroupées pour engager des actions de démoustication.

  3. L'ADÈGE, agence nationale pour la démoustication et la gestion des espaces naturels démoustiqués, réunit les opérateurs publics français. L'EDEN, association européenne des maîtres d'ouvrages et opérateurs de démoustication, a été créée le 4 mai 1999, dans le but de faire valoir la dimension de la démoustication au niveau européen.

  4. Un conseild'administration L'Entente Interdépartementale pour la Démoustication du Littoral Atlantique est administrée par un Conseil d'Administration composé de 4 Conseillers Généraux titulaires (+ 4 suppléants) pour chacun des 5 départements. 55agents Un conseilscientifique Un Conseil Scientifique et Technique restreint, composé de personnalités telles que les professeurs d‘Universités, veille à ce que les méthodes de lutte préconisées soient appliquées dans les règles. BUDGET : 4 000 000 €

  5. L'EID Atlantique est une collectivité territoriale chargée par les Conseils Généraux adhérents d'assurer la lutte contre les moustiques. (Loi 64-1246 du 16/12/1964 modifiée par la loi 2004-809 du 13/08/2004 relative aux libertés et responsabilités locales). Contrôle des larves en milieu marécageux dans les zones touristiques pour garantir la qualité de l'accueil Contrôle des larves en milieu urbain dans des secteurs ciblés (fossés, égouts,...) Réhabilitation et entretien des marais en collaboration avec les producteurs de sel, des claires avec des ostréiculteurs,... Gestiondes milieux

  6. CULEX PIPIENS, le moustique urbain AEDES, un autre genre ! Il naît autour de la maison et pique la nuit. La femelle, après l'accouplement, pique et aspire du sang pour amener ses œufs à maturationpuis les pond à la surface de l'eau. Les larves grandissent, se transforment en nymphe et deviennent un moustique. Certaines espèces évoluent dans les marais salés, d'autres en milieux doux. Quelque soit son terrain de jeu, il pique l'homme de préférence à la tombée de la nuit. Son cycle de vie est identique à celui de Culex ; seule différence, la femelle pond ses œufs sur le sol, à sec.

  7. Il ne faut pas confondre le moustique avec d'autres insectes qui lui ressemblent mais ne piquent pas (ils n'ont pas de trompe), en particulier : les chironomes, de la même taille, ou les tipules (ou cousins), bien plus grands.

  8. Etudes scientifiquespréalables CartographieEtude de l'hydrodynamismeEtude technique des moyens à mettre en œuvre Des techniquesadaptéesau biotope Déterminationde la nuisance Etude sociologique des nuisancesInventaire des espèces ; captures et déterminationRecherche des biotopes potentielsEtude des facteurs climatiques et géographiques Interventions dans le respect de l'environnementUtilisation de produits à base de bacille de thuringe, variété israelensis spécifique et non assimilable par les milieux

  9. La situation des gîtes larvaires est très précisément identifiée sur des cartes phyto-écologiques des bassins de marais (1/5000ème). Le principe de ces cartes est basé sur la corrélation entre les lieux de ponte et les niveaux écologiques. La cartographie de la végétation (répartie en fonction de deux gradients : salinité et humidité) permet de déterminer les gîtes larvaires potentiels. La fonctionnalité des gites dépend de la dynamique hydraulique (unité de mise en eau). la cartographie urbaine

  10. Lutte biologique (alevinage) Lorsque cela est possible :Elever des petits poissons dans les bassins permet d’éviter la présence de larves de moustiques…(ce mode de lutte ne peut s’appliquer aux moustiquesAèdes car ils colonisent des mares temporaires qui s’assèchent régulièrement) Travaux et gestion Lutte anti-larvaire Dès le début de leurs interventions, les agents de l'EID Atlantique constatent que des travaux de remise en état de marais suppriment les gîtes larvaires. Ainsi, dès 1977, un service est spécialement créé pour mettre en œuvre des programmes de travaux d'entretien et de restauration de marais propres à l'Entente qui dispose alors d'un moyen supplémentaire pour remplir sa mission. Dans le cadre de la lutte intégrée contre les moustiques, les traitements anti-larvaires sont une solution efficace car rapide, écologique et économique. Cette lutte, très ciblée, ne s'intéresse qu'aux moustiques susceptibles de constituer une gêne collective.

  11. Une technicité développée La lutte anti-larvaire ponctuelle résulte d’une connaissance très fine des marais et de la situation des sites où se produiront les éclosions des larves.Avec des larvicides à base de Bti, l’application doit être soignée car les larves doivent ingérer ce produit pour s’intoxiquer. Mais, comme il n’y a aucune persistance du larvicide, les traitements doivent être renouvelés à chaque nouvelle éclosion. Le travail du technicien intégre divers paramètres comme la température, les stades d’évolution des larves et leur activité, afin que le traitement soit efficace. TRAITEMENT MANUELL’agent utilise un pulvérisateur, à dos ou auto-porté, pour une précision optimale. L’application est répandue dans l’eau. TRAITEMENT MÉCANISÉAu fil du temps, les agents ont adapté leur matériel aux traitements sur des grandes surfaces (surfaces homogènes de plusieurs hectares).

  12. Grâce à un savoir-faire reconnu, l'EID Atlantique réalise, à la demande de ses partenaires, des diagnostics fonctionnels des différents réseauxhydrauliques des marais littoraux et propose des programmes d'entretien et de restauration. GENIE ENVIRONNEMENTALPlus de 25 opérations de réhabilitation, d’entretien et de restauration des réseaux hydrauliques et des marais sont réalisées chaque année,le plus souvent en partenariat avec les professionnels du marais (saliculture, ostéiculture,…). GESTION DURABLEL’EID Atlantique propose d’associer à ces travaux la gestion de l’eau. La gestion hydraulique permet d’améliorer l’efficacité des travaux et apporte une véritable plus-value écologique en limitant les traitements larvicides et en renforçant le potentiel biologique des milieux aquatiques. Ainsi l'EIDAtlantique développe, avec ses partenaires, des modes de gestion hydraulique répondant à la fois aux objectifs de démoustication et au maintien de la biodiversité.

  13. Depuis plus de 25 ans, des équipes spécialisées interviennent en milieu urbain, notamment en travaillant en partenariat avec les services d’hygiène des villes de Bordeaux et de Libourne en Gironde et sur le secteur de Royan en Charente-Maritime. Ces agents sont particulièrement formés pour intervenir sur un moustique à la parfaite qualité d’adaptation : culex pipiens. PROSPECTIONAvant toute intervention, les techniciens prospectent afin de repérer les gîtes larvaires. En fonction des terrains, ils mettent en place un cycle d’intervention approprié. MISSION D’INFORMATION ET DE CONSEILSLes techniciens s’appuient sur un réseau d’acteurs de terrain : services municipaux, syndics, propriétaires privés, gestionnaires d’espaces verts, correspondants dans les établissements publics, scolaires, … auxquels ils dispensent des informations et des conseils pour éviter la formation de gîtes larvaires. TRAITEMENTSRéalisée grâce à des produits d’origine biologique, la lutte anti-larvaire peut-être, dans certains cas, complétée par une lutte anti-adultes. Ces actions sont toujours inscrites dans le cadre de l’hygiène publique. TRAVAUXLes Inspecteurs de salubrité, en lien avec les techniciens de la démoustication, interviennent auprès des propriétaires ou des administrateurs de biens immobiliers afin de faire procéder aux travaux d’assainissement pour éliminer les gîtes larvaires (par pompage et réparation des canalisations défectueuses).

  14. EVACUEZ VOS POINTS D’EAU STAGNANTE ! Une part importante de l’action de démoustication en milieu urbain passe par la diffusion d’informations précises telles celles regroupées dans l’affiche "Maison du Moustique". LE PÔLE URBAIN : UN SERVICE DE FORMATION Dès 2005, un stage de formation spécifique « Pôle Urbain » a été créé pour répondre aux particularités de cette lutte contre les moustiques. L’exigence des connaissances pointues, notamment en matière de : maîtrise des risques, utilisation du matériel, manipulation de produits, nécessite de former régulièrement des techniciens spécialisés.

  15. Une organisation territoriale originale Depuis plus de 40 ans, les agents de l'EID Atlantique vivent au plus près des territoires d'interventions et sont organisés en fonction de zones bien spécifiques. Sous l'autorité du Directeur, chaque responsable départemental propose des réponses techniques cohérentes, organisent des équipes solidaires et programment les interventions pluri-annuelles. Ainsi, il est le garant de la cohésion départementale. Les secteurs d'intervention sont définis par les Conseils Généraux, maîtres d'ouvrages en matière de démoustication, à la demande des communes ou, souvent, de l'intercommunalité.

  16. En Gironde : 35 communes Le Département a intégré l’EID Atlantique en 1978. La première campagne anti-larvaire a démarré en 1979. Aujourd’hui, 35 communes bénéficient d’un contrôle des populations de moustiques pour une population d’environ 420 000 personnes sédentaires en accroissement constant. Les secteurs d’intervention se situent dans le Nord-Médoc, le bassin d’Arcachon, le libournais, l’agglomération bordelaise, la vallée du Ciron. 13 Agents sont en charge des opérations. Chaque année, en moyenne, 2300 hectares et 850 km de fossés sont contrôlés.Le laboratoire de parasitologie de l’université de Bordeaux II héberge la base opérationnelle de l’équipe girondine. Une convention lie les deux établissements sur des termes de coopération mutuelle. De la même manière, une convention technique est établie entre la ville de Bordeaux (service d’hygiène) et l’Entente.

  17. En Charente-Maritime : 25% du territoire couvert Le Conseil Général de la Charente-Maritime confie dès 1968 la démoustication des zones touristiques à l’EID. Le principe reposait et repose toujours sur la demande des communes de traiter des zones bien déterminées. Au fil du temps, le territoire d’intervention s’est développé et aujourd’hui les agents de la démoustication interviennent sur le territoire de 78 communes charentaises maritimes. En moyenne sur les cinq dernières années, le volume annuel de traitement est de 3.500 hectares et de près de 300 km de fossés. 16 agents sont répartis sur le département ; 6 sur le bassin de la Seudre, 4 dans l’île d’Oléron, 1 à Rochefort, 2 à La Rochelle et 2 dans l’Ile de Ré.

  18. En Vendée : 35 années d’expérience Le département a rejoint l’EID Atlantique en 1972. Les interventions ont débuté cette même année sur le secteur de la Tranche-sur-Mer, puis en 1973 sur l’Ile de Noimoutier et en 1974 sur les marais d’Olonnes. Sur ces trois secteurs d’intervention, ce sont plus de 4000 hectares de marais salés, répartis sur 20 communes, qui sont surveillés par les agents de l’EID Atlantique. Une assistance technique et scientifique est également mise en place pour accompagner la commune de l’île d’Yeu dans ses opérations contre les moustiques. Les agents sont associés à la gestion durable de marais pour mieux réguler les éclosions de moustiques et participent ainsi aux comités de gestion de nombreuses réserves naturelles.

  19. En Loire-Atlantique, les secteurs d’intervention de l’EID Atlantique couvrent actuellement 4500 hectares de marais littoraux, répartis sur 15 communes. Le département, soucieux de rompre avec les traitements aériens aberrants entrepris par une société privée, adhère à l’EID Atlantique en 1975. En 1976, à la demande des communes du bassin de Guérande, et après des études scientifiques préalables, les premières opérations débutent. Progressivement, les opérations s’étendent aux rives de la Loire - Saint Brévin en 1981 - au bassin du Mès (1987) et enfin à la partie salée du Marais Breton-Vendéen dès 1997. Parallèlement aux traitements anti-larvaires, les 5 agents de l’EID Atlantique, assurent la gestion déléguée de marais afin de limiter la prolifération des moustiques et d’améliorer la qualité écologique de ces milieux.

  20. MORBIHAN : 25 ANS DE COLLABORATION AVEC LES COLLECTIVITES LOCALES De 1981 à 1996, l’EID Atlantique intervient à la demande de certaines communes pour des missions d’expertises et de mise en place de régulation des populations de moustiques. Six communes sont concernées. En 1997, à la demande d’autres communes, le Conseil Général du Morbihan adhère à l’Entente et lui confie une mission de démoustication sur un territoire plus vaste. Les interventions sont réalisées sur les marais littoraux des rivières de Pénerf, d’Etel et du Saint-Eloi. Les 4 agents interviennent sur un territoire qui dénombre 20 communes et représente 1500 hectares de marais littoraux sous surveillance.

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