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L’UTILISATION des PESTICIDES en GUADELOUPE

L’UTILISATION des PESTICIDES en GUADELOUPE. Jean-Marie ABILLON Collectif contre l’épandage aérien. La Tragédie de la Chlordécone Les usages. C lassé 2B ( Cancer possible pour l'homme ) par le Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS),. La Tragédie de la Chlordécone Les usages.

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L’UTILISATION des PESTICIDES en GUADELOUPE

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Presentation Transcript


  1. L’UTILISATION des PESTICIDES en GUADELOUPE Jean-Marie ABILLON Collectifcontrel’épandageaérien

  2. La Tragédie de la ChlordéconeLes usages • Classé 2B (Cancer possible pour l'homme) par le Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS),

  3. La Tragédie de la ChlordéconeLes usages • Classé 2B (Cancer possible pour l'homme) par le Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS), • R40 (Effet cancérogène suspecté: preuves insuffisantes) par la CE,

  4. La Tragédie de la ChlordéconeLes usages • Classé 2B (Cancer possible pour l'homme) par le Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS), • R40 (Effet cancérogène suspecté: preuves insuffisantes) par la CE, • R50/53 (Très toxique pour les organismes aquatiques)par la CE,

  5. La Tragédie de la ChlordéconeLes usages • Classé 2B (Cancer possible pour l'homme) par le Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS), • R40 (Effet cancérogène suspecté: preuves insuffisantes) par la CE, • R50/53 (Très toxique pour les organismes aquatiques)par la CE, • Interdit aux USA en 1976 et en France en 1990,

  6. La Tragédie de la ChlordéconeLes usages • Classé 2B (Cancer possible pour l'homme) par le Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS), • R40 (Effet cancérogène suspecté: preuves insuffisantes) par la CE, • R50/53 (Très toxique pour les organismes aquatiques)par la CE, • Interdit aux USA en 1976 et en France en 1990, • Utilisé en Guadeloupe entre 1972 et 1993, après 2 dérogations.

  7. La Tragédie de la ChlordéconeLes conséquences (1) • Des centaines de travailleurs légaux ou, pour beaucoup, clandestins, épandant à mains nues, sans protection, au pied des bananiers,

  8. La Tragédie de la ChlordéconeLes conséquences (1) • Des centaines de travailleurs légaux ou, pour beaucoup, clandestins, épandant à mains nues, sans protection, au pied des bananiers, • 5 200 ha de surfaces (le 1/6ème des terres agricoles) moyennement à fortement contaminés avec une persistance dans les sols...estimée à des dizaines, voire des centaines d'années, 800 ans pour andosols.

  9. La Tragédie de la ChlordéconeLes conséquences (1) • Des centaines de travailleurs légaux ou, pour beaucoup, clandestins, épandant à mains nues, sans protection, au pied des bananiers, • 5 200 ha de surfaces (le 1/6ème des terres agricoles) moyennement à fortement contaminés avec une persistance dans les sols...estimée à des dizaines, voire des centaines d'années, 800 ans pour andosols. • des milliers d'hectares impropres à la culture vivrière des racines,

  10. La Tragédie de la ChlordéconeLes conséquences (2) • Croissance exponentielle du cancer de la prostate,

  11. La Tragédie de la ChlordéconeLes conséquences (2) • Croissance exponentielle du cancer de la prostate, • Impact sur le développement des nourrissons (opération Ti Moun),

  12. La Tragédie de la ChlordéconeLes conséquences (2) • Croissance exponentielle du cancer de la prostate, • Impact sur le développement des nourrissons (opération Ti Moun), • Captages d'eau potable devant être traités au charbon actif,

  13. La Tragédie de la ChlordéconeLes conséquences (2) • Croissance exponentielle du cancer de la prostate, • Impact sur le développement des nourrissons (opération Ti Moun), • Captages d'eau potable devant être traités au charbon actif, • Estuaires et zones côtières où la pêche est interdite,

  14. La Tragédie de la ChlordéconeLes conséquences (2) • Croissance exponentielle du cancer de la prostate, • Impact sur le développement des nourrissons (opération Ti Moun), • Captages d'eau potable devant être traités au charbon actif, • Estuaires et zones côtières où la pêche est interdite, • Fermeture d’aquacultures de Ouassous.

  15. La Lutte contre la Cercosporiose Jaune (MS) (1) • Méthode de lutte intégrée dès 1972, donc contemporaine de l’épisode chlordécone,

  16. La Lutte contre la Cercosporiose Jaune (MS) (1) • Méthode de lutte intégrée dès 1972, donc contemporaine de l’épisode chlordécone, • La banane dessert d’exportation (Cavendish) répond à des critères de qualité très stricts,

  17. La Lutte contre la Cercosporiose Jaune (MS) (1) • Méthode de lutte intégrée dès 1972, donc contemporaine de l’épisode chlordécone, • La banane dessert d’exportation (Cavendish) répond à des critères de qualité très stricts, • Elle est très sensible à diverses maladies dont champignons Mycosphaerella,

  18. La Lutte contre la Cercosporiose Jaune (MS) (1) • Méthode de lutte intégrée dès 1972, donc contemporaine de l’épisode chlordécone, • La banane dessert d’exportation (Cavendish) répond à des critères de qualité très stricts, • Elle est très sensible à diverses maladies dont champignons Mycosphaerella, • 8 épandages aériens par an, en moyenne : fongicides + huile comme adjuvant (15 l/ha),

  19. La Lutte contre la Cercosporiose Jaune (MS) (2) • Les moyens envisageables de traitement terrestre (les feuilles des bananiers doivent être traitées sur leur face extérieure) ne peuvent être manuelles (port de scaphandre inconfortable et danger pour les opérateurs) ni mécaniques (pas encore au point et terrains trop inclinés).

  20. La Lutte contre la CercosporioseNoire (MRN) • Apparue en Guadeloupe fin 2011, • Epandage aérien avec 12à 15traitements par an pour la MRN, • L’utilisation de nouveaux cultivars, obtenus soit par amélioration conventionnelle, soit par génie génétique, sera très probablement un long processus. Leur diffusion à grande échelle ne serait opérationnelle qu’après 8 à 10 ans .

  21. EMBRAPA est-il la solution ? (1) • L’application de produits fongicides à forte systémie à l’aisselle des jeunes feuilles ou par injection a permis dans certaines conditions d’obtenir des résultats intéressants. • Des essais doivent cependant être mis en place pendant un an ou deux en Martinique. • Un certain nombre de points devront notamment être vérifiés : (i) détermination de la période d’application du fongicide au cours du cycle de la plante ; (ii) nature des fongicides et doses à utiliser ; (iii) présence ou non de résidus dans les fruits ; combinaison de cette technique avec d’autres méthodes (effeuillage)….

  22. EMBRAPA est-il la solution ? (2) • Quels que soient les résultats de ces essais, il sera a priori difficile d’envisager un contrôle chimique de la MRN en utilisant uniquement cette méthode car : • dans certaines zones de production cette méthode n’a pas permis un contrôle efficace de la maladie, • la présence continue d’une quantité de fongicide plus ou moins importante dans la plante pendant une période assez longue contribue à provoquer l’apparition rapide de souches résistantes. • Les fongicides qui peuvent être utilisés de cette façon ne sont pas autorisés actuellement aux Antilles par la législation en vigueur. Ils devront pour ce faire repasser par une procédure d’homologation.

  23. LES PRODUITSFONCTIONS et TOXICITE

  24. LES PRODUITSUSAGE

  25. Les Arrêtés de Dérogationet les Ordonnances du TA de BT • Premier arrêté de dérogation de 6 mois du 10/01/2012. • Deuxième arrêté de dérogation de 6 mois du 13/07/2012. • Ordonnance du TA de BT du 03/10/2012 suspendant l’arrêté précédent. • Troisième arrêté du 15/10/2012 supprimant le banole. • Ordonnance du TA de BT du 29/10/2012 autorisant BION 50 WG et TILT 250 avec eau seule.

  26. L’eau peut-elle remplacer le banole ? • En l’état des connaissances : • Le remplacement du banole par l’eau augmente de manière significative le nombre de traitements. • Pour la MRN, 12 18 ? • Possible : 3 (TILT 250) à 9 (TILT + BION 50 WG). • Nécessité d’un tensio-actif ?

  27. Les Réalisations des Epandages Aériens au 31 juillet 2012 • 18 épandages aériens au Banole seul au 1ersem. 2011, et 6au 1er sem. 2012, • BSV du 2ème semestre 2011 manquant, • Bilan DAAF juillet 2012 : • Base cartographique (qui localise les ZITA) insuffisante, • Système de coupure automatique de la pulvérisation en cours de pose sur les 2 avions.

  28. L’Economie de la Banane d’Exportation (1) • Programme d’Options Spécifiques à l’Eloignement et à l’Insularité (POSEI) 2006 : • Améliorer l’auto-approvisionnement de la population locale, par l’augmentation de la production et la substitution aux importations (produits végétaux et animaux) ; • Développer des filières de diversification organisées et structurées, notamment par une gestion collective de la commercialisation, sur le plan local ou pour l’exportation ; • Consolider et pérenniser le développement de la filière canne à sucre, là où elle est présente ; • Créer de la valeur ajoutée avec les produits locaux, qu’il s’agisse de transformations fermières, artisanales ou industrielles ; • Mettre en place des démarches « qualité » et des signes distinctifs, pour les productions se démarquant des productions européennes ou mondiales.

  29. L’Economie de la Banane d’Exportation (2) • Chiffres d’affaires et Subventions :

  30. L’Economie de la Banane d’Exportation (3) • La politique de soutien à l'agriculture des DOM – Cour des Comptes 2011 : • le choix a été fait de favoriser les productions exportatrices, d’abord la banane (53% du total). • très supérieure à son poids dans la production des quatre dom : 14,5%...

  31. L’Economie de la Banane d’Exportation (4) • La politique de soutien à l'agriculture des DOM – Cour des Comptes 2011 (suite) : • Bien que le programme POSEI retienne la possibilité de transférer les crédits entre les mesures dans la limite de 20% de l’enveloppe, l’exécution du POSEI-France n’y a pas recouru : les enveloppes pour la banane ont été « sanctuarisées ». Faute de redéploiement, il a fallu réduire les aides de 9,1% pour l’aide au maintien des vaches allaitantes et de 6,4% pour les aides à la diversification des productions végétales.

  32. L’Exposition des Professionnels • les fongicides sont les produits ayant potentiellement le plus grand pouvoir irritant et allergisant. • Les signalements d’accidents concernent principalement les fongicides (34%). • L'existence d'effets neurologiques des pesticides sur la santé des personnes exposées a connu une reconnaissance officielle récente avec l'inscription de la maladie de Parkinson au tableau des maladies professionnelles dans le régime agricole de la sécurité sociale.

  33. Micropolluants et Effets « Cocktail » • Les risques pour les humains.- • La DJA ne s’intéresse qu’à une seule substance à la fois. Elle ne tient pas compte des effets de « cocktail ». (Cf « Pesticide Combination on HumanNeuronal » 2012. • La question la plus brûlante est certainement celle liée à l’évaluation des effets à très long terme, et même sur plusieurs générations, d’une exposition à de faibles doses chimiques.

  34. Micropolluants et Effets « Cocktail »(suite) • L’évaluation du risque environnemental : • Concernant les valeurs de NOEC (Non Observable EffectsConcentration), on observe des différences flagrantes entre les espèces. Comment alors définir le risque pour un écosystème entier ? • Les effets cocktails sont rarement mesurés, et les législations environnementales en vigueur ne tiennent guère compte des conséquences réelles des mélanges de produits chimiques. (Cf « SomethingfromNothing » (2002))

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