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PNEUMOPATHIES EN HEMATOLOGIE

PNEUMOPATHIES EN HEMATOLOGIE. STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE Louis Jean Couderc Hôpital Foch, Suresnes Faculté Paris-Ile de France Ouest, UVSQ. PNEUMOPATHIE EN HEMATOLOGIE. Plusieurs étapes 1 – diagnostic à évoquer systématiquement si fièvre et/ou signes généraux

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PNEUMOPATHIES EN HEMATOLOGIE

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  1. PNEUMOPATHIES EN HEMATOLOGIE • STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE • Louis Jean Couderc • Hôpital Foch, Suresnes • Faculté Paris-Ile de France Ouest, UVSQ

  2. PNEUMOPATHIE EN HEMATOLOGIE • Plusieurs étapes • 1 – diagnostic à évoquer systématiquement si fièvre et/ou signes généraux • MAIS symptomatologie respiratoire frustre • surtout si neutropénie : caractère purulent de l'expectoration = 19 % lors d'une pneumonie de pneumonie chez l'aplasique vs 84 % si PNN > 1000/mm3 (*) •  Analyse de la saturation en oxygène + examen radiologique (TDM > RP) • * Sickles E.A. et al. Arch. Intern. Med. 1975 ; 135 : 715-20

  3. ELEMENTS CLINIQUES D'ORIENTATION DIAGNOSTIQUE • Pulmonaires • * Vitesse d'installation : • Aiguë 2-3 jours  germes encapsulés, légionellose • Subaigue 5-10 jours  mycose, bactéries intra cellulaires, virose • Lent  mycobactérie, germes à croissance lente • * Sémiologie : oriente peu +++ • Douleur  infarctus pulmonaire ; aspergillose • Extra pulmonaires • Aspect du cathéter • Lésions cutanéo muqueuses  examen cavité buccale, purpura • Phlébite • Insuffisance cardiaque, surcharge volémique

  4. ANALYSE DES FACTEURS INFLUENCANT LE RISQUE INFECTIEUX • + cathéter central • diarrhée, mucite • séjour en régions d'endémie parasitaire ou mycotique  voyages même anciens • hospitalisation antérieure • antécédents pulmonaires • - Prophylaxies • TMP –SMZ risque de PCP quasiment nul • oracilline • valacyclovir • Épidémiologie infectieuse récente du Service d'Hématologie : • Sensibilité usuelle des bactéries • Facteurs de surrisque aspergillaire : travaux ; interruption de l'isolement du malade

  5. ANALYSE DU DEFICIT IMMUNITAIRE • A – HEMOPATHIE : type, extension • B – TRAITEMENTS • * Drogues : cytostatiques, immunothérapie • Dates ; posologies ; nombre de cures • * Radiothérapie • Champ d'irradiation (ex TBI  asplénie fonctionnelle) • Fractionnement et dose administrée • C – ETAT HEMATOLOGIQUE • Neutropénie : évolution connue ou prévisible, durée, profondeur • (< 200, 200 à 500) • Thrombopénie, anémie • Facteurs de croissance granulocytaire (G-CSF) : date d'administration/CT, posologie

  6. PNEUMOPATHIES INFECTIEUSES SELON LE DEFICIT IMMUNITAIRE • Asplénie neutropénie déficit déficit • humoral cellulaire • Splénectomie chimio LLC, myélome Hodgkin, • Radiothérapie GVH leucémie à tricholeucocytes • corticoïdes myélomonocytaire • GVH • corticoïdes, fludarabine • 2 CDA • Germes bactéries germes bactéries intracellulaires • encapsulés extra-cellulaires encapsulés mycoses • mycoses viroses

  7. PNEUMOPATHIES EN HEMATOLOGIE • Quelle imagerie ? • Le scanner +++ • 1 – objective des lésions non visibles dans 10 à 50 % des cas • 2 – aspect parfois suggestif du diagnostic : aspergillose, tuberculose, pneumopathie radique • 3 – guide le siège des prélèvements +++ • 4 – permet si doute d'éliminer EP associée (ou isolée)

  8. SCANNER THORACIQUE ET PNEUMOPATHIE EN HEMATOLOGIE • Techniques • TDM sans injection suffisant en 1ère intention pour le diagnostic de pneumonie • Angio-TDm : si suspicion d'EP ou contexte et aspect parenchymateux en faveur d'une aspergillose pulmonaire invasive • Coupes en expiration : suspicion de bronchiolite après allo HSCT • Coy D.L. et al. Radiographics. 2005 ; 25 : 305-318.

  9. MALADE APLASIQUE • Toute pneumopathie en aplasie est infectieuse jusqu'à preuve du contraire • 1 – antibothérapie probabiliste • Active vis à vis des bacilles gram négatifs (P aeruginosa et enterobactéries) • Active vis à vis de S. aureus si aspect inflammatoire du site, antécédent d'infection à S. aureus, état de choc • 2 – association à un traitement anti fungique • D'emblée : si aspect TDM évocateur d'aspergillose • 3e à 5e jour : si pas d'amélioration d'une pneumonie fébrile et persistance de la neutropénie • Apparition d'une nouvelle opacité chez un malade déjà traité par antibiothérapie

  10. PNEUMOPATHIE CHEZ LE NEUTROPENIQUE • Procédures diagnostiques • 1 – microbiologiques • * Systématiques : • Hémocultures (périphérie/cathéter ; temps de positivité) • ECBC  aspergillus • Antigène urinaire : pneumocoque, légionellose • Antigénémie aspergillaire • * Au cas pas cas : • Fibroscopie bronchique + LBA selon : tolérance prévisible ; la date de survenue de la pneumopathie vis à vis de l'aplasie : meilleur pronostic en sortie d'aplasie ; l'aspect de l'imagerie thoracique ; proposée systématiquement (1) mais discutée par d'autres (2) • 1 – Maschmeryer G. et al. Ann. Hematol. 2003 ; 82 : 118-26

  11. PNEUMOPATHIE CHEZ LE NEUTROPENIQUE • Procédures diagnostiques • 2 – Imageries • RP : + simplicité, réalisée en chambre • - peu sensible : 60 % des RP malades chez des neutropéniques fébriles > 48 h ont pneumonie visible au TDM • TDM : quand fièvre et RP normale  diagnostic de pneumonie • quand anomalies radiologiques  précise topographie et aspect étiologique (aspergillose) • Le scanner a une sensibilité de 87 % , une valeur prédictive négative de 88 % ; aide à guider le siège des prélèvements • Ramila F. et al. Haematologica 2000 ; 85 : 961-6 • Heussel C.P. et al. J. Clin. Oncol. 1999 ; 17 : 796-805

  12. PNEUMOPATHIE EN HEMATOLOGIE • Démarche générale • Fréquente association de • pneumopathies infectieuses • et • pneumopathies non infectieuses •  Analyse précise de l'ensemble • "maladie/traitements/antécédents" •  Recherche systématique de causes infectieuses et non infectieuses : check-list

  13. LLC non traitée (1) • La plus fréquence des leucémies : 5/100000 entre 35 et 50 ans ; 30/100000 > 80 ans • Prolifération monoclonale de petits lymphocytes B CD19+ CD20+ CD5+ • HYPOGAMMAGLOBULINEMIE • Fréquent 70/110 LLC • Surtout si LLC > 5 ans • Taux corrélé aux infections • Surtout IgA et IgM • Pas reliée aux traitements mais à la maladie •  Pneumonies bactériennes : 54/110 LLC • Pneumocoque 14 • Non documentée 35 • Autres pathogènes 5 • Chapel H.M. Sem. Hematol. 1987 : 24 : 291-6 • Roberts T.I. Austr. NZ J. Med. 1990 ; 20 : 44-50

  14. LLC : infections et analogue des purines (Fludarabine, 2CDA) • Déficit immunitaire cellulaire surajouté • quantitatif CD4 < 150 après 2 cures • qualitatif > 1 an • + rôle aggravant de la corticothérapie • Infections à pyogènes + opportunistes - bactériennes : nocardiose, légionellose - mycobactériennes : tuberculose et mycobactériose nontuberculeuse - fungiques : PCP (surtout si CS), aspergillose, cryptococcose - virale : VZV Surtout après les 3 premières cures si pas de réponse de la LLC à la CT Tsiodras S. et al. Mayo Clin. Proc. 2000 ; 75 : 1039-54

  15. LLC-FLUDARABINE : facteurs de risque infectieux • Stade III ou IV • Traitement antérieur • PNN < 1000 • Insuffisance rénale • CD4 < 50 • Corticostéroides > 65 ans IgG < 4 g/l Anaissie E.J. et al. Ann. Intern. Med. 1998 ; 129 : 559-66

  16. LLC et ALEMTUZUMAB (Campath –1 H) • * Monoclonal humanisé anti CD52 (exprimé par lymphocytes normaux et tumoraux) • Malades préalablement traités (alkylant et fludarabine) • * Infections FREQUENTES 25/93 = 26 % ; 8/24 = 33 % • bactéries (granulopénie initiale) • CMV prophylaxies TPM/SMX + Valacyclocir x 2 mois fin de traitement mycoses (lymphopénie T et NK) Keating M.J. Blood. 2002 ; 99 ; 3557-61 Rai KR. J. Clin. Oncol. 2002 ; 20 : 3891-97

  17. COMPLICATIONS PULMONAIRES DU MYELOME MULTIPLE (1) • 1 – Infections • 49 pneumonie (26 % pneumocoques) / 78 malades •  hypogammaglobulinémie + déficit de production d'anticorps •  intérêt immunoglobulines : 0 infection/41 vs 10/41 • 2 – Thrombo embolique • Thalidomide 2 % • Thalidomide + VAD 14 % • les ¾ dans les 60 premiers jours

  18. LEUCEMIE A TRICHOLEUCOCYTES Hairy cell leukemia • Splénomégalie (80 %) volumineuse + pancytopénie (60-80 %) • Manifestations auto immunes : vascularite • Infections  déficit monocytaire/macrophagique • légionellose • tuberculose • histoplasmose • Cause principale de décès

  19. ASPERGILLOSE PULMONAIRE INVASIVE CHEZ LE MALADE D'HEMATOLOGIE NON APLASIQUE • Expérience de Foch • N = 215 malades hospitalisés pour pneumopathie en dehors de l'aplasie ; 89 receveurs de CSH allogéniques, 3 décédés • API = 30 • Décès = 2 1 sepsis à Kleb. Pneumoniae • 1 diagnostic autopsique •  Amélioration du pronostic de l'API survenant après la période d'aplasie (mortalité 8 %)

  20. ASPERGILLOSE PULMONAIRE INVASIVE EN HEMATOLOGIE • Evolution tomodensitométrique • Halo 24/25 initialement = zone hémorragique entourant de la nécrose • Croissant gazeux : fréquence progressivement croissante • Augmentation progressive de la lésion simultanément à la sortie de granulopénie •  Importance de la surveillance pour juger du risque hémorragique selon la topographie vis à vis des vaisseaux pulmonaires  répétition des TDM • Caillot D. et al. J. Clin. Oncol. 2001 ; 19 , 253-9

  21. ASPERGILLOSE PULMONAIRE INVASIVE EN HEMATOLOGIE • Pourquoi une amélioration du pronostic ? • Nouvelles médications • Voriconazole + efficace que ampho B : 71 % vivants vs 58 % • Caspofungine : 45 % de réponse en rescue • Association caspofungine + Voriconazole • ou • caspofungine + ampho B • Posaconazole • Herbrecht R. et al. • Marr K.A. et al. Clin. Infect. Dis. 2004 ; 99 : 797-802 • Segal B.H. et al. Clin. Infect. Dis. 2005 ; 40 : 1684-88

  22. ASPERGILLOSE PULMONAIRE INVASIVE EN HEMATOLOGIE • Chirurgie d'exérèse • 2 indications : • En urgence, lors de la phase de sortie d'aplasie, pour des lésions évolutives situées à proximité des vaisseaux pulmonaires • Mortalité : 0 à 10 % • Même en phase de cytopénie • A distance : lésion résiduelle après traitement médical, chez un malade devant avoir une nouvelle chimiothérapie aplasiante • Reinchenberger F. et al. Am. J. Respir. Crit. Care Med. 1998 ; 158 : 885-90 • Caillot D. et al. J. Clin. Oncol. 1997 ; 15 : 139-47 • Baron O. et al. J. Thorac. Cardiovasc. Surg. 1998 ; 115 : 63-9 • Matt P. et al. Chest. 2004 ; 126: 1783-88

  23. API et Chirurgie pulmonaire ROBINSON L.A. ; PIDHORECKY I. ; YOUNG V.K. ; SALERNO C.T. ; TEMECK B.K.

  24. CHIRURGIE DE L'ASPERGILLOSE PULMONAIRE INVASIVE EN HEMATOLOGIE • Expérience de Foch • 215 malades d'hématologie • 30 API • 4 opérés : • 2 en urgence en sortie d'aplasie pour prévenir hémoptysie • 1 exérèse nodule résiduel avant reprise de la chimiothérapie • 1 exérèse diagnostique d'un nodule évolutif après chimiothérapie • Pas de complications

  25. ASPERGILLOSE PULMONAIRE INVASIVE EN HEMATOLOGIE • Amélioration du pronostic ? • Rôle des marqueurs biologiques ? • Antigénémie galactomannane (Test ELISA) • Valeur prédictive positive varie de 64 à 98 % (1,2) • Faux positifs si administration de pipéracilline-tazobactam, amoxicilline-acide clavulanique, aliments (3) • Faible valeur de dépistage chez le malade demeurant neutropénique • 1 – Maertens. J. et al. J. Infect. Dis. 2002 : 186 : 1297-1306 • 2 – Herbrecht R. et al. J. Clin. Oncol. 2002 ; 20 : 1898-1906 • 3 – Sulahian A. et al. N. Engl. J. Med. 2003 ; 349 : 2366-7

  26. ASPERGILLOSE PULMONAIRE INVASIVE EN HEMATOLOGIE • Pourquoi une amélioration du pronostic ? • Autres tests biologiques • PCR dans le sang et le LBA : pas de standardisation des méthodes • B-glucan : approuvé par la FDA pour la détection des infections fungiques • 4 – Segal B.H. et al. Am. J. Respir. Crit. Care Med. 2006 ; 173 : 707-17

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