1 / 42

Capitalisation épidémie de choléra, Tchad, 2010

Capitalisation épidémie de choléra, Tchad, 2010. REPUBLIQUE DU TCHAD PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE PRIMATURE MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE SERVICE DE SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE INTEGREE. HISTORIQUE DU CHOLERA DANS LE BASSIN DU LAC TCHAD 1970 -2009.

gent
Download Presentation

Capitalisation épidémie de choléra, Tchad, 2010

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Capitalisation épidémie de choléra, Tchad, 2010 REPUBLIQUE DU TCHAD PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE PRIMATURE MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE SERVICE DE SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE INTEGREE

  2. HISTORIQUE DU CHOLERA DANS LE BASSIN DU LAC TCHAD 1970 -2009 Depuis 1983, des cas de choléra sont notifiés chaque année  endémo-épidémie du choléra dans le bassin du lac Tchad

  3. HISTORIQUE DU CHOLERA AU TCHAD (1971 – 2010) • Les préfectures touchées: N’Djamena, Lac, Hadjer-Lamis, Chari-Baguirmi, Mayo-kébi. • Au total, le Tchad a enregistré environ 65 983 cas et 5 865 décès • Le taux de létalité moyen sur l’ensemble de la période est de 11,3% • Le début des épidémies oscille entre finMars et fin juillet. • La durée moyenne des épidémies est de 32 semaines soit 8 mois. •  En 2004, 2006 et 2010, le foyer du lac enregistra des démarrages épidémiques entre début et fin Juin.

  4. EPIDEMIOLOGIE DU CHOLERA AU TCHAD, 2010 PRINCIPAUX CHIFFRES EPIDEMIE 2010 (niv. périphérique) Nombre total de cas : 6883 Nombre de régions touchées : 9 Nombre total de décès : 209 Nombre de DS touchés : 18 Durée épidémique : 27 sem. Nombre de ZR touchées : env. 70 Pic épidémique : 16 sem.

  5. Diffusion spatio-temporelle, pays, 2010

  6. Diffusion spatio-temporelle, pays, 2010 • Quatre foyers épidémiques identifiés en fonction des démarrages et du développement de l’épidémie et de l’hydrologie de surface : • Le bassin du lac Tchad (30% des cas) • Le bassin du Chari-Logone avec les plaines d’inondations (20% des cas) • Le bassin des lacs du Mayo-Kébi (30% des cas) • La ville de N’Djamena et les districts sanitaires indexes de Bokoro et Bitkine (20% des cas) • 50% des cas au Sud de NDJ • Durée moyenne de l’épidémie plus élevée dans le sud du pays, • 27 semaines, contre 22 semaines dans les districts bordant le lac Tchad

  7. Taux d’incidence cumulé • (Par 10 000 habitants) • Zone de responsabilité • Kiskra • District sanitaire • Borno • Frontière district sanitaire • Tchad • Cameroun • Niger • Nigéria • Lac Tchad Foyer du Lac Tchad Diffusion spatio-temporelle: S28 à S31 (4 semaines)

  8. Foyer du Lac Tchad Diffusion spatio-temporelle: S32 à S40 (9 semaines) • Taux d’incidence cumulé • (Par 10 000 habitants) • Zone de responsabilité • Kiskra • District sanitaire • Borno • Frontière district sanitaire • Tchad • Cameroun • Niger • Nigéria • Lac Tchad

  9. Foyer du Lac Tchad Diffusion spatio-temporelle: S41 à S43 (3 semaines) • Taux d’incidence cumulé • (Par 10 000 habitants) • Zone de responsabilité • Kiskra • District sanitaire • Borno • Frontière district sanitaire • Tchad • Cameroun • Niger • Nigéria • Lac Tchad

  10. Foyer du Lac Tchad Diffusion spatio-temporelle: S44 à S52 (9 semaines) • Taux d’incidence cumulé • (Par 10 000 habitants) • Zone de responsabilité • Kiskra • District sanitaire • Borno • Frontière district sanitaire • Tchad • Cameroun • Niger • Nigéria • Lac Tchad

  11. Foyer du Lac Tchad Démarrage épidémique, 2010

  12. Foyer du Lac Tchad Identification et caractérisation des sous-espaces à risque • Zone nomade • 54,9% des cas - Durée épidémique: 19 semaines • Zone portuaire • 18,6% des cas - Durée épidémique: 15 semaines • Zone insulaire • 14,4% des cas - Durée épidémique: 9 semaines • Carrefour commercial • Durée épidémique est courte à Massakory: 9 semaines • Mais épidémie brutale et incidence élevée (93,7 pour 10 000 habitants).

  13. Foyer du Lac Tchad Influence des facteurs sociaux, environnementaux et économiques • Densité et mobilité des populations touchées (nomades) • Enclavement des zones de responsabilité touchées • - îles • - zone nomade • Cérémonies et rites funéraires • Echanges commerciaux • - Commerce transfrontalier Niger Nigéria Cameroun • - Marché hebdomadaire • Puits pastoraux

  14. Foyer du Chari-Logone Diffusion spatio-temporelle S37 à S40 (4 semaines)

  15. Foyer du Chari-Logone Diffusion spatio-temporelle S41 à S43 (3 semaines)

  16. Foyer du Chari-Logone Diffusion spatio-temporelle S44 à S48 (5 semaines)

  17. Foyer du Chari-Logone Diffusion spatio-temporelle S49 à S52 (4 semaines)

  18. Foyer du Chari-Logone Influence des facteurs sociaux, environnementaux et économiques • Proximité avec le Cameroun • Inondations • Densité et mobilité de la population • Enclavement des ZR • Echanges commerciaux

  19. Foyer du Mayo kébi Diffusion spatio-temporelle: S25 à S31 (6 semaines)

  20. Foyer du Mayo kébi Diffusion spatio-temporelle: S32 à S37 (6 semaines)

  21. Foyer du Mayo kébi Diffusion spatio-temporelle: S38 à S42 (5 semaines)

  22. Foyer du Mayo kébi Diffusion spatio-temporelle: S43 à S52 (10 semaines)

  23. Foyer du Mayo Kébi Influence des facteurs sociaux, environnementaux et économiques

  24. Foyer du Mayo Kébi Influence des facteurs sociaux, environnementaux et économiques • Pluviométrie et inondations • Densité de population mines d’or • Cérémonies et rites funéraires • Dépassement des centres de santé

  25. Foyer NDJ Influence des facteurs sociaux, environnementaux et économiques • Activités économiques • Déplacements de populations • Accès à l’eau potable • Densité de population

  26. Influence des facteurs sociaux, environnementaux et économiques (Macro)

  27. Influence des facteurs sociaux, environnementaux et économiques (Macro) • Epidémie le long du Chari-Logone et dans le Mayo-Kébi combinaison de facteurs sociaux-environnementaux plus complexe. • Densité et mobilité de la population  • Districts frontaliers  • Cérémonies et décès communautaire • Pluviométrie et Inondations  • Accès à l’eau potable • Les échanges commerciaux • Activités piscicoles et poissons  • Nouveau variant génétique Facteurs de risque sont évolutifs et leur influence variable au cours des différentes épidémies

  28. Profil des populations touchées, 2010 • Dans toutes les régions • La tranche d’âge des 15 – 35 ans avec 61% de femme et 38% d’homme • Les enfants entre 0 et 15 ans représentent 45% des cas de choléranotifiés • Spécificités par région • Kanem: 54% et 75% des patients entre 15 et 35 ans et de 35 ans et + sont des H • Chari-Baguirmi: 57% de patients âgés de 35 ans et plus sont fréquemment des H • Groupes cibles • Peuples pastoraux nomades et semi-nomades dans le foyer du lac • Enfants talibés dans le foyer du lac • Pêcheurs saisonniers et nomades foulbé dans le district sanitaire de Mandalia • Miniers dans le Mayo Kébi

  29. Hypothèse sur les voies de transmission • Foyer du lac (Région du lac et Hadjer-Lamis) • Zone nomade: Transmission de type interpersonnelle prédominante • Zone insulaires et portuaires: Possible transmission hydrique à une échelle micro dans les zones marécageuses • Ensemble des zones: Transmission interpersonnelle suite aux funérailles • Région Chari-Baguirmi • Transmission interpersonnelle au sein des groupements de pêcheurs saisonniers • Transmission hydrique à un niveau micro aux abords du fleuve • Pas de contamination massive par le Logone (fort débit + pop résidente touchée tardivement)

  30. Hypothèse sur les voies de transmission • Districts de Fianga et Bongor • Transmission de type « choléra hydrique » au sein des mares de décrues, des puits inondés et aux abords du fleuve et des lacs • Transmission de type interpersonnelle lors du transport des malades, des funérailles et dans les antennes • District de Pala • Contamination de type interpersonnelle dans les mines d’or etentre malades et population saine • Ensemble des districts • Contamination interpersonnelle suite aux funérailles • Contamination au sein des centres de traitement choléra • Contamination des membres d’une même famille ou d’une même concession

  31. RECOMMANDATIONS Préparation aux épidémies et capacité de réponse précoce Résultat 1 : Des plans de contingence régionaux spécifique aux épidémies de choléra sont conçus (Activités + budget détaillé) Résultat 2 : Des intrants sont pré-positionnés dans les zones de responsabilité considérées à risque (kits médicaux, kits quarantaine, kits de prélèvement) Résultat 3:Le laboratoire de microbiologie à l’Hôpital Général de Référence de NDJ a besoin d’être pourvu régulièrement en consommables!

  32. Renforcement de la surveillance épidémiologique Informer immédiatement le niveau n+1 dès les premiers cas Mobiliser dans les 24h une équipe du MSP dès les premières rumeurs de cas Mise en place d’un registre clinique et d’investigation Nécessité d’une surveillance renforcée des cérémonies et des décès aux travers des comités de santé, des autorités locales ou des personnes influentes Notification dans le système de surveillance uniquement des décès hospitaliers  Recensement des décès communautaires dans les registres avec mention spécifique  Amener d’avantage les autorités locales à prendre des décisions promptes et fermes (fermetures de marchés)

  33. Renforcement de la surveillance épidémiologique • Etablir un listing informatique des patients avec l’âge, le sexe et la provenance • Utiliser un outil de notification et d’analyse des données épidémiologiques standardisés au niveau périphérique et central • Mettre en place l’archivage papier et électronique des données épidémiologiques au niveau des formations sanitaires, des districts, des régions et de la SSEI.

  34. Amélioration de la prise en charge médicale Un pool d’urgenced’infirmiers doit être déployé pour une prise en charge correcte dans les antennes enclavées  ; Former les responsables de centre des zones à risque à la prise en charge médicales des cas de choléra avec complication; Insister sur la nécessité d’une réhydratation orale pour les malades. Une supervision permanente est nécessaire dans les antennes si l’on veut garantir la quarantaine. Les responsables de centre doivent faire appliquer ces principes avec rigueur et sérieux.

  35. ANALYSE INTERVENTION ACF QUELQUES CHIFFRES Nombre de bénéficiaires directs : env. 232 000 Durée de l’intervention : 5 mois (du 29 septembre 2010 au 28 février 2011) Budget total : 343 500 € Districts d’intervention: NDJ, Mao, Massaguet, Mandalia, Bousso, Guelendeng, Bongor (7) Activités Activités 1 : Investigation des cas de choléra ; Activités 2 : Mise en place de la quarantaine dans les centres de santé ; Activités 3 : Mise en œuvre des activités de contrôle de l’épidémie dans la communauté (désinfection des domiciles, IEC + distribution de kits, chloration des château d’eau et des puits…) Activités 4: Compilation des bases de données des districts sanitaires affectés

  36. ANALYSE INTERVENTION ACF DELAI MOYEN DE DEPLOIEMENT 6,5 j entre la notification des cas SSEI et intervention ACF 2,5 j entre l’évaluation terrain et intervention ACF ACF • Deux semaines avant d’observer une baisse significative du taux d’attaque • L’équipe mobile doit être en contact direct avec les Médecins Chefs de Districts

  37. ANALYSE INTERVENTION ACF (- - - ) Début d’intervention tardive (- -) Planification et organisation de l’intervention moyenne (--) Améliorer la quarantaine des antennes (+ + +) Dispositif d’équipe mobile adapté à l’épidémiologie de la maladie (++)Renforcer l’investigation des cas (++)Maintenir une flexibilité dans le choix des activités et des populations ciblés (+++) Capitalisation et Analyse des données épidémiologiques

  38. INTERVENTION ACF 2011 (si validation financement) • Dans 3 régions à risque aux épidémies • Réponse mobile investigation + quarantaine + activités dans la communauté • Pré-positionner des bandelettes de détection rapide + milieux de prélèvements au niveau des DS et des zones inondables / enclavées • Sensibiliser et former les chefs de centre des ZR à risque • Proposer un outil informatique de suivi et d’analyse des cas DS + DRS • Coordination transfrontalière pour la réponse et le suivi épidémiologique • Recherche opérationnelle: anthropologue / suivi des souches…

More Related