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Gestion financière des exportations

Gestion financière des exportations. Cours 5. Aujourd’hui. 1) Les marchés de devises 2) La détermination des taux de change 3) Les contrats à terme et la couverture. Les marchés de devises. Historique Bretton Woods (Gold Standard) une once = 35 USD taux de change basés sur USD

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Gestion financière des exportations

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  1. Gestion financière des exportations Cours 5

  2. Aujourd’hui 1) Les marchés de devises 2) La détermination des taux de change 3) Les contrats à terme et la couverture

  3. Les marchés de devises Historique • Bretton Woods (Gold Standard) • une once = 35 USD • taux de change basés sur USD • effets sur la politique monétaire • 1971 Une dévaluation • inflation américaine • déficit commercial des E-U • dévaluation • 1973 La fin du système

  4. Les marchés de devises (suite) • L’écriture des taux de change • les cotations directes (CAD/USD) et indirectes • à moins d’avis contraire, le taux de change est le taux comptant («spot rate») = S • ce prix est exprimé en terme de la devise domestique (comme tout autre prix.) Donc, le taux de 1,57 est la forme «naturelle» pour exprimer le taux de change au Canada parce que c’est CAD/USD. Mais, aux États-Unis, la forme naturelle est 0.63 USD/CAD. Appréciation et dépréciation: Selon notre définition, une augmentation de S implique que la monnaie étrangère devient plus chère par rapport à la nôtre. C’est donc une appréciation de la devise étrangère (devient plus forte), et une dépréciation de la devise domestique (devient plus faible). • les cours acheteurs et vendeurs

  5. Les marchés de devises (suite) • Les cours acheteur & vendeur En réalité, il n’y a pas un seul prix dans le marché, mais deux • le cours acheteur «bid rate» & le cours vendeur «ask rate» Règle: cours acheteur < cours vendeur Le cours vendeur - le cours acheteur = l’écart «the spread» Cet écart est la rémunération du cambiste • il l’achète au cours acheteur et il le vend au cours vendeur • leur marge de profit est l’écart («buy low, sell high») • leur rémunération est l’écart/2 (p.q. c’est pour 2 transactions) Plus l’écart est petit, moindre sont les coûts de transactions • les coûts de transactions dans le marché des devises sont parmi les plus bas du monde financier S’il existe que des cours acheteur et vendeur, quel est le prix unique que l’on voit souvent? • c’est la moyenne des deux

  6. Les marchés de devises (suite) • L ’algèbre des taux de change Les cours croisés Supposons que l’on a des cours CAD/USD et CAD/DEM. Comment trouver le taux implicite de USD/DEM? • USD/DEM = USD/CAD x CAD/DEM = 1/(CAD/USD) x (CAD/DEM) Exemple: Lundi, le CAD/USD était à 1,5675 et le CAD/DEM était à 0,8954. Donc, le taux implicite de USD/DEM était 1/(1,5675) x 0,8954 = 0,5712 • Les taux croisés C’est plus compliqué avec les cours acheteur et vendeur parce qu’il faut tenir compte de la direction des transactions Règle: L’inverse du cours acheteur donne un cours vendeur et vice versa!

  7. Les marchés de devises (suite) • Exemple:Nous voulons convertir nos JPY en DEM, mais nous n’avons que les cotations suivantes pour le USD: JPY/USD 139.50- 139.60 DEM/USD 1.7492- 1.7502 Combien des DEM allons-nous recevoir pour un million de yens? • et le «rip-off rule» Nous devrons souvent calculer les taux de change croisés implicites en tenant compte des cours acheteur et vendeur. Le problème c’est de se rappeler quel taux utiliser dans nos calculs. Pour nous aider, on peut utiliser la règle suivant: «The Rip-off Rule»: Le marché va toujours nous donner le pire taux possible • Note : L ’arbitrage et le «Least Cost Dealing» ont tendance à réduire l ’écart des cours acheteur et vendeur

  8. Les marchés de devises (suite) • Le marché est sophistiqué C’est le marché le plus liquide avec des coûts de transactions parmi les plus bas. Il bouge 24h sur 24. Le volume des transactions quotidiennes en 1995 (le dernier recensement) a été estimé à $US 1,2 trillion ($US 1 200 000 000 000) avec un taux de croissance d’environ 10% par année. • Le marché est informel Ce n’est pas une corporation, il n’ y a pas de directeurs, ni de liste de membres, ni d’heures fixes, ni même de lieu spécifique C’est un réseau de banques et de courtiers prêts à transiger entre eux. Les transactions ne sont accordées qu’oralement par téléphone (avec des confirmations écrits ou éléctroniques après.) • Le marché est divers Il varie par devise, type de contrat (au comptant, à terme, swap, option) et lieu. De plus,le contrat comptant ne représente que la moitié du marché

  9. La détermination des taux de change

  10. La détermination des taux de change (suite) • Introduction • motivation En gestion internationale, parmi les risques les plus importants sont les risques de change.Pour comprendre ces risques, il faut comprendre les déterminants des taux de change. Alors, nos quatre prochaines séances seront consacrées à la détermination et la prévision des taux de change. • la recherche empirique • La recherche sur la détermination des taux de change a connu plus de • sophistication que de réussite. • En général, on a trouvé que • 1. Les fluctuations des taux de change représentent des fluctuations en pouvoir • d’achat. • 2. Les économistes ne savent pas quels sont les déterminantes économiques des • taux de change et ne peuvent guère prévoir leurs fluctuations.

  11. La détermination des taux de change (suite) • La loi d ’un seul prix • constatation basée sur l ’absence d ’arbitrage (donc aucune causalité Exemple: Le billets d’avion Supposons qu’on doit aller aux E.U. par avion. On peut acheter des billets d’avion par téléphone (ou par internet), mais leurs prix sont normalement donnés dans la devise domestique (soit celle des E.U., soit celle du Canada). Afin que son prix reste le même indépendamment de son lieu d’achat, il faut que le prix d’un billet en USD converti en CAD soit le même que le prix en CAD. Pjt = St * P jt* Donc notre lieu et choix de devise n ’affectera pas lescoûts de nos biens et services

  12. La détermination des taux de change (suite) • la preuve empirique et les causes probables de violation On peut trouver partout des exceptions à la loi d’un seul prix. Aux États Unis, l’essence est moins cher et les soins médicaux sont plus cher. Les vêtements sont moins cher dans des pays où le coût du travail est plus bas. CPP ne semble d’être respecté que pour quelques produits homogènes, non périssables dans les marchés en gros. Pourquoi les violations ne sont-elles pas éliminées par l’arbitrage? 1. Les coûts de transactions 2. Les taxes, les barrières douanières, les quotas 3. La concurrence imparfaite 4. Des biens et services non commercialisables («non-tradeables»)

  13. La détermination des taux de change (suite) • Taux de change réel • déf : Pour convertir des prix nominaux en termes réel, il faut les diviser par le niveau des prix (l’IPC ou le DPIB). Pour convertir des prix nominaux relatifs en termes réel, il faut les diviser par le niveau relatif des prix • limites Comme façon de jauger la compétitivité d’un pays, l’utilité du taux de change réel est limitée par le fait qu’il ne porte que sur une comparaison bilatéral. Souvent nous nous intéressons à une comparaison multilatérale pour mieux comprendre la position d’un pays dans une perspective globale. • Taux de change effectif • déf :Le taux de change effectif est une moyenne pondérée de tous les taux de change bilatéraux d’une devise avec d’autres devises.

  14. La détermination des taux de change (suite) • exemple de l ’inflation L’inflation, en présence d’un taux de change fixé, réduit notre taux de change réel effectif (ceteris paribus). Pour agir contre cette détérioration dans notre position concurrentielle, il faut: 1. améliorer notre productivité 2. déprécier notre taux de change nominal 3. avoir une telle inflation chez nos partenaires en échange international. Question importante : Est-ce que notre position concurrentielle a tendance à se rééquilibrer? Si les changements relatifs au niveau des prix ont tendance à être annulés par les changements des taux de change nominaux, nous pouvons parler de PPA.

  15. La détermination des taux de change (suite) • La PPA Définition: Si Pt et Pt*et sont les prix de ces paniers domestiques et étrangers, la parité de pouvoir d’achat (PPA) exige que: St = Pt / Pt* Si le PPA se tient,Rt(taux de change réel) = 1 PPA implique que tous les pays sont concurrentiels en termes de leurs coûts de production, ou que le coût de vie doit être le même à travers le monde. • PPA vs Loi d ’un seul prix La loi d’un seul prix porte sur les prix d’un bien ou service spécifique dans deux ou plusieurs lieux. La parité de pouvoir d’achat porte sur les prix des paniers des biens et services. Même si LUSP est respecté, PPA ne sera pas nécessairement valide

  16. La détermination des taux de change (suite) • PPA en réalité En résumé, la PPA peut être violée: 1. à cause de toutes les conditions déjà mentionnées dans le cas de LUSP, et aussi 2. à cause des différences internationales dans les paniers utilisés pour faire ces comparaisons. La preuve empirique Un des grands problèmes en faisant la preuve de la PPA est la détermination des bons niveaux de comparaison. Les coûts de vie (et de production) varient systématiquement La littérature empirique sur la PPA trouve que ces coûts augmentent avec la richesse (le niveau de vie) d’un pays. On appelle ce fait «l’effet Balassa-Samuelson». L e niveau de productivité peut compenser pour des déviations de PPA.

  17. La détermination des taux de change (suite) • La PRPA • déf : La parité relative de pouvoir d’achat (PRPA) est une condition moins exigeante que celle de la PPA. La parité relative de pouvoir d’achat est respectée si et seulement si le taux de change réel (R t) reste constant. • interprétation Les taux de change varient avec les taux d ’inflation Si la banque centrale peut fixer le taux de change en termes nominaux, est-ce que cela implique une influence sur le taux de change réel? persistante? Est-ce qu’il faut s’attendre à une augmentation en inflation domestique après une dépréciation de la devise domestique? Est-ce qu’un taux d’inflation plus bas qu’ailleurs dépréciera notre taux de change réel pour rendre nos exportations plus concurrentielles?

  18. La détermination des taux de change (suite) • La PRPA en réalité La parité relative des pouvoirs d’achats n’est pas respectée La volatilité des taux de change nominaux est souvent de d’une magnitude plus grande que celle des écarts des taux d’inflation. Le taux de change CAD/USD peut changer de l’ordre de 1% de jour en jour. Les écarts entre l’inflation en CAD et en USD sont de l’ordre de 1% par année. Avec des données mensuelles pour des pays avec des taux d’inflation pas très hauts (disons, < 20% par année), on trouve que la corrélation entre les mouvements des taux de change réels et nominaux sont de l’ordre de 80%. La vaste majorité des fluctuations des taux de change à ces fréquences représente des risque réels. Cette haute corrélation implique que nous pouvons couvrir le risque de change réel en utilisant des actifs financiers écrits en termes nominaux. Néanmoins, la PRPA vaut mieux dans deux circonstances spécifiques.

  19. La détermination des taux de change (suite) • La PRPA en réalité PRPA en épisodes de haute inflation Quand des écarts internationaux en taux d’inflation deviennent larges (comme dans des hyper-inflations), ils expliquent davantage les fluctuations des taux de change nominaux. Il y a donc deux influences sur les taux de change nominaux; l’effet des écarts des taux d’inflation et des influences «réelles». Les effets d’inflation respectent la PRPA, les autres pas. Plus les effets d’inflation deviennent importants, plus la PRPA est respectée. PRPA pour des échéances très éloignées Même si nous trouvons de grandes fluctuations en taux de change réel pour de courtes périodes, ils ont tendance à devenir plus modérées à travers de longues périodes (5-20 ans.) • La demi-vie d’un choc est d’environ 5 ans. • Le risque de change n’augmente pas linéairement avec l’échéance.

  20. La détermination des taux de change (suite) Note sur la balance des paiements • Révision des notions comptabilité nationale (Au tableau) • Balance des paiements et taux de change • le rôle du taux de change serait d ’équilibrer la balance des capitaux et la balance courante • les restrictions commerciales, la dévaluation et le déficit du compte courant • enrayer le déficit du compte courant • hausse du taux d ’épargne • baisse du déficit gouvernemental • baisse de l ’investissement privé • le taux de change a un effet, «laggé» de 2 ans (@4%)

  21. La détermination des taux de change (suite) • La balance des paiements et la PPA • le concept La balance des paiements trace les deux côtés de nos transactions internationales. Elle trace tous nos achats et nos ventes internationales des biens et services. (CA) Elle trace aussi tous nos paiements pour nos achats et nos ventes. (KA) • financement international Cette relation entre nos achats nets et leur financement nous donne une autre justification pour la PPA (ou la PRPA) comme un mécanisme économique qui fonctionne à long terme. Supposons que nous ayons un taux de change réel non concurrentiel. Cela augmente nos importations et réduit nos exportations. Bref, cela nous donne un déficit sur la balance courante. Mais ce déficit forcera notre taux de change réel à s’ajuster.

  22. La détermination des taux de change (suite) • La balance des paiements et la PPA • avec des taux de change fixes Keynesian: Notre déficit sur la balance courante réduit la demande agrégée, ce qui causera la réduction de notre taux d’inflation et donc, augmentera notre taux de change réel. Hume: Nos paiements à l’étranger inciteront une réduction de notre masse monétaire (une sortie de l’or), ce qui entraînera notre taux d’inflation à la baisse, etc. • avec des taux de change flottants Nos paiements à l’étranger donneront une offre excédentaire de notre devise (une demande excédentaire de la devise étrangère) dans le marché, ce qui provoquera une dépréciation de notre taux de change. L’effet éventuel de ces trois mécanismes est d’éliminer la surévaluation réelle de notre devise.

  23. La détermination des taux de change (suite) • La balance des paiements et les taux de change Dans les mécanismes précédents, on supposait que c’était seulement la balance courante qui déterminait les flux des capitaux internationaux (et donc, l’offre ou la demande excédentaire pour notre devise). L’approche de la balance des paiements à la détermination des taux de change L’alternative est de tenir compte des demandes pour notre devise comme étant un véhicule d’investissement. Autrement dit, l’offre et la demande pour notre devise changeront aussi avec la demande nette pour nos investissements domestiques. Le rôle du taux de change est donc d’équilibrer les besoins de la balance courante avec ceux de la balance des capitaux.

  24. Les contrats à terme et la couverture • Marchés comptants vs marchés à terme • forwards et futures • déf et différences Un contrat comptant échange des devises aussitôt que possible • normalement dans un délai de deux jours ouvrables • un délai d’un jour pour des transactions entre CAD & USD ou USD & MXN Un contrat forward échange les devises plus loin dans l’avenir • la maturité du contrat indique le nombre des journées additionnelles (1, 2, 7,...) • un contrat de 30 jours est en fait 1 mois, 180 = 6 mois, etc. • les maturités les plus populaires sont celles de 30 et 90 jours, mais le minimum est 1 jour («over-night») et il existe des fois pour 10 ans ou plus

  25. Les contrats à terme et la couverture • Écriture des cours à terme Les cours forwards peuvent être spécifiés comme les cours comptants • exemple: on peut voir le cours comptant CAD/USD de 1,4450 et le cours forward à 30 jours de 1,4400 • cette forme de spécification s’appelle le «outright forward» L’alternative est de spécifier seulement la différence entre le cours comptant et forward • il s’appelle le taux swap = F - S • si F > S, c’est un report / une prime / «forward premium» • si F < S, c’est un déport / un escompte / «forward discount» Donc, si le taux comptant est 1,4450 et le taux forward est 1,4400, le cours swap est un déport («discount») de 0,0050 Souvent, on multiplie ces chiffres par 10 000 pour obtenir des points de base. Dans l’exemple précédent, le cours swap est un déport de 50 points de base.le taux swap (F-S) Note: Un swap n’est qu’une série de contrats forward

  26. Les contrats à terme et la couverture • la règle de l ’augmentation des écarts Pour les cotations en forme «outright», on a les cours forward acheteur et vendeur • la règle où le cours acheteur < le cours vendeur s’applique encore Pour les cotations en forme swap, on ne donne que le montant qu’il faut additionner ou soustraire • le problème est de savoir quel numéro en forme swap il faut combiner avec quel du cours comptant Règle: L’écart entre les taux forward > l’écart entre les taux comptants • l’écart augmente avec l’échéance du contrat à cause du risque de crédit Exemple: Les cours comptants sont 39,8000 - 39,8250 Les cours swaps sont 100 - 170 b.p. (déport) Donc, les cours forward sont 39,7830 - 39,8150

  27. Les contrats à terme et la couverture • La parité couverte des taux d ’intérêt (dérivation et explication) Nous pouvons l’écrire dans la forme suivante : (au tableau) On appelle cette condition: • «la parité des taux d’intérêt» (PTI) • «la parité couverte des taux d’intérêts» (PCTI) • «interest rate parity» (IRP) • «covered interest rate parity» (CIP) Notons que le cours de swap va avoir un déport si et seulement si... Notons aussi que les taux sont des taux effectifs, pas des taux annuels. Donc, quand T s’approche de t, le déport/report devient plus petit. Dans des marchés parfaits, nous pouvons aussi bien investir ou emprunter au domestique ou à l’étranger • les contrats forwards nous permettent de couvrir tout risque de change • notre choix entre le marché domestique et le marché étranger n’affectera pas notre taux de rendement (ni notre coût de capital) si nous couvrons le risque de change. L’écart international des taux d’intérêt détermine le cours swap.

  28. Les contrats à terme et la couverture • La valeur d ’un contrat à terme • à t=0 (au tableau) • à 0<t<T (au tableau) • à T (au tableau)

  29. Les contrats à terme et la couverture (suite) • La pertinence de la couverture • Pas de détresse financière • Les coûts possibles L’importance, c’est que si l’état financier de l’entreprise peut affecter ses opérations, l’ingénierie financière peut donc affecter la valeur de l’entreprise. • Faible incidence des coûts directs

  30. Les contrats à terme et la couverture (suite) • La pertinence de la couverture Le théorème de Modigliani et Miller Ce théorème donne les conditions dans lesquelles la politique de dette et de financement de l’entreprise n’affectera pas sa valeur. Il y en a cinq: 1. Pas de coûts de transactions pour couvrir des risques 2. Pas de problèmes de détresse financière 3. Les investisseurs et l’entreprise ont le même accès aux marchés financiers 4. Les investisseurs et l’entreprise ont les mêmes renseignements sur les opérations de l’entreprise 5. Pas d’impôts Bien sûr, ces conditions ne s’appliquent pas en réalité, donc nous pouvons influencer la valeur de l’entreprise en faisant de la couverture en théorie. • notre raison d’être est d’augmenter sa valeur. En pratique, l’importance des gains que nous pouvons faire augmente au fur et à mesure que des exceptions aux cinq conditions dominent.

  31. Les contrats à terme et la couverture (suite) • La pertinence de la couverture • l ’accès aux marchés financiers Les actionnaires tiennent compte uniquement du risque inévitable. • S’ils ont accès au marché de forwards, futures, options, swaps, etc., ils peuvent couvrir le risque de change eux-mêmes. • S’ils peuvent couvrir le risque, ils n’exigent pas une prime de risque pour détenir des actions risquées. Est-ce que l’accès aux marchés financiers peut être important? L’entreprise a des meilleurs coûts de transactions, mais même avec le niveau des coûts de transactions au détail, il est difficile de croire que ça va être un facteur majeur. • asymétries d ’information et coûts d ’agence • Actionnaires vs créanciers • Gestionnaires vs actionnaires

  32. Les contrats à terme et la couverture (suite) • La pertinence de la couverture • la fiscalité progressive Définition: Un régime fiscal est progressif si le taux d’imposition augmente avec le niveau des salaires/revenus. Un régime d’impôts progressifs incite les entreprises à se couvrir. Une augmentation de risque augmente aussi la valeur attendue des impôts à payer Exemple: Le taux d’imposition sur le premier 30 000 $/an est 26% et c’est 29% sur l’excès. Est-ce mieux de gagner 29 000 $/an, ou d’avoir la probabilité de 50% de gagner 19 000 $ et 50% de gagner 39 000 $? • les salaires espérés dans les deux cas sont égaux (29 000 $) • dans le premier cas, l’impôt à payer est de 7 540 $ • dans le deuxième cas, l’impôt à payer est soit de 4 940 $, soit de 10 410 $, donc la moyenne est 7 675 $> 7 540 $ Donc, en minimisant les risques, l’entreprise minimise l’imposition et donc, elle maximise la valeur qui reste pour les actionnaires.

  33. Les contrats à terme et la couverture (suite) • Trois faux raisonnements • Le report/déport et l ’erreur du coût de couverture On entend souvent que c’est normalement coûteux de couvrir les risques de change en utilisant les contrats forward L’erreur dans ce raisonnement est d’utiliser le cours comptant d’aujourd’hui pour des flux monétaires futurs. La moitié du temps, la couverture ne coûte rien. De plus, le coût marginal de couverture n’est que la moitié de la différence en écarts entre une transaction au cours comptant et une transaction au cours forward.Généralement, sur les marchés: < 0,1% • L ’intérêt et l ’abris fiscal Si on peut emprunter à 20% en MXN à la place de 5% en CAD et que les paiements d’intérêt sont déductibles d’impôt, le choix de devises va avoir un grand impact sur les impôts payables. Ce n’est pas vrai, on est compensé pour la différence en taux d’intérêt par un gain/perte de capital sur le taux de change. Donc, le choix de devise affectera les impôts seulement si le taux d’imposition est différent pour les gains de capital. • Note sur la devise de facturation

  34. Les contrats à terme et la couverture (suite) • Trois faux raisonnements (suite) • l ’adjonction d ’un contrat sans valeur ne fait rien Nous avons vu qu’au moment de son achat, un contrat forward (ou future) a une valeur nette de zéro. La valeur de l’entreprise n’est que la somme de la valeur de ses actifs. Comment l’adjonction d’un contrat sans valeur peut affecter la valeur de l’entreprise? Cette logique s’applique bien au portefeuille, où l’adjonction d’un actif n’affectera pas les rendements des autres. Mais la couverture peut affecter le cashflow del’entreprise: • par la détresse financière • par les coûts d’agence • par un accès supérieur aux marchés financiers • par la non-linéarité du régime fiscal

  35. Les contrats à terme et la couverture (suite) • La mesure du risque déf : le risque= le changement (en terme de la devise domestique) en V le changement non anticipé en S où V = la valeur de l’entreprise (c’est à dire, sa position financière). bien sûr, il peut varier avec le temps. • typologie • risque de traduction (accounting exposure) C’est l’effet des changements non anticipés des taux de change sur le bilan consolidé et le compte des résultats de l’entreprise (seulement pour des entreprises multinationales)

  36. Les contrats à terme et la couverture (suite) • La mesure du risque (suite) • risque économique (economic exposure) C’est l’effet des changements non anticipés des taux de change sur le cashflow (au présent et à l’avenir) de l’entreprise. Il se divise en deux 1. le risque contractuel tient compte des effets sur les actifs et les passifs. C’est l’effet sur le cashflow dans l’avenir qui provient des décisions passées. 2. le risque opérationnel tient compte des effets sur le comportement de l’entreprise, soit sur ses opérations, soit sur ses décisions stratégiques.

  37. Les contrats à terme et la couverture (suite) • La couverture des risques contractuels • Le principe (une échéance) Une caractéristique importante des risques contractuels est qu’ils sont bien connus et précis. Nous pouvons couvrir ces sources de risque de change. La couverture des risques contractuels sur les mêmes dates Par exemple, supposons que nous avons des comptes à recevoir de 10M ITL d’ici trente jours. Comment les couvrir? 1. acheter un contrat forward pour 10M ITL et trente jours. 2. acheter un contrat futur ou swap pour 10M ITL et trente jours 3. emprunter en ITL et le convertir au cours comptant • Remarques • couverture imparfaite (seulement si Future ou Swap) • reverse-risk • Couvrir des transactions qui ne se produiront pas (d ’où la pertinence des crédits documentaires dans la couverture du risque de change) • échéances • Le cas ci-haut ne convient pas à des flux monétaires répétés

  38. Les contrats à terme et la couverture (suite) • sur plusieurs échéances Règle: Convertir tous les flux contractuels à couvrir en leur valeur future nette. Acheter un contrat pour couvrir cette valeur future. Exemple HiTekCanada a des flux contractuels de -1M DEM d’ici un an, 2M DEM d’ici deux ans, et 1M DEM d’ici trois ans. Les taux d’intérêts sont à 3%. La valeur future nette après trois ans est M DEM Donc, il faut acheter un contrat forward pour 1.9991 M DEM et une échéance de 3 ans. • Remarque (risque de taux d ’intérêt et «FRA ’s») Le problème c’est qu’en calculant la valeur future, nous supposons que nous connaissons les taux d’intérêts dans le futur (auxquels nous pouvons investir nos flux monétaires.) • si ces taux changent, notre valeur future change, et le montant de couverture que nous avons acheté n’est pas le bon. Pour résoudre ce problème, on peut acheter des contrats forward des taux d’intérêts pour garantir les taux dans l’avenir. • des FRAs, pour «Forward Rate Agreements»

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