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Diagnostic Strategique Habitat Cadre de vie Foncier Urbanisme

Diagnostic Strategique Habitat Cadre de vie Foncier Urbanisme. 4 mars 2010. Phase 1. Le Pays du Val d’Adour. Le Pays du Val d’Adour 195 communes rurales dont 12 bourgs-centres. 12 cantons répartis sur 3 départements et 2 Régions. A l’intersection de 4 agglomérations.

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  1. Diagnostic StrategiqueHabitat Cadre de vie Foncier Urbanisme 4 mars 2010 Phase 1

  2. Le Pays du Val d’Adour • Le Pays du Val d’Adour • 195 communes rurales dont 12 bourgs-centres. • 12 cantons répartis sur 3 départements et 2 Régions. • A l’intersection de 4 agglomérations.

  3. Démographie taux de variation En 2006, le pays du Val d ’Adour compte 54851 habitants. L’évolution globale de la population reste faible depuis 1968. Depuis 1968 : La courbe démographique du Pays du Val d’Adour est proche de celle du Gers. C’est en 1999 que le nombre d’habitants a été le plus bas (53121 habitants) Entre 1999 et 2006: le taux de variation annuel est de + 0,46% (gain de 1730 habitants). Au niveau national, les territoires à dominante rurale ont affiché +0,7%

  4. Démographie • Une évolution différentiée géographiquement : • Croissance sur les communes sous influence de Tarbes et Pau. • Les secteurs de vignobles et de coteaux (Madiranais, Riscle, Aignan, Arros) ont vu leur population diminuer. • Les bourgs-centres alternent déficit et croissance et c’est sur la période 99-06 que le gain en habitants a été le plus fort. La densité moyenne de population est de 30,1 hbts/km² sur le Pays Gers : 28habts/km²; Hautes Pyrénées : 51habts/km²; Pyrénées Atlantiques : 83habts/km² la population s’agrège le long de la RD 935 et de la RN 21 (Vic en B. concentre la plus forte proportion d’habitants avec 99,7habts/km²).

  5. Démographie solde naturel - solde migratoire Une variation annuelle due au solde naturel très faible -0,46% Gers : -0,20%; Hautes Pyrénées :-0,30% ; Pyrénées Atlantiques : 0,0%. Tous les cantons affichent un solde naturel négatif. Une variation annuelle due à un solde migratoire positif +0,88% Gers : +1,0%; Hautes Pyrénées :+0,5%; Pyrénées Atlantiques : +0,9%. L’apport de populations nouvelles a profité à la majorité de communes.

  6. Revenus et emplois Le revenu fiscal de référence moyen des ménages est compris entre 11757€ (canton de Marciac) et 13718€ ( canton de Vic en B.). Gers : 12921 €; Hautes Pyrénées :-17142 €; Pyrénées Atlantiques : 15720 € La proportion de ménages imposés est très faible (42%) Gers : 54%; Hautes Pyrénées : 58% ; Pyrénées Atlantiques : 61%. Forte dépendance sur l’emploi des pôles tarbais palois et aturin. Moins de dépendance au regard de l’emploi sur la partie centre du Pays où les chefs lieux concentrent une partie de l’activité infra territoriale , idem pour certaines communes rurales ou l’agriculture est encore prégnante.

  7. Ménages - logements Le nombre de personnes par ménage a baissé (2,33 pers/ménage) sur l’ensemble du territoire mais reste important. Sur les bourgs-centres, cette valeur est devenue très faible (2,14 pers/ménage) En 2006, le Pays compte 27309 logts Ce parc s’est logiquement renforcé (+9,5 % entre 1999 et 2006). En 2006, 1 RP apparue pour 1,13 habitant nouveau Le parc de résidences secondaires a augmenté sur les bourgs centres, tout comme la vacance. Evolution des catégories du parc de logement 1999-2006

  8. Logements statut d’occupation Conforme au profil des territoires ruraux, le statut de propriétaire occupant est largement majoritaire (76,4%) Gers : 68,2%; Hautes Pyrénées : 64,1% ; Pyrénées Atlantiques : 60,8%. Le locatif peu représenté (19,8 % du parc) se concentre sur les communes pôles Gers : 27,8%; Hautes Pyrénées : 32,5% ; Pyrénées Atlantiques : 36%. Le volume de résidences secondaires a grossi (+8.8%) sur les secteurs à valeur patrimoniale et/ou sur les secteurs en déprise mais cette évolution reste inférieure aux tendances affichées sur les territoires de référence. Gers : 9,9%; Hautes Pyrénées : 13,8% ; Pyrénées Atlantiques : 21,4%.

  9. Logements la vacance Près de 9 % du parc de logements est vacant sur l’ensemble du territoire et on compte 9,4% de logements vacants sur les bourgs-centres Gers : 8,3%; Hautes Pyrénées : 6,9% ; Pyrénées Atlantiques : 5,2%. Entre 1999 et 2006, sur les chefs lieux, la vacance a augmenté de 20%. • Plusieurs causes à la vacance: • Vacance structurelle principalement( logements à la vente, logements en mauvais état, …) • Vacance conjoncturelle (rotation dans le parc, constructions en cours de finition…)

  10. Logements typologie La maison individuelle reste le modèle largement dominant (89,5% du parc bâti) Gers : 82,4%; Hautes Pyrénées : 84,6% ; Pyrénées Atlantiques : 64,6%. 94,8 % des appartements en collectifs sont situés dans les communes bourgs-centres Dans la période 1999-2006, la proportion d’appartements augmente très sensiblement dans la production totale de résidences permanentes. La structure du parc est monolithique Les petits logements sont très faiblement représentés : 5,8% des logements ont moins de 3 pièces Contre 8,3% dans le Gers; 11,2% dans le Hautes Pyrénées et 15,2% dans le Pyrénées Atlantiques

  11. Logements l’offre locative conventionnée Le Pays compte près d’un millier de logements conventionnés publics ou privés Le parc public HLM totalise 620 logements répartis sur 23 communes, 81% du parc est construit sur les chefs lieux. 237 logements locatifs répartis sur 105 communes . Le parc privé conventionné compte 93 locatifs répartis sur 40 communes du Pays le Gers est particulièrement mieux doté en logements conventionnés, et peu de logements sur le canton de Rabastens

  12. La construction neuve (1999-2008) 3303 logements nouveaux ont été commencés, avec un rythme moyen différent sur 2 périodes: • De 1999 à 2003, 257 logts par an • De 2003 à 2008, 403 logts par an (avec un pic en 2007) En 2008, l’indice de construction sur le Val d’Adour était de 7,65 Contre 5, 8 en France, 9,6% dans le Gers; 9,41% dans le Hautes Pyrénées ; 8,9 en Aquitaine et 12,35 en Midi-Pyrénées • 85% de la construction neuve a concerné de l’individuel pur • Gers : 58%; Hautes Pyrénées : 56% ; Pyrénées Atlantiques : 53%. • La consommation annuelle en foncier est estimée entre 56 à 70 ha • Le taux d’artificialisation annuel est de 0,034% • Contre 0,12% en France, 0,15% en Béarn; 0,030 dans les Hautes Pyrénées (période 2005-2007)

  13. Documents d’urbanisme • 2003- 2010 une évolution sensible de la mise en œuvre de document d’urbanisme: • Secteurs proches du tracé de l’A 65 • Communes du Gers

  14. Usages et pratiques du territoire • Un pays qui coïncide aux critères Insee d’un territoire rural • Les pôles tarbais et palois impactent les communes Sud et Sud Est • Vic Bigorre pôle rural tangentiel à l’espace tarbais Un territoire cohérent Organisation infra-territoriale équilibrée Des secteurs interférents Des fragilités

  15. Scénario tendanciel : un territoire déséquilibré Paramètre retenu : taux de variation annuel 1975-2006 (+0,14%) Gain de 2400 habitants en 24 ans • Les actifs se concentrent sur les communes les plus proches des pôles d’emplois. • Les communes ont du faire face au demande de foncier constructible • Les cantons du Gers et du Madiranais sont des lieux de villégiature (la résidence secondaire est majoritaire) • Des zones commerciales se sont développées hors des centres bourgs le long des voies d’échange • L’arrivée de l’autoroute n’a pas apporté de modification sensible au-delà de Barcelonne et de Garlin

  16. Scénario risqué : un territoire déserté Paramètre retenu : taux de variation annuel 1999-2006 sans apport migratoire (-0,48%) disparition de 8367 habts en 24 ans • L’énergie est devenue chère et rare, • L’emploi repose sur l’économie de proximité, • Les bourgs centres ont perdu 40% de leur population, les commerces ont disparu, l’habitat du centre bourg est en mauvais état et vacant. • L’urbanisation diffuse s’est arrêtée, il y a trop de logements. • Les maisons construites entre 1960 et 2000 sont abandonnées et invendables

  17. Points forts Points faibles • Territoire cohérent de par sa géographie et ses fonctionnements propres. • Environnement naturel et patrimoine de qualité. • Notoriété autour de ses vignobles et de « Jazz in Marciac » • Maillage du territoire par 12 bourgs-centres qui jouent pleinement leur fonction de pôles intermédiaires. • Territoire structuré autour de 12 intercommunalités. • Expérience dans les politiques de développement et dans la mise en œuvre de politiques contractuelles. • Pays reconnu dans sa politique environnementale. • Ouverture de la liaison de l’Autoroute A65 vers le Pays. • Une population en hausse et un solde migratoire fortement positif. • Un territoire attractif pour les jeunes séniors. • Vie associative intense. • Une tradition de cohabitation et de solidarités intergénérationnelles • Augmentation du nombre de logements et une dynamique d’extension du parc de résidences principales. • Un parc de logements confortable. • Un parc locatif communal de bonne qualité et captif. • Un prix de foncier abordable • Une réflexion émergeante sur l’élaboration de documents d’urbanisme (communes rurales) • Territoires situé sur 3 départements et 2 Régions. • Enclavement de certaines parties du Pays et échanges Est-Ouest peu développés • Corrélation entre enclavement et absence de dynamisme démographique • Départ des jeunes (études,…) • Parc de logements ancien et monolithique • Augmentation de la vacance et déprise de l’habitat des centres-bourgs • Insuffisance de logements locatifs et inadéquation entre l’offre et la demande • Construction portée à 85% par de l’individuel pur. • Un faible recours aux procédures d’aménagement (lotissement) , hormis sur les bourgs. • Une consommation d’espaces agricoles accrue. • Banalisation des paysages avec la généralisation de maisons aux architectures standardisées,

  18. Opportunités Menaces • Renforcer l’identité du territoire et les solidarités infra-territoriales • Réactiver un débat sur la vision partagée du devenir du Pays. • Mettre à profit le positionnement d’un Pays à dominante rurale (à mi chemin entre mer /montagne, entre 4 agglomérations et 2 métropoles…) en parallèle avec l’ouverture de l’A65. • Des solutions à rechercher/à adapter pour accueillir et maintenir les populations. • Faire des préoccupations environnementales le « fer de lance » des projets liés à l’habitat (transport, énergies, filières …). • Faciliter l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. • Mener une réflexion sur une stratégie foncière à moyen et long terme à l’échelle d’un territoire cohérent et pertinent. • Sensibiliser les communes à l’élaboration de documents d’urbanisme. • Eclatement du territoire vers les limites départementales • Concurrences entre intercommunalités • Fragilisation de l’activité économique des bourgs-centres • Evolution vers un territoire déséquilibré et exclusivement traversé. • Départ des jeunes • Altération des paysages et des ressources naturelles (eau, espaces naturels,….) • Surcoût pour les collectivités locales généré par la dispersion de l’habitat diffus (réseaux, transports,…..) • Des conflits d’usage (cohabitation parfois difficile entre nouveaux arrivants et agriculteurs/éleveurs)

  19. Enjeux • Maintenir un territoire « fort ». • Développer la cohérence et la concertation entre les structures intercommunales. • Consolider la fonction Bourgs-centres par leur mise en réseau. • Maintenir la qualité de services à la population. • Soutenir l’image d’un territoire du « bien vivre ». • Affirmer le développement d’une économie résidentielle et « présentielle ». • Répondre aux attentes des différentes populations qui souhaitent investir l’espace rural en développant une offre qualitative des différents segments du parc. • Renforcer la réhabilitation du parc ancien, favoriser la transformation d’usage. • Considérer le foncier comme une richesse commune à protéger et à partager.

  20. Prochaine étape : L’image du futur choisi • Le scénario contrôlé prendra la forme du futur du Pays du Val d’Adour souhaité et décidé par les élus. La détermination de ce scénario se fera dans le cadre d’un séminaire stratégique qui réunira les élus qui voudront y participer. • Les élus travailleront à: • la définition des axes stratégiques • A la validation des hypothèses qui permettront au cours des séminaire thématiques, la traduction des axes en plan d’action. Au cours de ce séminaire Altair apportera: • Des données • Des hypothèses de travail: facteurs de dynamismes…. • L’animation et les méthodes de travail nécessaires à la définition des axes puis à la réflexion et à l’animation autour des hypothèses.

  21. Séminaires Thématiques • Les séminaires thématiques (2) participeront à construire le plan d’action. • Les maires, Président des Communautés de Communes (et aux personnes à identifier) devraient participer à un de ces séminaires. • 2 scénarii possibles: • Une première réunion de restitution, réappropriation du diagnostic par les élus. • Deux Séminaires thématique en vue de la construction collective du plan d’action. • Une seule réunion: restitution, réappropriation du diagnostic et construction du plan d’action. • Dans ce cas de figure, la construction collective sera moins importante que dans le premier cas. 1 2

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