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Rapporteur GT2B Division du travail entre bailleurs et modalités de financement en commun

Rapporteur GT2B Division du travail entre bailleurs et modalités de financement en commun.

fabian
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Rapporteur GT2B Division du travail entre bailleurs et modalités de financement en commun

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  1. Rapporteur GT2B Division du travail entre bailleurs et modalités de financement en commun

  2. Les intérêts nationaux des pays donateurs (influence géopolitique, culturelle, exigence de visibilité, etc.) continuent à prédominer l’agenda de l’aide publique au développement. La coopération a des préférences pour certaines régions. Cette situation entraine des déséquilibres qui font qu’il ya une concentration des bailleurs dans certains pays et pas d’autres (pays/secteur «chéris »- «orphelins »). • Fragmentation de l’aide qui entraine la faiblesse des OSC obligées de suivre les financements offerts au détriment de leur compétence. Les OSC deviennent des prestataires de service au lieu d’acteurs de développement. • Concentration dans l’humanitaire dans certaines régions des états en conflit et post conflit (Etats fragiles) au détriment d’autres régions dans le pays créant ainsi un déséquilibre entre l’humanitaire et les programmes de développement.   • Les interventions se concentrent dans les milieux urbains où les capacités des organisations sont plus importantes que dans les milieux ruraux.  

  3. La coordination des appuis ne doit pas être seulement le fruit d’une coordination des bailleurs entre eux mais également de l’implication des pays bénéficiaires au sens large (Etat dans ses différents niveaux, OSC et secteur privé) en fonction de leurs propres priorités. • L’expérience du Sénégal a démontrée que l’organisation de conférence d’harmonisation des projets/et programmes à tous les niveaux en commençant par le niveau le plus décentralisé peut être un cadre très efficace de coordination de l’aide publique au développement • L’expérience du Mali dans la création d’un fonds commun de renforcement des capacités pour harmoniser les projets/ programmes d’appui à la société civile est une initiative pilote intéressante parce que c’est une initiative des OSC maliennes qui a impliqué aussi bien les OSC que l’Etat et les PTF clairement identifiés (UE, Canada, Suisse, Suède, Danemark et PNUD) dans une commission mixte. La simplification de la mise en œuvre de l’aide qui permet de se concentrer sur les résultats. C’est un exemple de respect des principes de la déclaration de Paris. Exemple de respect des principes de la déclaration de Paris. • L’expérience porteuse au Burkina Faso en matière financement d’un fond commun dans le secteur de l’éducation non formelle, s’est avéré une expérience riche qui a permis la professionnalisation des OSC et l’utilisation des procédures locales. Mais à long terme, ce mécanisme a eu des effets pervers parce qu’elle a entrainé l’affaiblissement des organisations de base. Les ressources mobilisés dans ce fonds était géré par l’Etat qui ne rétrocédait pas aux OSC quand celles-ci en avait besoin.

  4. Le droit d’initiative : Alignement aux stratégies nationales : quand et comment ? • La perception du droit d’initiative des OSC du nord consiste à obtenir des financements de leur pays tandis que pour les OSC de l’Afrique s’est davantage lié au rôle de veille sur l’action publique. • Les OSC s’alignent dans la définition de la stratégie nationale ou complètent les insuffisances de celle-ci quand elle n’a pas été consultée. Mais les OSC veulent préserver leur droit d’initiative pour obtenir des financements par rapport à leur propre mission/ initiatives et par rapport à leur rôle de contrôle citoyen. • Les OSC ne sont pas là pour se substituer à la place de l’Etat qui doit jouer son rôle régalien mais elles prennent des initiatives innovantes pour compléter les actions de l’Etat dont la capacité doit être renforcé pour assurer l’appropriation des ces actions innovantes des OSC. • Le droit d’initiative est le droit d’interpeler mais aussi la responsabilité partagée entre société civile et Etat. Il se dégage la nécessité de renforcer la capacité des compétences et la viabilité économique des OSC qui puissent leur permettre de proposer des alternatives et une vision à long terme.

  5. Recommandations : • Création de fonds d’appui aux OSC par le gouvernement. • Capacité de travailler d’une manière transversale, transfrontalière dans la prise d’initiatives mais aussi dans l’exécution et le suivi des programmes • Prévoir des lignes directes de financement pour encourager les innovations. • Mécanismes diversifiés selon les spécificités des acteurs identifiés par rapport à leur mission (cartographie des acteurs) pour construire des nouveaux modèles de financement. • Dans les appels à proposition prévoir un quota pour certaines OSC qui n’ont pas la capacité de répondre à ces appels (Ex : Sénégal : Organisations de premier niveau et les organisations de la famille des syndicats) • Organiser tous les deux ans un dialogue multi-acteurs soutenu par l’UE (Etat aux différents niveaux, OSC, PTF, secteur privé) sur l’agenda du développement. Ce dialogue devrait aider à harmoniser les modes de financement des programmes alignés sur les politiques nationales et les procédures.

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