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Cadrage socio économique de l’Aire de projets de Besançon

Cadrage socio économique de l’Aire de projets de Besançon. Une aire de projets composite. 16% du territoire régional 22,4% de la population régionale avec 252 000 habitants (Insee 2002) Une aire de projets «composite» : - Besançon, capitale régionale, compte 116 100 hbts en 2005

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Cadrage socio économique de l’Aire de projets de Besançon

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  1. Cadrage socio économiquede l’Aire de projets de Besançon

  2. Une aire de projets composite • 16% du territoire régional • 22,4% de la population régionale avec 252 000 habitants (Insee 2002) • Une aire de projets «composite» : -Besançon, capitale régionale, compte 116 100 hbts en 2005 • - … et de nombreuses communes rurales à la périphérie de l’aire de projets

  3. Commentaires de la diapositive précédente • - Les aires de projets : un découpage utilisé par le Conseil régional qui s’appuie sur les zones d’emploi. • 5 aires de projets en FC • - Aire de projet de Besançon : il s’agit de la ZE de Besançon : 14 cantons dont 2 en Haute-Saône : Rioz et Marnay • - aire la plus densément peuplée après celle du nord FC : 103 hbt/km2 contre 69 pour FC • - Population de la ville de Besançon diminue au profit de sa couronne : population progresse dans les villages périphériques

  4. … issue d’un double mouvement : Un recul de la densité de population dans le centre urbain lui-même Une densification de la couronne péri-urbaine, en particulier d’une population jeune : les -20 ans + 2,2% agglo en 6 ans + 3,9% SCot + 5,6% Aire urbaine Une croissance soutenue de la population depuis 1999 dans l’aire urbaine…

  5. La population de l’Aire de Projets progresse de 8% entre 90 et 02 • Sur longue période, évolution plus favorable qu’au plan régional • Progression proche de celle constatée au plan national mais avec une tendance très différente

  6. La pop. du Doubs, plus jeune que dans le reste de la région, vieillit néanmoins • En 2006, 1/3 de la pop. du Doubs a moins de 25 ans et 1/3 est âgé de 50 ans et plus • Vieillissement marqué de la population du Doubs • Mêmes tendances que la région et proche de l’évolution nationale

  7. Commentaires de la diapositive précédente - En 2006, département le plus jeune de la région. Sur Besançon, lié à la forte présence d’étudiants et de jeunes ménages - Projections de population montrent un vieillissement de la population du Doubs dans les mêmes proportions qu’au plan régional - Diminution de la part des jeunes et des 25 à 49 ans. Forte progression de la part des 65 ans et plus. Idem qu’au plan national pour évolution de la part des 65 ans et plus mais diminution légèrement plus marquée pour les tranches <25 et 25 à 49 ans - En 2030, 23,7% de la pop aurait 65 ans et plus contre 25,2% au plan régional et 23,9% national. La part des jeunes resterait plus favorable dans ce département que dans le reste de la région.

  8. La Franche-Comté perd une partie de ses jeunes mais de façon moins marquée que par le passé • Entre 2000 et 2005, 17 950 jeunes de 20 à 29 ans sont arrivés et 22 700 sont partis soit un solde annuel défavorable de 950 jeunes par an • Dans cettetranche d’âge des jeunes confrontés : • - aux poursuites d’études • - aux 1ers stages en entreprise • - à la primo insertion • Les conditions nécessaires - mais pas toujours suffisantes – de l’attractivité : • - une offre de formation attractive, • - des entreprises qui accueillent des stagiaires et qui recrutent des jeunes • Source Insee : RP et ELP 2004 à 2006

  9. Commentaires de la diapositive précédente • La situation reste préoccupante même si en 10 ans la situation s’est améliorée puisque la région perdait 1100 jeunes/an. • Cette tranche d’âge correspond à la poursuite des études, aux 1ers stages et à la primo insertion. • Pour garder les jeunes, des conditions nécessaires mais pas suffisantes : • importance de maintenir une offre de formation attractive, notamment en post bac. • des entreprises dynamiques qui n’hésitent pas à accueillir jeunes en stage. • Les stages en entreprises sont souvent suivis du premier contrat de travail. Donc si les stages ont lieu hors région, l’insertion à de fortes chances de se faire hors FC.

  10. Fin 2005, 110 000 emplois dans l’aire de projets • Le statut de salarié concentre 92,5% de ces emplois • Le volume de l’emploi salarié progresse de 10%entre 98 et 2005 :plus forte progression de la région • AP Besançon marquée par le secteur des services : 64,1% de l’emploi salarié • (+9 points / FC et 1 de plus / niveau national) • L’industrie concentre moins de 18% d’emplois salariés (-8 points / FC et 1 de plus / niveau national)

  11. Commentaires de la diapositive précédente - Plus forte progression de l’emploi salarié de la région : 5 points de plus que pour la moyenne régionale et 1 point de plus que le niveau national. Sur période 2004-2005, l’évolution est également plus favorable - Attention : l’emploi salarié dans agriculture peu significatif. Représente une petite partie de l’emploi agricole - Dans les services on trouve notamment l’intérim, même si les postes sont physiquement basés dans d’autres secteurs et dans l’industrie en particulier (65%) Dans les services, on trouve également des activités industrielles qui ont été externalisées. Signifie la présence de métiers « industriels » dans les services - La baisse de l’emploi dans l’industrie s’accompagne d’un transfert relatif d’une part des emplois industriels dans les services

  12. Croissance de l’emploi salarié dans le tertiaire et la construction dans l’AP de Besançon • La hausse de l’emploi s’appuie sur la croissance des effectifs dans : • Construction (+16,7%) • Services (+13,6%) • Commerce (+9,5%) • Recul de l’emploi dans l’industrie

  13. Commentaires de la diapositive précédente - Le recul de l’emploi dans l’industrie est moins marqué dans cette aire de projets qu’au plan régional - L’aire de projets de Besançon, c’est également le pôle de compétitivité des microtechniques sur Témis. Ce sont pour la région : 350 entreprises, 11 000 salariés, 600 chercheurs, des formations et des projets : - commerciaux (notamment changement de posture de sous traitant dépendant à acteur majeur), - technologiques (efforts en R et D), - de filière (structuration des entreprises du secteur).

  14. L’AP de Besançon concentre 31% des 375 000 postes régionaux de la fonction publique • Forte part de l’emploi public dans l’emploi total dans l’AP de Besançon. Lié au rôle de capitale régionale. • Pour fonction pub. territoriale, nombreux départs à la retraite attendus à court terme. • (infirmier, ATSEM, agent social, puéricultrice, agent police, …)

  15. Commentaires de la diapositive précédente Au plan régional, l’emploi public représente 25% de l’emploi total. Dans cette aire de projets, comme au plan régional, la fonction publique d’Etat prédomine légèrement devant la territoriale et l’hospitalière. Vieillissement et départs à la retraite dans nombreux métiers de la fonction publique territoriale : cas des métiers du médico social (infirmier, agent territorial spécialisé des écoles maternelles, agent social, puéricultrice) sécurité (agent police municipal), techniques et administratifs

  16. La Franche-Comté fortement utilisatrice de l’intérim • Parmi près de 14 000 intérimaires ETP répertoriés au cours 4è trim.06, 65% travaillent dans l’industrie • Utilisation liée à la conjoncture économique • Globalement, une baisse entre 2001-2005 et une faible reprise récente. Des nuances selon les secteurs.

  17. Commentaires de la diapositive précédente - La Franche-Comté est fortement utilisatrice de travail intérimaire. Lié à l’industrie et notamment automobile. Au sein de l’industrie, les secteurs les plus utilisateurs : industrie des biens intermédiaires, automobile, biens d’équipement, biens de consommation Dans le tertiaire : commerce, services aux entreprises, transports - L’utilisation de l’intérim est fortement liée à la conjoncture économique. Sert de variable d’ajustement, réponse aux fluctuations de l’économie. - Nuances dans l’évolution du recours à l’intérim selon les secteurs. Progression dans la construction, baisse dans industrie Certains secteurs y ont peu recours pour des questions de coût (hôtellerie restau, commerce…)

  18. 78% des travailleurs frontaliers résident dans le Doubs • 23 105 autorisations de travail frontalier actives fin 06 • Même si AP Besançon moins concernée, élargissement de la «zone frontalière» • 55% des autorisations de travail frontalier concernent l’industrie

  19. Commentairesde la diapositive précédente - Le mode de comptabilisation des frontaliers a changé depuis le 1er juin 2002 et l'entrée en vigueur de l'accord sur la libre circulation des personnes : sont dorénavant comptabilisées les autorisations de travail et non les frontaliers effectivement en activité. Parmi les 23 105 autorisations de travail frontalier actives fin 2006, on estime à environ 19 400 le nombre de frontaliers réellement en activité. Les autorisations délivrées pour une période donnée (<1 an ou de 1 à 5 ans) peuvent ne pas ou ne plus être utilisées par les individus, sans que les autorités Suisses en soient informées. En outre, les contrats inférieurs à 3 mois (90 jours ouvrables) ne sont pas comptabilisés ici. - Nombreuses tensions dans le milieu économique et politique sur ce sujet. - Prise de conscience que le vivier de main d’œuvre n’est pas extensible et qu’il y a concurrence entre les secteurs, les territoires et les pays pour capter cette main d’oeuvre.

  20. Enquête Assédic : 26% des établissements déclarent avoir l’intention d’embaucher en 2008 • 4 754 intentions d’embauche, soit 28% des intentions régionales. • Projets jugés difficiles à réaliser dans 48% des cas. • 23% des intentions relatives à emplois saisonniers. Source : BMO 2008 - Assédic

  21. Commentaires de la diapositive précédente - Enquête d’opinion. Déclaratif de chefs d’entreprises à un instant. Intentions ne se transforment pas obligatoirement en embauches. - Volume d’intentions identique à celui de 2007. - Sentiment de difficulté à recruter de 4 points inférieur à la moyenne régionale mais sentiment en progression depuis 2005. - Parmi intentions d’embauche, 23% relatives à des emplois saisonniers : plus qu’au plan régional mais moins marqué qu’en 2007 (-9 points) - Métiers les plus recherchés : 4 premiers identiques au plan régional. Métiers majoritairement tertiaires. 3 métiers plus spécifiques au bassin de Besançon par rapport à la moyenne régionale : - professions des spectacles (saisonniers essentiellement) - plâtriers et charpentiers gros œuvre - autres OQ industrie

  22. De multiples tensions en région sur le marché du travail • Des causes variées et récurrentes : • - Recherche de personnel complexe liée à un besoin de « sur mesure » permanent nécessitant adaptation, formation. • Difficulté de mettre en adéquation une offre et une demande d’emploi sans adaptation du personnel à la technicité attendue. • - Mauvaise image ou méconnaissance du secteur ou du métier. • - Pénibilité de certains métiers (horaires, environnement…) • - Faible attractivité liée à des contrats de courte durée faiblement rémunérés (CDD et intérim deviennent la norme). • - Manque de mobilité de la main d’œuvre potentielle. • - Difficultés d’anticipation des entreprises : besoin souvent immédiat, non prévu suffisamment tôt. • Source : Efigip

  23. Commentaires de la diapositive précédente Travail sur les métiers en tension réalisé par Efigip en partenariat avec l’ANPE, les Assédic, la DRTEFP, le Rectorat, la Région et l’Afpa. Etablissement chaque année d’une liste de métiers en tension et d’une analyse des causes de tension. Rassemblement des principales causes par thème. Difficulté complémentaire liée au fait que pour de nombreux métiers ces causes de tension se conjuguent. Les limites de ce travail : - repose uniquement sur ce qui est enregistré à l'Anpe (autres modes de recrutement sont majoritaires) - volume des offres minoré (employeurs passent peu par Anpe quand métier en tension compte tenu difficulté à trouver candidats) - potentiel de main d'oeuvre biaisé car tous les demandeurs non employables immédiatement : besoin formation, adaptation, possible inscription sur métier par défaut - analyse basée sur des données 2006. Peut être plus tout à fait vrai aujourd'hui. Faire la part entre le conjoncturel et le structurel.

  24. Des tensions marquées sur le bassin de Besançon • les secteurs concernés : • - Industrie - BTP • - Transport - Hôtellerie restauration • - Commerce • Les métiers pour lesquels les tensions sont plus marquées dans l’AP de Besançon qu’au niveau régional : Sources : ANPE - Efigip

  25. Les limites de l’orientation vers les métiers en tension : temporalité et faible adéquation formation emploi • Quel éventail de métiers exercent les diplômés d’un domaine de f° ? • 4 familles de métiers (graphe) dans 5 secteurs d’activité : Commerce réparation auto, métallurgie – mécanique, commerce, transport logistique, autres secteurs. • Quels diplômes alimentent une famille de métiers ? • Eventail de diplômes et de spécialités (tab) avec 8 niveaux différents, • métier exercé dans 8 secteurs différents

  26. Commentaires de la diapositive précédente - Danger à orienter des jeunes en formation initiale en se préoccupant uniquement des secteurs/métiers en tension : évolution rapide des besoins alors que les cursus de formation durent plusieurs années. Orientation vers métiers en tension plus adapté pour le placement de demandeurs d’emploi ou la reconversion de salariés. - Pas d'adéquation formation emploi : une étude du PRAO et du MEN montre qu’en moyenne 5 ans après l’entrée sur le marché du travail, 40% des personnes occupent un métier cible ou connexe à leur formation. 60% occupent un métier éloigné ! - Illustre la difficulté de l’exercice de planification de l’offre de formation pour répondre aux besoins de l’économie.

  27. Près de 10 000 demandeurs d’emploi immédiatement disponibles fin décembre 07 sur l’AP • Taux de chômage identique au taux régional. • Diminution du nombre de demandeurs de 13,5% depuis déc. 02 (-14,3% plan régional). • 28,4% de demandeurs d’emploi inscrits depuis un an et plus.

  28. Commentaires de la diapositive précédente • Taux de chômage en baisse constante (8,4% décembre 05) • - Diminution du nombre de demandeurs d’emploi conséquente depuis 2004 et surtout entre 2006 et 2007. • - Si le nombre de chômeurs de longue durée diminue de 20% en un an, la part des CLD parmi les demandeurs d’emploi progresse de 2 points en 5 ans.

  29. Des demandeurs d’emploi avec un meilleur niveau de formation • près de 43% ont un niveau Bac et supérieur contre 35% en moyenne régionale • 57% des Defm ont la qualification d’employé, 25% d’ouvrier, 12% de technicien. • En 5 ans, la part d’employés a progressé de près de 7 points quand celle des ouvriers a baissé de 5 points.

  30. En conclusion Une aire de projet dont la population, plus jeune qu’ailleurs, progresse mais vieillit • Attention aux départs de jeunes et d’étudiants vers d’autres régions • La plus forte progression de l’emploi salarié de la région • Une activité tertiaire très marquée avec un niveau de salaire plus favorable qu’en moyenne • Des tensions très marquées sur de nombreux métiers et des secteurs d’activité variés

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