1 / 11

Français/4 e séquence: le paragraphe explicatif

Français/4 e séquence: le paragraphe explicatif.  Grammaire: relier les phrases/les connecteurs logiques. Promenade dans un volcan

duyen
Download Presentation

Français/4 e séquence: le paragraphe explicatif

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Français/4eséquence: le paragraphe explicatif  Grammaire: relier les phrases/les connecteurs logiques

  2. Promenade dans un volcan Voici l'histoire d'une famille préhistorique. Ernest, le narrateur, raconte comment son père, Édouard, s'est aventuré un jour jusqu'au coeur d'un volcan pour y chercher du feu. Car il entend bien soumettre les lions qui terrorisent régulièrement sa famille. Le voici donc en train d'escalader le volcan le plus proche, qui est le Ruwenzori. Il se guidait sur les flammes qui jaillissaient de son sommet et, contournant les glaciers au nord, il grimpait dur. La montagne était couverte d'une forêt d'arbres immenses, pour la plupart euphorbes et palissandres, c’est pourquoi il la traversa aussi vite qu'il le put, moitié au sol, moitié par les branches. La forêt grouillait d'animaux, servals et phacochères, singes, gloutons, écureuils, et on entendait des bandes d'oiseaux de tout genre. Mais peu à peu les arbres se faisaient rares, et père se trouva de plus en plus seul. Or, dessous ses pieds venaient des grondements qui faisaient penser à des lions. Enfin il se trouva dans une sorte de savane désertique, rochers noircis, herbe rare, arbres rabougris. Il y régnait un froid mortel, avec des plaques de neige ici et là, et père s'essoufflait comme si l'air lui manquait, et il était tout à fait seul maintenant, excepté un tétracorne qui volait loin là-bas au-dessus de la cime des arbres, et qui à cette distance paraissait à peine plus grand qu'un aigle. Tremblant de froid, sous la bise glaciale, il se brûlait quasiment les pieds sur les rochers trop chauds. Pourtant il avançait, tout en se demandant pourquoi diable il faisait l'idiot sur cette lave solidifiée, crevant de peur à voir se rapprocher les lèvres gercées du cratère tout entouré de fumée noire. Alors lui apparut la folle présomption de son entreprise : aller chercher de quoi griller les moustaches d'un lion en un lieu où les pierres même se consumaient comme du bois mort? Perdant courage, il fut sur le point de rebrousser chemin. Mais, sachant que de rentrer bredouille était aussi futile que de ne pas rentrer du tout, et passionné aussi par le spectacle qu'il avait devant lui, il poussa de l'avant.

  3. Promenade dans un volcan Voici l'histoire d'une famille préhistorique. Ernest, le narrateur, raconte comment son père, Édouard, s'est aventuré un jour jusqu'au coeur d'un volcan pour y chercher du feu. Car il entend bien soumettre les lions qui terrorisent régulièrement sa famille. Or, l’expérience va se révéler plus compliquée que prévu… Le voici donc en train d'escalader le volcan le plus proche, qui est le Ruwenzori. Il se guidait sur les flammes qui jaillissaient de son sommet et, contournant les glaciers au nord, il grimpait dur. La montagne est couverte d'une forêt d'arbres immenses, pour la plupart euphorbes et palissandres, il la traversa aussi vite qu'il le put, moitié au sol, moitié par les branches. La forêt grouillait d'animaux, servals et phacochères, singes, gloutons, écureuils, et on entendait des bandes d'oiseaux de tout genre. Mais peu à peu les arbres se faisaient rares, et père se trouva de plus en plus seul. Or, dessous ses pieds venaient des grondements qui faisaient penser à des lions. Enfin il se trouva dans une sorte de savane désertique, rochers noircis, herbe rare, arbres rabougris. De plus, il y régnait un froid mortel, avec des plaques de neige ici et là, et père s'essoufflait comme si l'air lui manquait, et il était tout à fait seul maintenant, excepté un tétracorne qui volait loin là-bas au-dessus de la cime des arbres, et qui à cette distance paraissait à peine plus grand qu'un aigle. Tremblant de froid, sous la bise glaciale, il se brûlait quasiment les pieds sur les rochers trop chauds. Pourtant il avançait, tout en se demandant pourquoi diable il faisait l'idiot sur cette lave solidifiée, crevant de peur à voir se rapprocher les lèvres gercées du cratère tout entouré de fumée noire. Alors lui apparut la folle présomption de son entreprise : aller chercher de quoi griller les moustaches d'un lion en un lieu où les pierres même se consumaient comme du bois mort? Perdant courage, il fut sur le point de rebrousser chemin. Pourtant, sachant que de rentrer bredouille était aussi futile que de ne pas rentrer du tout, et passionné aussi par le spectacle qu'il avait devant lui, il poussa de l'avant. • D’après Roy Lewis, Pourquoi j'ai mangé mon père, Actes Sud, 1990

  4.  Dans un récit, les connecteurs logiques servent à souligner le lien entre les phrases; dans un texte explicatif, ils organisent la réflexion, et en marquent les étapes.

  5. Promenade dans un volcan • Voici l'histoire d'une famille préhistorique. Ernest, le narrateur, raconte comment son père, Édouard, s'est aventuré un jour jusqu'au coeur d'un volcan pour y chercher du feu. Car il entend bien soumettre les lions qui terrorisent régulièrement sa famille. Or, l’expérience va se révéler plus compliquée que prévu… • Le voici donc en train d'escalader le volcan le plus proche, qui est le Ruwenzori. Il se guidait sur les flammes qui jaillissaient de son sommet et, contournant les glaciers au nord, il grimpait dur. La montagne était couverte d'une forêt d'arbres immenses, pour la plupart euphorbes et palissandres, c’est pourquoi il la traversa aussi vite qu'il le put, moitié au sol, moitié par les branches. La forêt grouillait d'animaux, servals et phacochères, singes, gloutons, écureuils, et on entendait des bandes d'oiseaux de tout genre. Mais peu à peu les arbres se faisaient rares, et père se trouva de plus en plus seul. Or, dessous ses pieds venaient des grondements qui faisaient penser à des lions. Enfin il se trouva dans une sorte de savane désertique, rochers noircis, herbe rare, arbres rabougris. De plus, il y régnait un froid mortel, avec des plaques de neige ici et là, et père s'essoufflait comme si l'air lui manquait, et il était tout à fait seul maintenant, excepté un tétracorne qui volait loin là-bas au-dessus de la cime des arbres, et qui à cette distance paraissait à peine plus grand qu'un aigle. Tremblant de froid, sous la bise glaciale, il se brûlait quasiment les pieds sur les rochers trop chauds. Pourtant il avançait, tout en se demandant pourquoi diable il faisait l'idiot sur cette lave solidifiée, crevant de peur à voir se rapprocher les lèvres gercées du cratère tout entouré de fumée noire. Alors lui apparut la folle présomption de son entreprise : aller chercher de quoi griller les moustaches d'un lion en un lieu où les pierres même se consumaient comme du bois mort? Perdant courage, il fut sur le point de rebrousser chemin. Pourtant, sachant que de rentrer bredouille était aussi futile que de ne pas rentrer du tout, et passionné aussi par le spectacle qu'il avait devant lui, il poussa de l'avant.

  6. Promenade dans un volcan Voici l'histoire d'une famille préhistorique. Ernest, le narrateur, raconte comment son père, Édouard, s'est aventuré un jour jusqu'au coeur d'un volcan pour y chercher du feu. Car il entend bien soumettre les lions qui terrorisent régulièrement sa famille. Or, l’expérience va se révéler plus compliquée que prévu… Le voici donc en train d'escalader le volcan le plus proche, qui est le Ruwenzori. Il se guidait sur les flammes qui jaillissaient de son sommet et, contournant les glaciers au nord, il grimpait dur. La montagne était couverte d'une forêt d'arbres immenses, pour la plupart euphorbes et palissandres, c’est pourquoi il la traversa aussi vite qu'il le put, moitié au sol, moitié par les branches. La forêt grouillait d'animaux, servals et phacochères, singes, gloutons, écureuils, et on entendait des bandes d'oiseaux de tout genre. Mais peu à peu les arbres se faisaient rares, et père se trouva de plus en plus seul. Or, dessous ses pieds venaient des grondements qui faisaient penser à des lions. Enfin il se trouva dans une sorte de savane désertique, rochers noircis, herbe rare, arbres rabougris. De plus, il y régnait un froid mortel, avec des plaques de neige ici et là, et père s'essoufflait comme si l'air lui manquait, et il était tout à fait seul maintenant, excepté un tétracorne qui volait loin là-bas au-dessus de la cime des arbres, et qui à cette distance paraissait à peine plus grand qu'un aigle. Tremblant de froid, sous la bise glaciale, il se brûlait quasiment les pieds sur les rochers trop chauds. Pourtant il avançait, tout en se demandant pourquoi diable il faisait l'idiot sur cette lave solidifiée, crevant de peur à voir se rapprocher les lèvres gercées du cratère tout entouré de fumée noire. Alors lui apparut la folle présomption de son entreprise : aller chercher de quoi griller les moustaches d'un lion en un lieu où les pierres même se consumaient comme du bois mort? Perdant courage, il fut sur le point de rebrousser chemin. Pourtant, sachant que de rentrer bredouille était aussi futile que de ne pas rentrer du tout, et passionné aussi par le spectacle qu'il avait devant lui, il poussa de l'avant. • D’après Roy Lewis, Pourquoi j'ai mangé mon père, Actes Sud, 1990

  7. Nature grammaticale: 1/Conjonction de coordination (et; ou; ni; mais; or; car; donc) 2/ Adverbe de liaison (pourtant; alors; enfin)

More Related