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La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements aquatiques et côtiers Module 5

La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements aquatiques et côtiers Module 5 Gestion des incursions. Objectifs du Module 5. Description des stratégies existantes pour gérer les espèces envahissantes marines et côtières une fois qu’elles sont installées

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La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements aquatiques et côtiers Module 5

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Presentation Transcript


  1. La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements aquatiques et côtiers Module 5 Gestion des incursions

  2. Objectifs du Module 5 • Description des stratégies existantes pour gérer les espèces envahissantes marines et côtières une fois qu’elles sont installées • Présentation des différences entre les diverses stratégies de gestion des incursions • Introduction des techniques mises en œuvre pour la gestion des incursions • Description des processus de prise de décisions pour le choix d’une stratégie

  3. Stratégies • Eradication • Contrôlée • Mitigation des impacts • Ne rien faire

  4. Ordre de préférence Option de gestion Objectifs 1 Eradication S’assurer qu’aucun spécimen de l’espèce d’ EEE ciblée n’existe encore à la fin du programme. 2 contrôle Même si des spécimens sont toujours présents, ce sera en moins denses quantités et – ou – dans des zones plus confinées qu’avant que le début du contrôle. 3 Mitigation des impacts Réduire la sévérité des impacts qu’une EEE provoque, plutôt que de gérer la population elle- même. 4 Ne rien faire Ceci est le pire des scénarios, même s’il y en a de nombreux exemples. Ne rien faire est la seule option quand une invasion est tellement hors contrôle que toute tentative d’entreprendre quoi que ce soit serait trop chère et futile. La dépense n’est pas considérée comme valant la peine, et l’argent et les ressources seraient plus utiles pour gérer avec des EEE plus manipulables.

  5. Confinement N’attendez pas qu’il soit trop tard – en agissant immédiatement, on peut économiser beaucoup de temps et d’argent.

  6. La marina de Darwin et la moule à rayures noires

  7. Servez-vous de toutes les sources d’informations sur les EEE (nationales, régionales et internationales) pour décider en connaissance de cause de la meilleure méthode de gestion Mise au point de la stratégie Trois catégories: • Mécanique/physiquepar exemple le ramassage à la main (plongeurs), récolte mécanique ou la création de barrières physiques • Chimiquenotamment le dosage chimique, les appâts toxiques, l’utilisation d’herbicides inorganiques ou organiques, de larvicides ou d’autres pesticides • Biologique par ex un agent pathogène ciblé sur une espèce, un parasite, un prédateur, un biopesticide, la manipulation génétique, la reproduction assistée ou la modification de l’habitat (par ex un changement de salinité par dosage salin ou déversement d’eau douce ).

  8. Techniques de contrôle Confiner la distribution Limiter l’abondance

  9. Contrôle mécanique • Peut nécessiter une main-d’œuvre importante et être un processus onéreux – particulièrement en cas d’infestations denses ou lorsqu’une EEE est très étendue et occupe des zones isolées ou inaccessibles. • L’un des grands avantages du contrôle mécanique est qu’il s’agit d’une technique ciblée, dont les impacts environnementaux ou sur les espèces non ciblées sont généralement mineurs. • En cas d’infestations restreintes et aisément accessibles, le contrôle mécanique est souvent le meilleur choix, dans la mesure où des EEE particulières peuvent être ciblées de manière spécifique.

  10. Contrôle chimique Implique: • L’application d’agents chimiques directement à la colonne d’eau, aux sédiments ou à l’espèce ciblée. • Tuer ou stériliser l’espèce concernée. • Une gamme d’options disponibles pour différentes applications • Des contraintes légales et de sécurité – ou sanitaires • Une applicabilité limitée

  11. Contrôlebiologique Implique: • Le contrôle d’une espèce envahissante par un autre organisme (insecte, bactérie, virus, etc.), par un produit biologique (hormone), ou par des manipulations génétiques ou de stérilisation • Agent pathogène spécifique à l’hôte, au parasite ou au prédateur • Des effets secondaires négligeables sur les espèces indigènes

  12. Contrôlebiologique • Le temps et les coûts nécessaires pour identifier, contrôler et tester les agents potentiels ; • Le temps requis pour qu’une fois relâché, l’agent choisi se propage et provoque les effets voulus au sein du peuplement ciblé ; • L’incertitude en ce qui concerne le niveau de contrôle du peuplement ciblé que l’agent choisi pourra induire ; • Le potentiel de l’agent en ce qui concerne des impacts imprévus sur des espèces ou des communautés autochtones ; • Le mécanisme même de contrôle de la population sous-tendant le principe de la lutte biologique, qui n’anticipe pas l’éradication, mais réduit la densité et affecte les caractéristiques sanitaires du peuplement envahissant, avec atteinte d’un équilibre dynamique proie/hôte ou prédateur/parasite Inconvénients:

  13. Contrôlebiologique • Techniques autosuffisantes : • - Lutte biologique traditionnelle : introduction d’un prédateur naturel venant de l’environnement d’origine de l’EEE. • - Gestion de l’habitat : soutien des peuplements de parasitoïdes et de prédateurs autochtones. • Mise en place de nouveaux ennemis de l’EEE (élevés ou cultivés puis relâchés en grand nombre), lorsqu’une invasion s’est déclarée.

  14. Contrôle biologique • Techniques non auto-suffisantes: • - Mise en place chez l’hôte d’une résistance à l’EEE • - Produits chimiques biologiques. Certains composés chimiques sont produits de manière naturelle par des espèces vivantes, et peuvent être efficaces contre certaines espèces introduites. • - Utilisation d’agents pathogènes, de parasitoïdes ou de prédateurs qui ne seront pas à même de se reproduire ou de survivre dans l’environnement donné. • - Mise en circulation massive de mâles stériles.

  15. NB: Il est essentiel que les législations nationales comportent des contrôles et des exigences juridiques très rigoureux, imposant notamment l’analyse de risques en tant que partie intégrante de tout processus de décision quant à l’autorisation ou non de l’introduction d’un agent de lutte biologique traditionnelle. De telles analyses de risques doivent aborder tous les risques, y compris ceux concernant la biodiversité autochtone (notamment les espèces endémiques) dans la région où l’agent en question serait lâché. Ainsi, un agent de lutte biologique approuvé dans un pays ne le sera pas automatiquement dans un autre.

  16. Evaluation de la faisabilité des options disponibles Il est nécessaire d’analyser les informations disponibles: • Les données contextuelles concernant l’espèce en question. Elles devraient inclure desrenseignements d’ordre biologique, écologique et biogéographique, de même que l’historique d’invasions précédentes par l’espèce. • L’étendue de l’invasion, y compris la taille/densité du peuplement ainsi que l’aire géographique couverte. • Les techniques disponibles pour lamise en œuvre de l’option de gestion envisagée. • Des études de cas portant sur d’autres tentatives de gestion d’invasions présentant des caractéristiques ou des conditions similaires. • Les ressources disponibles (main-d’œuvre, équipement, budget…). • Le rapport qualité-prix et l’analyse des risques.

  17. Eradication Les objectifs de l’éradication sont : • De remettre la zone gérée en l’état où elle se trouvait avant l’introduction de l’espèce exotique ; • D’y parvenir en enlevant toute trace de l’espèce introduite ; • De veiller à ce que l’espèce exotique ne revienne pas après le protocole d’éradication.

  18. Contrôle Le contrôle vise à faire descendre une population d’EEE au-dessous de limites prédéterminées, ou à la confiner à une zone circonscrite. • A appliquer de préférence quand l’éradication n’est pas appropriée ou faisable • Peut être utilisé pour lutter contre les impacts, à court terme, ou en attendant, le temps que d’autres options soient envisagées • Typiquement, cette option est plus pratique, et cause moins de dommages • Plus rentable à court terme mais demande un financement à long-terme

  19. Mitigation et surveillance Stratégies de dernier recours • Mitigation des impacts • Surveillance & mesure du changement

  20. Points clés • Le but ultime de la gestion des EEE est de limiter les menaces pour la biodiversité, pour la santé et le bien-être publics et pour l’économie. • Lorsqu’une espèce s’est implantée, il existe quatre options : l’éradication, le contrôle, l’atténuation ou l’absence de réaction. • Le fait d’attendre d’avoir en main tous les renseignements possibles avant de décider de la démarche à adopter pour combattre une nouvelle EEE peut s’avérer désastreux. • Il faut utiliser toutes les sources d’informations sur l’EEE (nationales, régionales et internationales) pour décider de la meilleure méthode de gestion. • Une procédure ouverte et transparente est plus susceptible d’être soutenue à la fois par le public et par les autorités gouvernementales. • Une seule agence ou organisation devrait être responsable de la procédure d’ensemble, et autorisée à prendre et à exécuter toutes décisions. • L’identification correcte de l’espèce exotique est la première étape du processus permettant de décider de la stratégie de gestion qui sera adoptée.

  21. Des pêcheurs ont rapporté que depuis le début de la saison de pêche en cours, leurs prises comportaient des poissons d’une espèce inconnue. Cette espèce semble bien établie et présente en grandes concentrations, et elle a provoqué une baisse de leurs prises habituelles. • Comment détermineriez-vous s’il s’agit d’une espèce envahissante ou d’une espèce exotique envahissante et, entre-temps, quelles mesures prendriez-vous ? • Que feriez-vous pour obtenir le soutien de la collectivité ? • Comment choisiriez-vous une méthode de contrôle, et comment l’évalueriez-vous ? • Si vous optiez pour la lutte biologique, quels facteurs prendriez-vous en compte ? • Si vous optiez pour le contrôle chimique, quels facteurs prendriez-vous en compte ? • Si aucune tentative d’éradication ne réussissait, que feriez-vous ?

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