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LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive

LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive. ASSOCIATION MEDICALE DES MINIMES. MEDECINE DU SPORT. LE CERTIFICAT DE NON CONTRE INDICATION LE DOPAGE. LES AUT PRESCRIPTION DES APS COMMENT DEVENIR CHAMPION D’EUROPE EN 36 JOURS !.

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LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive

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  1. LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive ASSOCIATION MEDICALE DES MINIMES

  2. MEDECINE DU SPORT • LE CERTIFICAT DE NON CONTRE INDICATION • LE DOPAGE. LES AUT • PRESCRIPTION DES APS • COMMENT DEVENIR CHAMPION D’EUROPE EN 36 JOURS !

  3. ATCD FAMILIAUXMort subite : lors d’un effort, même en dehors du sport chez un sujet jeune (< 50 ans) HTA Maladie cardio vasculaire Asthme Diabète, Cholestérol INTERROGATOIRE ATCD PERSONNEL Habituel ( médicaux, chirurgicaux, psychiatrique ), les traitements en cours ATCD SPORTIFS Les traumatismes, et leurs traitements Symptomatologie à l’effort Principalement tous les symptômes l’ayant obligé un jour à arrêter son entraînement, ou à abandonner une compétition, en insistant sur les impressions de palpitation, vertiges, essoufflement, douleurs… Sport pratiqué, le niveau, la charge d’entraînement

  4. Examen clinique Appareil cardio vasculaire respiratoireECG de repos : au moindre doute en fonction de la clinique et des antécédents notamment familiaux.Appareil locomoteur : rachis, membres, appuis, laxitéenfantNe pas oublier: BMI ou masse grasse, ORL et ophtalmo

  5. Le test de RUFFIER ? C’est une épreuve d’effort simple, réalisable au cabinet du médecin sans matériel particulier (une montre et un tensiomètre). • Il consiste à la prise de la Tension artérielle, et de la fréquence cardiaque (pouls) du sujet examiné , d’abord au repos =P0 , puis après trente flexions de jambes effectuées en 45 secondes, juste à la fin de l’exercice =P1, et enfin après une minute de repos =P2 • On détermine ainsi l’ indice : L’Indice de Ruffier DicksonI = ( P0+P1+P2 ) – 200, l’ensemble est divisé par dixLe résultat est comparé à un tableau de cotationDe 0 à 2,9= très bonDe 3 à 5,9 = bonDe 6 à 8 = moyenSupérieur à 8 = à surveiller

  6. Le test de RUFFIER ? - Que faut-il penser de la pratique du test de RUFFIER ? IL donne une idée grossière du niveau d´entraînement de la personne, et en aucune manière, il n’a de valeur prédictive de risque potentiel de problème cardio-vasculaire

  7. Qui signe le certificat ? • Dans la majorité des cas, ce sera le médecin examinateur • Certains certificats ne peuvent être fait que par des médecins du sport, et dans certains cas, par des médecins de la fédération concernée. • Un avis spécialisé peut être demandé ( cardiologue, pneumologue, ORL, ophtalmo….), en fonction des conclusions de la consultation.

  8. Contre indications aux sports à risques

  9. Cardiologie insuffisance cardiaque symptomatique pathologies avec risque de syncope BAV II ou III non appareillés tt par anti arythmique ou Béta bloquant ( CI temporaire ) Pneumologie Asthme actif Chirurgie pulmonaire Pneumothorax spontané ou maladie bulleuse Oto-rhino-laryngologie Cophose unilatérale Ossiculoplastie Otospongiose opérée LA PLONGEE

  10. LA PLONGEE Ophtalmologie Pathologie vasculaire de la rétine Prothèse ou implant creux Chirurgie du globe oculaire datant de moins de 6 mois ( laser compris ) Neurologie Epilepsie Traumatisme crânien grave ( à évaluer ) Perte de connaissance itératives Psychiatrie Affection psychiatriques sévères Ethylisme chronique Traitements anxiolytique, antidépresseur, hypnotique (CI temporaires) Métabolique Diabète sous reserve

  11. Le Rugby Les mêmes que dans tous les sports Et de manière plus spécifique: Néphrite Epiphysite de croissance Spondylolyse et spondylolisthesis de l’adolescent Myopie supérieure à moins 3 dioptries Pour la 1ère ligne : Rachis cervical

  12. Le Rugby Indice de TORG Le bilan préventif du rachis cervical du rugbyman comprend des examens complémentaires d'imagerie médicale. Ces examens (1) vont servir de référence (futur) ou contre-indiquer (présent) la pratique du rugby. Il concerne essentiellement les joueurs de première ligne depuis la catégorie junior et sera plus ou moins complet selon le niveau de jeu pratiqué (professionnel, centre de formation…). L'indice de TORG (IT) est le rapport du diamètre sagittal constitutionnel du canal cervical sur le diamètre sagittal des corps vertébraux. Normal : IT = 0.95 +/- 0.1En ce qui concerne la décision de non contre-indication à la pratique du rugby, le professeur J.SENEGAS (2) propose 4 groupes qui correspondent à des risques cervicaux croissants. Cette classification prend en compte l'Indice de TORG mais aussi la mesure d'une éventuelle instabilité en flexion/extension du rachis cervical et le diamètre sagittal du canal vertébral.

  13. Le Rugby • Le risque est donc un canal cervical étroit • L’indice de Torg est le moyen imposé par la fédération pour se couvrir Un scanner ou une IRM n’est pas pris en charge par la sécurité sociale.

  14. Les sports de combats Ce sont d'abord les contre-indications absolues à la pratique de tout sport, notamment les affections entraînant une inaptitude à l'effort : cardiaque respiratoire neurologique

  15. Les sports de combats Les arts martiaux sont des sports de contact et ce contact intervient pratiquement lors de chaque séance d’entraînement en club, a fortiori lors d’une compétition ; il en résulte qu’un certain nombre d’affections constituent des contre-indications absolues spécifiques à pratique. Sans prétendre à l'exhaustivité, nous avons listé les plus évidentes ci-après.

  16. Les sports de combats • Affection ou traitement perturbant l'hémostase en induisant un état d’hypocoagulabilité avec un fort risque d’hémarthrose • Affection réduisant la solidité osseuse ou trouble de la statique sévère • Antécédents personnels signant une insuffisance circulatoire au niveau des troncs supra aortiques ou malformations artérielles (tels les anévrysmes de l'aorte ou des artères cérébrales) ou artério-veineuses, • Affection rendant dangereux le traumatisme abdominal direct soit du fait d'une fragilité de la paroi (hernie, éventration…), soit du fait d'une pathologie d'organe abdomino-pelvien (rate hypertrophiée, volumineux kystes rénaux, ovariens…),

  17. Les sports de combats Par contre, certain nombre d'affections stabilisées avec ou sans traitement ne constituent pas une contre-indication : antécédents d’épilepsie essentielle ou de diabète. En cas de traumatisme crânien récent avec perte de connaissance, il est fortement conseillé de prendre l’avis d’un médecin avant d’envisager la reprise de la compétition. Cet avis est indispensable si le traumatisme a occasionné des lésions osseuses ou cérébro-vasculaire. Quoi qu’il en soit, il appartient au médecin établissant le certificat médical de décider si une affection constitue une contre-indication absolue ou relative selon la sévérité de l’affection

  18. Les sports de combats Constituent une contre-indication spécifique à la compétition combat, les affections ophtalmologiques suivantes : • Antécédents de chirurgie intraoculaire et réfractive : Kératotomie radiaire, anneaux intra-cornéens, lasik. • Monophtalmie• Amblyopie fonctionnelle ou organique (acuité inférieure à trois dixièmes avec correction) ; • Myopie supérieure à 3,5 dioptries correspondant à moins de 1/10ème sans correction ; soulignons que seul le port de lentilles souples autorisé. Pour certaines lésions de la périphérie rétinienne, l'avis du spécialiste est requis.

  19. Les sports de combats Il faut informer le sportif voulant pratiquer la compétition combat : • Des règles d'hygiène qu'il doit adopter notamment en cas de blessure ouverte, s'il est porteur du virus de l'hépatite B ou C ou de l'immunodéficience. • Des risques encourus s'il est déjà affecté de la perte d'un organe pair (rein, testicule) en cas de traumatisme de l'organe unique. Il est des contre-indications temporaires à la compétition combat :• Si un sportif subit un K.O. au cours d’une compétition, son retrait de la compétition est immédiat, absolu pour toute la durée de la compétition. Il lui est fortement conseillé de solliciter l’avis d’un médecin sur son aptitude à participer à une nouvelle compétition.

  20. CONCLUSIONS • La délivrance d’un certificat de non contre indication au sport est un acte médical • Nécessite un vrai examen médical • Engage pleinement la responsabilité du médecin

  21. MEDECINE ET DOPAGE ASSOCIATION MEDICALE DES MINIMES

  22. MEDECINE ET DOPAGE • DEFINITION et LOI • LUTTE CONTRE LE DOPAGE • ANTENNE MEDICALE DE PREVENTION ET LUTTE DU DOPAGE

  23. DEFINITION • La première définition légale du dopage en France date de 1965.   • La loi du 28 juin 1989 donne une nouvelle définition du dopage • La loi du 23 mars 1999, désormais codifiée dans le livre VI du code de la santé publique (CSP) , donne maintenant la définition suivante (article L.3631-1 du CSP) :

  24. " Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l’emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé

  25. LA LISTE • La liste des substances dopantes et méthodes de dopage interdites reprend celle élaborée et proposée par l’Agence mondiale antidopage (AMA), adoptée par le Comité international olympique (CIO) et par les fédérations sportives internationales. • L’arrêté actuellement en vigueur est celui du 25 mars 2005, modifiant l’arrêté du 20 avril 2004 modifié (JORF du 7 avril 2005)

  26. LA LISTE • article 2 : « le sportif doit s’assurer que tout médicament, supplément, préparation en vente libre ou toute autre substance qu’il utilise ne contient aucune substance interdite. » • article 4, l’acte de prescription, à des fins thérapeutiques, d’une substance ou d’un procédé interdit énuméré à l’annexe I de cet arrêté peut prendre la forme d’une justification médicale.

  27. LA LISTE • Il existe une distinction entre les contrôles effectués en compétition et hors compétition (entraînement, etc.). La liste comprend : • Les classes des substances et méthodes interdites en permanence (en compétition et hors compétition) • Les substances interdites uniquement en compétition • Les classes des substances interdites dans certains sports

  28. LA LISTE • www.santesport.gouv.fr

  29. Conseil Régional de Midi-Pyrénées, 27 mars 2002 PRATIQUE SPORTIVE et IMAGE DU DOPAGE en MILIEU SCOLAIRE dans la RÉGION MIDI-PYRÉNÉES F. PILLARD, D. RIVIERE Service d’Exploration de la Fonction Respiratoire et de Médecine du Sport, Hôpital PURPAN, TOULOUSE

  30. information des jeunes sportifs prévention alternatives pour la performance enquêtes épidémiologiques NERI A. Le dopage hors jeu.Commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale. 1999 Résolution du 17 décembre 1998 du parlement Européen Conclusion (1) LUTTE CONTRE LE DOPAGE répression suivi médico-sportif : MEDECINE DU SPORT

  31. Conclusion (2) • 2,4% des sportifs auraient déjà consommé un produit figurant sur la liste des substances dopantes déclaration !!! • 10,3% des sportifs pourraient être tentés un jour par le dopage - garçons +++ (compétiteurs, niveau national) filles (sports individuels avec contact) - reconnaissance de l’efficacité du dopage méconnaissance (non reconnaissance) de la dangerosité tolérance du dopage - comportement transgressif d’adolescent versus {reconnaissance sociale / perte de l’esprit ludique}

  32. Conclusion (3)  Certains aspects du sport peuvent favoriser la consommation de cannabis chez les adolescents  L’encadrement et l’information des jeunes sportifs s’avèrent nécessaires en matière de prévention de la consommation de cannabis

  33. En terme de loi, on définit le dopage comme l'utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement la performance sportive. • En terme de santé, on parle de perturbations organiques comme des pathologies cardio-vasculaires, hormonales, tumorales ou psychiques telles qu’un état de dépendance de l’organisme aux produits ou au procédé utilisé • En terme d’éthique sportive, c’est une tricherie, une malhonnêteté, un manque de respect de soi, un refus de l’incertitude inhérente à la pratique d’un sport.

  34. Un contrôle antidopage • Consiste à opérer sur un sportif désigné et obligé de s’y soumettre, un prélèvement généralement urinaire (il peut aussi être sanguin, salivaire, des phanères ou dans l’air expiré) afin de rechercher et d’identifier en laboratoire, les produits interdits ou soumis à restriction d’usage que ce sportif aurait éventuellement absorbés • Il peut être conduit aussi bien en compétition qu’à l’entraînement

  35. L’initiative du contrôle antidopage revient • Au Ministère chargé des Sports (administration centrale ou direction régionale) • Aux présidents des fédérations, nationales ou internationales, des ligues ou comités régionaux • Au Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD) • A l’agence mondiale antidopage (AMA)

  36. Ces contrôles sont exécutés, conformément à une procédure réglementée, sous la responsabilité d’un médecin agréé et assermenté. La Direction Régionale et Départementale Midi-Pyrénées établit un ordre de mission au médecin requis. 2006 : création et mise en place de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD), indépendante du gouvernement et correspondante de l’AMA sur le territoire national

  37. Contrôle antidopage inopiné ou non inopiné • Un contrôle antidopage est dit inopiné, dès lors qu’aucun préavis ou information sur le contrôle n’est donné préalablement à la fédération, à l’organisateur ou au sportif. Seul le donneur d’ordre et le médecin préleveur en sont informés.

  38. Les échantillons prélevés sont analysés par le Laboratoire National de Dépistage du Dopage (LNDD) qui est situé à Chatenay Malabry dans l‘enceinte du CREPS. • C’est l’unique laboratoire français accrédité et agréé par arrêté ministériel.

  39. Gestion des résultats des analyses • Le laboratoire transmet le résultat de ses analyses : • Au président de la fédération, nationale ou internationale,qui doit en informer son licencié, quel que soit le résultat. • Au président du CPLD.

  40. En cas d’analyse positive • Le sportif peut demander une contre-expertise à ses frais dans un délai de 5 jours à compter de la réception de la lettre lui annonçant les griefs retenus contre lui. • Une instruction est ouverte par l’instance fédérale concernée qui procède à l’audition du sportif • L’organe disciplinaire fédéral prononce les sanctions sportives et disciplinaires prévues en cas de dopage. • Le CPLD peut réviser les sanctions décidées par les fédérations et sanctionner les sportifs non licenciés. • Les décisions du CPLD peuvent faire l’objet d’un recours au Conseil d’Etat.

  41. Nul n’est censé ignorer la loi • Le sportif doit s’assurer que tout médicament, supplément, préparation en vente libre ou tout autre substance qu’il utilise ne contient aucune substance interdite

  42. Dispositif d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques • Le Code Mondial Antidopage (CMA) fait référence à un dispositif permettant à tout sportif d’obtenir une Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutiques (AUT) de substances dopantes interdites, en l’absence d’alternative thérapeutique. • Un standard international élaboré par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) explicite les critères de délivrance d’une AUT et décrit les procédures de sa mise en œuvre: • Une procédure à priori de délivrance d’AUT- procédure allégée, pour les bêta2-agonistes par inhalation (Salbutamol, Salmeterol, Formotérol et Terbutaline) et les glucocorticoïdes par voie non systémique. • Les autres substances et procédés interdits seront soumis à une procédure complète

  43. Procédures d’AUT • Demande de formulaire auprès de la fédération nationale. • Cette notification médicale doit indiquer: • Le nom du médicament, la posologie, la voie d’administration et la durée du traitement • Le diagnostic et les examens pratiqués • Le médecin prescripteur • Cette notification est à adresser au Comité d’Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutiques (CAUT) • L’autorisation entre en vigueur à réception de la notification pour le processus allégé Délai de 21 jours avant une compétition pour l’AUT standard • La décision peut être révisée à tout moment • Une seule soumission à la fois. • Pas d’autorisation rétroactive sauf urgence, pathologie aigüe ou délai de soumission insuffisant lié à des circonstances exceptionnelles.

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