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Plan de l’exposé

Plan de l’exposé . Introduction Généralités sur les 5pays d’Afrique Centrale membres de l’OIBT ; Obstacles au développement du marché régional Perspectives à court , moyen et long termes Rôle des gouvernements Rôle du secteur privé Rôles des organisations internationales Conclusion.

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  1. Plan de l’exposé • Introduction • Généralités sur les 5pays d’Afrique Centrale membres de l’OIBT ; • Obstacles au développement du marché régional • Perspectives à court , moyen et long termes • Rôle des gouvernements • Rôle du secteur privé • Rôles des organisations internationales • Conclusion

  2. Introduction • Selon l’évaluation des ressources de la FAO: • L’Afrique Centrale demeure la sous-région la mieux dotée en forêts; • Les plantations forestières sont importantes dans les régions septentrionale et australe de l’Afrique. En 2007, • la part intra-africaine des importations de produits primaires en termes de valeur représentait 10% environ de l’ensemble du commerce dans la région, • les produits principaux étant les grumes, sciages, placages et contreplaqués. Concernant les produits bois de transformation secondaire (PBTS), la part intra-africaine représentait 6%, les produits principaux étant les meubles en bois et la charpenterie. • L le marché intra-africain représentant 5% environ de l’ensemble des échanges, les produits principaux étant les sciages, placages et contreplaqués. La part correspondante des exportations de PBTS était beaucoup plus élevée (environ 16%)

  3. Introduction (suite) • Présence dans le Bassin du Congo des possibilités inutilisées de mobiliser davantage de bois sur le marché; • Nécessité d’investir dans les plantations forestières en vue de disponibilité future en matières premières issues de pays africains membres de l’OIBT; • Le commerce intra-africain représente une gigantesque occasion pour les pays producteurs de l’OIBT de satisfaire la demande africaine en importations de bois et produits bois; • Sous-estimation de la vraie valeur des échanges commerciaux vu qu’elles ne reflètent le commerce transfrontalier non officiel entre les pays limitrophes

  4. Généralités sur les pays d’Afrique Centrale membres de l’OIBT • Cameroun : • Superficie forestière: 19 millions d’ha • Superficie totale des concessions forestières: 6,4 millions d’ha • part du secteur forestier dans le PIB est de 6%. • secteur constitue une source importante de revenus et d’emploi pour le pays. • Aboutissement des négociations portant sur un accord de partenariat volontaire dans le cadre de la FLEGT • Les industries forestières sont dominées par la production de grumes et de sciages, tandis que la capacité d’augmentation de la production de grumes est limitée. • La certification forestière améliorera la qualité de l’offre. • Le secteur non officiel est plus important que le secteur officiel

  5. Généralités sur les pays d’Afrique Centrale membres de l’OIBT (suite) • Congo: 17 millions d’ha • Superficie totale des concessions forestières: 12 millions d’ha • PIB: 5,6% • Aboutissement des négociations portant sur les Accords de partenariat Volontaire dans le cadre du FLEGT • Les industries forestières dominées par la production de grumes et de sciages

  6. Évolution des productions de grumes dans le bassin du Congo (m3/an)

  7. Généralités sur les pays d’Afrique Centrale membres de l’OIBT (suite): Gabon • l4% du PIB. • le deuxième employeur après l’Etat. • Les négociations portant sur un accord de partenariat volontaire dans le cadre de la FLEGT sont en phase préparatoire. • En 2010, le gouvernement a pris la mesure d’interdiction de l’exportation des bois en grumes afin de booster la transformation locale. • Les industries forestières sont dominées par la production de grumes et de sciages. Les exportations des produits de transformation primaire prédominent le marché, en particulier le sciage.

  8. Généralités sur les pays d’Afrique Centrale membres de l’OIBT (suite): RCA • Superficie forestière: 6,9millions d’ha • 1,7 million d’ha de forêts naturelles et d’aucune forêt artificielle. • Le secteur forestier contribue au PIB à hauteur de 7,1%. • Une centaine d’essences d’arbres pourraient être utilisées, mais seules dix essences sont exploitées. • La fiscalité forestière est élevée et le transport routier cher. • L’industrie forestière dispose de huit unités de transformation. La production de sciages s’élève à environ 76 000 m3 et les placages constituent un autre produit clé. • Le secteur privé centrafricain a besoin d’une assistance de la part d’autres partenaires privés et des organisations régionales afin de l’aider à se développer.

  9. Généralités sur les pays d’Afrique Centrale membres de l’OIBT (suite):RDC • Avec 150 millions d’ha, + grand pays forestier d’Afrique Centrale; • Commerce dominé par les sociétés étrangères • Commerce intra africain constitue une très grande opportunité • Seuls deux ou trois pays parmi les 9 qui le jouxtent disposent des ressources forestières significatives; • L’exploitation forestière illégale et la pénurie des routes et le problème d’alimentation en électricité constituent les principales contraintes du secteur; • Le commerce intra africain du bois devrait commencer par ses neufs pays limitrophes

  10. Le commerce du bois • 2 niveaux: • Le marché local essentiellement approvisionné par le secteur artisanal soutenu par le secteur informel et stimulé par une demande importante des pays voisins • Les exportations

  11. Les exportations de bois

  12. Les principaux marchés du bois par pays : • Cameroun • Les principaux marchés sont l’Asie pour les grumes et l’Union européenne (UE) pour les sciages. Les produits bois transformés sont principalement exportés en direction des pays africains. • Diminution des exportations de produits primaires • Sur l’ensemble des exportations de bois et produits bois, la part africaine est pour la majeure partie limitée : à 3% pour les grumes, 7% pour les sciages et 9% pour les placages. • Seuls les contreplaqués sont importants sur le marché régional (46% du total des exportations). Les principales destinations africaines sont le Sénégal pour les grumes, sciages et placages, et la Tunisie pour les placages.

  13. Les principaux marchés du bois par pays (suite) • Gabon • Les principaux marchés sont l’Asie et l’Union européenne (UE) pour les sciages. Les produits bois transformés sont principalement exportés en direction des pays africains et l’Europe. • En 2007, les exportations gabonaises de grumes vers l’Afrique représentaient 8% du volume total, mais la part des sciages, contreplaqués et placages était de 22% en 2008. Le Maroc absorbe 95% des exportations de grumes opérées vers la région, et l’Afrique du Sud 52% de la valeur totale des produits transformés, suivie du Maroc (23%) et de la Libye (14%).

  14. Les principaux marchés du bois par pays (suite) • RCA • Les principaux marchés africains sont le Soudan, le Sénégal et le Maroc. • RDC • En ce qui concerne le commerce du bois, la RDC n’exporte pas de bois à destination des autres pays africains. • Sur le marché intérieur, le prix d’un mètre cube de sciages est de 250 dollars E-U. Ce prix élevé s’explique par le manque de routes et d’infrastructures énergétique

  15. Les obstacles au développement du marché régional • Les principales contraintes au développement du commerce intrarégional en Afrique : • • le manque de connaissances sur les marchés régionaux; • • la médiocrité des liaisons de transport entraînant des coûts élevés de livraison; • • la faiblesse des infrastructures de soutien au commerce (communication et autres services); • • la bureaucratie de la documentation entraînant des coûts élevés de transaction; • • l’accès limité au financement du commerce; • • la concurrence du secteur illégal/non officiel qui engendre un terrain de jeu inégal pour les opérateurs responsables; • • la capacité limitée en transformation secondaire; • • la faible compétitivité des produits de transformation plus poussée en matière de qualité et de conception; • • une image et une réputation des fournisseurs africains qui peuvent parfois être défavorables ; et • • la concurrence intense hors de la région (de la part de l’Asie et éventuellement du Brésil).

  16. Les obstacles au développement du marché régional (suite) • commerce non officiel à petite échelle, • la production illégale de bois, • la sous-mesure des quantités de bois, • le manque de conformité des arbres prélevés au diamètre minimal, une élimination excessive des arbres, • le déclassement des produits exportés, l’identification correcte des espèces d’arbres (notamment en référence à la • CITES) et les exportations illicites. • La filière devrait s’attaquer à ces problèmes afin de pouvoir affirmer qu’elle utilise des pratiques responsables dans les affaires.

  17. Les obstacles au développement du marché régional (suite) • D’autres contraintes pesant sur le commerce intra-africain sont: • 1) les conditions inadéquates et médiocres du réseau de transport (route, voie ferrée, fluvial/marin et aérien); • 2) les tarifs douaniers, droits d’importation et prélèvements à l’export élevés ; • 3) la dépendance excessive sur les exportations de produits primaires ligneux à destination du marché européen ;   • 4) l’absence de compétences et technologies appropriées dans la transformation tertiaire des bois ; • 5) l’harmonisation inadéquate des cadres nationaux de réglementation ; et • 6) la faible productivité des matières premières issues de forêts naturelles.

  18. Les perspectives à court, moyen et long termes • Plusieurs opportunités ont été identifiées pour le commerce intra-africain des bois: • Pour le développement du commerce intra africain , notamment en provenance des pays membres de l’OIBT • 1) Possibilités pour les pays dotés d’importantes ressources forestières (par ex. le Cameroun, le Libéria, la RDC et le Gabon) d’élargir leur production afin de satisfaire la demande dans d’autres pays africains ; • 2) Possibilités pour des partenariats de rentabiliser les capacités excessives des scieries dans certains pays • 3) Disponibilité des essences moins utilisées pour être exploitées de manière durable ; et • 4) de bonnes conditions climatiques et du sol pour une croissance rapide des plantations, ce qui est considéré comme une solution à long terme en vue d’accroître l’offre en bois et produits bois.

  19. Les perspectives à court, moyen et long termes • Rôle des gouvernements : • Promouvoir l’élimination des barrières tarifaires, la coopération entre les autorités douanières, les expositions et salons professionnels se rapportant au bois, et l’harmonisation des législations nationales destinées à promouvoir le commerce des bois légaux. • Renforcer la qualité des statistiques sur les produits bois afin d’éviter l’évasion fiscale en remplaçant des bois et produits bois par un autre produit soumis à des tarifs douaniers moins élevés. • Renforcer et protéger le marché africain des bois comme dans le cadre de la CEDEAO en Afrique de l’Ouest. Cependant, • il y a des difficultés dans la mise en oeuvre des réductions des tarifs douaniers au sein de la sous-région et il est suggéré que l’OIBT et les institutions sous-régionales coopèrent afin d’éliminer les barrières douanières. • Améliorer le système garantissant la légalité, le pistage des bois et les procédures de contrôle appropriées, ainsi que les autres aspects de la conformité à la législation • S’engager dans le processus des APV dans le cadre du FLEGT en y impliquant toutes les parties prenantes.

  20. Les perspectives à court, moyen et long termes • Rôle du secteur privé: • Organiser des missions de promotion du marché du bois, des tables rondes d’affaires et la participation à des salons professionnels; • Mettre en place un réseau sous-régional/régional d’associations professionnelles et industrielles en vue d’échanges d’informations et promotions des intérêts communs; • Mise en place de solides systèmes d’informations sur le marché; • Entreprendre l’utilisation des essences peu connues et l’importation des grumes et des produits de bois comme solution intermédiaire • Investir dans le rééquipement, la transformation des essences peu utilisées et promouvoir les innovations connexes des essences peu ou pas connu et le transfert des technologies; • Améliorer la conformité légale et la pérennisation des forêts et des opérations d’approvisionnement de matière première y compris la certification et la vérification indépendante.

  21. Les perspectives à court, moyen et long termes • Rôle de l’OIBT, FAO et autres organisations internationales: • Coppa rainer les salons professionnels ; • Organiser les ateliers de renforcement de capacités destiné à améliorer les statistiques sur le commerce et la production; • Améliorer la transparence du marché des bois et produits de bois tropicaux; • Organiser un atelier régional sur l’harmonisation de la nomenclature des appellations commerciales du bois (OIBT, FAO et ATIBT); • Renforcer les cellules d’information sur le marché dans les pays membres • Mener une étude comparative sur les barrières tarifaires existantes et les raisons de l’absence d’une mise en oeuvre destinée à réduire les tarifs douaniers

  22. Les perspectives à court, moyen et long termes • Rôle des organisations régionales et sous-régionales (CEEAC, COMIFAC etc) • Organiser des ateliers et des processus de mise en œuvre en vue d’améliorer les procédures douanières; • Apporter un soutien aux études détaillées sur le commerce des produits bois en vue d’identifier les opportunités commerciales • Rechercher une coopération technique avec l’U.E afin de partager les connaissances et expérimenter dans le domaine de la facilitation du commerce du bois • Explorer les mécanismes appropriés en vue d’augmenter la volonté politique au haut niveau afin de réformer le cadre de la réglementation et de la politique du commerce des bois tropicaux dans la région.

  23. Conclusion • Les marchés intra-africains du bois sont une exigence pour la gestion durable des forêts de la région. Ces marchés permettent d’utiliser efficacement l’arbre en fournissant un débouché aux produits de classe inférieure qui ne peuvent pas être exportés vers les grands marchés internationaux. Les marchés régionaux et locaux offrent également des débouchés à un grand nombre d’essences (plus de cent) qui ne sont à présent pas commercialisées et leur transformation sur place ajouterait une valeur accrue à la ressource forestière. • Il faudrait élargir les zones de libre-échange (CEMAC, CDAA et CEDEAO) à d’autres pays d’Afrique. Afin de faciliter le libre-échange, les banques ont un rôle important à jouer ; et des réseaux Internet et téléphonique s’imposent. • Les modes de transport suivants sont pertinents pour le commerce interafricain: fluvial, ferré, routier, transit portuaire, ferries et transport maritime. La conteneurisation a été une révolution dans le transport maritime et a également eu des effets sur la congestion des ports africains. Les aménagements portuaires et les liaisons de transport maritime au sein de la région seront critiques pour le développement du commerce intra-africain. Au niveau sous-régional, il est nécessaire d’apporter des améliorations majeures aux réseaux routiers reliant les pays limitrophes, à quelques exceptions près en Afrique occidentale.

  24. Merci de votre attention

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