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Toxicovigilance en Ile-de-France

Toxicovigilance en Ile-de-France. D Chataigner , A Villa, I Blanc- Brisset , R Garnier Centre antipoison de Paris. Toxicovigilance. Définition Code de la santé publique

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Toxicovigilance en Ile-de-France

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Presentation Transcript


  1. Toxicovigilance en Ile-de-France D Chataigner, A Villa, I Blanc-Brisset, R Garnier Centre antipoison de Paris

  2. Toxicovigilance • Définition • Code de la santé publique • Article R1341-11 : « La toxicovigilance a pour objet la surveillance des effets toxiques d’un produit, d’une substance ou d’une pollution aux fins de mener des actions d’alerte, de prévention, de formation et d’information ».  • Article R1341-12 : à l’exception des cas « relevant de systèmes nationaux particuliers de vigilance, notamment celui de la pharmacovigilance ».

  3. Toxicovigilance • Organisation • Réglementairement, en cours: • Art L1341-1: responsables de la mise sur le marché des substances et mélanges ont l’obligation de communiquer aux organismes chargés de la toxicovigilance • La composition des préparations qu’ils distribuent (quand elle leur est demandée) • Les cas d’intoxication dont ils ont connaissance • Art L1341-2 : professionnels de santé tenus de déclarer les cas d’intoxication humaine dont ils sont connaissance aux organismes chargés de la toxicovigilance.

  4. Toxicovigilance • Organisation • Réglementairement, en cours: • Art R1341-22: « Tout centre antipoison comporte obligatoirement un centre de toxicovigilance (CTV); un CTV peut être créé dans tout établissement de santé, ainsi que dans un service de pathologie professionnelle public ou privé » • Art R1341-21 : centres antipoison pilotes coordonnent la TV régionalement ou inter-régionalement ; ils sont désignés par le ministre chargé de la santé.

  5. Toxicovigilance • Organisation effective provisoire • Echelon loco-régional • Centres antipoison et/ou de toxicovigilance (CAP/TV) • Agences régionale de santé (ARS) et Cires • Echelon national • Institut de veille sanitaire (InVS) • Comité de coordination de la toxicovigilance • Représentants des CAP/TV • Représentant des agences sanitaires (InVS, Anses, Ansm) • Représentants Phyt’attitude(MSA), RNV3P, CAP vétérinaire

  6. Centres antipoison et de toxicovigilance • 10 CAPTV • 3CTV

  7. Toxicovigilance • Principales activités • Art R1341-12 Code santé publique • Réception des signalements • Expertise, enregistrement et exploitation de ces données • Réalisation et suivi d’études et travaux sur la toxicité pour l’homme d’un produit, d’une substance ou d’une pollution •  Au niveau national (CCTV - InVS) • Réponse à des saisines spécifiques du Ministère de la santé ou d’Agences de sécurité sanitaire • Investigation de signaux/alertes générés par les CAPTV ou d’autres canaux • Fourniture d’une expertise nationale en toxicovigilance • Participation à des programmes de surveillance ciblée

  8. Toxicovigilance • Principales activités •  Au niveau régional (CAPTV-ARS-Cire) • Transmission, par les CAPTV : • À l’InVS de signaux validés d’impact national (information de l’ARS) • À l’ARS de signaux validés d’impact régional • Investigation de signaux/alertes générés par le CAPTV ou d’autres canaux • Fourniture d’une expertise régionale en toxicovigilance • Participation à des programmes régionaux de surveillance ciblée

  9. Toxicovigilance • Principale source de données : SICAP • Système d’information des Centres antipoison • BNCI : base nationale de cas • Cas collectés par les CAPTV • 1 891 000 dossiers (410 000 du CAPTV de Paris) • BNPC : base nationale de compositions • Obtenues par CAPTV à la demande • Ou transmises volontairement par industriels • Synapse : portail déclaratif • 217 500 agents • 140 000 compositions

  10. Sicap – Ile-de-France - 2011 • 25 367 dossiers • 24897 cas d’exposition humaine • Sexe ratio (F/M) : 1,12 • 40,5 % des personnes exposées âgées de 1 à 4 ans • Produits en cause • Médicaments : 30,9 % • Produits domestiques : 22 % • Produits industriels et agents chimiques : 14,8 % • Produits alimentaires : 5,3 % • Cosmétiques : 4,8 % • Plantes : 4,2 % • Produits phytopharmaceutiques : 3,8 %

  11. Sicap – Ile-de-France - 2011 • 25 367 dossiers • 24897 cas d’exposition humaine • Circonstances • Accidentelles : 90,8 % • Volontaires : 8,1 % • Evolution • 31 décès

  12. Toxicovigilance Exemples d’enquêtes

  13. Intoxications par les morilles • Description d’un nouveau syndrome • A partir d’une série de 286 cas d’exposition • 146 cas de syndrome digestif isolé • Survenant moins de 6 heures après la prise • 129 cas d’un syndrome neurologique • Associé ou non à des troubles digestifs • Survenant une douzaine d’heures après la prise • Associant tremblement, troubles de l’équilibre, troubles visuels, paresthésies • Information des mycologues et du public

  14. Dermatite de contact au fumarate de diméthyle (DMFu) • 2006-2008: • Dermite après contact avec du mobilier importé de Chine et traité au diméthylfumarate • Nombreux cas rapportés • Dans plusieurs états de l’UE • Juillet 2008 • Première publication d’une série de 5 cas finlandais (Br J Dermatol 2008 ; 159 : 218-21) • 23 Septembre 2008 • Autosaisine du CCTV

  15. Dermatite de contact au DMFu • Trois enquêtes successives : • Octobre 2008 – Janvier 2009 • 134 cas • Janvier 2009 – Février 2010 • 132 cas • Mars 2010 – Novembre 2011 • 98 cas

  16. Dermatite de contact au DMFu • Objets en cause • Chaussures : 47-64 % • Sièges : 19-39 %

  17. Intoxications aigues par le baclofène • Contexte • Prescription du baclofène • à fortes doses • pour le traitement de la dépendance alcoolique • Questions • Les intoxications par le baclofène sont elles plus fréquentes et/ou plus sévères ?

  18. Intoxications aigues par le baclofène • Depuis la parution du livre de JL Ameisen (10/2008) • Après ajustement sur l’activité globale des CAPTV et sur les ventes de baclofène • Les intoxications par le baclofène sont de plus en plus fréquentes, quelles que soient leurs circonstances • Les intoxications suicidaires sont de plus en plus souvent symptomatiques et graves

  19. CAPTV - Sicap • Le meilleur observatoire disponible des expositions à des nuisances chimiques et des intoxications • Mais perfectible • Sous-estimation des intoxications bénignes et fréquentes • Gérées par les centres 15, les services d’urgence, etc., sans recours aux CAPTV • Sous-estimation des intoxications graves • Décès pré-hospitaliers • Intoxications graves gérées par des services hospitaliers spécialisés

  20. Réseau régional expérimental • Développement en IdF • D’un réseau associant : • CAPTV • Services de réanimation • Services de médecine d’urgence • Centres 15 • Médecins légistes • Laboratoires d’analyse toxicologique… • Pour le recueil systématique des cas d’intoxication et d’exposition à des nuisances chimiques • Problèmes organisationnels et d’interopérabilité des systèmes d’information à résoudre • Développement progressif à partir d’un noyau associant • CAPTV • ARS • Cire • Services de réanimation toxicologique, d’urgence médicale et SMUR du groupe hospitalier Lariboisière-Fernand-Widal-Saint-Louis • Légistes • Laboratoires d’analyse toxicologique

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