1 / 56

Le rôle IDE dans une intervention  :

Le rôle IDE dans une intervention  :. Transposable à toute chirurgie L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en charge du patient. 3 Phases : a) le pré opératoire : De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques. b) le per opératoire :

althea
Download Presentation

Le rôle IDE dans une intervention  :

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Le rôle IDE dans une intervention  : • Transposable à toute chirurgie • L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en charge du patient

  2. 3 Phases : a) le pré opératoire : De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques. b) le per opératoire : De la prémédication à la préparation de la chambre. c) le post opératoire : Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie

  3. a) le pré opératoire : • L’accueil et l’information : Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour, mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui va arriver tout au long des actes réalisés de la minute où il arrive jusqu’à son retour à domicile.

  4. a) le pré opératoire : • Le dossier de soins : • Un dossier par patient • Dossier paramédical comprenant : • L’anamnèse • La vérification des traitements en cours, • Le recueil des antécédents médicaux et chirurgicaux à prendre en compte, • La prévision de la sortie

  5. a) le pré opératoire : • L’anamnèse : Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et personnalisée possible. • Les examens : Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur feuille d’observation du chirurgien. Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc opératoire.

  6. La consultation d’anesthésie : Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui précède Permet de définir un mode anesthésique adapté au profil médical du patient, de dépister des problèmes qui peuvent engendrer des explorations et la mise en place de thérapeutique au préalable (ex cardio, pneumo, dentaire ou urinaire). Permet aussi de mettre en place des techniques comme les prélèvements en vue d’une auto transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est important de toujours prévenir un anesthésiste et de s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un patient au bloc opératoire. )

  7. a) le pré opératoire : • La préparation cutanée : Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins une douche préopératoire dans les 24 H précédent une intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin de l’intervention, voire durant les deux jours précédents l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire). Fait généralement partie des protocoles des services validés par les C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.

  8. Membre supérieur Avant bras Pied

  9. Cette technique est valable au domicile pour l’ambulatoire et dans les services Soit gamme bétadine® Soit gamme hibitane®

  10. Pour la vérification cutanée : Vérifier discrètement la propreté générale et surtout au niveau de : -L’ombilic -Les plis cutanés -Les ongles (enlever tout vernis) -Les pieds Rechercher discrètement la présence de mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies cutanées.

  11. Suivi et mise en route des thérapeutiques Prend en compte : • Le suivi des traitements personnels du patient • L’interruption de certains traitements en lien avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper tenseur) • La commande éventuelle de culots sanguins au CTS • Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)

  12. Les vérifications : • Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient aux toilettes si besoin • On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du produit et on dispose à proximité : • Bassin et /ou urinal • Sonnette • Téléphone On vérifie aussi : • L’hygiène préopératoire • A jeun (ni boire, ni fumer) • L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre postiche

  13. b) le per opératoire : • La prémédication : • On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle définit : • L’heure • Le produit et son dosage • Le mode (orale ou injectable)

  14. Le transfert vers le bloc : Qui : Le brancardier et / ou ASD Fait quoi : Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité (bracelet) S’assure au préalable que le patient : WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…

  15. L’information au patient et aux familles • Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de Soins Post Interventionelle (SSPI). • On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre) • On leur donne des conseils : • Ne pas être nombreux dans la chambre • Respecter la nécessité de repos du patient en post opératoire • Ne pas donner d’alimentation, boisson avant autorisation de l’équipe

  16. b) le per opératoire : • La préparation de la chambre : La chambre est aérée et nettoyée Le lit est refait à blanc avec alèse On y prévoit : • L’arceau • Le pied à perfusion • Les moyens de contention si nécessaire (ex : coussins anti luxation)

  17. A) Le transfert du bloc vers la SSPI : Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post anesthésiques) Fait quoi : Récupère le dossier du patient Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI B) Le transfert de la SSPI vers le service d’hospitalisation : Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques /intervention) Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et des prescriptions des suites post opératoires

  18. c) le post opératoire : • Le retour de l’opéré dans sa chambre. • Préalable. •  L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour dans sa chambre. • La feuille de sortie de la SSPI est signée par le Médecin Anesthésiste Réanimateur • Lecture de la feuille d’anesthésie

  19. c) le post opératoire : Observer le patient : le 1er coup d'œil est très important. Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la respiration, de la fréquence respiratoire, de la température. A noter:  Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse du pouls et pâleur du faciès.

  20. c) le post opératoire : • Installer l’opéré. • EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée. • Favoriser une bonne respiration et le repos  Vérifier la Motricité des membres, la sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.  Mettre la poche à eau ou mousses pour soulager les points d’appui des talons.  Réchauffer, surtout les personnes âgées.  Mettre la sonnette à porter de la main.

  21. c) le post opératoire : Surveillance en post opératoire. La perfusion. En fonction des prescriptions  Le ou les redons Le pansement  La contention possible  Évaluer la douleur  Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).

  22. c) le post opératoire : • Surveillance de la perfusion : • Signes cliniques à rechercher : • Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point d’injection • Pansement propre, non détaché • Présence d’un retour veineux • Débit adéquat

  23. c) le post opératoire : Surveillance du Redon : • Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le drain. Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit en « siphonage ». Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux dans la manipulation par rapport : • Au risque infectieux (porte d’entrée) • Au maintien du vide et du drainage intra corporel • A l’efficacité des bactériologies des sérosités • A E V !!!

  24. c) le post opératoire : Surveillance du Redon : Le système doit être étanche et donc présenter les caractéristiques suivantes : Système mémo technique = PIEDS P Perméable I Irréversible: le sang ne remonte pas E Étanche D Déclive: plus bas que le patient S Stérile

  25. c) le post opératoire : Surveillance du pansement :   Occlusif  Pas de trace de sang  Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien La surveillance des redons, du pansement, de la tension artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister une hémorragie ( 1° complication en post opératoire immédiat.)

  26. c) le post opératoire : Surveillance de la douleur : •  •  Explication de l’échelle • Observation des signes cliniques (verbaux et positions)  Cotation avant et après traitement antalgique  Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les prescriptions.

  27. c) le post opératoire :  Selon les interventions et les prescriptions :  Noter les informations sur la feuille de surveillance post opératoire. LES ECRITS !!!  Mettre à jour le dossier de soins.  Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.  Pour permettre une planification des soins post opératoires.

  28. c) le post opératoire : On programme l’ensemble des examens et des thérapeutiques en fonction de la fiche post interventionelle

  29. c) le post opératoire : On dépiste les complications secondaires possibles : Les complications cutanées: les escarres/position au bloc !!! Les complications thrombo emboliques Les complications pulmonaires Les complications urinaires Les complications digestives Décompensation d’une pathologie associée

  30. c) le post opératoire : Les complications cutanées: les escarres.  Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.  Vérifier après chaque change.  Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la moindre douleur.  Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer (poids…)  Prévoir une bonne hydratation.

  31. c) le post opératoire : Les complications thrombo emboliques.  Elles doivent être prévenues comme dans toute chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)  Le traitement anticoagulant est systématique. La phlébite :  Définition : C’est une oblitération plus ou moins complète et étendue de la lumière d’une veine par un thrombus (caillot sanguin). 1° complication = L’embolie pulmonaire. C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.

  32. c) le post opératoire : • Pour prévenir ces complications . •  Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse (dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon des exercices musculaires au lit: contractions statiques. •  Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif et curatif des thromboses). Moyen de contention ! • Examens.  Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.

  33. Surveillance clinique c) le post opératoire : Les complications pulmonaires.  Risque d’encombrement ou pneumopathie.  Surveillance de la température.  Surveillance de la toux.  Surveillance des expectorations (crachats).  Surveillance de la fréquence respiratoire.

  34. Surveillance clinique c) le post opératoire : Les complications urinaires. Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la vessie et peut provoquer une infection urinaire.  Surveillance de la diurèse des 24 heures.  Surveillance des brûlures mictionnelles. Pour les éviter:  Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI  Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire  S’il y a une sonde à demeure, surveillerl’asepsie.

  35. c) le post opératoire : Les complications digestives.  L’alitement ralentit le transit intestinal avec un risque de constipation.  Surveillance des selles (les noter).  Alimentation variée et riche en fibres.  Faire boire abondamment.  Rassurer le patient.  Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).  Massage abdominal.  Dépister un abdomen ballonné. Surveillance clinique

  36. Surveillance clinique c) le post opératoire : • Décompensation d’une pathologie associée : • Repérer les patients en présentant une (anamnèse). • Cibler la possible complication en mettant la surveillance clinique adéquate

  37. c) le post opératoire : Le soutien psychologique.  Se préoccuper de la douleur.  Se préoccuper du sommeil.  Être à l’écoute et disponible.  Amener le patient à coopérer.  Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.  Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale

  38. c) le post opératoire : La prise en charge du patient en chirurgie

  39. La prise en charge du patient en chirurgie • Passe par la surveillance clinique et biologique des 4 principaux risques : • Infectieux • Thrombo embolique • Douleur • Mobilité Ces quatre risques sont à incontournables et à prioriser en fonction du jour opératoire et du problème du jour du patient

  40. Le risque infectieux • On y classe toutes les portes d’entrées : • Le pansement • Le ou les drains de Redon • Le ou les cathéters périphériques ou centraux • Les cathéters analgésiques • La Sonde à demeure

  41. Le pansement et  Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.  Il doit être occlusif.  Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post opératoire.  Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire  Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec l’ablation des fils ou agrafes.  Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en dehors des prescriptions.)

  42. Le Redon et  Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et le changer. Un Redon est posé en général trois jours maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils) ou libre.  L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont envoyés systématiquement en bactériologie dans certains services.

  43. Cathéter périphérique et • La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24 heures) et les antalgiques. • Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et qualitatifs. • L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon l’état du patient et surtout après le résultat sanguin: numération et ionogramme sanguin. On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3 jours. Cf note du CLIN pour la durée

  44. Cathéters analgésiques • utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires. • Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin) • Nécessite une formation • Nécessitent des manipulations aseptiques très rigoureuses

  45. Sondes à Demeure • De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve dans certains services pour la chirurgie du dos et de la hanche. • Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à 3 selon protocole) sondage évacuateurs. • Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite une surveillance régulière et des manipulations aseptiques rigoureuses.

  46. Le risque thrombo embolique • Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en fonction de normes pré établies : • Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs familiaux) • Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et mobilité réduite) Généralement on associe ces traitements : • Au port de bas ou chaussettes de contention en préventif. • A la stimulation rapide du lever et de la marche

  47. La douleur • Passe par la cotation systématique avant, et l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi par l’observation et l’écoute du patient. • Il faut • Être à l’écoute du patient • Evaluer selon des échelles (celle du service), • La prise en charge de la douleur est généralement protocolisée et permet une prise en charge adaptée.

  48. La Mobilité • La rééducation. •  Précoce. •  Active ou passive. •  Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux consignes des chirurgiens : • Appui • Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer • Sans appui

  49. La Mobilité Les soins de nursing. Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la prévention d’escarre. L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les deux premiers jours où le patient se mobilise peu..

  50. La Mobilité Les transferts et la marche : Toujours tenir compte du fait que généralement le patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un fauteuil, il faut donc que son environnement soit adapté et prévenir le risque de chute.

More Related