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Le VIH et le sida au Canada : Une étude nationale

Le VIH et le sida au Canada : Une étude nationale. Liviana Calzavara , University of Toronto Dan Allman , University of Toronto Catherine Worthington , University of Victoria Mark Tyndall , Université d’Ottawa

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Le VIH et le sida au Canada : Une étude nationale

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Presentation Transcript


  1. Le VIH et le sida au Canada : Une étude nationale Liviana Calzavara, University of Toronto Dan Allman, University of Toronto Catherine Worthington, University of Victoria Mark Tyndall, Université d’Ottawa Alix Adrien, Direction de santé publique, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal En partenariat avec CANFAR Séance connexe de l’ACRV Montréal, le 19 avril 2012

  2. Survol de la présentation • Justification de la réalisation de l’étude nationale • Objectifs précis de l’étude • Méthodes • Caractéristiques des participants • Aperçu des constatations • Limites • Contributions et prochaines étapes

  3. Justification de l’étude Fardeau croissant de l’épidémie de VIH au Canada • Incidence et prévalence croissantes • Nombre élevé de personnes ne sachant pas qu’elles sont infectées • Nombre croissant de groupes et de communautés touchés Nécessité de faire des études auprès de la population   • Mise à jour de l’information provenant d’études de recherches nationales antérieures (ASPC, 2003 et 2006) Changements sociodémographiques • Immigration annuelle de 300 000 au Canada • 2 millions de jeunes entre 16 et 20 ans non admissibles lors de l’étude précédente Progrès scientifiques • Juger de la compréhension du public à l’égard des nouvelles technologies de prévention et des progrès scientifiques dans le domaine du VIH Importance de la planification stratégique • Comprendre les connaissances, les attitudes et les comportements de la population canadienne, évaluer et éclairer les stratégies d’éducation, modifier les interventions et combattre la stigmatisation et la discrimination suscitées par le VIH.

  4. Objectifs • Cerner et explorer les tendances actuelles dans les attitudes, les connaissances et les perceptions en matière de VIH dans la population canadienne. • Éclairer et soutenir des stratégies à CANFAR et au CRS afin de combler au mieux les lacunes du public en matière d’information. • Soutenir des efforts de sensibilisation améliorés parmi les décideurs, le grand public et la communauté des donateurs canadiens. • De façon générale, améliorer les interventions visant la prévention du VIH.

  5. Méthodes • 2 139 personnes vivant au Canada • 16 ans ou plus • Étude menée en anglais et en français en mai 2011 • Les10 provinces et les territoires sont représentés • Recrutement d’un panel en ligne complété par des entrevues téléphoniques auprès de répondants joints par composition aléatoire • Marge d’erreur de +/- 2,1 points de pourcentage avec un intervalle de confiance de 95 % pour l’échantillon total

  6. SUJETS • Connaissance et sensibilisation à l’égard du VIH • Attitudes à l’égard des personnes séropositives • Droits des personnes séropositives et poursuites pénales • Comportement à l’égard du dépistage • Comportement sexuel • Dons de charité

  7. Caractéristiques des répondants* (1) * Chiffrespondérés

  8. Caractéristiques des répondants*(2) * Chiffrespondérés

  9. Caractéristiques des répondants* (3) * Chiffres pondérés

  10. Caractéristiques des répondants * (4) **Ces questions sont mentionnées plusieurs fois, de sorte que la somme peut dépasser 100 %

  11. Faits saillants

  12. Autres présentations à l'ACRV sur Le VIH et le sida au Canada : Une étude nationale • Tendances dans les attitudes à l’égard des personnes séropositives - Calzavara et coll., volet Sciences sociales – vendredi 20 avril 2012 à 11 h • Facteurs de prédiction du dépistage volontaire du VIH dans la population canadienne en général - Worthington et coll., volet Épidémiologie et santé publique - vendredi 20 avril 2012 à 11 h • Attitudes à l’égard de la criminalisation du VIH - Tyndall et coll., volet Épidémiologie et santé publique – Samedi 20 avril 2012 à 15 h 30 • Participation antérieure et intentions futures en matière de dons de charité pour le VIH et le sida - Allman et coll., affiche P191 • Le faible usage du préservatif est-il attribuable aux attitudes à l’égard de l’efficacité du préservatif? - Calzavara et coll., affiche P159

  13. Connaissance du VIH • Niveau autodéclaré de connaissance à l’égard du VIH élevé et inchangé depuis 2003 • 93 % se décrivent comme moyennement informés au sujet du VIH • Presque tous les répondants savent que le VIH peut être transmis en partageant des seringues (99 %) ou en ayant des rapports sexuels non protégés (99 %) • Une majorité (82 %) savent que le VIH peut être transmis par une mère infectée à son bébé lors de l’accouchement, mais seulement 36 % savent qu’il peut être transmis lors de l’allaitement • Un minorité croit que le VIH peut être transmis par un baiser (15 %), le partage de nourriture (11 %), la toux ou les éternuements (7 %) • Les répondants étaient plus susceptibles en 2011 (89 %) qu’en 2006 (80 %) de croire que les traitements contre le VIH sont efficaces pour aider les gens infectés à vivre une vie normale.

  14. Importance perçue du VIH • Maladies qui inquiètent le plus les Canadiens : • cancer (53 %), cardiopathies (11 %), maladie d’Alzheimer (6 %), diabète (5 %), maladie mentale (2 %) • VIH (1 %) – ainsi que maladies respiratoires, obésité, sclérose en plaques, troubles neurologiques • Lorsqu’interrogés sur la gravité d’un certain groupe de maladies, les répondants ont dit : • Le VIH est perçu comme « très grave » par 29 % et « assez grave » par 46 % • comparativement à « très grave » pour les cardiopathies (68 %), le cancer du sein (53 %), l’obésité infantile (54 %) et la maladie de Parkinson (20 %)

  15. Attitudes* et degré d’aisance face aux PVVIH • Une minorité ont signalé avoir une attitude négative à l’égard des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), et les attitudes sont restées relativement stables depuis 2006 • 16 % ont peur des PVVIH(non : 67 %) [16 % en 2011 et 13 % en 2006] • 8 % ne se lieraient pas d’amitié avec une PVVIH (oui : 82 %)[8 % en 2011 et 9 % in 2006] • 11 % pensent que les personnes infectées n’ont qu’elles-mêmes à blâmer (pas d’accord : 70 %) – [11 % en 2011 et 14 % en 2006] • Motifs d’avoir peur ou d’être mal à l’aise • contact avec du sang, peur de contracter le virus, ne pas vouloir être à proximité de ce « type de personne » * 3 questions, échelle de 7 points, accord (5-7), ni en accord, ni en désaccord (4), pas d’accord (1-3)

  16. Degré d’aisance* face au PVVIH dans différents contextes sociaux (2) • Degré d’aisance à interagir avec des personnes vivant avec le VIH plus élevé qu’en 2006 • Le degré d’aisance à travailler dans un bureau avec une PVVIH a augmenté, passant de 74 % à 77 % • Le degré d’aisance à avoir un enfant qui fréquente une école où un élève est porteur du VIH a augmenté, passant de 56 % à 60 % • Le degré d’aisance du fait de faire des emplettes dans un magasin où le propriétaire a le VIH est resté le même (passant de 71 % à 72 %) • Le degré d’aisance demeure considérablement plus faible face à un ami ou un membre de la famille qui fréquenterait une PVVIH(43 % à l’aise en 2011 et 43 % en 2006) * Aisance=très ou assez à l’aise vs assez ou très mal à l’aise

  17. Droits des PVVIH et criminalisation de la non-divulgation • 91 % conviennent que les PVVIH doivent avoir les mêmes droits en matière d’emploi, de soins de santé et de logement • Seulement 45 % conviennent que les PVVIH ont droit à une vie sexuelle active – similaire à 2006 (48 %) • Le degré d’accord augmente si la PVVIH prend des mesures pour divulguer sa séropositivité ou réduire le risque de transmission sexuelle • 82 % conviennent que les PVVIH ont le même droit que les autres à une vie sexuelle active si elles informent leur partenaire de leur état sérologique • 71 % sont d’accord du moment que la PVVIH a des rapports sexuels protégés • 87 % savent que les PVVIH peuvent être poursuivies au criminel pour non-divulgation de leur état à leurs partenaires sexuels • 74 % estime qu’une peine d’emprisonnement est appropriée

  18. Comportement sexuel • 94 % ont déclaré avoir déjà eu des rapports sexuels et 74 % ont eu des rapports sexuels dans les 12 derniers mois. • 22 % (323/1481) des personnes ayant eu des rapports sexuels dans les 12 derniers mois ont utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport • Utilisation du préservatif parmi les personnes ayant des pratiques risquées : • 42 % des personnes ayant des partenaires sexuels multiples et 47 % de celles ayant eu des partenaires sexuels occasionnels au cours de l’année précédente ont signalé avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport • Seulement 50 % de tous les répondants considèrent le préservatif comme « très efficace » pour réduire la transmission sexuelle du VIH • Les personnes considérant le préservatif comme « très efficace » avaient un niveau de scolarité plus élevé et une connaissance perçue et réelle élevée à propos du VIH

  19. Test de dépistage du VIH • 48 % avaient déjà passé un test et 47 % n’avaient jamais passé un test • Si on exclut le dépistage aux fins d’immigration, d’assurance ou de recherche ou lors d’un don de sang,29 % ont volontairement passé un test pour connaître leur état sérologique • Le pourcentage des personnes qui passent un test volontairement pour connaître leur état sérologique a peu changé depuis 2003, alors qu’il était de 27 % • La raison la plus souvent invoquée pour avoir passé un test est un don de sang (20 %)

  20. Dons de charité • 83 % avaient fait un don à un organisme de bienfaisance ou à but non lucratif l’année précédente • 62 % des dons visent à aider à guérir ou à traiter des maladies • Maladies faisant le plus souvent l’objet de dons : cancer, maladies cardiovasculaires, sclérose en plaques et diabète • 8 % des dons sont allés à des organismes voués à la lutte au VIH l’année précédente, et 22 % ont déjà fait un tel don • 47 % ont dit être prêts à considérer faire un don à un organisme voué à la lutte au VIH dans l’avenir • 93 % estiment que le gouvernement a la responsabilité de continuer à financer la recherche sur le VIH dans « une grande ou une certaine mesure » • 79 % estiment que le secteur privé a la responsabilité de contribuer au financement de la recherche sur le VIH • 72 % ont dit qu’une entreprise qui a l’habitude de donner à des causes comme la recherche sur le VIH leur donne une impression positive de l’entreprise et de ses biens et services.

  21. Limites de l’étude • Faibles niveaux de participation aux études nationales • Possibilité de biais de désirabilité sociale • Chiffres trop petits pour permettre certaines analyses de sous-groupes – valeur statistique moins importante • Les ménages et les individus qui n’ont pas le téléphone, par exemple les jeunes dans la rue, sont sous-représentés

  22. Contributions attendues • Cerner les lacunes et les domaines d’action et d’intervention • Éclairer l’élaboration de politiques et de programmes pour améliorer les efforts de prévention du VIH au niveau local, régional et national • Contribuer à améliorer les stratégies éducatives pour accroître la sensibilisation et contrer la complaisance

  23. Prochaines étapes • Poursuivre avec plus d’analyses approfondies des données • Consulter les principaux intervenants des divers secteurs • Diffuser les constatations à plus grande échelle et élaborer des stratégies visant des populations précises • Effectuer d’autres études ciblées pour aider à mieux comprendre les tendances nouvelles et émergentes dans des populations précises et à mieux intervenir • Autres étapes?

  24. Remerciements • Cette étude a été rendue possible grâce à : • Un don de M. Andy Pringle • Un soutien en nature du CRS, ce dernier étant financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) • Remerciements particuliers aux personnes et organismes suivants : • Les participants à l’étude • Le StrategicCounselpour avoir réalisé l’enquête • CANFAR et Christopher Bunting pour leur collaboration au projet • Le personnel et les membres du CRS – Laura Bisaillon, Caroline Godbout, Jill Morse, Robin Montgomery et Melissa Walters

  25. Pour obtenir d’autres renseignements et un exemplaire du sommaire et du rapport technique, visitez le site Web www.srchiv.ca/NationalSurvey

  26. Progrès jusqu’à maintenant (1) • La firme The StrategicCounselmandatée pour réaliser l’étude • Les 10 provinces et les territoires ont participé, enquête faite en français et en anglais en mai 2011 • Communiqué de presse en juin 2011 • Rédaction du sommaire et du rapport technique • Site Web à lancer • Séance connexe de l'ACRV le 19 avril 2012 • 3 exposés oraux et 2 présentations d’affiche à l'ACRV • 1 présentation d’affiche à AIDS 2012

  27. Progrès jusqu’à maintenant (2) Contributions attendues • Cerner les lacunes et les domaines d’action et d’intervention • Éclairer l’élaboration de politiques et de programmes pour améliorer les efforts de prévention du VIH au niveau local, régional et national • Contribuer à améliorer les stratégies éducatives pour accroître la sensibilisation et contrer la complaisance et le désintérêt à l’égard du VIH Prochaines étapes proposées • Effectuer d’autres études ciblées pour aider à mieux comprendre les tendances nouvelles et émergentes dans des populations précises et à mieux intervenir

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