1 / 14

DENUTRITION PROTEINO ENERGETIQUE Dépistage,prévention,prise en charge

DENUTRITION PROTEINO ENERGETIQUE Dépistage,prévention,prise en charge. La boite à outils du médecin coordonnateur. Dr Cécile Surateau. DU médecin coordonnateur 2012. La dénutrition.

adeola
Download Presentation

DENUTRITION PROTEINO ENERGETIQUE Dépistage,prévention,prise en charge

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. DENUTRITION PROTEINO ENERGETIQUEDépistage,prévention,prise en charge La boite à outils du médecincoordonnateur Dr Cécile Surateau DU médecin coordonnateur 2012

  2. La dénutrition • Etat pathologique provoqué par l’inadéquation persistante entre les besoins de l’organisme et les apports énergétiques, et ou protéiques et ou micronutriments. • Elle peut être liée à une réduction des apports et ou à une augmentation des besoins métaboliques. • Elle se traduit par une perte de poids.

  3. Dénutrition en EHPAD/ enjeu • Prévalence entre 15 et 38% ( sept 2009) • Constitue un enjeu de santé publique, médical, économique et souvent éthique. • Elle entraine ou aggrave un état de fragilité ou de dépendance et favorise la survenue de morbidités telles que : infections/escarres/chutes et fractures/augmentation de durée de séjour /augmentation de la mortalité en ville comme à l’ hôpital.(AFSSA 2009).

  4. Situations à risque en EHPAD • Age: baisse de la réserve musculaire . • Petits poids :IMC<24,sujets ayant souvent une baisse de poids dans les 2-3 ans précédant l’ entrée. • Baisse d’ autonomie physique ou psychique . • Maladies: Cancers/plaies/infections /inflammations chroniques/alcoolisme/défaillance d’ organes chroniques et sévères/pathologies digestives.Toute situation susceptible d’ entrainer soit une baisse d’ apport soit une augmentation des besoins .

  5. Situations à risque en EHPAD • Etat bucco-dentaire: troubles de la mastication ,mauvais état, appareillage non adapté, sécheresse, candidose. • Troubles de la déglutition: dysgueusie, patho ORL, neurodégénérative. • Médicaments au long cours: sécheresse, dysgueusie, anorexie, troubles digestifs somnolence … • Psychiatrie: dépression, Alzheimer, troubles du comportement. • Syndrome démentiel, confusionnel.

  6. Les conséquences de la dénutrition • Perte de poids • Perte de la masse musculaire troubles de la marchechutesfractures. • Problèmes de cicatrisation des plaies( escarres, ulcéres..) • Fatigue • Fragilité accrue face aux infections. • Augmentation de la mortalité ( risque x 2à4).

  7. Conséquences de la dénutrition

  8. Repérage /Dépistage • Les situations à risque: avec et sans lien avec l ’ âge • les outils d’ évaluations: - Courbe de poids individuelle avec pesée mensuelle - Indice de masse corporelle =P/T2 - Estimation de l’ appétit et des apports à l’ aide de la grille des surveillance alimentaire - S’interroger devant un résident qui mange peu - Dosage des protéines plasmatiques - MNA < 17/30

  9. Critères de dénutrition reco HAS • Dénutrition= Quand l’un des critères est présent: - Perte de poids ≥ 5% en 1 mois ou ≥ 10% en 6 mois - IMC < 21 - Albuminémie < 35g/l (interpréytée en tenant compte de l’ état inflammatoire du patient) - Score MNA < 17/30 (Mini nutritionalassessment) • Dénutrition sévère=si l’ un des critères est présent: - Perte de poids ≥ 10%en 1 mois ou 15% en 6 mois • IMC < 18 • Albuminémie < 30g/ll.

  10. Prévention de la dénutrition • C’est l’ affaire de tous: famille, soignants, restauration… Les 3 métiers de l ’ EHPAD :hôtellerie ,soins, animation coopèrent dans cette prévention. • Sensibilisation/formation • Entretien de l’ hygiène bucco dentaire • Assurer une alimentation équilibrée et variée (PNNS, apports énergétiques/protéiques/hydriques/calcium/vit D) --Faire du repas un moment de plaisir dans l’ organisation(temps, installation…) et le respect des besoins, goûts ,habitudes.

  11. Prévention de la dénutririon --Alimentation conviviale: ne pas manger seue, être dans un cadre accueillant, avec une vraie vaisselle, des partenaires désirés, repas de fêtes fréquents, repas à thème … --ne pas prescrire de régimes restrictifs: ils sont tous anorexigènes. --faire attention aux médicaments: minimum, et les donner à la fin ou après le repas jamais en apéritif. --Tenir compte des modifications physiologiques: l’altération du gout ,de l’ odorat, de l’ appétit ,de la mastication doivent conduire vers une alimentation appétissante, gout relevé, bien présentée, texture adaptée.

  12. Conclusion • Le véritable traitement semble être la prévention . • Pour se faire une sensibilisation au repérage et à la prise en charge nécessite une coopération de tous les métiers de l’ EHPAD. • Au delà des protocoles indispensables, des critères d’ évaluation( boite à outils),restent les sourires sur les visages des résidents éprouvant du plaisir à manger, partager, comme témoins d’ une bonne nutrition.

  13. Questions ? • Les sociétés de restauration informées pour prévenir la dénutrition, suivent elles les préconisations quand on voit certains repas servis? • Le temps imparti pour donner les repas est il cohérent? À l hôpital on mentionne en moyenne 4 minutes/repas?? • La durée du jeune nocturne? 12h sans manger quand on sait que l’ appétit est diminué pourquoi ne pas fractionner ? • Le PNNS recommande 3 à 4 portions de laitage par jour,5 fruits et légumes par jour…pour quel coût?

More Related