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Réanimation

CHAPITRE IV. Réanimation. ICAAC 2012. Étude prospective multicentrique française PALUREA 144 accès palustres simples (APS), 155 accès graves dont 76 très graves (APGtg) et 79 moins graves (APGmg) Presque tous les patients étaient traités par quinine i.v.

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  1. CHAPITRE IV Réanimation ICAAC 2012

  2. Étude prospective multicentrique française PALUREA • 144 accès palustres simples (APS), 155 accès graves dont 76 très graves (APGtg) et 79 moins graves (APGmg) • Presque tous les patients étaient traités par quinine i.v. • La mortalité était de 5,2 % (n = 8) dans le groupe APG, et de 10,5 % dans le groupe APGtg * PCT : procalcitonine • Mortalité plus faible qu’attendue • Après analyse multivariée, albumine et sTREM sont les 2 marqueurs les plus significativement associés à la gravité • ICAAC 2012 - D’après Bruneel F. et al., abstract P-570, actualisé • Pertinence des biomarqueurs au cours du paludisme d’importation

  3. Les objectifs de cette étude étaient de décrire cette population (NEURO+) et les anomalies de l’imagerie cérébrale • Étude ancillaire à partir d’une cohorte de 400 patients hospitalisés en réanimation pour un paludisme grave d’importation (Bruneel F et al. PLoS ONE 2010) • Les patients NEURO+ sont plus graves à l’admission et durant le séjour en réanimation, meurent plus et ont plus de séquelles neurologiques 400 patients hospitalisés en réanimation pour un paludisme grave d’importation de 2000 à 2006 129 (32 %) patients NEURO+ - 96 comas isolés - 27 comas et convulsions - 6 convulsions isolées 271 (68 %) Patients NEURO– 36 décès (28 %) 6 décès (2 %) • Le neuropaludisme d’importation est fréquent et de mauvais pronostic • ICAAC 2012 - D’après Laurent V. et al., abstract P-568, actualisé • Neuropaludisme d’importation : fréquence, gravité et données de l’imagerie cérébrale (1)

  4. Ischémie 16 patients Autres • Parmi les 400 patients, 82 (20 %) ont eu au moins une imagerie cérébrale (76 TDM et/ou 59 IRM) • Parmi ces 82 imageries, 23 (28 %) sont anormales • Parmi les 129 patients NEURO+, 62 (48 %) ont eu une imagerie, dont 21 (34 %) sont anormales 2 patients 6 patients 1 2 5 patients AVC hémorragique 12 patients Œdème cérébral • Les anomalies à l’imagerie cérébrale ne sont pas rares, notamment chez les patients avec une atteinte neurologique • ICAAC 2012 - D’après Laurent V. et al., abstract P-568, actualisé • Neuropaludisme d’importation : fréquence, gravité et données de l’imagerie cérébrale (2)

  5. 45 méningites communautaires avec un diagnostic prouvé • 18 d’origine bactérienne (B) • 27 d’origine virale (V) • Évaluation de plusieurs paramètres du LCR en comparant par analyse univariée les groupes B et V • Puis calcul de l’aire sous la courbe ROC de ces paramètres AUC ROC : 1 ; IC95 : 1-1 Au seuil de 3,5 mmol/l (Ss et Sp 100%) p < 0,0001 Médiane 13,05 2,3(extrêmes) (4,1-25,4) (2-2,94) • Dans cette étude, la discrimination du lactate dans le LCR est (trop) parfaite • Ce paramètre simple est utile et mérite d’être mesuré • Ces données mériteraient d’être validées à plus grande échelle • ICAAC 2012 - D’après Giulieri S. et al., abstract L1-1221, actualisé • Lactate dans le LCR : le retour ?

  6. Analyse de 2 cohortes de méningites à Listeria aux Pays-Bas • Cohorte rétrospective (1998-2002) : 30 cas • Cohorte prospective (2006-2012) : 62 cas • Patients souvent âgés et immunodéprimés • Traitement par dexaméthasone chez la moitié des patients du groupe 2 • Évolution défavorable : 61 % groupe 2 vs 27 % groupe 1 (p < 0,001) • Analyse multivariée des facteurs de risque d’évolution défavorable • La dexaméthasone n’a pas d’intérêt au cours des méningites à Listeria sp. • ICAAC 2012 - D’après Koopmans M.M. et al., abstract L1-1222, actualisé • Les corticoïdes ont-ils un intérêt dans les méningites à Listeria ?

  7. Critères d’inclusion : méningite bactérienne grave avec suspicion d’hypertension intracrânienne (HIC) • Cohorte rétrospective (janvier2002 - décembre 2011, Danemark) : 52 méningites bactériennes (71 % de pneumocoques) • Si HIC (> 20 mmHg), dérivation externe ventriculaire (DVE) mise en place * 2 patients avec DVE ont bénéficié d’une craniectomie de décompression Parmi les 14 patients avec HIC,seuls 6 (43 %) avaient des anomaliesen TDM cérébrale • ICAAC 2012 – D’après Hjort U et al, abstract L1-1652 • Méningite bactérienne grave : faut-il monitorer la pression intracrânienne ?

  8. Étude multicentrique : 5 unités de réanimation en France (2004-2008) • 157 méningites ; 55 % de pneumocoques ; 32 % de méningocoques • Mortalité en réanimation : 15 % • 31 associations RMP + céphalosporines • 98 associations vancomycine + céphalosporines • Pour la sous-population des méningites à pneumocoque, la rifampicine administrée en association avec les ß-lactamines avant 24 h est associée à un meilleur pronostic • ICAAC 2012 – D’après Bretonnière C. et al., abstract L1-1224, actualisé • Méningite bactérienne grave : doit-on associer la rifampicine (RMP) aux ß-lactamines ?

  9. Cohorte prospective de 1 032 méningites bactériennes entre 2006 et 2012 aux Pays-Bas • 11 thromboses cérébrales retardées (10,6 %) • Compliquant 10 méningites à pneumocoque et 1 méningite à Listeria • 8 patients ont reçu de la dexaméthasone (DXM) en traitement adjuvant • La thrombose cérébrale retardée est une complication rare, mais grave, des méningites bactériennes. La physiopathologie reste méconnue. Même si la DXM semble associée, cette série ne permet pas de le confirmer • ICAAC 2012 – D’après Lucas M. et al., Session 158, actualisé • Thrombose cérébrale retardée au cours des méningites bactériennes

  10. Description des 35 patients suspectsd’encéphalite auto-immune • Étude Encéphalite 2007 • Objectif : décrire les caractéristiquescliniques des 48 % de cas au bilan étiologique négatif et identifier des profils cliniques pouvant orientervers des encéphalites auto-immunes • 122 patients, 35 avec un profil évoquant une encéphalite auto-immune • Meilleur pronostic • Décès : 6 (5 %) vs 20 (15 %) ; p = 0,005 • Guérison : 52 (43 %) vs 26 (20 %) • Séquelles : 33 % vs 50 % ; p = 0,003 • 28,7 % des encéphalites à bilan étiologique négatif pourraient être des encéphalites limbiques. Le profil clinique permettrait de différencier les profils NMDAr et VGKCr • ICAAC 2012 – D’après Mailles A. et al., abstract L1-1649, actualisé • Peut-on faire un pari clinique sur une encéphalite au bilan étiologique négatif ?

  11. Question d’actualité, d’autant plus controversée que P. aeruginosa est volontiers multirésistant et grevé d’une mortalité élevée • L’objectif de cette étude était de comparer le devenir des patients ayant une bactériémie à pyocyanique traités par monothérapie vs bithérapie • Étude rétrospective multicentrique de cohorte (Singapour, 2002-2011). Critère principal : mortalité à 30 jours • Inclusion de 368 patients, dont 82 dans le groupe bithérapie et 286 dans le groupe monothérapie. Pas de différence entre ces groupes en termes de caractéristiques à l’inclusion • ICAAC 2012 - D’après Bowers D.R. et al., abstract K-896, actualisé • Peut-on traiter une bactériémie à Pseudomonas aeruginosapar monothérapie ? (1)

  12. L’analyse multivariée des facteurs de risque de mortalité à 30 jours ne retrouve que le score APACHE II et la durée d’hospitalisation avant la bactériémie • Après ajustement au score APACHE II, il n’y avait pas de relation entre le risque de décès et la bithérapie • HR : 1,05 ; IC95 : 0,62-2,28 ; p = 0,55 Bithérapie Monothérapie • Dans cette étude d’une importante cohorte de bactériémies à pyocyanique, une monothérapie, dès lors qu’elle est appropriée, est aussi efficace qu’une bithérapie en termes de mortalité • ICAAC 2012 - D’après Bowers D.R. et al., abstract K-896, actualisé • Peut-on traiter une bactériémie à Pseudomonas aeruginosapar monothérapie ? (2)

  13. Étude rétrospective sur 3 hôpitaux (2005-2011) • 111 épisodes de bactériémies à BLSE • Traitement adéquat : au moins 1 antibiotique efficace pendant au moins 7 jours • Évaluation de la mortalité à J7 et J30 dans les 2 groupes (traitement adéquat vs traitement inadéquat) et recherche des facteurs de risque de mortalité (modèle de Cox) • ICAAC 2012 – D’après Dewhurst N.F. et al., abstract K-1591, actualisé • Impact du traitement inadéquat d’une bactériémie à BLSE (1)

  14. Adéquat (n = 99) Inadéquat (n = 12) • Dans cette étude, le traitement inadéquat d’une bactériémie à BLSE multipliait par 4 le risque de mortalité à J30 • Ces données, bien qu’issues d’une cohorte de taille moyenne, soulignent l’importance d’un traitement adéquat d’emblée • ICAAC 2012 – D’après Dewhurst N.F. et al., abstract K-1591, actualisé • Impact du traitement inadéquat d’une bactériémie à BLSE (2)

  15. Un bilan exhaustif à la recherche des localisations secondaires d’une EI pourrait permettre d’en optimiser le traitement • Objectif : évaluer l’intérêt du PET scan dans cette indication • Étude prospective à partir de janvier 2012 : 18 EI avec PET scan réalisé dans les 14 premiers jours – Suivi de 3 mois * Les diagnostics non évoqués cliniquement étaient des infections osseuses (2), pulmonaires (3), digestives (4) ou vasculaires (4). • Le PET scan semble être utile dans le bilan initial d’une EI. Cela mérite d’être confirmé par une étude randomisée • ICAAC 2012 – D’après Kestler M. et al., abstract K 940, actualisé • PET scan et endocardite infectieuse (EI) : utile ?

  16. Méthode Jour Induction d’une thrombose intracardiaque sur la valve aortique Inoculation i.v. 5 x 105 CFU de SARM 3 souches différentes (CMI 0,5 ; 1 et 2 mg/l) Hémocultures à H18, début antibiothérapie Vancomycine (3 doses différentes) pendant 48 h Sacrifice des animaux 6 demi-vies après la fin de l’antibiothérapie Culture quantitative des valves aortiques a p = 0,21 ; b p = 0,38 ; c p = 0,54 ; d p = 0,73 ; e p = 0,35 ; f p = 0,37 • Ces résultats semblent indiquer que l’ajustement des doses de vancomycine à l’index AUC/CMI n’est pas utile dans la gestion des EI à SARM • ICAAC 2012 – D’après Miro J.M. et al., abstract A-610, actualisé • L’ajustement des doses de vancomycine à un index AUC0-24h/CMI > 400 n’augmente pas la guérison des endocardites à SARM du lapin

  17. Modèle de référence pour l’évaluation in vivo de la bactéricidie • Six génériques de vancomycine ont été évalués (10 lapins par groupe) : • les 2 actuellement utilisés en France (Mylan, Sandoz) • Hospira (Espagne), TEVA (Suisse), APP et AKORN (États-Unis) • Bactéricidie comparable in vitro Contrôle Vanco Mylan 15 Vanco Sandoz 15 Vanco Teva 15 Contrôle Vanco APP 15 Vanco Akron 15 Vanco Hospira 15 • Pas de différence d’efficacité des génériques de vancomycine dans le modèle d’endocardite du lapin (1) • ICAAC 2012 – D’après Tattevin P. et al., abstract B-645, actualisé

  18. Comparaison des traitements IC95 • Mise en place d’un cathéter au contact de la valve aortique ; injection i.v. 8 x 107 CFU SARM • Critère principal : compte bactérien (CFU/g) dans les végétations après 4 jours de traitement • Chaque générique (T1 à T6) est plus efficace que le contrôle (T0), mais toutes les autres comparaisons ne retrouvent pas de différence T1-T0 T2-T0 T3-T0 T4-T0 T5-T0 T6-T0 T2-T1 T3-T1 T4-T1 T5-T1 T6-T1 T3-T2 T4-T2 T5-T2 T6-T2 T4-T3 T5-T3 T6-T3 T5-T4 T6-T4 T6-T5 -8 -6 -4 -2 0 2 4 • Pas de différence d’efficacité des génériques de vancomycine dans le modèle d’endocardite du lapin (2) • Résultats qui ne confirment pas les doutes suscités par l’étude colombienne • ICAAC 2012 – D’après Tattevin P. et al., abstract B-645, actualisé

  19. 37 patients, dont 65 % avec endocardites du cœur gauche,19 % avec matériel intracardiaque • Dose médiane utilisée : 6 mg/kg/j (19 % > 8 mg/kg/j) ;70 % d’association (ß-lactamines++) • Durée médiane de traitement de 22 jours • Mortalité globale : 18 %, non attribuable à la daptomycine 76 % de succès : 43 % de guérison ; 32 % d’amélioration • ICAAC 2012 – D’après Gallagher J.C. et al., abstract K-277, actualisé • Daptomycine et endocardites à entérocoques – Analyse de la cohorte CORE 2005-2009 (1)

  20. Pas de différence de pronostic selon le germe, sa sensibilité à la vancomycine ou le site d’infection • Pas de différence de pronostic selon la dose utilisée • 10 % d’effets indésirables rapportés à la daptomycine • 4 rhabdomyolyses (8 %) Évolution clinique selon le site de l’endocardite (%) (%) • ICAAC 2012 – D’après Gallagher J.C. et al., abstract K-277, actualisé • Daptomycine et endocardites à entérocoques – Analyse de la cohorte CORE 2005-2009 (2)

  21. Étude rétrospective de cohorte unicentrique (Détroit, États-Unis) : 170 patients • Les patients ont été appariés 1:1 sur l’âge, le score de Pitt et la porte d’entrée • Exclusion des infections de cathéter, des pneumonies, des patients du groupe DAP ayant reçu plus de 72 h de VAN et des patients dialysés • Modalités du traitement • Dose médiane de DAP : 8,4 mg/kg/j • Taux résiduel médian de VAN : 17,6 mg/l • Portes d’entrée de la bactériémie : peau et tissus mous, os, endocardite, inconnues • Dans le groupe DAP, les patients avaient été traités pendant une durée médiane de 40 h par VAN, avant d’être traités par DAP • ICAAC 2012 - D’après Murray K.P. et al., abstract K-1121, actualisé • Daptomycine (DAP) vs vancomycine (VAN) au cours des bactériémies à SARM avec CMI VAN > 1 mg/l (1)

  22. Caractéristiques et devenir des patients – Données exprimées en médiane (IQR) ou n (%) • Ces données suggèrent que la daptomycine est supérieure à la vancomycine dans le contexte de cette étude • Cette conclusion devrait être renforcée par une étude prospective randomisée • ICAAC 2012 - D’après Murray K.P. et al., abstract K-1121, actualisé • Daptomycine (DAP) vs vancomycine (VAN) au cours des bactériémies à SARM avec CMI VAN > 1 mg/l (2)

  23. Base de données des endocardites de l’IDIBAPS (Barcelone, Espagne) • 762 endocardites de toute nature (1994-2010) • 228 endocardites à staphylocoque doré dont 163 avec CMI vancomycine disponible • 93 endocardites gauches à SASM traitées par cloxacilline i.v. • Groupe CMI < 1,5 mg/l : 53 patients • Groupe CMI ≥ 1,5 mg/l : 40 patients • Étude par régression logistique de l’association entre mortalité à 1 an et CMI ≥ 1,5 mg/l • Mortalité à 1 an : • Endocardite gauche à SASM avec CMI < 1,5 mg/l : 34 % • Endocardite gauche à SASM avec CMI ≥ 1,5 mg/l : 55 % ; (p = 0,042) • Endocardite gauche à SARM : 65 % ; (p = 0,027 pour les 3 groupes) • ICAAC 2012 - D’après Cervera C. et al., abstract K-1122, actualisé • Endocardites à SASM traitées par la cloxacilline : influence des CMI vancomycine ≥ 1,5 mg/l (1)

  24. Analyse multivariée des facteurs de risque associés à la mortalité à 1 an CMI vancomycine < 1,5 mg/l CMI vancomycine ≥ 1,5 mg/l p = 0,052 • Ces données confirment, dans une population d’endocardites gauches à SASM traitées par cloxacilline i.v., qu’une CMI vancomycine ≥ 1,5 mg/l est un facteur indépendamment associé à la mortalité à 1 an • ICAAC 2012 - D’après Cervera C. et al., abstract K-1122, actualisé • Endocardites à SASM traitées par la cloxacilline : influence des CMI vancomycine ≥ 1,5 mg/l (2)

  25. Endocardite infectieuse (EI) à entérocoque : nouvelles perspectives thérapeutiques ? (1) • L’épidémiologie des EI change : plus de patients âgés avec comorbidités • Objectif de l’étude : description d’une cohorte prospective (1997-2011) colligeant toutes les EI à E. faecalis et leur prise en charge • Résultats • 78 patients avec EI à E. faecalis dont 72 traités par une bithérapie • soit par ampicilline + aminoside (AA) : 32 patients • soit par ampicilline + ceftriaxone (AC) : 40 patients Type de traitement réalisé n = 19 n = 17 n = 36 • En Espagne, l’association ampicilline + ceftriaxone est devenue le traitement de référence des EI à E. faecalis • ICAAC 2012 – D’après Pericas J.M. et al., abstract K-945, actualisé

  26. DS : déviation standard. • En analyse multivariée, l’association ampicilline + ceftriaxone ne modifie pas le pronostic des EI à E. faecalis de cette série • ICAAC 2012 – D’après Pericas J. et al., abstract K-945, actualisé • Endocardite infectieuse (EI) à entérocoque : nouvelles perspectives thérapeutiques ? (2)

  27. Variables associées avec la chirurgie valvulaire précoce • Plusieurs travaux suggèrent un pronostic de l’EI moins bon chez les femmes • Les 2 études françaises à base populationnelle (EI 1999 et EI 2008) ont été analysées • 466 patients (75 % d’hommes) Hommes Femmes p = 0,68 • ICAAC 2012 – D’après Chirouze C. et al., abstract K-939, actualisé • Influence du sexe sur la chirurgie valvulaire précoce et sur la mortalité des endocardites infectieuses (EI) [1]

  28. Dans cette cohorte • Les femmes étaient plus âgées que les hommes (64,3 vs 60,4 ans, p = 0,005) • Elles étaient plus souvent en hémodialyse (5,2 % vs 1,9 %, p = 0,04) • Elles bénéficiaient moins souvent d’une chirurgie valvulaire précoce (37 % vs 52,4 %, p = 0,001) • Lorsqu’elles étaient opérées, la mortalité précoce postopératoire (avant J14) était supérieure chez les femmes • Mais la survie à 1 an était identique quel que soit le sexe • Les caractéristiques des endocardites infectieuses sont différentes chez les hommes et chez les femmes • ICAAC 2012 – D’après Chirouze C. et al., abstract K-939, actualisé • Influence du sexe sur la chirurgie valvulaire précoce et sur la mortalité des endocardites infectieuses (EI) [2]

  29. p = 0,01 p = 0,001 • Étude rétrospective (2000-2011), CHU d’Amiens (France) • 243 patients cirrhotiques en réanimation • 127 patients infectés (52,5 %) • Pneumonies (77), bactériémies (39), infections intra-abdominales (34), infections du tractus urinaire (16), candidémies (11) • Comparaison patients infectés versus non infectés • Infection et cirrhose : mortalité en réanimation (1) • ICAAC 2012 - D’après Dupont H. et al., abstract M-1698, actualisé

  30. Population infectée, données microbiologiques : comparaison survivants versus non survivants • Analyse multivariée : recherche de facteurs associés à la mortalité Population infectée : données microbiologiques(n = 127) Analyse multivariée : facteurs de mortalité • ICAAC 2012 - D’après Dupont H. et al., abstract M-1698, actualisé • Infection et cirrhose : mortalité en réanimation (2) • Les candidoses invasives du cirrhotique sont associées à une lourde mortalité

  31. 460 patients dans 38 hôpitaux, âge médian : 26 ans • Vaccination antérieure : 15 % • Diagnostic • Clinique seulement : 15 % • Clinique et microbiologique : 85 % • 20 patients (4 %) ont requis la réanimation • Ventilation mécanique : 9 • Atteinte neurologique : 3 • Antibiotiques : 15 ; Ribavirine : 3 • Décès : 1 • Coût global estimé à 1 713 829 euros • Ces données soulignent l’urgence d’une prise de conscience nationale pour renforcer la stratégie vaccinale • ICAAC 2012 – D’après Stahl J.P. et al., abstract P-566, actualisé • Rougeole : une réémergence inquiétante en France

  32. 80 cas colligés en 2 ans (2010-2011) dans le nord de Paris • Diagnostic : tableau clinique + présence d’IgM • 67 patients hospitalisés (84 %) et 13 ambulatoires ; âge moyen : 28 ans • 10 patients vaccinés contre la rougeole, dont 2 ont reçu les 2 injections • Complications : 50 % (30 hépatites, 25 pneumonies, 2 pancréatites) • Trois hospitalisations en réanimation ; pas de décès *0 cas vs 14 chez les contrôles sont d’origine africaine. • La rougeole nécessite fréquemment l’hospitalisation, même en l’absence de complications • Les patients à risque sont jeunes, plutôt nés en France et non Africains • ICAAC 2012 - D’après Caseris M. et al., abstract V-1073, actualisé • Épidémie de rougeole à l’hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris

  33. Administration 1 h 30 postinfection • Modèle de pneumopathie du lapin • Instillation intranasale • 5 x 109 CFU/USA300 SARM-C • 1 h 30 postinfection : • Sérum physiologique (n = 10) vs • IVIGh 0,2 g/kg en dose unique (n = 12) vs • Vancomycine 30 mg/kg x 2/j (n = 6) IVIGh (n = 12) Sérum physiologique (n = 10) Vancomycine (n = 6) p = 0,011 p = 0,008 SARM-C : S. aureus résistant à la méticilline communautaire ;PVL : leucocidine de Panton-Valentine • Ces données confirment l’intérêt de l’immunothérapie passive dans la pneumopathie nécrosante. Des données chez l’homme sont attendues dans le cadre du PHRC national PVL en cours • ICAAC 2012 - D’après Duong A, abstract B-1735, actualisé • Immunoglobulines humaines intraveineuses (IVIGh) et pneumopathie nécrosante à S. aureus PVL+ : effet protecteur confirmé en modèle animal

  34. Déclarations publiques d'intérêts - Pierre Tattevin déclare avoir des liens d'intérêts avec Abbott, Astellas, AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, Galderma, Gilead Sciences, Janssen-Cilag, MSD, Pfizer et ViiVHealthcare en tant que consultant pour des workshops et pour des déplacements sur des congrès.- Marie-Dominique Tabone déclare avoir des liens d'intérêts en tant que conférencier occasionnel avec Gilead, MSD, Baxter et Astellas.- Les autres auteurs de ce diaporama déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts. ICAAC 2012

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