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II. UN PEU D’HISTOIRE ….

II. UN PEU D’HISTOIRE …. Rappel des grandes évolutions réglementaires en matière d’ICPE, De 1958 a 2008, 50 ans d’historique, Le développement durable c’est quoi aujourd’hui pour un site chimique SEVESO II : des chiffres, des actes, et des priorités, 1995, début de l’opération CIPECO.

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II. UN PEU D’HISTOIRE ….

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Presentation Transcript


  1. II. UN PEU D’HISTOIRE …. • Rappel des grandes évolutions réglementaires en matière d’ICPE, • De 1958 a 2008, 50 ans d’historique, • Le développement durable c’est quoi aujourd’hui pour un site chimique SEVESO II : des chiffres, des actes, et des priorités, • 1995, début de l’opération CIPECO.

  2. Les grandes évolutions réglementaires • Le Décret Imperial du 15 octobre 1810 qui fixe les premiers fondements réglementaires en matière d’installations classées pour la maitrise des risques et la protection de l’environnement, • La Loi du 19 decembre 1917 relative aux établissements dangereux, insalubres ou incommodes qui entérine le classement des établissements, • La Loi du 19 juillet 1976 (Décret du 21 septembre 1977) établit le régime réglementaire actuel des ICPE, • La directive 82/501/CEE du Conseil du 24 juin 1982, dite SEVESO, concernant les risques d'accidents majeurs de certaines activités industrielles, porte sur la prévention des accidents majeurs qui pourraient être causés par certaines activités industrielles, ainsi que sur la limitation de leurs conséquences pour l'homme et l'environnement • La Directive européenne n° 96/82 du Conseil du 9 décembre 1996, dite SEVESO 2, transposée en droit français en 2000, la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, • L'arrêté du 10 mai 2000 modifié relatif à la prévention des accidents majeurs impliquant des substances ou des préparations dangereuses présentes dans certaines catégories d'installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation • La Loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 dite “Bachelot”, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, • Décrets et Arrêtés 2005, relatifs aux plans de prévention des risques technologiques et à l'évaluation et à la prise en compte de la probabilité d'occurrence, de la cinétique, de l'intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation • Le Code de l'Environnement Livre V Prévention des pollutions, des risques et des nuisances - Titre Ier Installations classées pour la protection de l'environnement • Le Code du Travail (le rôle élargit des CHSCT(E), les entreprises intervenantes…)

  3. De 1958 a 2008, 50 ans d’expérience Blending 2007 Cpts OUEST 1996 1966 1993 Cpts EST 1974 1958 1957 Alkylation

  4. Le développement durable … Aire transit DIB/DIS 2003 1999 $0.5MM 2007 Traitements des odeurs #1 & #2 2000 2004 Traitement Sols 1984 1997 $10MM $2MM 1992 Unité de traitement des eaux 2007 $15MM SRU #1 &#2 $55MM 2008 2002 HFR $30MM Optimisation déshuilage $1MM

  5. 1995, début de l’opération CIPECO • OBJECTIFS DE L’ETUDE : • CIPECO = Comité d’Investigation pour les Problèmes d’Environnement de Chevron Oronite, • Évaluer la gène olfactive issue de nos activités, • Communiquer avec les populations, • MISE EN OEUVRE : • Mise en place en 1995, • Groupes de veille olfactive (interne et externe), • Réunion annuelle,

  6. Extinction des notes par dilution successive Extinction des notes par dilution successive Sortie C380 Collecteur events pollués Unités composants OUEST propyl mercaptan Thiomenthone H2S propyl mercaptan 6 diS.d'allyle H2S 8 ethyl mercaptan ethyl mercaptan 4 6 Niveau d'odeur IAP (Ni) Niveau d'odeur 4 2 IAP (Ni) 2 0 ethyl mercaptan diS.d'allyle 0 pur ethyl mercaptan 1/10 H2S notes 1/100 H2S propyl mercaptan pur 1/1000 odorantes propyl mercaptan 1/10 1/10000 notes 1/100 1/100000 Thiomenthone 1/1000 odorantes 1/1000000 1/10000 1/10000000 1/100000 1/1000000 1/10000000 Facteur de dilution (nombre d'odeur no) Facteur de dilution (nombre d'odeur no) 1997, une première action suite a CIPECO Après traitement Avant traitement • Mise en service en 1997 d’une unité de traitement des odeurs, • Nouvelle étude pilote en 2000, • Amélioration en 2001, • Fonction: traiter les évents pollués issus de nos unités de fabrication (notes soufrées), • « Mesures » d’efficacité avant et après traitement, Taux « d’abattement » chimique de l’unité de traitement : 99 %

  7. III. APPRENDRE DE SES ERREURS : retour sur l’incident « Odeur » Octobre 2001 • Rappel des faits, • Pour mieux comprendre, un peu de génie chimique “comment ca marche une unité de traitement des odeurs”, • Autopsie d’un dysfonctionnement odorant a l’échelle industrielle, • Savoir tirer les bonnes leçons: les limites du Génie des procédés face a la “perception” humaine.

  8. Incident odeur Octobre 2001 • RAPPEL DES FAITS: • Incident technique « mineur » sur une unité de fabrication d’additifs, • Formation de mercaptans « RSH » (composés soufrés très odorants et perceptibles à de très faibles concentration), • En fonction du niveau de dilution, les notes olfactives perceptibles diffèrent considérablement dans le temps et dans l’espace, • Les installations de traitement, toutes parfaitement opérationnelles au moment des faits, n’ont pas totalement neutralisées ces émissions odorantes, voire en ont même amplifié l’intensité. Odeur persistante et gênante perceptible par les populations riveraines (type « pipi de chats ») L’odeur perçue sur notre site était totalement différente, et seule l’ analyse olfactive détaillée du produit non conforme a finalement établi le lien avec l’odeur perçue par les populations.

  9. Un peu de Génie Chimique… #1. Schéma de principe Soupapes Réacteurs Collecte H2S #1 SRU Oxydateur thermique SRU backup Collecte Dégazage #1 Soupapes Réservoirs #1 Collecte Dégazage #2 Dégazage Soupapes Filtres Traitement Odeurs Collecte Events odorants Respiration Rejets atmosphériques Réservoirs #2 Stockage

  10. H2S+4H2O2+2KOH -> K2SO4 + 6H2O RSH+3H2O2 -> RSO3H + 3H2O (K2S+4H2O2 -> K2SO4 + 4H2O) Un peu de Génie Chimique… #2. Unité de traitement des odeurs: colonne de lavage des gaz

  11. Extinction des notes par dilution successive Extinction des notes par dilution successive Sortie C380 Collecteur events pollués Unités composants OUEST propyl mercaptan Thiomenthone H2S propyl mercaptan 6 diS.d'allyle H2S 8 ethyl mercaptan ethyl mercaptan 4 6 Niveau d'odeur IAP (Ni) Niveau d'odeur 4 2 IAP (Ni) 2 0 ethyl mercaptan diS.d'allyle 0 pur ethyl mercaptan H2S 1/10 notes 1/100 H2S propyl mercaptan pur 1/1000 odorantes propyl mercaptan 1/10 1/10000 notes 1/100 1/100000 Thiomenthone 1/1000 odorantes 1/1000000 1/10000 1/10000000 1/100000 1/1000000 1/10000000 Facteur de dilution (nombre d'odeur no) Facteur de dilution (nombre d'odeur no) Un peu de Génie Chimique… #3. Unité de traitement des odeurs: efficacité chimique/ olfactive ? % amelioration de la perception? 100% sur l’H2S 95% sur les RSH

  12. Autopsie d’un dysfonctionnement … #1. Analyse fonctionnelle de l’unité ZnDtp Soupapes Dégazeur #1a Soupapes Soupapes Soupapes S. Respiration Réacteur #1 Réacteur #2 Réacteur #3 Réservoirs #1 Neutralisation Soupapes Stockage avant Dist Dégazeur #1b Distillation Soupapes Soupapes Collecte H2S #1 Collecte Dégazage #1 Soupapes Collecte Events odorants S. Respiration Réservoirs #2 SRU Traitement Odeurs Stockage avant Filt SRU backup Soupapes Filtration Oxydateur thermique Respiration Réservoirs #3 Rejets atmosphériques Stockage

  13. Autopsie d’un dysfonctionnement … #2a. Analyse fonctionnelle des modes communs de défaillances Pas d’impact sur la qualité analytique du produit Ratio ROH/ P2S5 trop faible Exothermie de la réaction Formation de RHS dans le produit Soupapes Dégazeur #1a Soupapes Soupapes Soupapes Réacteur #1 Réacteur #2 Réacteur #3 Soupapes Dégazeur #1b Collecte H2S #1 Collecte Dégazage #1 SRU Pas d’odeur caractéristique de type « pipi de chat » perçue a la source SRU backup Oxydateur thermique Aucun lien entre cet événement et les recherches en cours sur les Nuisances olfactives perçues au Havre Rejets atmosphériques

  14. Autopsie d’un dysfonctionnement … #2b. Analyse fonctionnelle des modes communs de défaillances Formation de RHS dans le produit S. Respiration Réservoirs #1 Neutralisation Stockage avant Dist Aucun lien entre cet événement et les recherches en cours sur les Nuisances olfactives perçues au Havre Distillation Collecte Events odorants S. Respiration Pas d’odeur caractéristique de type « pipi de chat » perçue a la source Réservoirs #2 Traitement Odeurs Stockage avant Filt Soupapes Filtration Respiration Réservoirs #3 Rejets atmosphériques Stockage

  15. Autopsie d’un dysfonctionnement … #2c. Analyse fonctionnelle des modes communs de défaillances SRU Oxydateur thermique Rejets atmosphériques #1 Rejets atmosphériques #2 Traitement Odeurs

  16. Autopsie d’un dysfonctionnement … #2d. De la chimie analytique a la perception olfactive Profil [t8] Profil de perception olfactive f[x]

  17. Savoir tirer les bonnes leçons … #1a. Le constat LES NUISANCES OLFACTIVES PERCEPTIONS EMISSIONS VARIABLES DANS LE TEMPS & L’ESPACE DIFFERENT SELON LES SUBSTANCES VARIABLES QUALITATIF/ QUANTITATIF DIFFERENT DANS LE TEMPS CONCERNENT DE TRES FAIBLES [ ] DIFFERENT DANS L’ESPACE REPOSENT SUR DES EVOCATIONS LES RENDEMENTS SONT > 95% DIFFERENT POUR CHAQUE INDIVIDU LES RENDEMENTS SONT f(RSH) PONCTUELLES OU CONTINUES « les récepteurs olfactifs collectent les sensations et transmettent l’information/perception au cerveau limbique/reptilien, qui est également le siège de l’émotion et de la mémoire » CANALISEES OU DIFFUSES

  18. Savoir tirer les bonnes leçons … #1b. Les premières solutions de base REDUIRE ET PREVENIR LES NUISANCES OLFACTIVES PERCEPTIONS EMISSIONS AMELIORER ET FIABILISER LES PROCEDES APPRENDRE UN REFERENTIEL COMMUN AMELIORER ET FIABILISER LES TRAITEMENTS POUR COMMUNIQUER … ACCROITRE LA COLLECTE DES EMISSAIRES …. avant … pendant INTEGRER LA DIMENSION « ODEURS »… … et après … dans les études amonts … dans les cultures opérationnelles Une part importante de la « nuisance » olfactive prend sa source dans l’ensemble des paramètres/ facteurs qui entourent « l’odeur », comme le sentiment de subir les choses et de pas savoir ce qui se passe… … dans la gestion des situations d’urgence

  19. IV. L’EQUIPE INTERNE DES « NEZ » de Chevron Oronite SA • Principe et objectif, • Quelques mots sur la méthodologie: le champs des odeurs par IAP Sentic, • Les résultats, les premiers retours d’expérience, • Une parenthèse sur les nez électroniques.

  20. Principes et Objectifs de l’équipe de « nez »… CARTOGRAPHIER LES SOURCES OLFACTIVES EQUIPE CREE EN 2003 DETECTER TRES EN AMONT LES DERIVES 20 PERSONNES FORMEES A L’EPOQUE CONTRIBUER AUX ETUDES D’AMELIORATION INTEGRATION DES « NEZ » DANS LA « GSU » SENSIBILISER LES ACTEURS INTERNES REPRESENTATION DE TOUS LES SECTEURS PARTICIPER AUX INVESTIGATIONS EXTERNES FORMATION SPECIFIQUE DES SUPERVISEURS POUVOIR COMMUNIQUER INTERNE/ EXTERNE COUVERTURE 24h/24 ET 7j/7 REMPORTER LES « OLYMPIADES DES NEZ » ENTRAINEMENTS REGULIERS

  21. Principes et Objectifs de l’équipe de « nez »… Fonctionnement Normal Fonctionnement Dégradé SOURCE « BRUTE » EMISSION PERCEPTION OLFACTIVE SOURCE « REDUITE » EMISSION Emissions Chroniques Emissions Ponctuelles

  22. Le Champ des odeurs par IAP Sentic Méthode développée par IAP Sentic (M. JAUBERT) ~ 60 notes olfactives (référents) Organisées autour de Pôles

  23. Les premiers résultats, retours d’expérience • REALISATIONS DEPUIS L’INCIDENT 2001: • Suite aux différentes cartographies olfactives réalisées, plusieurs aménagements ont été effectués afin de réduire les sources chroniques d’émissions (ex. collecte d’évents, limitation des surfaces d’évaporation, amélioration des procèdes…), • De nombreuses actions de communication avec les riverains, les associations et les autorités ont permis de mieux appréhender les problèmes et d’y apporter des réponses concrètes, ciblées et efficaces, • Le nombre de plaintes odeurs enregistrées dans notre SMHSE a fortement diminué, • RETOUR D’EXPERIENCE: incident odeur octobre 2003 • Les sources odorantes ont été très rapidement identifiées et isolées en amont, • Les nuisances olfactives ont donc été considérablement réduites et strictement limitées au site, • Une information proactive et préventive des autorités (DRIRE, mairies…) dès la détection de l’incident a été menée, • Une prise en charge rigoureuse de toutes les demandes externes pour communiquer et expliquer en temps réel a permis d’éviter toute polémique et de répondre aux attentes des particuliers,

  24. Une parenthèse sur les nez électroniques #1. Principes de base • Les nez électroniques sont des équipements qui comprennent un ensemble de capteurs chimiques spécifiques combiné à un système de reconnaissance, capables d’identifier des odeurs simples voire complexes. Actuellement deux techniques principales semblent se démarquer: la première est basée sur des capteurs d'arômes qui sont des capteurs de gaz chimiques, la deuxième sur la spectrométrie de masse. • Si les nez électroniques évoluent désormais vers une plus grande hybridation des technologies de concentration, de séparation et de détection, du fait du caractère sensoriel et spécifique des applications, les nez électroniques sont des systèmes dont la mise en œuvre est très délicate et qui nécessite une adaptation au cas par cas. • Cependant l'évaluation hédonique reste une spécificité propre au nez humain, étant donné qu'elle est notamment relative à des opinions subjectives… (spécificité du cerveau reptilien). Séparation Modèles de dispersion Analyse qualitative Bases de Données Analyse quantitative Référents odorants SIG (cartographie) Système de reconnaissance Interprétation Informatique Traitement de l’information Capteurs Chimiques Détection de Substances Profil Odorant Communication Profil de traceurs chimiques L'hédonisme (du grec ancien : ήδονη (hédonê) plaisir, et du verbe ήδομαι (hédomaï) se réjouir, d'après lequel sont formés les adjectifs ήδύς, ήδεϊα et ήδύ ; hédus, hédeïa, hédu ; doux, agréable ou aimable) est une doctrine philosophique qui fait du plaisir la fin de toute existence, et le souverain bien.

  25. Une parenthèse sur les nez électroniques #2. Exemple d’application in situ Communication Réseau de Capteurs Chimiques - ++ + Interprétation Système de reconnaissance +++ ++

  26. Une parenthèse sur les nez électroniques #3. Les +/- • PARMI LES POINTS D’INTERETS: • Cette technologie pourrait se révéler très efficace et très bien adaptée sur des applications spécifiques comme pour améliorer la sécurité des aéroports en complément des mesures existante (ex. les chiens): détection de stupéfiants, d’explosifs, d’armes chimiques… • Mise en œuvre de réseaux fixes de capteurs, fonctionnant 24h/24 et 7j/7 pour mesurer, enregistrer et cartographier par exemple une zone d’intérêt spécifique (ex. application en court d’étude pour humer les infections afin d’aider les hôpitaux à limiter la contagion du staphylocoque doré qui présente la fâcheuse particularité de résister aux antibiotiques) • Contrôle qualité sur des chaines de produits (ex. en agroalimentaire pour la maturité des fruits, le trie du poisson…), • Technologie permettant des mesures reproductibles, objectives, fiables, relativement peu coûteuses, avec acquisition simple et rapide. • PARMI LES POINTS FAIBLES, LES LIMITES: • La notion de nuisance olfactive n’est jamais couverte par ses dispositifs, • Le coût de mise en œuvre et de maintien in situ et à grande échelle est très important, • Une absence de détection ne signifie pas nécessairement absence d’odeur et donc de nuisance, et réciproquement, • Les effets de masquage olfactif ne sont pas/ peu accessibles par ce types de dispositifs (effets de dilution qui peuvent faire apparaitre une odeur qui est masquée par une autre a plus forte concentration),

  27. V. EN RESUME • Les nuisances olfactives, une nouvelle donne du développement durable, • La perception, un véritable écueil normatif et réglementaire, saura-t-on résister a la tentation ? • Les “nez” une des vraies clefs du succès, ils anticipent, cherchent, et communiquent … a défaut de mesurer.

  28. En Résumé Les nuisances olfactives, une nouvelle donne du « développement durable » ? …. OUI, très certainement Le développement durable ne recèle-t-il pas une contradiction en soi ? Le terme de développement implique une modification structurelle, où celui de durabilité suppose une continuité dans l'utilisation des ressources. Quel sens y a-t-il à préserver des ressources pour des générations futures, si nous ne savons pas lesquelles seront indispensables ? La durabilité fait l'impasse sur le fait que l'histoire de l'humanité est une alternance de phases plus ou moins stationnaires et de ruptures brutales. Est-il vraiment possible d'articuler grandes et petites échelles d'action, comme si les mêmes principes devaient fonctionner du mondial au local dans un grand mécano planétaire ? Tout se passe comme si le développement durable rêvait un monde lisse sans heurts, sans conflits, sans crises : en somme, la négation même de la vie. François Mancebo Le développement durable en question(s) Vive l’écologie moteur de la croissance ! A bas l’écologie de la peur et du déclin ! Claude Allègre Ma vérité sur la planète

  29. En Résumé La perception, un véritable écueil normatif et réglementaire? Saura-t-on résister a la tentation ? …. OUI, très certainement …. NON, sûrement pas ! Si la normalisation apporte dans bien des domaines scientifiques, des langages, des techniques et tout un ensemble de référentiels communs, source indéniable de progrès objectifs, mesurables et comparables, il reste cependant des univers où elle ne fait que restreindre les horizons, la créativité, la diversité et par conséquence toutes les richesses et valeurs ajoutées qui en découlent. Chercher à « normaliser » son environnement est une quête bien compréhensible et légitime du législateur, mais parfois ridicule/ tyrannique au sens Pascalien du terme. (…) Olivier Clavaud Engagement de progrès, UIC Normandie 2007

  30. En Résumé Les “nez” une des vraies clefs du succès, ils anticipent, cherchent, et communiquent … a défaut de mesurer …. OUI, très certainement Le clavier de base de l’odorat est infiniment plus diversifié que ne l'est celui de la vue ou de l’ouïe; ce qui lui vaut cette richesse infinie des combinaisons. A long terme, la mémoire olfactive est plus fiable que les autres mémoires. Mémorisées, les odeurs sont toujours d’une grande force évocatrice et raniment des souvenirs anciens (…) Alix Miral Créatrice DROM FRAGRANCES INTERNATIONAL

  31. Questions

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