1 / 61

Gérard AUNEAU

INFLUENCE D ’UNE ACTIVITE PHYSIQUE NON COM PETITIVE SUR LA SANTE DES PE RSONNES AGEES .. POUR UNE DEMARCHE PREVENTIVE. Gérard AUNEAU Président de la FFEPGV Professeur des Universités (Université Paul Sabatier Toulouse III). UNE POLITIQUE PREVENTIVE. Au moins 5 jours par semaine.

Download Presentation

Gérard AUNEAU

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. INFLUENCED’UNE ACTIVITE PHYSIQUENONCOMPETITIVE SUR LA SANTE DESPERSONNES AGEES..POUR UNEDEMARCHE PREVENTIVE Gérard AUNEAU Président de la FFEPGVProfesseur des Universités (Université Paul Sabatier Toulouse III)

  2. UNE POLITIQUE PREVENTIVE Au moins 5 jours par semaine 30 mn minimum d’exercices par jour Résultat = 60 000 à 70 000 décès de moins/an

  3. Etat des lieux de la rechercheDonnées expérimentales • Les données techniques et pédagogiques à intégrer • Les conditions d’application d’une politique préventive de santé publique

  4. ETATS DES LIEUX DE LA RECHERCHEDONNEES EXPERIMENTALES

  5. APPROCHES EPIDEMIOLOGIQUESNORD AMERICAINES

  6. LES RISQUES CARDIOVASCULAIRES En France Cause de mortalité chez 37% des femmes et 27 % des hommes par an En France, liaison positive entre : - la puissance aérobic maximale - la pression artérielle - la santé

  7. LES RISQUES CARDIOVASCULAIRES Puissance aérobic=Somme des fonctions respiratoire, circulatoire, cardiaque, hématologique et métabolique Cette puissance aérobic diminuent de 10% tous les 10 ans pendant le vie adulte

  8. LES RISQUES CARDIOVASCULAIRES Le risque d’accidents coronariens est plus élevé chez les hommes en mauvaise condition physique ACTION PROCTECTRICEExercice régulier = amélioration des divers métabolismes (glucides, lipides et insuline) et sur la pression artérielle

  9. LES RISQUES CARDIOVASCULAIRES Une dépense énergétique hebdomadaire de 1 000 kcal joue un rôle de prévention des affections coronariennes (Paffenberger – 1993)

  10. LES RISQUES LIES AU VIEILLISSEMENT Les individus les moins actifs sont ceux qui ont le plus à gagner en pratiquant une activité physique Il n’est pas nécessaire de fournir un effort très intense pour obtenir de bons résultats

  11. LES RISQUES LIES AU VIEILLISSEMENT PAR RAPPORT A L’APPAREIL MUSCULO SQUELETTIQUE DIMINUTION : De laforce de préhension et de la force du quadriceps - environ 1,5% par an entre 65 et 84 ans - environ 3,5% par an pour les extenseurs des membres inférieurs (Young et Skelton 1994) AMELIORATION : La capacité des muscles à répondre à l’entraînement est spectaculaire

  12. LES RISQUES LIES AU VIEILLISSEMENT PAR RAPPORT A L’APPAREIL MUSCULO SQUELETTIQUE Plus un sujet est sédentaire, plus on constate une progression de 15% à 100% s’il pratique une activité physique Il n’est pas nécessaire de fournir un effort très intense pour obtenir de bons résultats

  13. LES RISQUES LIES AU VIEILLISSEMENT L’élévation de la force musculaire chez les personnes âgées entraîne : - une amélioration de la coordination - une amélioration de l’équilibre - une amélioration du temps de réaction - une amélioration de la souplesse (Puggaard - 1994)

  14. LES RISQUES LIES AU VIEILLISSEMENT 2 séances d’activités physiques d’entretien par semaine = Augmentation de la force et des fonctionsneuromusculaires de personnes âgées auparavant inactives (Puggaard - 1994)

  15. LES RISQUES LIES AUX DOULEURS VERTEBRALES Les problèmes de dos, cause d’une trop grande inactivité En France et dans la plupart des pays industrialisés : - 70% des adultes souffrent ou ont souffert du dos - 9% des consultations dues à des lombalgies - 8% d’actes de radiodiagnostic - 30% d’actes de kinésithérapie - 13% des invalidités induites

  16. LES RISQUES LIES AUX DOULEURS VERTEBRALES Coût : 1,37 milliards d’euros/an Les lombalgies représentent à elles seules 144 000 accidents Soit : 20,6% des arrêts de travail 6 milliards de journées perdues

  17. Des recherches démontrent une corrélation entre les pathologies et un faible niveau d’aptitude musculaire dus à une trop grande sédentarité

  18. RECHERCHES NATIONALES DE LA FFEPGV

  19. PREMIERE RECHERCHE Effets d’un programme d’activités physiques non compétitives sur la fréquence et les conséquences des chutes chez les personnes âgées

  20. Les accidents domestiques des personnes âgées provoquent plus de décès (12 000 morts)que l’ensemble des accidents de la route Deux accidents domestiques sur trois des plus de 65 ans sont des chutes + 60% des décès par chute concernent les femmes de + de 75 ans

  21. COUT ECONOMIQUE ET SOCIAL ELEVE 50% des victimes de chutes sont hospitalisées pour une longue durée 40% d’entre elles sont ensuite obligées d’intégrer une institution spécialisée

  22. POPULATION 1 : des adhérents de la FFEPGV ayant une activité au sein d’une association de gymnastique volontaire et suivant un programme de 16 semaines concernant les chutes POPULATION 2 : des adhérents de la FFEPGV limités à une activité physique d’entretien POPULATION 3 : personnes sédentaires Au total 1 300 personnes ont participé à cette recherche : - moyenne d’âge de 67 ans - taille moyenne = 1,59 m - poids moyen = 63kg - 85% de femmes et 15 % d’hommes

  23. DEUX PROGRAMMES D’ACTIVITES PHYSIQUES SUIVIS PAR LA POPULATION 1 PENDANT 16 SEMAINES 1er programme :Activités physiques générales afin de réduire la fréquence des chutes moyens :Education respiratoireEducation de la statique vertébralePerceptionEquilibre généralVitesse de réactionRelaxation

  24. DEUX PROGRAMMES D’ACTIVITES PHYSIQUES SUIVIS PAR LA POPULATION 1 PENDANT 16 SEMAINES 2nd programme :Activités physiques spécifiques visant à réduire les conséquences des chutes moyens :Education réflexeApprentissage des chutes 5 tests avant et après l’expérimentation

  25. OBJECTIFS DES TESTS 1. S’appliquer aux hommes comme aux femmes 2. Apprécier la coordination, l’équilibre, la vitesse et le temps de réaction, l’attention 3. Les capacités visiospatiales et mnésiques 4. Les qualités psychomotrices Ces 3 groupes ont passé les tests

  26. LA FEDERATION, LA CRAM DE BOURGOGNE ET D’AUTRES CRAM DEVELOPPENT DES ATELIERS EQUILIBRES Objectif = Approche préventive des chutes

  27. DEUXIEME RECHERCHE L’influence d’une pratique physique non compétitive sur la consommation médicale

  28. ETUDES AMERICAINES EVALUATION DU COUT DE LA SEDENTARITE PAR MANNING EN 1991 • Constitution de 3 groupes • Des sédentaires • Des pratiquants d’activités physiques d’intensité moyenne • Des pratiquants d’activités physiques d’intensité élevée

  29. RESULTATS Poste visites médicales - groupe 2 : 12% de moins que le groupe 1- groupe 3 : 8% de moins que le groupe 1 Poste hospitalisation - groupe 3 : 30% de moins que le groupe 1 Poste arrêt de travail - groupe 2 : 18% de moins que le groupe 1

  30. CONCLUSION Coût externe mile non parcouru par l’individu sédentaire : 0,45 dollar US/mile En 2015, les + de 65 ans représenteront 25% de la population, d’où la nécessité de concevoir une réelle politique préventive

  31. INFLUENCE D’UNE PRATIQUE PHYSIQUE NON COMPETITIVE SUR LA CONSOMMATION MEDICALES DE PERSONNES RETRAITEES Les dépenses de biens et de services médicaux Les personnes de 65 ans et plus dépensent 2,6 fois plus que la moyenne de la population Les personnes de plus de 85 ans dépensent 4,5 fois plus que des personnes de moins 65 ans En 2010, près d’1 million de personnes âgées vivront dans un établissement spécialisé

  32. Etude menée conjointement par la FFEPGV et la MGEN POPULATION : 1 240 personnes retraitées Une moyenne d’âge de 66 ans 70% de femmes Différence de consommation hommes/femmes non significative

  33. GROUPE I : licenciés de la FFEPGV GROUPE II : personnes déclarant pratiquer une activité physique hors structure GROUPE III : personnes déclarant pratiquer une activité physique au sein d’une organisation sportive GROUPE IV : sédentaires

  34. OBJECTIF Démontrer que la pratique d’une activité physique peut avoir des conséquences sur les 3 principaux postes de consommation médicale : • Les consultations et visites chez le médecin • Les produits pharmaceutiques • l’hospitalisation

  35. RESULTATS GROUPE I : licenciés de la FFEPGV 742 €/an GROUPE II : personnes pratiquants une activité physique hors structure 795 €/an GROUPE III : personnes pratiquants une activité physique au sein d’une organisation sportive 992 €/an 1 239 €/an GROUPE IV : sédentaires

  36. RESULTATS La « Gymnastique volontaire » permet d’agir de manière très efficace sur la consommation médicale Cette pratique physique est accessible et peu coûteuse dans sa mise en oeuvre Généralisée, elle peut être efficace sur le long terme afin de réduire les déficits de la Sécurité Sociale

  37. TROISIEME RECHERCHE Prévention des facteurs de risques cardiovasculaires chez la femme ménopausée par la pratique d’une activité physique non compétitive

  38. Etude expérimentale 240 femmes en Midi Pyrénées 40 femmes en Languedoc Roussillon 16 semaines à raison de 3 marches actives de 45’ chacune/semainedont 2 encadrées par des animatrices de Gymnastique Volontaire

  39. RESULTATS

  40. RESULTATS Une perte de poids de plus d’un kilo en moyenne correspondant à une diminution de la masse grasse Amélioration très significative du profil cardiovasculaire : - baisse importante du cholestérol - baisse des triglycérides et de la glycémie à jeun - baisse importante de la tension artérielle au repos (systolique et diastolique)

  41. CONCLUSION Une marche active régulière, intégrée au mode de vie, permet de réduire de manière significative les risques cardiovasculaires chez des femmes ménopausées ayant une surcharge pondérale

  42. 2. DES DONNEES TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES A INTEGRER

  43. POUR LUTTER CONTRE LA SEDENTARITE ET LE PROCESSUS DE DETERIORATION DE L’ETAT DE SANTE, L’ACTIVITE PHYSIQUE DOIT SOLLICITER : 1. Les muscles du squelette 2. Les articulations avec en particulier l’amélioration de la densité osseuse 3. Le développement de la fonction motrice 4. Le métabolisme 5. La fonction cardiorespiratoire

  44. LES RECHERCHES EPIDEMIOLOGIQUES DEMONTRENT QUE L’OBTENTION D’UN RESULTAT EST LIEE AUX CONDITIONS SUIVANTES : L’activité physique doit solliciter de manière différenciée les grands groupes musculaires L’activité physique doit dépasser le niveau d’activité habituel sans rechercher un effort maximal L’activité physique doit permettre une consommation d’énergie suffisante

  45. OBJECTIFS Accroître la motivation Elargir les possibilités de pratique d’activités physiques les plus accessibles Mettre l’accent sur la diversité des situations et comportements moteurs pour permettre aux sédentaires de sortir des stéréotypes liés à leur mode de vie

  46. LA POLITIQUE SPORT-SANTE DE LA F.F.E.P.G.V. Populations ciblées : - les grands sédentaires - les enfants - les personnes âgées Les Jeux Européens Sport-Santé 2002:démonstration à un large public d’une multiplicité d’activités, faciles d’accès avec une pratique simplifiée

  47. OBJECTIF POLITIQUE DE LA FFEPGVFEDERATION DE 560 000 LICENCIES Lutte contre la sédentarité dans le cadre d’une démarche de santé publique, par l’utilisation de l’activité physique non compétitive

More Related