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Téléphones mobiles et antennes-relais : risques pour la santé?

Téléphones mobiles et antennes-relais : risques pour la santé?. Jean-François Doré INSERM UMR 590, Centre Léon Bérard, Lyon Conférence ERI, Centre Léon Bérard, 28 septembre 2010. La téléphonie mobile en chiffres. Développement “ explosif ” depuis une vingtaine d’années :

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Téléphones mobiles et antennes-relais : risques pour la santé?

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  1. Téléphones mobiles et antennes-relais : risques pour la santé? Jean-François Doré INSERM UMR 590, Centre Léon Bérard, Lyon Conférence ERI, Centre Léon Bérard, 28 septembre 2010

  2. La téléphonie mobile en chiffres • Développement “explosif” depuisunevingtained’années: • Téléphones mobiles (GSM, UMTS) • Accès Internet sans fil • Usages nomades, DECT • Monde: 750 000 abonnements en 1985, 3,3 milliards en 2007 (OCDE) • France: • 61,9 millions abonnements en juin2010 (progression 4,2% /12 derniermois); pénétration : 95,8% (ARCEP) • 70 000 stations de base (au total: 140 000 stations radioélectriques: 12 000 radio TV, 58 000 réseauxradio professionnels, police, SAMU…)

  3. Croissance rapide de la téléphonie mobile en France (Déc 07 à Juin 10)Source : ARCEP

  4. Inquiétudes et controverse • USA, fin des années 1980, procès contre les constructeurs suite au décès d'une patiente atteinte de tumeur cérébrale • Europe, premières inquiétudes fin des années 1990, mais sur le déploiement des antennes: opposition locale aux nouvelles implantations : préoccupations esthétiques, patrimoniales, démocratie locale, puis sanitaires • Conflit d'aménagement - « risque sanitaire » • Conflits judiciaires • « Grenelle » des ondes

  5. Inquiétudes et controverse (suite) • Les premiers rapports d'experts alimentent la controverse (Rapport Zmirou et principe de précaution) • Prises de position de certains scientifiques • Associations: Agir pour l'environnement, Priartem, Criirem, Robins des Toits, Next-up • Attitude des opérateurs • Mobilisation autour de « clusters » de cancers de l'enfant (St Cyr l'Ecole, Ecole Gerson) • Electrohypersensibilité

  6. Programmes de recherche • Mobile Telecommunications and Health Research Programme (MTHR) (2001) • 28 projets de recherche (23 terminés) • Programme allemand DMF (2002-2008) • 17 M€ 54 projets (36 terminés) • Fondation Santé Radiofréquences (2005) • 4,8 M€ pour 5 ans 26 projets

  7. Rapports d'experts. Programmes de recherches subventionnés • Rapport 2006 du Conseil en Santé des Pays-Bas • Rapport d'avancement 2006-2007 OMS The International EMF project • Mobile Telecommuniction and Health Research Programme 2007 • Office Fédéral Suisse de l'environnement (2007) • Programme allemand DMF (2008) • StrahlenschutzKommission (SSK), 2008

  8. Rapports d'experts. Groupes d'experts • Expert Group on Health Effects of Electromagnetic Fields (IRL, 2007) • SCENIHR (UE,2007) • FDA/FCC Sécurité des radiofréquences (USA, 2008) • Recent Research on EMF and Health Risks (Autorité Suédoise Radioprotection, 2008) • National Research Council (USA, 2008) • Natl Col Center Environ Health (CDN, 2008)

  9. Rapports d'experts. Groupes d'experts • FRANCE : 8 rapports en 8 ans! • DGS 2001 (Zmirou) • OPECST, 2001 • AFSSE 2003 (Veyret) • AFSSE 2005 (Hours) • INERIS 2002 • CSC 1997, 2002 • AFSSET 2009 • OPECST 2009

  10. Autres Rapports • Rapports « militants » • BioInitiative • Ondes de choc • 15 raisons .....

  11. Le rapport « Radiofréquences » Afsset 2009 : une expertise collective • L’expertise collective est une garantie d’exhaustivité de l’état des connaissances • La présence de disciplines différentes permet la confrontation de différentes opinions, et l’expression d’éventuelles positions divergentes  • Elle repose sur la compétence et l’indépendance des experts, et la collégialité des débats • Transparence, ouverture et traçabilité (respect de la Norme NF X 50-110 qualité en expertise) • Indépendance du rapport ou de l’avis

  12. Le Rapport « Radiofréquences » de l’Afsset (Octobre 2009) • L’expertise menée par l’Afsset est inédite tant par l’exhaustivité des publications analysées que par la méthode et l’approche novatrice développée afin de la réaliser. • L’expertise a analysé plus de 800 publications (la base Afsset recense actuellement 3 500 références). • Le travail a fait se confronter diverses écoles de pensées des scientifiques, des parties prenantes et des lanceurs d’alerte, notamment au travers d’auditions. • Les sciences humaines ont été prises en compte dans le processus d’expertise. • Enfin, pour la première fois un observateur issu du monde associatif aura suivi l’intégralité des débats.

  13. GT Radiofréquences - Afsset • 13 membres : • GT multidisciplinaire intégrant des experts des sciences humaines et sociales • +1 observateur du milieu associatif • 13 réunions (22 jours); 1ère réunion 11 septembre 2008 • 24 auditions + 9 contributions écrites • Plus de 800 publications postérieures à 2004 analysées (+ littérature grise) • Ensemble des RF, électrohypersensibilité

  14. GT RF Afsset • Plusieurs axes: • Analyse des effets biologiques et sanitaires des CEM. Examen des recherches en biologie, médecine, épidémiologie • Évaluation de l'exposition des personnes • Analyse des réglementations internationales • Perception des risques et analyse de la controverse publique • Rapport : 457 pages + Annexes • http://www.afsset.fr/upload/bibliotheque/049737858004877833136703438564/Rapport_RF_final_25_091109_web.pdf

  15. Spectre du rayonnement électromagnétique

  16. Rayonnement d'un émetteur radioélectrique

  17. Téléphone mobile : comment cela marche?

  18. Localisation des stations radioélectriques et des points de mesures de champs : www.cartoradio.fr

  19. www.cartoradio.fr

  20. Puissances et portées d'émetteurs radiofréquences

  21. Interactions onde – matière vivante. Effets biologiques des CEM • L'observation d'un effet biologique, a fortiori en conditions expérimentales, ne signifie pas forcément qu'il entraine un dommage et encore moins qu'il se traduise par un effet sur la santé • Un impact sur la santé n'intervient que lorsque des effets biologiques entrainés par une agression dépassent les limites d'adaptation du système biologique considéré.

  22. Effets biologiques des CEM • Les phénomènes biologiques dépendent de l'interaction ondes/matière à la fréquence considérée • Effets bien établis : • Jusqu'à 100 kHz: Champs et courants induits pouvant entrainer la stimulation de tissus excitables (système nerveux et muscles) • Au dessus de 10 MHz: échauffement (par orientation des molécules d’eau) • Entre 100 kHz et 10 MHz: les 2 phénomènes

  23. Autres effets biologiques des CEM ? • Effets faisant l’objet de débats scientifiques : • Génotoxicité, cancer ? • Multiplication cellulaire ? • Perméabilité barrière hémato-encéphalique ? • Perturbations enzymatiques et hormonales ?

  24. Dosimétrie : zones de champ proche et de champ lointain

  25. Interaction CEM non ionisants - organisme vivant • Mesure des expositions « en zone de champ proche » • Densité de courant induit • En dessous de 10 MHz • Mesurer le courant traversant les tissus • Ampères par m2 (A / m2) • Débit d’Absorption Spécifique (DAS) • De 10 MHz à 10 GHz • Quantifier l’énergie absorbée par la matière vivante • Watts par Kg de tissus (W / Kg)

  26. Établissement des seuils de protection (effet critique) • Études expérimentales sur l’homme et en milieu de travail : • Effet limite : Échauffement des tissus < 1°C lors exposition 30 minutes à un champ délivrant 4 W/kg • Facteur de protection : 10 (facteur suppl pop générale : 5) • valeur seuil (travail ) : 0,4 W / kg • valeur seuil (population générale) : 0,08 W / kg • 0,08 W/kg pour le corps entier • 2 W/kg pour tête et tronc • 4 W/kg pour les membres

  27. Établissement des seuils de protection retenus en champ proche (téléphone) • Débit d’Absorption Spécifique • Valeur limite (téléphones mobiles vendus en France) : 2 W/kg 2 W / kg Mesurer une variation de 0,1 °C Possible, mais délicat et difficile

  28. Connaissance de l’exposition actuelle en champ proche (téléphone et autres émetteurs) • Téléphone mobile (GSM) et clé USB 3G • DAS de 0,1 W/kg à 1,8 W/kg (en fonctionnement max.)(modèle tête, téléphone 250 mW = équivalent à 15 V/m ) • 99% énergie absorbée par hémisphère cérébral côté téléphone • Téléphones “sans fil” DECT • 0,01 à 0,05 W/kg • Réseau Wi-Fi (WLan) • < 0,2 W/kg • Interphone bébés • < 0,1 W/kg • Systèmes Bluetooth • < 0,5 W/kg • Plaques de cuisson à induction20 à 50 kHz • < 2 A/m à d=30 cm •  25 A/m à surface de bobine  risque mains ?

  29. Exposition en champ éloigné (antenne)

  30. Seuils de protection retenus en champ éloigné (antenne) • L’énergie transférée est infime … non mesurable en °C • La mesure de DAS est remplacée par : (au choix ! ) Près d’une antenne rayonnant 41 V/m, le corps absorbe au maximum 0,08 W/kg (corps entier)

  31. Exposition du public en champ éloigné (antenne) • ANFR - 13000 mesures (2500 mesures / an) • Demande généralement liée à la présence d’antennes • 97% des mesures sont inférieures à 10% des valeurs limites d’exposition • 80% des mesures sont inférieures à 2 V/m

  32. Exposition individuelle globale moyenne • Études JF Viel à Besançon et Lyon (OEM, 2009 - Environ Int, 2009) • Exposimètres portés 24 h par 377 personnes • 99% des mesures < 1 V/m • Mesures moyennes • FM 0,044 V/m • WiFi 0,038 V/m • téléphones sans fil 0,037 V/m • téléphones mobiles 0,036 V/m

  33. Exposition du public : antennes ou téléphone? • Réseaux cellulaires de téléphonie mobile : complexité de la répartition des niveaux d’exposition autour des antennes de stations de base. Cette complexité est notamment due à la grande variabilité des signaux, à la position et à la directivité des antennes, ainsi qu’à la présence d’obstacles (immeubles, relief, etc.). • De plus, l’architecture de ces réseaux repose sur un équilibre entre les puissances émises par les antennes de stations de base et les puissances émises par les téléphones mobiles. • L’estimation de l’exposition du public nécessite de prendre en compte l’ensemble de ces paramètres. • Intensité de l’exposition : très forte prédominance de celle liée aux téléphones mobiles par rapport à celle due aux antennes de stations de base de téléphonie mobile.

  34. Etudes biologiques et cliniques. (Fréquences supérieures à 400 MHz) • 226 articles originaux (1.1.2005 – 1.4.2009) • Lacunes méthodologiques (dosimétrie et/ou biologie) • 182 études in vivo et in vitro chez l'animal: • 82 trouvent des effets biologiques, • 9 articles (11%) ont méthodologie rigoureuse: fonctions cellulaires in vitro (apoptose, endocytose, stress oxydatif...) • 100 n'en trouvent pas : 69 ont une méthodologie rigoureuse

  35. Etudes biologiques et cliniques. (Fréquences supérieures à 400 MHz) • 44 études réalisées sur l'humain: • 20 études montrent des effets: • 4 équipes ont suivi protocole biologique rigoureux, et seulement 2 équipes ont réalisé les expériences dans des conditions d'exposition caractérisées • 24 études ne trouvent pas d'effet: • 17 méthodologie rigoureuse, mais seulement 3 ou 4 équipes exposition parfaitement caractérisée • Effets mineurs et hétérogènes

  36. Etudes biologiques et cliniques : conclusions du groupe de travail Afsset 2009 • Dans les conditions expérimentales non thermiques, les radiofréquences supérieures à 400 MHz : • Ne modifient pas les grandes fonctions cellulaires (expression génique, ROS, apoptose des cellules cérébrales) • Ne sont pas un facteur de stress pour les cellules (effets observés sont thermiques) • Ne provoquent pas d'effet génotoxique ou co-génotoxique, et ne sont pas mutagènes (*Reflex) • Ne provoquent pas d'augmentation d'incidence ou d'aggravation de cancers (expositions chroniques)

  37. Etudes biologiques et cliniques : conclusions du groupe de travail Afsset 2009 (2) • … les radiofréquences supérieures à 400 MHz : • N'ont pas d'effet délétère sur le système nerveux: cognition, bien-être, intégrité de la barrière hémato-encéphalique, fonctionnement cérébral général • N'ont pas d'effet susceptible d'altérer le fonctionnement du système immunitaire • N'ont pas d'impact sur la reproduction et le développement (résultats non homogènes, à répliquer – dosimétrie) • N'ont pas d'effet sur le système cochléo-vestibulaire (exposition aiguë)

  38. Etudes biologiques et cliniques : conclusions du groupe de travail Afsset 2009 (3) • … les radiofréquences supérieures à 400 MHz (nombre limité d'études) : • Neparaissent pas perturber le système cardio-vasculaire (PA et rythme) • N'auraient pas d'effet délétère sur le système oculaire • Ne modifieraient pas le taux de mélatonine chez l'homme • Etudes isolées sur effets ponctuels, à répliquer (modification débit sanguin cérébral)

  39. Etudes biologiques et cliniques. (Fréquences supérieures à 400 MHz) • Aucune preuve convaincante d'un effet biologique particulier des radiofréquences n'est apportée pour des niveaux d'exposition non thermiques, dans les conditions expérimentales utilisées • Aucun mécanisme d'interaction onde-cellule n'a été identifié

  40. Etudes épidémiologiques. Fréquences supérieures à 400 MHz • Stations de base/Antennes relais Les clusters de cancers observés par des médecins généralistes en Allemagne autour de la ville de Naila (Eger et al., 2004) et en Israël (Wolf et Wolf, 2004) ont été pris en compte dans le rapport Afsse 2005 Une seule étude de cluster a été publiée par G. Oberfeld en Autriche, il s’agit d’une étude parue dans la littérature grise. Oberfeld, qui appartient aux services de santé publique du gouvernement provincial de Salzburg, [Oberfeld, 2008] a analysé les cas de cancers survenus dans deux localités autour d'une station de base d'un réseau de téléphonie mobile de voiture (système C-Net, norme NMT, 450 MHz) qui a fonctionné de 1984 à 1997.

  41. Oberfeld: il n'y a jamais eu d'antenne C-Net!

  42. Etudes épidémiologiques. Stations de base/Antennes relais • 6 études Deux études indiquent une association entre certains troubles ressentis par les participants et leur exposition aux radiofréquences émises par les antennes-relais (Hutter et al., 2006, Abdel-Rassoul et al., 2006), mais leur interprétation est sujette à caution. Trois études (Heinrich et al., 2007, Thomas et al. 2008a et Berg-Beckhoff et al., 2009) ne montrent pas d'association entre les symptômes ressentis par les participants et leur exposition aux radiofréquences (N.B. Les résultats de l'étude de Thomas et al., 2008b, sur les enfants et les adolescents ne sont pas encore publiés). Et deux études indiquent que certains symptômes ressentis sont significativement liés à la perception du risque (Heinrich et al., 2007) ou à l'attribution des symptômes ressentis aux stations de base de téléphonie mobile (Berg-Beckhoff et al., 2009).

  43. Stations de base/antennes relais • La question des effets des antennes-relais de téléphonie mobile sur les symptômes rapportés reste ouverte et nécessite des études approfondies avec des effectifs suffisants et des protocoles de la qualité de ceux utilisés par Hutter et al. 2006 (étude d’observation) ou de Heinrich 2007 (étude expérimentale).

  44. Etudes épidémiologiques. Téléphone mobile et sans-fil • Tendances temporelles • La croissance de l'utilisation du téléphone mobile n'est pas corrélée aux tendances temporelles d'incidence ou de mortalité des tumeurs cérébrales • USA incidence des tumeurs neuro-épithéliales (rares) n'a pas varié entre 1973 et 2002 • Suisse: mortalité stable pour < 60 ans • France: ralentissement de l'augmentation • Scandinavie : incidence 1974-2003 pas de changement notable

  45. Cancers du système nerveux central Incidence et mortalité en France. Période 1980-2005 Source InVS

  46. Etudes épidémiologiques. Téléphone mobile et sans-fil • Bases DECT • Peu d'études; Etudes en Suède par Hardell concernent vraisemblablement types anciens d'appareils • Étude Interphone allemande (Schuz, 2006): exposition continue à faibles champs n'augmente pas le risque de gliome (OR 0,82) et méningiome (0,83) (petit nombre de cas)

  47. Etudes épidémiologiques. Téléphone mobile • Gliomes, méningiomes, neurinomes de l'acoustique, tumeurs de parotide, hypophyse • Etudes cas-témoins • - 2 études de Hardell (2002, 2006) : augmentation du risque de Tumeurs cérébrales • Etude 2006 réalisée en même temps que Lonn (2006) pour Interphone • Tx participation élevés : [84-90% (Hardell) v. 71-74% (Lonn)] • Groupe de référence « non exposé » : ni tél mobile, ni tél sans fil => sélection d’une population particulière ? • - Etudes Interphone • Cohorte danoise 420000 personnes ayant souscrit un abonnement entre 1982 et 1995 • 6 + 1 méta-analyses

  48. Etude INTERPHONE • Principe • 4 tumeurs étudiées : tumeurs cérébrales (gliomes, méningiomes, neurinomes du nerf acoustique) et tumeurs de la glande parotide • 6420 cas / 7658 témoins de 14 pays • 2 ans de recrutement ; interview en face-à-face (types de téléphone, durée d’utilisation, …) • Hypothèse • Puissance pour 100% de chance de détecter RR = 1.5 associé à l ’utilisation de tél. dans les 5 années précédentes • Hypothèse d’un effet promoteur ( = avec latence plus courte qu’initiation) : effet observable 5 à 10 ans après exposition

  49. Brain tumour risk in relation to mobile telephone use: results of the INTERPHONE international case–control studyThe INTERPHONE Study Group International Journal of Epidemiology 2010;39:675–694 Background The rapid increase in mobile telephone use has generated concern about possible health risks related to radiofrequency electromagnetic fields from this technology. Methods An interview-based case–control study with 2708 glioma and 2409 meningioma cases and matched controls was conducted in 13 countries using a common protocol. Results A reduced odds ratio (OR) related to ever having been a regular mobile phone user was seen for glioma [OR 0.81; 95% confidence interval (CI) 0.70–0.94] and meningioma (OR 0.79; 95% CI 0.68–0.91), possibly reflecting participation bias or other methodological limitations. No elevated OR was observed >10 years after first phone use (glioma: OR 0.98; 95% CI 0.76–1.26; meningioma: OR 0.83; 95% CI 0.61–1.14). ORs were <1.0 for all deciles of lifetime number of phone calls and nine deciles of cumulative call time. In the 10th decile of recalled cumulative call time, >1640 h, the OR was 1.40 (95% CI 1.03–1.89) for glioma, and 1.15 (95% CI 0.81–1.62) for meningioma; but there are implausible values of reported use in this group. ORs for glioma tended to be greater in the temporal lobe than in other lobes of the brain, but the CIs around the lobe-specific estimates were wide. ORs for glioma tended to be greater in subjects who reported usual phone use on the same side of the head as their tumour than on the opposite side. Conclusions Overall, no increase in risk of glioma or meningioma was observed with use of mobile phones. There were suggestions of an increased risk of glioma at the highest exposure levels, but biases and error prevent a causal interpretation. The possible effects of long-term heavy use of mobile phones require further investigation.

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