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SIP Typologie d'itinéraires professionnels et principales caractéristiques de santé Marlène Bahu, Catherine Mermilliod (

COE Groupe “Mobilités professionnelles” Les nouvelles données disponibles sur les parcours professionnels 17 juin 2009. SIP Typologie d'itinéraires professionnels et principales caractéristiques de santé Marlène Bahu, Catherine Mermilliod (Drees)

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  1. COE Groupe “Mobilités professionnelles” Les nouvelles données disponibles sur les parcours professionnels 17 juin 2009 SIP Typologie d'itinéraires professionnels et principales caractéristiques de santé Marlène Bahu, Catherine Mermilliod (Drees) Thomas Coutrot, Camille Peugny,Corinne Rouxel (Dares)

  2. L’étude • Objectif de l’étude : élaborer une typologie de parcours professionnels • Spécificité de la démarche : une typologie fondée sur l’accumulation d’expériences professionnelles • Stabilité ou d’instabilité de l’emploi ; sécurité de la relation à l’emploi • Évolutions des qualifications • Conditions de travail tout au long du parcours • Source utilisée : l’enquête Santé et Itinéraire Professionnel (SIP)

  3. S.I.P. Une nouvelle enquête

  4. Un partenariat • Les concepteurs : au Ministère de la Santé : la Drees et au Ministère du Travail : la Dares • Appui scientifique du CEE : le conseil scientifique a recueilli l’avis d’experts en ergonomie, médecine du travail, économie, psycho dynamique du travail, sociologie, statistique • La mise en œuvre à l’Insee et son réseau d ’enquêteurs

  5. Le double objectif de l’enquête SIP SIP recherche deux types de causalité entre l’itinéraire professionnel et la santé: • Influence des parcours professionnels et des conditions d’emploi et de travail sur la santé • Quel lien de causalité peut-on établir entre des conditions d’emploi-travail difficiles, précaires et l’état de santé des actifs • Influence de l'état de santé sur le parcours professionnel, les aléas de carrière ou les discriminations éventuelles

  6. Spécificités de l’enquête SIP • Sans de restriction de champ : • les actifs, occupés ou au chômage • les inactifs, retraités ou non • sans exclure les populations « fragiles » :personnes gravement malades ou handicapées, dès lors qu’elles sont en logements ordinaires

  7. Le contenu de l’enquête SIP 2006 : la grille biographique Au début de l’entretien, l’enquêté et l’enquêteur remplissent une grille biographique qui sert de support à la remémoration du parcours de l’enquêté

  8. Le contenu de l’enquête SIP 2006 : l’itinéraire professionnel • La description des phases de l’itinéraire s’appuie sur la définition d’un langage commun, de notions communes, pour permettre la reconstitution de l’itinéraire dans des termes identiques pour tous les enquêtés. • Phases d’activité ou d’inactivité décrites par : • Les emplois longs (5 ans ou plus) • Les périodes d’emplois courts (emplois de moins de 5 ans) • Les périodes de chômage (au moins 1 an) • Les périodes d’inactivité (au moins 1 an)

  9. Le contenu de l’enquête SIP 2006 : les conditions de travail Une série de questions sur les conditions de travail, posées à chaque changement de poste ou profession • Travail de nuit • Contraintes de temps, travail à la chaîne. • Travail physiquement exigeant (charges lourdes, postures pénibles, bruit, températures excessives, vibrations). • Exposition à des produits nocifs ou toxiques (poussières, fumées, microbes, autres agents infectieux, produits chimiques). • Niveau d’utilisation des compétences. • Travail sous pression • Tensions avec un public : clients, usagers, patients, élèves, parents, etc. • Reconnaissance du travail • Possibilité de concilier travail et obligations familiales. • Bonnes relations de travail avec les collègues. • Caractéristique marquante de ce travail (question ouverte)

  10. Le contenu de l’enquête SIP 2006 : bilan et opinion sur l’itinéraire • Les caractéristiques plus détaillées de l’emploi actuel (une trentaine de questions) : • contraintes physiques • rythme de travail • la dimension collective du travail • autonomie,… • Un bilan de l’itinéraire, recueil de la perception de l’enquêté sur son parcours (satisfaction) • Revenus du ménage et activités sociales

  11. Le contenu de l’enquête SIP 2006 : relevé des évènements de santé • Les enquêtés indiquent : • leurs maladies • leurs handicaps • leurs accidents • leurs autres symptômes (maux généralement non diagnostiqués comme maladie, mais gênant pour la vie de l’enquêté : mal de dos, fatigue chronique, …) • Au cours de leur vie : dans l’enfance, évoqués au cours de l’itinéraire professionnel ou sans lien avec le parcours professionnel • Puis les décrivent

  12. Le contenu de l’enquête SIP 2006 : description des évènements de santé • Dénomination du problème de santé • Date ou durée du problème de santé • Liens avec le travail (causé par le travail ou ayant eu des conséquence sur le parcours) • Arrêts de travail • Traitements toujours en cours • Troubles et séquelles • Reconnaissance en accident du travail, en maladie professionnelle • Auto-évaluation de la santé au moment de l’enquête • Auto questionnaire portant sur le poids, la taille et la consommation d’alcool et de tabac

  13. Une typologie des parcours professionnels qui s’appuie sur 4 axes d’analyse

  14. Axes d’analyse • Avec l’enquête S.I.P., nous disposons des parcours d’individus âgés de 20 à 74 ans • Itinéraires d’individus n’ayant pas amorcé leur parcours professionnel, encore étudiants et sans emploi, mais aussi d’actifs ou inactifs en début, milieu, fin de parcours où déjà parvenus à la retraite. • Approche typologique plus complexe. Une classification menée sur le champ complet aurait pour résultat de faire apparaître, avant tout, les situations contrastées des plus jeunes, en cours d’insertion, par rapport aux plus âgés

  15. Axes d’analyse • L’objectif de la typologique : rapprocher les caractéristiques cumulées des itinéraires professionnels des personnes de leur état de santé actuel, d’une population ayant déjà accompli un parcours professionnel significatif • Le champ de notre analyse est donc restreint aux personnes qui, à la date de l’enquête, disposent d’un parcours professionnel d’une durée supérieure à 10 ans

  16. Axes d’analyse • Dans S.I.P., les phases de l’itinéraire sont décrites de manière synthétique. Chaque emploi de courte durée n’y est pas décrit isolément (stylisation nécessaire). • Il n’est donc pas possible de suivre l’enchaînement précis des situations professionnelles avec S.I.P., à la différence des travaux conduits par l’O.R.E.F. de Bretagne ou le C.E.R.E.Q.

  17. Axes d’analyse • En revanche, l’enquête S.I.P. contient des indications précises sur : • le nombre et le temps passé en emploi stable • en emplois de courte durée, au chômage de longue durée ainsi qu’en inactivité de longue durée ou à la retraite • les professions occupées dans les périodes d’emploi, permettant de suivre l’évolution des qualifications • La description des conditions de travail, pour chaque période d’emploi, long ou court, qui autorise l’observation de la succession des « situations de travail », le cumul des pénibilités au long de la carrière, l’exposition à des horaires de nuit, …

  18. Axes d’analyse • La nature de l’information disponible dans l’enquête S.I.P. sur les itinéraires professionnels, son caractère « condensé », conduit à privilégier l’élaboration d’indicateurs synthétiques pour décrire les parcours professionnels • Les indicateurs se fondent sur 4 dimensions des parcours, qui sont proches des composantes de la typologie développée par le G.I.S.C.O.P. : stabilité/précarité, sécurité de la relation à l’emploi, mobilités ascendantes ou descendantes et le lien à l’activité de travail (contenu et conditions de travail)

  19. Indicateurs synthétiques du parcours professionnels

  20. Stabilité/précarité et sécurité de la relation à l’emploi dans les parcours • Selon le Conseil de l’Emploi, des Revenus et de la Cohésion sociale (C.E.R.C., 2005), un parcours professionnel sécurisé s’apprécie au regard de 3 critères: • 1/ la stabilité de l’emploi • 2/ la sécurité de l’emploi, qui décrit la capacité à retrouver un emploi ou à s’y maintenir • 3/ la sécurité des revenus professionnels. • Avec S.I.P., possibilité d’évaluer les 2 premiers facteurs : la stabilité et la sécurité.

  21. Stabilité/précarité de la relation à l’emploi • Dans notre analyse, un indicateur synthétique décrit la stabilité ou l’instabilité du parcours • Il recense le nombre d’emplois différents, hors période de retraite ( moyenne décennale) • Un taux de stabilité/instabilité de l’emploi égal à 2 signifie que la personne a occupé en moyenne deux emplois différents par décennie durant son parcours professionnel • Un nombre moyen d’emplois inférieur au niveau du premier quartile renvoie à un itinéraire stable ; entre le premier et deuxième quartile, plutôt stable ; entre le deuxième et le troisième, plutôt instable ; au dessus du troisième quartile, à des parcours instables.

  22. Sécurité de la relation à l’emploi • Les notions de sécurité du parcours seront approchées par trois indicateurs : • la présence ou non dans le parcours d’une période de chômage de courte durée • la présence ou non dans le parcours d’une période de chômage de longue durée • la présence ou non dans le parcours d’une période d’inactivité d’au moins un an, hors période de retraite

  23. Les indicateurs synthétiques de trajectoire • Cinq indicateurs de trajectoire interviennent également pour décrire et caractériser les itinéraires • Il s’agit, par une comparaison de la première profession décrite dans l’enquête S.I.P. et la dernière, d’établir une évolution de la trajectoire et des qualifications. Au total, cinq groupes sont identifiés selon des critères présentés dans le tableau 1 : • les trajectoires hautes • les trajectoires basses, • les trajectoires ascendantes, • les trajectoires descendantes, • les immobiles indépendants. • Les employés non qualifiés ont été définis en référence à l’article de G. Burnod et A. Chenu.

  24. Les indicateurs synthétiques de trajectoire

  25. Les indicateurs synthétiques de qualité du travail • Indicateurs qui rendent compte de la qualité du travail : acquisition d’expérience, expositions aux divers risques professionnels, risques d’usure ou d’accidents, facteurs également d’exclusion de la vie active, sortie prématurée du marché du travail ou déclassement professionnel • Les questions sur les conditions de travail prennent la modalité 1, 2, 3,ou 4 « Toujours, Souvent, Parfois ou Jamais » à cette contraintes de travail. • Score pondéré par la durée d’exposition à la contrainte

  26. Les indicateurs synthétiques de qualité du travail • Les 10 questions: - « Mon travail m’oblige à ne pas dormir entre minuit et 5h du matin » ;- « Je dois effectuer un travail répétitif sous contrainte de temps ou un travail à la chaîne » ;- « Mon travail est physiquement exigeant : charges lourdes, postures pénibles, bruit, températures excessives, vibrations » ;- « Je suis exposé à des produits nocifs ou toxiques : poussières, fumées, microbes, autres agents infectieux, produits chimiques » ;- « Je peux employer pleinement mes compétences » ;- « Je travaille sous pression » ;- « Je vis des tensions avec le public : clients, usagers, patients, élèves, parents, etc ;- « Mon travail est reconnu à sa juste valeur » ;- « J’ai du mal à concilier travail et obligations familiales » ;- « J’ai de bonnes relations avec mes collègues ». • Tout individu présentant un score au dessus de la médiane est considéré comme « plutôt exposé » à l’une de ses contraintes ou conditions de travail durant son parcours professionnel

  27. Typologie des parcours :premiers résultats

  28. Classe 1, 23% : stabilité de l’emploi, sans progression des qualifications • Elle se caractérise par une présence plus probable : • de trajectoires basses • d’actifs exposés à des produits nocifs • supportant une instabilité de l’emploi souvent inférieure à la médiane • Description de la classe 1 Une répartition par genre semblable à celle du champ d’étude complet ; des actifs plus âgés, moins diplômés qu’en moyenne, souvent titulaires d’un niveau de diplôme inférieur au baccalauréat.

  29. Classe 1, 23% : stabilité de l’emploi, sans progression des qualifications • Des actifs occupés à des postes d’ouvriers et d’employés, qualifiés ou non relevant de la fonction publique, de l’industrie ou de l’artisanat.

  30. Classe 2, 15.1%  : stabilité de l’emploi et valorisation des compétences • Elle se caractérise par une présence plus probable : • de trajectoires hautes • d’actifs exposés à des produits nocifs, à un travail sous pression • supportant une faible instabilité de l’emploi • Description de la classe 2 S’y trouvent regroupés autant d’hommes que de femmes ; dans une répartition par âge assez proche de celle prévalant dans l’ensemble du champ ; dont plus des 2/3 sont titulaires d’un niveau d’études égal ou supérieur à bac+2.

  31. Classe 2, 15.1%  : stabilité de l’emploi et valorisation des compétences • Sont particulièrement bien représentés dans cette classe : les professions intermédiaires de la santé, professeurs des écoles et professions scientifiques, les techniciens et ingénieurs et cadres d’entreprise, notamment.

  32. Classe 3, 16.8% : parcours ascensionnel • Elle se caractérise par une présence plus probable : • de trajectoires ascendantes • d’actifs exposés à des produits nocifs, à un travail répétitif • supportant une instabilité de l’emploi de niveau moyen • Description de la classe 3 Un peu plus de 60% d’hommes, plus souvent • situés dans la seconde moitié de leur parcours professionnel • un peu plus représentés dans les niveaux de diplôme égaux ou inférieurs au baccalauréat.

  33. Classe 3, 16.8% : parcours ascensionnel Beaucoup de cadres et professions intermédiaires des entreprises privées, responsables de tâches administratives et commerciales, ainsi que de nombreux artisans et contremaîtres. • Dans cette classe, les changements d’emploi et transitions variées (entre emplois ou entre emploi et chômage de courte durée) semblent avoir servi un parcours ascendant.

  34. Classe 4, 9.7% : forte instabilité de l’emploi, pression dans le travail, faible reconnaissance et risques d’exclusion • Elle se caractérise par une présence plus probable : • de trajectoires basses • d’actifs dont le travail est peu reconnu, exposés à un travail de nuit, répétitif, à une pression professionnelle, des difficultés dans le collectif de travail • à une forte instabilité de l’emploi • ainsi qu’à des périodes d’inactivité longues et des périodes de chômage de longue durée • Description de la classe 4 Forte présence féminine ; une population plutôt jeune ; sur représentation des titulaires d’un • niveau bac et sous représentation des diplômés d’un niveau bac+2 et plus.

  35. Classe 4, 9.7% : forte instabilité de l’emploi, pression dans le travail, faible reconnaissance et risques d’exclusion Composée d’un noyau d’employés (plus de 40%), occupés notamment à des emplois dans les services aux particuliers (aides à domicile, aides ménagères, employés de maison, serveurs, …), dans les services administratifs des entreprises (secrétaires,…) ou dans la fonction publique (agents de service,…). • Deux des critères retenus pour décrire l’insécurité des parcours, l’instabilité de l’emploi et la faible employabilité, caractérisent la classe 4.

  36. Classe 5, 7.2% : déclassement • Elle se caractérise par une présence plus probable : • de trajectoires descendantes • exposés à un contact avec le public, à un travail de nuit, supportant des difficultés dans le collectif de travail • une instabilité de l’emploi assez forte, • du chômage de courte durée ainsi que des périodes de chômage de longue durée • Description de la classe 5 58% de femmes ; des titulaires du baccalauréat relativement plus nombreux que dans l’ensemble de la population étudiée.

  37. Classe 5, 7.2% : déclassement Ils sont, pour beaucoup, affectés à des postes d’ouvriers de l’industrie ou de l’artisanat (près des 2/3). • C. Baudelot et R. Establet (2000) : «Avec le niveau de diplôme correspondant, les chances s’amenuisent d’obtenir le poste, tant la concurrence est vive entre les titulaires de ce poste… Même sur les emplois non qualifiés, la concurrence fait rage, condamnant au chômage les hommes et les femmes sans diplôme».

  38. Classe 6,14.1% : instabilité assez forte, problèmes de conciliation vie privée-vie familiale et exclusion ou non emploi • Elle se caractérise par une présence plus probable : • de trajectoires basses ou ascendantes • d’actifs dont le travail est peu reconnu, exposés à un travail de nuit, répétitif, supportant des difficultés dans le collectif de travail, de conciliation entre vie privée et vie familiale • d’une instabilité de l’emploi assez forte • de chômage de longue durée ainsi que des périodes d’inactivité • Description de la classe 6 Les femmes y sont plutôt sur représentées ; des actifs, plus souvent, pas ou peu diplômés.

  39. Classe 6,14.1% : instabilité assez forte, problèmes de conciliation vie privée-vie familiale et exclusion ou non emploi • Il s’agit d’une classe à dominante tertiaire, avec une forte représentation des emplois de services à la personne, d’agents de la fonction publique ou d’employés des services administratifs des entreprise, mais aussi, avec une représentation moins forte, cependant, d’agents de maîtrise et de cadres.

  40. Classe 7, 10.8% : instabilité de l’emploi pour les jeunes actifs et conditions de travail dégradées • Elle se caractérise par une présence plus probable : • de trajectoires basses ou ascendantes • d’actifs dont le travail est peu reconnu, exposés à un travail physiquement exigeant, répétitif, de nuit, supportant des difficultés dans le collectif de travail, de conciliation entre vie privée et vie familiale • d’une instabilité de l’emploi assez forte ou forte • de chômage de courte durée et des périodes de congé parental • Description de la classe 7 Près de 54% d’hommes ; pour beaucoup se situant au moment de l’enquête dans la première moitié de leur parcours professionnel; titulaires, plus souvent qu’en moyenne, d’un Cap-Bep.

  41. Classe 7, 10.8% : instabilité de l’emploi pour les jeunes actifs et conditions de travail dégradées Un peu moins d’1/3 d’entre eux sont ouvriers. 10% sont agents de service de la fonction publique, adjoints administratifs ou aides-soignants et 8% se trouvent employés dans le secteur des services aux particuliers. L’instabilité de l’emploi s’accompagne ici de conditions de travail dégradées, ajoutant à la précarité de l’emploi, celle du travail (S. Paugam, 2000).

  42. Classe 8, 3.5% : secteur agricole traditionnel, stabilité-indépendance Elle se caractérise par une présence plus probable : • d’actifs inscrits dans une trajectoire immobile d’indépendants • dont le travail est peu reconnu, • exposés à un travail physiquement exigeant • supportant une faible instabilité de l’emploi • Description de la classe 8 Près de 60% d’hommes ; souvent plus âgés, qu’en moyenne sur l’ensemble des classes ; peu ou pas diplômés.

  43. Classe 8, 3.5% : secteur agricole traditionnel, stabilité-indépendance Sont rassemblés dans cette classe, des actifs relevant essentiellement du secteur agricole (agriculteurs sur petite, moyenne ou grande exploitation).

  44. Santé actuelle, dans la population d’étude

  45. Des maux de tous les jours • 7 personnes sur 10 sont se déclarent en bonne ou très bonne santé • Par ailleurs : • 17 % de personnes limitées dans leurs activités • 7 % présentent un épisode dépressif majeur (EDM), et 6 % des troubles de l’anxiété généralisée (TAG), avec un pic entre 50 et 59 ans • 1 sur 4 déclare avoir des troubles du sommeil réguliers • 60 % ressentent souvent des douleurs  résultats différenciés selon les caractéristiques emploi-travail des individus

  46. Une population hétérogène • Les actifs sont en meilleure santé que les chômeurs • (les actifs représentent 60 % de la population d’étude et les chômeurs 6%) Pourcentage de personne en moyenne ou (très) mauvaise santé • Les autres inactifs (2,5 %) une population particulière : inactives et malades  sorties du marché du travail ?

  47. Santé perçue, selon ... Pourcentage de personnes en moyenne ou mauvaise santé • Ouvriers, peu diplômés, ou dans le nettoyage sont en moins bonne santé

  48. Santé mentale • Dans la population d’étude, 10 % des personnes présentent un trouble de santé mentale, avec cumul éventuel troubles dépressifs et anxiété • Les parcours sécurisés sont moins exposés aux problèmes de santé mentale

  49. Santé selon la stabilité du parcours • Parcours très instables = santé dégradée • Chômage de longue durée plus discrimant que celui de courte durée ou que l’inactivité

  50. Santé selon trajectoire • Santé plus mauvaise dans les trajectoires qui finissent bas (immobiles bas ou descendantes) • Les immobiles haut ont la meilleure santé

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