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INFECTIONS BACTERIENNES DE L’APPAREIL GENITAL

INFECTIONS BACTERIENNES DE L’APPAREIL GENITAL. U.E 2.5. S3 LICENCE EN SOINS ET TECHNIQUES INFIRMIERS. URETRITES - CERVICITES. GENERALITES Urétrites et cervicites font partie des Infections Sexuellement Transmissibles (IST). Les 2 agents infectieux le plus souvent isolés en France sont :

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INFECTIONS BACTERIENNES DE L’APPAREIL GENITAL

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Presentation Transcript


  1. INFECTIONS BACTERIENNES DE L’APPAREIL GENITAL U.E 2.5. S3 LICENCE EN SOINS ET TECHNIQUES INFIRMIERS Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  2. URETRITES - CERVICITES • GENERALITES Urétrites et cervicites font partie des Infections Sexuellement Transmissibles (IST). Les 2 agents infectieux le plus souvent isolés en France sont : • Neisseria gonorrhoeae ( gonocoque) • Chlamydiae trachomatis seuls ou en association dans de nombreuses situations. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  3. L’incidence des infections gonococciques est en nette augmentation en France ces dernières années du fait d’un relâchement des habitudes sexuelles. L’autre élément d’inquiétude est l’augmentation de la résistance du gonocoque aux Fluoroquinolones ( # 40% en 2007). Les C3G sont donc devenues le traitement de 1 ère intention des urétrites mais dans certains pays , des souches de gonocoque sont devenues résistantes à certaines C3G. La Spectinomycine peut être une alternative. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  4. Urétrites et cervicites doivent recherchées devant tout signe clinique évoquant une infection génitale basse : • Chez l’homme : urétrite devant un écoulement urétral , une dysurie ou des brûlures mictionnelles. • Chez la femme : cervicite devant des leucorrhées, une dysurie ou une dyspareunie. Aux atteintes génitales peuvent s’associer des atteintes extra-génitales, et notamment pharyngées ou ano-rectales. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  5. Devanttoute suspicion d’urétrite ou de cervicite , un prélèvement bactériologique est indispensable afin de : • confirmer le diagnostic en isolant l’agent causal • réaliser l’antibiogramme de cet agent • surveiller l’épidémiologie de ces IST. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  6. GONOCOCCIE La transmission de N. gonorrhoeae est habituellement la conséquence de rapports sexuels vaginaux, anaux ou buccaux. La conjonctivite gonococcique peut être due à la transmission accidentelle par des doigts infectés. Le bébé peut enfin être infecté lors de l’accouchement par sa mère non traité et développer une ophtalmie purulente du nouveau-né ( ophtalmia neonatorum ). Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  7. Symptomatologie clinique L’incubation varie généralement de 2 à 10 jours. Chez l’homme, l’urètre antérieur est souvent le siège de l’infection, se traduisant par un écoulement urétral purulent et une dysurie. L’infection rectale est le plus souvent asymptomatique ou se traduit par une gène anale, un écoulement ou une rectorragie. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  8. Chez la femme, l’infection est asymptomatique dans la moitié des cas. Le rectum peut être le seul site de l’infection. L’infection peut se traduire par : • un écoulement vaginal ou urétral et/ou une dysurie • des douleurs pelviennes , une dyspareunie ou un saignement inter menstruel. Le col utérin peut être le siège d’une inflammation , avec un écoulement purulent et un saignement au contact. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  9. Diagnostic bactériologique L’examen direct du pus prélevé ou des frottis de sites infectés peut mettre en évidence des diplocoques à gram négatif. Le diagnostic doit être confirmé par la culture. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  10. Diagnostic différentiel Chez l’homme : urétrites non gonococciques. Chez la femme : infection urinaire, trichomonase, candidose, vaginites bactériennes. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  11. Gonocoques à l’examen direct de pus urétral. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  12. Urétrite gonococcique. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  13. Vaginite à gonocoque ( leucorrhées ). Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  14. Ophtalmia neonatorum. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  15. Le traitement de la gonococcie est avant tout…… préventif! Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  16. URETRITES NON GONOCOCCIQUES CHEZ L’HOMME Ces UNG sont habituellement sexuellement acquises et sont dans environ 50% des cas dûes à Chlamydiae trachomatis. Aucun germe n’est retrouvé dans près de 30% des cas. Chlamydiae est transmise de la même façon que le gonocoque et les sites infectés sont identiques. L’incubation peut par contre durer de quelques semaines à quelques mois. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  17. Les signes urétraux sont moins prononcés que dans la gonococcie et peuvent être absents dans environ 50% des cas. En l’absence de traitement, les signes cliniques, s’ils étaient présents s’amendent mais le patient reste contagieux plusieurs mois. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  18. Autres micro-organismes en cause dans les UNG • Mycoplasma genitalium ++ • Ureaplasma urealyticum ++ • Trichomonas vaginalis • Candida albicans • Neisseria meningitidis • Virus herpes simplex Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  19. Traitement des infections chlamydiales et des UNG IL EST IMPORTANT DE TRAITER SYSTEMATIQUEMENT LE ,LA OU LES PARTENAIRES DANS LE MÊME TEMPS. • Doxycycline 100 mg per os x 2/jour / 7 jours • Azithromycine 1000 mg per os en prise unique • Ofloxacine 200 mg x 2/ jour / 7 jours Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  20. INFECTION CHLAMYDIALE CHEZ LA FEMME Le col utérin et l’urètre sont souvent atteints mais l’infection est asymptomatique chez 4 patientes sur 5. Les principaux signes rencontrés sont les leucorrhées et la dysurie , mais un saignement post-coïtal ou intermenstruel ou une dyspareunie peuvent révéler l’infection. Le traitement de l’infection chlamydiale de la femme est superposable à celui des hommes. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  21. Complications des infections à Chlamydiae • lésions tubaires avec risque de stérilité et de GEU • périhépatite • douleurs pelviennes chroniques • transmission périnatale au nouveau-né ( ophtalmie purulente, pneumonie) • conjonctivite chez l’adulte • syndrome de Reiter et ARSA (arthropathie réactive sexuellement acquise). Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  22. Cervicite à Chlamydia trachomatis. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  23. Cervicite purulente. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  24. Vaginite à Chlamydiae trachomatis. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  25. Urétrite à Chlamydiae. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  26. LA SYPHILIS • GENERALITES Il s’agit d’une infection bactérienne liée à une spirochète, Treponema pallidum. Chez l’adulte, c’est le plus souvent une IST. L’infection est d’emblée systémique, même si chez certains patients les symptômes initiaux sont frustes ou absents. L’évolution naturelle de la syphilis non traitée est variable et l’infection peut rester totalement latente, mais des manifestations cliniques peuvent apparaitre à tout moment. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  27. LA SYPHILIS PRECOCE • La Syphilis primaire L’incubation moyenne est d’environ 2 à 4 semaines. La lésion primaire ou chancre se développe à la porte d’entrée de l’infection, généralement dans la région génitale et s’accompagne volontiers d’adénopathies mobiles et indolores. En l’absence de traitement, le chancre disparait en 2 à 6 semaines en laissant une petite cicatrice atrophique. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  28. La Syphilis secondaire Elle débute 6 à 8 semaines après le développement du chancre et est liée à la diffusion systémique des tréponèmes, induisant une maladie multi systémique. Elle se traduit dans la grande majorité des cas par une éruption cutanée de type maculeux ou maculo-papuleux ( roséole syphilitique ). En l’absence de traitement, l’éruption peut durer jusqu’à 12 semaines. Certaines papules peuvent confluer dans les zones humides et former des condylomes plats ( vulve, anus). Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  29. Des adénopathies généralisées sont retrouvées chez plus de la moitié des malades. D’autres manifestations cliniques peuvent se voir : • méningites • paralysie des nerfs crâniens • uvéite antérieure ou postérieure • hépatite • glomérulonéphrite • périostite. Ces manifestations régressent généralement sans traitement mais peuvent rechuter la 1ère année. La maladie entre ensuite dans la phase de latence. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  30. Syphilis latente Ce stade est subdivisé en • latence précoce (dans les 2 ans qui suivent la contamination) , contagieuse sexuellement. • latence tardive ensuite, non contagieuse sexuellement. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  31. LA SYPHILIS TARDIVE La syphilis latente tardive peut durer plusieurs années ou toute la vie. La Syphilis tertiaire bénigne se développe entre 3 et 10 ans après la contamination. Sa manifestation caractéristique est une lésion granulomateuse chronique appelée gomme , qui peut être unique ou multiple. Ces lésions au niveau cutané peuvent être des nodules ou des ulcères, dont la guérison est lente. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  32. La syphilis cardiovasculaire peut apparaitre plusieurs années après la contamination, surtout sous la forme d’une aortite (à l’origine d’une IAo, d’un angor voire d’une anévrysme de l’aorte ). La neurosyphilis demande également de nombreuses années pour se développer. Elle peut ne se traduire que par des anomalies du LCR (infection asymptomatique). Les formes symptomatiques sont dominées par la maladie méningovasculaire, le Tabès et la Paralysie générale. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  33. TRAITEMENT DE LA SYPHILIS Syphilis précoce • Procaïne BenzylPénicilline G 600000UI/ jour en IM pendant 10 jours. • Benzathine Pénicilline G 2,4 MU en IM 1 fois par semaine 2 fois • en cas d’allergie à la pénicilline • Doxycycline 100mg x 2/j / 14 j • Erythromycine 500mg x4/ j / 14 j Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  34. Syphilis tardive latente • Procaïne BenzylPénicilline G 600000U / j en IM pendant 17 jours • Benzathine Pénicilline G 2,4 MU en IM par semaine 3 fois • en cas d’allergie à la pénicilline • Doxycycline 200mg x 2/j per os /28j Le traitement sera identique pour les syphilis tertiaire bénigne et cardiovasculaire. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  35. Neurosyphilis • Procaïne BenzylPénicilline G 1,8-2,4 MU/j en IM plus Probénécide per os 500mg x 4/j pendant 17 j • BenzylPénicilline 3-4 MU/4 heures en IV pendant 17 jours Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  36. Chancre syphilitique. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  37. Syphilis secondaire – condylomata lata. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  38. Syphilis secondaire. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

  39. Syphilis tertiaire. Dr DOMINIQUE ZAGOZDA Réanimation Polyvalente

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