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EXPÉRIENCE DANS LA MISE EN PLACE D’UN PLAN D’IMPLÉMENTATION PAYS DU SCN 2008

EXPÉRIENCE DANS LA MISE EN PLACE D’UN PLAN D’IMPLÉMENTATION PAYS DU SCN 2008. Par :. M. NEPETSOUN Chef de Département des Synthèses et des Analyses Economiques Institut National de la Statistique du Cameroun. Plan de la présentation. Introduction Organisation institutionnelle

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EXPÉRIENCE DANS LA MISE EN PLACE D’UN PLAN D’IMPLÉMENTATION PAYS DU SCN 2008

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  1. EXPÉRIENCE DANS LA MISE EN PLACE D’UN PLAN D’IMPLÉMENTATION PAYS DU SCN 2008 Par : M. NEPETSOUN Chef de Département des Synthèses et des Analyses Economiques Institut National de la Statistique du Cameroun

  2. Plan de la présentation • Introduction • Organisation institutionnelle • Mise en œuvre du SCN 2008 • Difficultés rencontrées dans l’implémentation du SCN2008 • Nécessité d’une mission d’évaluation • Points à implémenter et qui nécessite une assistance technique • Autres besoins Pays

  3. Introduction (1/2) I. • Le Cameroun s’est toujours appuyé sur le Système de Comptabilité Nationale (SCN) pour élaborer ses comptes nationaux. • C’est ainsi que le système dit « de Courcier », s’appuyant sur le SCN 1948, a permis d’élaborer les premiers comptes nationaux des années 1959, 1962/63, 1963/64 pour le Cameroun Oriental et les comptes de la nation de 1969 et 1970. • Les comptes de 1971 à 1993 ont été élaborés à partir du SCN 1968. • Enfin, le SCN 1993 a été utilisé pour produire les comptes de 1989/90 à 2001/02, et la série 1993 à 2011 avec comme base statistique l’année 1989/90.

  4. I. • Introduction(2/2) Afin de rompre avec la longue séquence des comptes provisoires débutés en 2002 lors de la migration fiscale de l’année budgétaire à l’année civile, l’Institut National de la Statistique (INS) du Cameroun a opté au cours de l’année 2008 pour la mise en œuvre d’une nouvelle année de base pour les comptes nationaux. En plus de prendre en compte les nouvelles classifications internationales, d’utiliser de nouvelles sources de données, mais aussi, de rectifier des erreurs qui n’avaient pu être détectées lors de la construction de la base précédente, l’élaboration de la nouvelle année de base 2005 au Cameroun a permis d’introduire certaines innovations du SCN 2008.

  5. II. Organisation institutionnelle Institut National de la Statistique Département des Statistiques Economiques Département des Statistiques Démographiques et Sociales Département des Synthèses et des Analyses Economiques Département de la Coordination et de la Recherche Division des Synthèses Economiques Division de la Comptabilité Nationale Cellule des Comptes des Biens et Services Cellule des Comptes des Secteurs Institutionnelles Cellule des Comptes Provisoires et Régionaux • Production des comptes nationaux (trimestriels, provisoires, définitifs) • Elaboration du compte satellite des ISBL • Retropolation des comptes nationaux

  6. Mise en œuvre SCN 2008 (1/2) III. • Dans le cadre de l’élaboration des comptes nationaux de l’année de base 2005, les recommandations suivantes du SCN 2008 ont été implémentées au Cameroun: • Le calcul de la production de l’assurance non-vie par le calcul des indemnités ajustées. • Le calcul du SIFIM à partir des dépôts et des crédits par les secteurs Institutionnels et d’un taux d’intérêt de référence. • L’inclusion des bases de données, des logiciels et des produits intangibles dans la FBCF. • La prise en compte des sociétés de holding dans les activités financière. • La création d’un sous-secteur pour les ISBL. • La séparation des marges de commerce et de transport. 

  7. Mise en œuvre du SCN 2008 (2/2) III. • Impact sur les comptes de l’année de base 2005. En somme, la contribution totale de la prise en compte des changements du SCN 2008 est de -0,39% essentiellement due à l’importation de SIFIM. Le tableau ci-après présente les écarts par rubrique. Tableau : Ecarts du PIB de 2005 par rapport à la valeur de 2005 selon l’ancienne base (*)Ecart relatif=Ecart absolu/PIB selon l’ancienne base

  8. IV. Difficultés rencontrées dans l’implémentation du SCN2008au Cameroun (1/2) • 1- Difficultés d’ordre structurel et institutionnel • Absence de stratégie formelle dans l’élaboration de la nouvelle base • Une stratégie précise de la mise en œuvre du SCN 2008 devrait engager tous les acteurs des comptes nationaux en particulier les fournisseurs de données sources et les utilisateurs des comptes nationaux. • Faiblesse du système statistique national • Faible communication des résultats des comptes nationaux auprès du public • 2- Difficultés d’ordre statistique • Absence et/ou accès aux données de base (cas des dépenses d’armement, etc.) • Faible maîtrise des concepts et définitions du SCN 2008 par les comptables nationaux • Couverture de tout le champ économique

  9. IV. Difficultés rencontrées dans l’implémentation du SCN2008au Cameroun (2/2) • 3. Difficultés relatives à l’application des méthodologies. • Certains aspects spécifiques méritent d’être réexaminés, il s’agit de : • L’arbitrage entre le SIFIM selon le SCN 2008 et le SCN 1993. • L’estimation du service de capital et son impact sur les opérations et les agrégats devraient être évalués avant sa mise en œuvre dans les comptes nationaux. • D’autres volets des biens et services produits par les ménages pour leur propre utilisation et pas encore inclus dans le champ de la production. • La clarification et la prise en compte de la production non marchande de la Banque Centrale dans un contexte d’une banque sous-régionale avec des antennes locales dans les pays. • De plus, l’extension du cadre central doit être poursuivie pour inclure les comptes des autres changements d’actifs dans les comptes d’accumulation et les comptes de patrimoine.

  10. V.Nécessité d’une mission d’évaluation Sur l’échelle de mise en œuvre du SCN du Fonds Monétaire International (FMI), l’élaboration de l’année de base 2005 positionne le Cameroun au niveau 5. Cependant, comme relevé par le rapport du Groupe de travail Intersecrétariats sur la Comptabilité Nationale, ces niveaux n’évaluent pas les aspects conceptuels et qualitatifs. Dans ce contexte, une mission d’évaluation du système statistique pour l’insertion dans la base des données du rapport sur le respect des méthodologies et des codes (Reports on the Observance of Standards and Code- ROSCs) est souhaitable. Une telle mission a déjà été réalisée pour évaluer la mise en œuvre du SCN 1993 au Cameroun.

  11. VI. Points à implémenter et qui nécessite une assistance technique En réalité, sur les 44 points marquant les améliorations du SCN 2008 par rapport au SCN 1993, 06 points seulement ont fait l’objet d’un examen lors de la mise sur pied de la base 2005. C’est dire l’immensité de la tâche qui reste à faire. Les difficultés relatives à l’intégration des autres points sont multiples et nécessitent, selon le cas, une assistance technique. Sur ce point relatif à l’assistance technique, il faut dire qu’une stratégie de mise en œuvre est développée au niveau africain par la BAD (AGNA) et au niveau régional par AFRISTAT. Lorsque les points à implémenter seront retenus par ces organismes, l'INS sollicitera une assistance technique pour les points retenus mais non encore mis en œuvre dans la base 2005.

  12. VII. Autres besoins Pays • Mettre en place une Plate-forme permanente de concertation entre les intervenants dans la collecte, la compilation, le traitement, l’analyse et la diffusion des sources de données pour l’élaboration des comptes nationaux. • Afin de ne pas générer des coûts supplémentaires, cette Plate-forme pourra prendre la forme d’une Commissionlogée au sein du Conseil National de la Statistique dont le secrétariat est assuré par la Division de la Comptabilité Nationale. • Créer un Comité national de validation des comptes nationaux. • Mettre en place un Programme permanent de renforcement des capacités des comptables nationaux juniors pour améliorer la qualité des comptes produits et assurer la relève des confrères seniors.

  13. Merci de votre aimable attention.

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