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Les formes exceptionnelles et graves de l’infection à chikungunya chez l’adulte en Réanimation

Les formes exceptionnelles et graves de l’infection à chikungunya chez l’adulte en Réanimation. Services de Réanimations du CHD et du G.H.S.R (réanimation polyvalente et neurochirurgicale) Réunion Etat au 9 février 2006. CAS. Formes graves directement liées au Chikungunya

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Les formes exceptionnelles et graves de l’infection à chikungunya chez l’adulte en Réanimation

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  1. Les formes exceptionnelles et graves de l’infection à chikungunya chez l’adulteen Réanimation • Services de Réanimations du CHD et du G.H.S.R (réanimation polyvalente et neurochirurgicale) • Réunion • Etat au 9 février 2006

  2. CAS • Formes graves directement liées au Chikungunya • Formes infectieuses graves • Pathologie masquée d’évolution fatale • Pathologies iatrogènes • Pathologies chroniques décompensées

  3. 1- Formes graves directement liées au Chikungunya (GHSR) • 4 encéphalites à Chikungunya • 3 femmes / 1 homme • Age 45 à 64 ans • Facteurs de risque : diabète , alcool • Intubation, ventilation de 1 à 13 jours • Séquelle chez un patient : épisodes de confusion sévères

  4. 1- Formes graves directement liées au Chikungunya (CHD) • 4 encéphalites à Chikungunya • 2 femmes / 2 hommes • Age : 24 à 82 ans • Pas de facteurs de risques notables • 3/4 ventilation mécanique (10 à 90 jours) • Séquelles chez 3 patients : 1 trouble vésical, 1 ralentissement psychomoteur, 1 en HAD à ce jour (78 ans, escarres, perte autonomie) • 1 Syndrome de Guillain-Barré • Femme 54 ans. Ventilation 7 jours.

  5. 1- Formes graves directement liées au Chikungunya • X Hépatites graves (GHSR- CHD) • 2 transferts en métropole pour greffe • Mauvais terrain : alcool +++, paracétamol, diabète… • Imputabilité ? • Attente sérologies

  6. 2- Formes infectieuses graves : immunodépression ? • Infections opportunistes • Septicémie à Listeria chez un patient de 63 ans (éthylisme sans cirrhose) GHSR • Abcès hépatique à pyogènes chez un patient de 63 ans sans ATCD notables : décès (GHSR) • Forme gravissime d’une infection pulmonaire à pneumocoque chez une patiente de 45 ans (éthylisme) • Etc…

  7. CAS au GHSR3-Pathologies masquées • Retard diagnostique sur péritonite appendiculaire :décès • Attention leptospirose (atteinte rénale + hépatique + thrombopénie) • Attention : paludisme, sepsis autres..

  8. CAS au GHSR4-Pathologies iatrogènes • Dérivés morphiniques chez les IRC • Coma avec pneumopathie d’inhalation avec choc septique et syndrome de défaillance multiviscérale : décès • décompensation respiratoire et pneumopathie ( corticoïdes associés) • Effets secondaires des AINS • IRA sur déshydratation + AINS • Rôle de l’immunodépression ? • Effets du paracétamol sur un foie défaillant…

  9. CAS au CHD4-Pathologies chroniques décompensées • Quelques exemples au cours des 15 derniers jours • X OAP sur cardiopathies sévères pré-existantes • Homme de 82 ans (diabète, BPCO, Drépanocytose hétérozygote) : • thrombose de l’artère mésentérique et nécrose mésentérique • Insuffisance rénale aiguê • Rôle majeur de la déshydratation sur mauvais terrain

  10. Discussion : hypothèse physiopathologique choc septique et Insuffisance rénale aiguë CHIKUNGUNYA DESHYDRATATION AINS INS RENALE INF URINAIRE IMMUNODEPRESSION CHOC SEPTIQUE

  11. FORMES GRAVES EN REANIMATION • Imputabilité “directe” • Encéphalites, Guillain-Barré • Hépatites ? • Myocardites, OAP ? • Imputabilité “indirecte” • Choc septique, infections opportunistes = rôle de l’immunodépression virale et/ou des AINS ? • Insuffisance rénale aiguë nécessitant une EER (déshydratation + AINS + choc) • Décompensation de pathologies préexistantes • Iatrogénicité…

  12. PREVENTION : limiter les effets secondaires • Prévenir la déshydratation • Vieillards • Patients à mobilité nulle ou réduite • Solidarité familiale, perfusions à domicile, HAD, hospitalisation ? • Iatrogénie du traitement antalgique (AINS, paracétamol, corticoïdes..) • Protocole antalgique : réunion des CLUD de l’île le 15 février • Attention aux pathologies masquées • Toute douleur n’est pas liée au chikungunya

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