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GESTION PRE-OPERATOIRE DU RISQUE INFECTIEUX conférence de consensus Paris - 5 mars 2004

GESTION PRE-OPERATOIRE DU RISQUE INFECTIEUX conférence de consensus Paris - 5 mars 2004. S. Malavaud, J.Bendayan CHU de Toulouse. Association Française de Chirurgie AFU Société de Chirurgie Vasculaire SFAR SFCD SFCP SIIHHF. SFNC SFO SFORL SOFCOT SPILF UNAIBODE SFNEP.

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GESTION PRE-OPERATOIRE DU RISQUE INFECTIEUX conférence de consensus Paris - 5 mars 2004

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Presentation Transcript


  1. GESTION PRE-OPERATOIRE DU RISQUE INFECTIEUXconférence de consensus Paris - 5 mars 2004 S. Malavaud, J.Bendayan CHU de Toulouse

  2. Association Française de Chirurgie AFU Société de Chirurgie Vasculaire SFAR SFCD SFCP SIIHHF SFNC SFO SFORL SOFCOT SPILF UNAIBODE SFNEP ORGANISATIONpar la SFHH, en partenariat avec:

  3. PRINCIPE • Méthode ANAES • 3 questions • Jury • Littérature • Textes • Exposés d’experts recommandations

  4. RECOMMANDATIONS Classées par niveaux A. il est fortement recommandé de faire B. il est recommandé de faire C. il est possible de faire ou de ne pas faire D. il est recommandé de ne pas faire E. il est fortement recommandé de na pas faire

  5. Selon des niveaux de preuve 1. Au moins un essai randomisé de bonne qualité 2. Au moins un essai non randomisé ou une étude cas/témoins ou une étude multicentrique ou une série historique ou au moins des résultats indiscutables d’études non contrôlées 3. Opinion d’expert, résultats d’une expérience clinique, étude descriptive, ou résultats d’un consensus de professionnels

  6. QUESTIONS 1. En pré-opératoire, quels dépistages systématiques et quelles stratégies préventives appliquer pour réduire le risque infectieux • Vis à vis des infections bactériennes • Staphylocoque • Autres bactéries • Vis à vis des infections virales • Vis à vis du risque ATNC • Vis à vis des carences nutritionnelles • Vis à vis du terrain, des pathologies associées et des troubles de l’immunité

  7. 2. En pré-opératoire, quelles mesures d’hygiène, de désinfection cutanéo-muqueuse et de décontamination sont efficaces vis-à-vis du risque infectieux? • Hygiène et toilette pré-opératoires (y compris hygiène bucco-dentaire, douche, shampoing); tenue du patient • Préparation colique • Traitement des pilosités • Désinfection cutanée et muqueuse du site opératoire • Drapage du patient: choix du textile et modalités pratiques

  8. 3. En pré-opératoire, quelle organisation pratique et quelle assurance-qualité mettre en œuvre pour réduire le risque infectieux • Information du patient sur les risques d’infection et les moyens de prévention • Ordonnancement du programme opératoire • Organisation pratique de la préparation pré-opératoire cutanée et muqueuse • Traçabilité –assurance-qualité ao bloc opératoire

  9. 1.1. Dépistage et stratégies préventives des infections bactériennes STAPHYLOCOQUE Le constat: • SASM • 20% de porteurs permanents, 60% porteurs intermittents. • Gîte: nasal + cutané secondaire • Responsables de 35% des ISO, et de 60% des ISO en chirurgie cardiaque et orthopédique

  10. SARM • Portage: mois de 5% des patients • Mais responsable de la moitié des ISO à S.doré • Facteurs de risque: séjours en réanimation soins de suite et réadaptation, soins de longue durée, lésions cutanées chroniques Les recommandations • Pas de dépistage systématique de SASM, en vue de son éradication pré-opératoire, quelle que soit la chirurgie (E2)

  11. Réaliser une dépistage de SASM chez les soignants et chez les patients en pré-opératoire lorsque le taux d’ISO à S.doré, notamment en chirurgie orthopédique prothétique et chirurgie cardiaque de classe 1, reste anormalement élevé (>2%), après avoir remis en œuvre et/ou s’être assuré de l’application des mesures habituelles de prévention des ISO. Dans cette situation un traitement par la mupirocine est recommandé (B2) • Faire une dépistage nasal de SARM chez les patients devant bénéficier d’une chirurgie cardiaque ou orthopédique programmée, et venant de réanimation, de structure le LMS ou en cas de lésions cutanées chroniques (B2)

  12. Ne pas utiliser la mupirocine de manière systématique pour prévenir la survenue d’ISO chez les porteurs de SARM (D2) AUTRES BACTERIES Le constat: • Plus de 60% des ISO sont dûes à d’autres bactéries. La proportion de BMR parmi ces bactéries est d’environ 3% Les recommandations • La présence d’une infection bactérienne sans rapport avec l’indication opératoire doit faire différer l’intervention, sauf urgence (A2)

  13. Si l’intervention contribue partiellement ou totalement au traitement de cette infection, elle doit être précédée de la mise en œuvre d’une antibiothérapie sauf si cette intervention a également pour but un diagnostic bactériologique (A2) • Si le patient vient d’une structure ou d’un service à forte prévalence de BMR, il est recommandé de dépister le portage de ces bactéries (le site du dépistage est fonction de la bactérie) avant une chirurgie programmée afin d’adapter l’antibioprophylaxie (A3)

  14. 1.2. Dépistage et stratégies préventives des infections virales 8 recommandations parmi lesquelles • En cas d’AES, il est recommandé de dépister le patient pour le risque VIH et VHC après avoir obtenu son consentement (A réglementaire) • Dans le cas d’un AES mettant en danger le soignant et nécessitant une chimioprophylaxie anti-rétrovirale, le dépistage chez un patient ne pouvant donner son consentement (anesthésie générale) est acceptable (A3 et avis du CNSida) • Il n’est pas recommandé de dépister systématiquement les professionnels de santé pour les risques VIH et VHC (C3)

  15. 1.3. Dépistage et stratégies préventives vis à vis du risque ATNC Il est recommandé de dépister les patients: • Suspects ou atteints avant toute intervention chirurgicale (A réglementaire) • Les patients à risque individuel pour la chirurgie de l’œil et du système nerveux central (A réglementaire)

  16. 1.5. Terrain, pathologies associées et troubles de l’immunité Constat • Fréquence et gravité des ISO  chez le diabétique mal équilibré • Tabac, obésité, cirrhose, transplanté, cortico, chimio et radiothérapie: études contradictoires, pas de stratégies préventives pré-opératoires spécifiques Recommandations • Maintenir une glycémie<2g/l pendant la période post-opératoire

  17. 2.1.Hygiène et toilette pré-opératoires HYGIENE BUCCODENTAIRE • Brossage des dents nécessaire pour tout opéré et entre dans le cadre de l’hygiène de base (B3) • En chirurgie cardiaque, il est recommandé de pratiquer des bains de bouche antiseptiques en pré et post-opératoire (B1) • En chirurgie bucco-dentaire, il est fortement recommandé de pratiquer des bains de bouche antiseptiques en pré et post-opératoire (A1)

  18. DOUCHE (cheveux compris) • Il est fortement recommandé de pratiquer au moins une douche pré-opératoire avec une solution moussante anti-septique (A1) • Il est recommandé d’enlever bijoux, alliances, piercings, vernis etc., avant toute intervention, quand ils présentent un risque pour l’intervention (B3) TENUE DU PATIENT • Il est recommandé que le patient soit revêtu d’une tenue en non-tissé ou micro-fibre (B3)

  19. 2.2. Préparation colique • En chirurgie colo-rectale , il est recommandé de na pas réaliser de préparation mécanique colique (D1) 2.3. Traitement des pilosités Le constat: • L’absence de dépilation de la zone opératoire, comparée à la dépilation quelle que soit la méthode, s’accompagne des taux d’ISO les plus faibles • Pour la tonte et la dépilation chimique: pas de résultats en faveur de l’une ou l’autre de ces deux techniques

  20. Recommandations • Privilégier la non-dépilation à condition de ne pas nuire aux impératifs per et post-opératoires (B1) • Si les conditions locales justifient la dépilation, privilégier la tonte ou la dépilation chimique (B1) • Il est fortement recommandé de ne pas faire de rasage mécanique la veille de l’intervention (E1)

  21. 2.4. La désinfection cutanée et muqueuse du site opératoire Recommandations • Il est fortement recommandé de pratiquer une détersion à l’aide d’une solution moussante antiseptique, suivie d’une désinfection large du site opératoire (A1) • Il est recommandé de privilégier un antiseptique alcoolique (B3)

  22. 2.5. Drapage du patient Constat: • L’usage du coton n’est plus acceptable du fait: • De ses faibles capacités barrière • De son absence de sécurité vis à vis des liquides biologiques • De sa forte émission particulaire Recommandation • Il est fortement déconseillé d’utiliser les textiles 100% coton

  23. 3.3. Organisation pratique de la préparation pré-opératoire cutanée et muqueuse Il est conseillé: • D’effectuer la toilette pré-opératoire préalable à l’intervention dans le service d’hospitalisation ou à domicile sur prescription médicale dans le cadre de la chirurgie ambulatoire (B3) • D’effectuer la phase de détersion, qui se situe après le traitement des pilosités, immédiatement avant la désinfection; elle doit être suivie d’un rinçage abondant à l’eau stérile et d’un essuyage (B3)

  24. D’effectuer l’application d’un produit antiseptique selon des modalités de réalisation qui doivent tenir compte des sites opératoires et des pathologies • D’attendre le séchage spontané complet du champ opératoire avant le collage des champs (B3) Il est déconseillé: • De recourir à une préparation quelconque du champ opératoire la veille de l’intervention (technique dite de l’emballage) (D3) • De dépiler le patient en salle d’opération (D3) • D’essuyer le produit antiseptique avant séchage (D3)

  25. 3.4. Traçabilité Sur les points suivants: (B3) • Ordonnancement du programme opératoire • Antibioprophylaxie • Préparation cutanée de l’opéré • Identification des intervenants • Éléments constitutifs de l’index NNIS (score ASA, classe de contamination et durée opératoire) • Matériels et DM utilisés • Procédures de nettoyage • Chronologie des événements

  26. Pour en savoir plus… Textes long et court • www.sfhh.net • Revue HygieneS, 2004, vol XII, n°3

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