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Cours IFSI – 1 ère année 21/11/2012 Caroline DENEVE

PSYCHOLOGIE COGNITIVE 1 ère Partie Chronopsychologie Attention Personnalité Intelligence. Cours IFSI – 1 ère année 21/11/2012 Caroline DENEVE. PSYCHOLOGIE COGNITIVE?.

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Cours IFSI – 1 ère année 21/11/2012 Caroline DENEVE

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  1. PSYCHOLOGIE COGNITIVE 1ère PartieChronopsychologieAttention Personnalité Intelligence Cours IFSI – 1ère année 21/11/2012 Caroline DENEVE

  2. PSYCHOLOGIE COGNITIVE? Qu’évoque le mot psychologie? Et La psychologie COGNITIVE? • Perspective du traitement de l’information. • Etude des mécanismes des grandes fonctions mentales (perception, mémoire, intelligence, raisonnement, attention…) grâce auxquels s’élabore la connaissance (comment les choses acquièrent un sens, comment on les mémorise, comment on les exploite et les restitue). • Développement d’une nouvelle écoute des interactions sociales (étude de mécanismes de bases, comprendre ou découvrir des logiques de fonctionnement).

  3. CHRONOPSYCHOLOGIE • Étude de la perception du temps et de l’influence du temps sur les rythmes de l’homme • La rythmicité = une des propriétés fondamentales de la matière vivante. Des variations périodiques circadiennes gouvernent les fonctions de tous les êtres vivants. Toutes nos activités métaboliques, physiologiques et psychologiques ont des rythmes circadiens. Ces activités passent, chaque 24 h, par un sommet et un creux. Ces pics ne surviennent pas au hasard et répondent à une structure temporelle. • Rythme circadien= succession veille/sommeil • Sans montre, l’homme arrive à se régler sur le rythme J/N • Utilisation d’indices perceptifs et sensoriels pour estimer le temps (luminosité, bruit environnant, température extérieure, envie de dormir…)

  4. CHRONOPSYCHOLOGIE • Et sans repères temporels…. • Expce: spéléologue resté 6 mois sous terre (174 jours) • Résultats: • Pour le spéléologue, il est resté 86 jours (rythmes circadiens se décalent et passent à 30h) • Décalage temps biologique (réel)/temps psychologique (perçu) • Temps psychologique fonction de la densité des événements (cycle veille/sommeil) vécus: plus il y a de changements, plus l’intervalle de temps paraît long • Existence d’une horloge interne qui régule nos rythmes biologiques • … cette horloge se « calant » sur les repères temporels extérieurs s’ils existent • … mais cette horloge se décalant un peu en l’absence de repères temporels

  5. Impact du vieillissement sur l’horloge interne + impact d’une longue durée Michel SIFFRE (1962) Deux mois sous terre … 1ère expérience réelle Montre les décalages Michel SIFFRE (1999; 60 ans) Six mois sous terre …

  6. CHRONOPSYCHOLOGIE

  7. CHRONOPSYCHOLOGIE • Où est localisée cette « horloge » interne (biologique ) ? • Épidémie de la grippe espagnole de 1918 →Autopsies sur les personnes décédées : • Les insomniaques avaient des lésions de l’hypothalamus antérieur • les léthargiques avaient des lésions de l’hypothalamus postérieur • Donc, l’hypothalamus serait largement impliqué dans l’alternance veille / sommeil • Circuits de l’éveil: hypothalamus postérieur Nt: Dopamine/Histamine (amphétamine) Circuits du sommeil: hypothalamus antérieur Nt: GABA (somnifères/BZD/cannabis/marijuana)

  8. CHRONOPSYCHOLOGIE • Aujourd’hui, les recherches récentes ont montré qu’un petit noyau de l’hypothalamus étaient surtout impliqués : = le groupement de neurones suprachiasmatiques (juste au-dessus (supra) du croisement des deux nerfs optiques (chiasma optique) • Or, c’est par les nerfs optiques que nous percevons l’alternance jour / nuit: • Quand lumière: les nerfs optiques commandent la production d’une hormone d’éveil et de réveil (l’arginine) • Quand la lumière décline: ces nerfs commandent la production d’une hormone d’endormissement (le vaso-active intestinal (peptide ou VIP)

  9. CHRONOPSYCHOLOGIE & ATTENTION • Parmi nos activités quotidiennes, certaines nous paraissent faciles, plaisantes, ne pas nous poser de problèmes d’attention • D’autres nous semblent ennuyeuses, longues, nous « endormir » (rêverie, somnolence…) Il y a donc un lien entre attention et perception du temps • Nous sommes habitués à détecter ces états et à les gérer. Mais, ces états peuvent être subjectivement vécus comme désagréables (Baisse de l’attention, Chute de la vigilance, Fatigue mentale) Notion d’attention soutenue-Concentration Primordiale dans l’acte éducatif ! Primordiale dans les activités professionnelles

  10. CHRONOPSYCHOLOGIE & ATTENTION • Approche chronosychologique de l’attention: performance variable au cours de la journée. • Travaux sur l’instabilité attentionnelle au cours de la journée : Etude de MacWorth : • Un adulte doit surveiller l’aiguille d’un cadran et doit détecter les anomalies (« sauts » de l’aiguille) pendant 2 heures • Résultats : • Baisse des performances dès la 2ème demi-heure • Impossibilité de maintenir son attention soutenue durant plus de 30 minutes !

  11. CHRONOPSYCHOLOGIE & ATTENTION • Exemple d’application : au travail • Nombreux travaux sur la fluctuation de l’attention au cours des activités et au cours de la journée: 2 creux dans la journée qui correspondent à des causes biologiques • De très nombreuses professions concernées : • Métiers de la conduite • Métiers dans lesquels l’attention doit être soutenue longtemps: Médecine, chirurgie, infirmerie, surveillance, contrôle, pilotage, Manipulation d’outils et/ou de substances … • Importance des facteurs endogènes (propre à la personne) endurance physique et mentale, sentiment d’anxiété, de stress • Importance des facteurs exogènes (appartenant à l’environnement) (in)stabilité de la vie familiale, prise de médicaments, consommation de drogues

  12. CHRONOPSYCHOLOGIE & ATTENTION

  13. L’ATTENTION • Capacité à se concentrer sur une activité pendant une durée importante; fonctions attentionnelles car l’attention revêt plusieurs formes. • Etude de Orr, Hoffman et Hegge (même principe que celle de MacWorth mais beaucoup plus longue) : • Un adulte doit surveiller l’aiguille d’un cadran et doit détecter les anomalies (« sauts » de l’aiguille) pendant 21 heures • Résultats : • Baisse des performances dès la 2ème demi-heure • Mais, « remontées » des performances toutes les 90 - 100 minutes • Avant une nouvelle baisse • Il y a donc une rythmicité des performances de l’ordre de 90 – 100 minutes. C’est L’attention soutenue, Capacité à traiter une activité pendant une durée importante • Exemple: l’endormissement durant la conduite, Concerne 30% des accidents de la circulation

  14. L’ATTENTION • Attention sélective : usage courant = concentration; Focalisation sur un petit ensemble de données, choix volontaire et délibéré de l’individu –notion de filtre attentionnel • Effet cocktail party (CHERRY, 1953):engagé dans une discussion avec une seule personne, au milieu d’autres personnes qui discutent avec de la musique en surplus. Malgré cela : il suffit d’entendre son nom et/ou prénom pour que nous détournions notre attention de notre interlocuteur • Écoute dichotomique de 2 conversations différentes: Une conversation dans chaque écouteur. On « entend » deux conversations différentes. Mais, on peut décider de se focaliser sur l’une ou l’autre et alterner. • Inhibition informations non pertinentes; effet Stroop: ROUGEVERTVERTBLEU ROUGE BLEU

  15. L’ATTENTION • Attention partagée : • Permet d’assurer un traitement minimal de tout ce qui nous entoure, traitement simultané d’informations • Donne une vision globale • Permet de détecter des dangers, des changements dans notre environnement • Changement de la direction de notre attention dû à un changement de notre environnement: • bruit inconnu • avertisseur d’un danger (klaxon, crissements de pneus, …) • Processus automatiques et processus contrôlés • contrôlés, lents, nécessitant une attention soutenue • automatiques, rapides, ne nécessitant pas de concentration • distinction fondamentale: observations de la vie courante (toilette, repas, faire la cuisine, faire ses comptes, des jeux de société), explication des variations de performances au cours de la journée (effet du rythme que pour les processus contrôlés; donc activités nouvelles et difficiles aux heures de vigilance et préserver les moments de « réveil » ou de « sieste » à des tâches plus automatisées).

  16. L’ATTENTION • Pathologies dans lesquelles il peut exister des troubles attentionnels:Sclérose en plaques, Accidents vasculaires cérébraux, démence type Alzheimer, Syndromes parkinsoniens, Traumatismes crâniens (léger, modéré, grave), tumeur cérébrale, hyperactivité….. • Et aussi sous certains traitements médicamenteux, sous ou après anesthésie… • Négligence spatiale unilatérale/ Héminégligence • incapacité à rendre compte de, à répondre à ou à s’orienter vers des stimuli nouveaux ou signifiants présentés du côté opposé à la lésion cérébrale, sans que ce trouble puisse être attribué à un déficit sensoriel ou moteur. Cette incapacité concerne l’hémiespace et l’hémicorps contralésionnels.

  17. LA PERSONNALITE Sympa, désordonné, bohème, anxieux…? Recherches scientifiques révèlent que la personnalité se réduirait à 5 grands traits de personnalité, d’extraverti à gentil. Mais ces traits sont gradués. Au total, la combinaison de ces traits gradués produit des milliers de facettes qui font la richesse de la personnalité humaine.

  18. LA PERSONNALITE • Définition au sens général: ensemble des caractéristiques: • sensori-motrices: aptitudes sportives ou artistiques • cognitives: aptitudes ou intérêts intellectuels • émotives: tempérament anxieux ou colériques… + les attitudes sociales et les valeurs sociétales. • Définition au sens restreint: que les aspects affectifs (motivations et émotions) et sociaux, avec l’idée que les individus ont une façon assez stable de se comporter dans les situations.

  19. LA PERSONNALITE • Schéma Eysenck

  20. LA PERSONNALITE • Théorie des Cinq Grands • Analyse factorielle: 5 facteurs trouvés avec pôle + et pôle -: • Facteur I: extraversion ou bouillonnant • Facteur II: agréable ou froid • Facteur III: conscienceux ou bohème • Facteur IV: stabilité émotionnelle ou instable • Facteur V: ouverture d’esprit ou banal • Contrairement aux types, les personnes ont des traits de personnalité de manière graduée: en moyenne nous sommes à demi-extraverti et à demi-introverti, à demi-ordonné… • facteur pur et combinaisons de 2 facteurs

  21. LA PERSONNALITE Le même individu ne se comporte pas de la même façon en fonction de la situation. • Etudes montrent que: • Le caractère incontrôlable de la tâche amène à la résignation • On peut être dominant lorsque l’on se sent compétent, • Soumis lorsque l’on est avec des amis plus compétent dans un autre domaine. • Personnalité aussi déterminée par l’apprentissage et les influences sociales.

  22. LA PERSONNALITE • L’influence sociale • « soumission à l’autorité », MILGRAM • « Couverts » par l’autorité, la plupart des individus ne se sentent pas personnellement responsables du mal qu’ils provoquent. • Déterminants sociaux de l’agression, BANDURA. • La déshumanisation de la victime joue un rôle énorme dans la détermination du comportement agressif, MILGRAM • De l’influence à la manipulation • Quelque que soit leur caractère, la plupart des gens se font manipuler par des techniques de ventes. • « pied devant la porte » → théorie de l’engagement: plus un individu est engagé dans un acte, plus il aura tendance à continuer des actes en lien avec l’engagement premier.

  23. LA PERSONNALITE • Les approches non scientifiques • Morphologie et Caractère La morphologie varie avec l’âge, le poids, les cheveux, alors que le caractère reste stable. • Le caractère et les Prénoms ce serait plutôt le caractère des parents qui détermineraient les prénoms. Prénoms sont plutôt le fait de modes sociales. • Les astres et le caractère Quels astres prédisent le caractères pour les astrologues? Très peu, 12 parmi les milliards d’objets célestes. Pourquoi ces constellations….mystère, ignorance? • La graphologie et le caractère graphologie: quelle validité empirique? graphologie et recrutement/ aptitudes professionnelles/ personnalité???? Corrélations à 0.

  24. L’INTELLIGENCE • L’intelligence au sens général de capacités mentales dépend : • du cerveau et en particulier de la proportion entre son poids et celui du corps • de l’hérédité qui joue un rôle crucial en déterminant la taille et les caractéristiques du cerveau • du milieu: effet des apprentissages et de la culture. • Son étude: construction tests et outils statistiques comme le QI. • On verra que l’intelligence est variée; recouvre la cognition ou le raisonnement et la culture dans une acception plus spécifique.

  25. L’INTELLIGENCE • Le déterminisme génétique. • Cerveau et intelligence Les capacités mentales dépendent de la proportion entre le poids du cerveau et celui du corps. Existence aussi de différences « qualitatives » de structures: cortex, hippocampe.

  26. L’INTELLIGENCE • Anomalies génétiques: ex. de la T21 Les bandes 21-22 du chr 21 contiennent - gènes fabriquant des radicaux libres → production du vieillissement accéléré dans la T21 et la DTA. - gène duplicant le précurseur de la protéine amyloïde A4 jouant un rôle dans la régénération des membranes cellulaires. Protéine en excès dans le cerveau des sujets T21 et dans la DTA et doit « boucher » les espaces intersynaptiques, empêchant la neurotransmission. Intelligence est déterminée sur le plan génétique : pas de gènes de l’intelligence; les gènes ne fabriquent que des protéines mais celles-ci peuvent être des neurotransmetteurs ou servir de guide pour développer l’architecture du cerveau.

  27. L’INTELLIGENCE • La sélection animale Depuis des siècles, utilisation de la sélection en élevage et dans l’agriculture. Objet de procédures scientifiques contrôlées → on sait que de nombreux facteurs sont sous la dépendance de facteurs génétiques Expces chez le rat: appg de labyrinthe: séparation nette de 2 variétés génétiques: rats « brillants »/ rats « cancres ». • Le cas des jumeaux Etudes sur corrélation intra-paires de personnes allant de degré de parentalité génétique croissant. Plus les VJ grandissent et plus ils se ressemblent, y compris intellectuellement.

  28. L’INTELLIGENCE • Le rôle de l’environnement • La malnutrition Etudes sur les effets de la malnutrition chez animal Si certains effets peuvent être compensés par une meilleure nutrition, des dommages subsistent notamment au niveau de l’hippocampe (rôle dans la mémorisation). • Stimulations précoces Spitz et l’hospitalisme (1945) Expérimentation animale (privation sensorielle chez le chat) • rôle décisif des stimulations dans le développement à l’intérieur de certainespériodes= Notion de période critique

  29. L’INTELLIGENCE • L’environnement culturel • Effet « Flynn »: Rôle des changements culturels dans les sociétés synthèse de scores obtenus dans les tests d’intelligence par différentes générations sur 35 pays. Résultats: les enfants et les adolescents sont plus intelligents qu’autrefois (performance globale): gains plus élevés pour les tests de raisonnement que pour les tests de connaissances (svt verbal et maths). • Education: Skeels (66): influence environnement scolaire précoce – observation du QI d’enfants laissés en orphelinat de l’âge de 16 mois à l’âge de 4 ans passe de la classe « moyen» à la classe « déficient ». L’environnement modèle-t-il pour la vie les capacités de l’individu? Skeels: recherche des enfants…20 ans après. Résultats sans ambiguïté: les conséquences d’une éducation déficiente sont catastrophiques.

  30. L’INTELLIGENCE • Interaction hérédité-milieu (Un facteur ne joue pas le même rôle en présence d’autres facteurs) Notion importante car elle rend fausse l’idée d’un pourcentage d’intelligence qui serait imputable à 1 facteur exclusivement. Expérimentation animale pour manipuler ces 2 variables.

  31. L’INTELLIGENCE Nombre d’erreurs dans l’apprentissage d’un labyrinthe chez des rats sélectionnés génétiquement en fonction de leur milieu d’élevage. Toutes proportions gardées, on retrouve la démonstration expérimentale du renversement de l’effet génétique causé par des modifications extrêmes du milieu. Seule position réaliste est l’interactionnisme: l’hérédité et le milieu joue en interaction un rôle considérable.

  32. L’INTELLIGENCE • Contrairement à la mémoire, l’attention… où de nombreux mécanismes apparaissent généraux, l’intelligence apparaît comme étant très diversifiée à travers les individus. Pour certains, perspective de mesure globale; pour d’autres, différences qualitatives basées sur des aptitudes distinctes BINET: • intelligence= capacité à bien juger • la phrénologie « la bosse de maths » • Demande du ministère de l’Instruction publique: création d’une commission pour le dépistage des arriérés • Création d’une série d’épreuves variées dont chacune est caractéristique d’un âge (1 an: discerner les aliments, 5 ans: comparer 2 boîtes et indiquer le plus lourde…, 8 ans: faire la lecture et conserver deux souvenirs). • Notion d’âge mental : on attribue à l’enfant l’âge moyen de réussite à un groupe d’épreuves.

  33. L’INTELLIGENCE • TERMAN et MERILL (1916 et 1937) et standardisation de l’intelligence • Usage intensif de l’échelle de BINET-SIMON a conduit à des améliorations • Cette révision intègre la notion de QI (Quotient Intellectuel) • Retard mental a des significations différentes en fonction de l’âge • QI= âge mental/ âge chronologique x 100 • Standardisation des distributions pour que les échantillonnages soient comparables: ainsi à chaque âge, le QI aura la même signification • Distributions QI normalisées pour obtenir un moyenne de 100 et un écart-type de 15.

  34. L’INTELLIGENCE • WESCHLER et l’apogée du test composite • Pas les mêmes questions à des âges différents • Alors mesure-t-on la même intelligence? • Fabrication de séries homogènes d’items avec des difficultés graduées pour tous les âges + tests non verbaux • Deux échelles: une verbale + une de performance • Exemples de questions aux sous-tests • Où se trouve le Brésil? Quelles sont les 4 mers qui entourent l’Italie? • Pourquoi un train a-t-il une locomotive? • Combien font 4F + 5F? • En quoi une orange et une banane se ressemblent? • Définir un fauteuil, persévérer • Assemblages (puzzles) • Sérier des images présentées en désordre en temps limité • Mettre une correspondance, en temps limite entre des signes et des chiffres.

  35. NEUROPSYCHOLOGIE & INTELLIGENCE • Les recherches en neuropsychologie sur les défaillances de l’intelligence: correspondance avec mécanismes de planification, de formulation de but, appelés « fonctions exécutives » régies par les lobes frontaux • Capacités nécessaires à une personne pour s’adapter à des situations nouvelles, non routinières, pour lesquelles il n’y a pas de solution toute faite • Situations routinières: • lacer chaussures, allumer l’interrupteur en entrant dans une pièce le soir, mettre la clé de contact pour faire démarrer le moteur... • Réalisation→ mise en œuvre automatique • Peu d’attention • Situations non routinières • Pas de solution toute faite • Nécessité de faire des choix, de prendre des décisions • Elaboration et exécution d’un plan d’action • Processus contrôlés

  36. NEUROPSYCHOLOGIE & INTELLIGENCE • Les altérations du système exécutif: au quotidien, difficultés à s’adapter, sur le plan familial, social, professionnel et à gérer des situations nouvelles. • Présence de troubles du comportement • versant « down »: apathie, apragmatisme… • versant « up »: désinhibition, non respect des conventions sociales… • Cas de Mr B • Chez les personnes saines, les dysfonctionnements du système exécutif surviennent de manière beaucoup moins fréquente et sont moins invalidants.

  37. ETUDE DE CAS: Ne pas croire que le lobe frontal est le siège de l’intelligence • Comparaison Mr P et Mme B • Dans le quotidien: • Mr P travaille en tant qu’informaticien dans le CDI d’un lycée, vit seul, totale autonomie pour les activités de vie quotidienne. Tumeurs cérébrales radio-induites, troubles cognitifs massifs et diffus mais bonne adaptation, bonne conscience de ses capacités et de ses difficultés. • Mme B, dentiste, ne travaille plus, ne s’occupe plus des activités de vie quotidienne, aidée constamment par sa mère et une auxiliaire de vie. Encéphalopathie, troubles mnésiques +++, anosognosie.

  38. ETUDE DE CAS: Ne pas croire que le lobe frontal est le siège de l’intelligence • Syndrome de Korsakoff, • Capacités de raisonnement préservées • En revanche, troubles mnésiques +++, désorientation, anosognosie, fabulations • Bien souvent, personnes dépendantes pour les activités de vie quotidienne élaborées voire élémentaires. • Mais aussi dans la sclérose en plaques, la maladie de parkinson….

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