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Agir ensemble pour mieux SOUTENIR les jeunes

Agir ensemble pour mieux SOUTENIR les jeunes. Formation sur le trouble de déficit de l’attention/hyperactivité. Une réalisation de : Ministère de l’Éducation Ministère de la Santé et des Services sociaux.

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Agir ensemble pour mieux SOUTENIR les jeunes

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Presentation Transcript


  1. Agir ensemble pour mieuxSOUTENIRles jeunes Formation sur le trouble de déficit de l’attention/hyperactivité Une réalisation de : • Ministère de l’Éducation • Ministère de la Santé et des Services sociaux

  2. Dans le présent document, le masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

  3. CONTEXTE ET PRINCIPES DE BASE CONNAISSANCES • Historique • Mythes et réalité • Concept d’attention et définitions • Manifestations principales et secondaires • Prévalence • Étiologie • Développement de l’attention et des fonctions exécutives • Évolution du trouble de l’enfance à l’âge adulte • Incidences sur la vie de l’enfant, sur la vie de la famille et sur le milieu scolaire • Facteurs de protection et de risque • Pronostic à long terme DIAGNOSTIC • Procédure de référence : quand et à qui? • Diagnostic différentiel et comorbidité • Procédure d’évaluation multidisciplinaire • Critères diagnostiques INTERVENTION • Prévention • Intervention multimodale • Pour une intervention efficace • Intervention psychosociale • Différentes approches • Interventions dans le milieu familial • Interventions dans le milieu scolaire • Interventions dans les autres milieux de vie • Traitement pharmacologique • Traitements alternatifs

  4. Connaissances Historique

  5. Évolution de la dénomination du trouble • De 1900 à 1925 : syndrome d’atteinte cérébrale Les dommages cérébraux importants affectent les fonctions intellectuelles en général, mais les dommages minimes viennent affecter les fonctions intellectuelles supérieures comme le contrôle moral. (Still, 1902)

  6. Évolution de la dénomination du trouble • De 1900 à 1925 : syndrome d’atteinte cérébrale • De 1925 à 1960 : atteinte cérébrale légère La majorité des auteurs à cette époque associaient l’hyperactivité et la distractibilité à une atteinte au cerveau. Ces deux caractéristiques étaient même vues comme les symptômes clés d’un syndrome d’atteinte cérébrale. (Kahn et Cohen, 1934, Strauss et Werner, 1942, Strauss et Lehtinen, 1947)

  7. Évolution de la dénomination du trouble • De 1900 à 1925 : syndrome d’atteinte cérébrale • De 1925 à 1960 : atteinte cérébrale légère • De 1960 à 1970 : dysfonction cérébrale minime

  8. Évolution de la dénomination du trouble Le terme « dysfonction cérébrale minime » est réservé aux « enfants d’intelligence normale qui présentent des problèmes de comportement ou d’apprentissage d’intensité variable et associés à des dérèglements du système nerveux central, dérèglements qui se manifestent par des difficultés de perception, d’abstraction, de langage, de mémoire, d’attention et de contrôle de la motricité ». (Clements, 1966) • De 1900 à 1925 : syndrome d’atteinte cérébrale • De 1925 à 1960 : atteinte cérébrale légère • De 1960 à 1970 : dysfonction cérébrale minime

  9. Évolution de la dénomination du trouble • De 1900 à 1925 : syndrome d’atteinte cérébrale • De 1925 à 1960 : atteinte cérébrale légère • De 1960 à 1970 : dysfonction cérébrale minime • De 1970 à aujourd’hui : déficit de l’attention et hyperactivité

  10. Évolution de la dénomination du trouble • De 1970 à aujourd’hui : déficit de l’attention et hyperactivité • DSM-III 1980 : trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité L’appellation sous-entendait qu’il y avait avant tout un déficit de l’attention, que l’hyperactivité pouvait être présente ou non et qu’elle était conséquente au déficit d’attention.

  11. Évolution de la dénomination du trouble • De 1970 à aujourd’hui : déficit de l’attention et hyperactivité • DSM-III 1980 : trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité • DSM-III-R 1989 : hyperactivité avec déficit de l’attention L’approche théorique sous-jacente propose que l’hyperactivité prédomine sur le déficit de l’attention.

  12. Évolution de la dénomination du trouble • De 1970 à aujourd’hui : déficit de l’attention et hyperactivité • DSM-III 1980 : trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité • DSM-III-R 1989 : hyperactivité avec déficit de l’attention • DSM-IV 1996 : trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) On en vient à différencier l’inattention de l’hyperactivité et de l’impulsivité, où aucune n’a prédominance sur l’autre, ce qui permet de définir trois sous-types : • TDAH de type inattentif • TDAH de type hyperactif-impulsif • TDAH de type combiné, qui inclut les critères d’inattention et d’hyperactivité- impulsivité.

  13. Évolution de la dénomination du trouble • Certains critères sont restés constants : • l’obligation de l’apparition de certains symptômes avant l’âge de six ou sept ans • la durée des comportements depuis au moins six mois • les symptômes ne doivent pas être mieux attribués à un autre trouble • les difficultés doivent apparaître dans plus d’un milieu

  14. Connaissances Mythes et réalité

  15. Mythes et réalité Le TDAH est un symptôme de troubles affectifs.

  16. Mythes et réalité Faux Le TDAH est un symptôme de troubles affectifs. Les facteurs psychosociaux jouent un rôle dans la problématique, mais ne font pas partie de son étiologie.

  17. Mythes et réalité L’enfant qui présente un TDAH est paresseux et manque de motivation.

  18. Mythes et réalité Faux L’enfant qui présente un TDAH est paresseux et manque de motivation. Ce n’est pas par manque d’effort ou par manque de motivation, mais plutôt par manque de capacité que l’enfant présentant le TDAHfinit souvent par abandonner après une courte période de temps.

  19. Mythes et réalité Le TDAH est le résultat d’une mauvaise éducation.

  20. Mythes et réalité Faux Le TDAH est le résultat d’une mauvaise éducation. Les enfants qui présentent le TDAH ont beaucoup de difficulté avec l’autocontrôle. C’est un déficit important à ce niveau qui les empêche d’intérioriser les règles de conduite.

  21. Mythes et réalité Le TDAH se résorbe à l’adolescence.

  22. Mythes et réalité Faux Le TDAH se résorbe à l’adolescence. Environ 50 % des enfants qui présentent le TDAH vont continuer à en montrer des symptômes à l’âge adulte. Par contre, certains vont voir leurs symptômes, en particulier l’agitation, diminuer de façon significative à l’adolescence.

  23. Mythes et réalité Un enfant présentant le TDAH ne peut pas regarder la télévision ou jouer à un jeu vidéo pendant des heures sans se lasser ou se laisser distraire.

  24. Mythes et réalité Faux Un enfant présentant le TDAH ne peut pas regarder la télévision ou jouer à un jeu vidéo pendant des heures sans se lasser ou se laisser distraire. La télévision et les jeux vidéos sont des activités très stimulantes qui répondent justement au besoin de stimulation des jeunes présentant ce trouble.

  25. Mythes et réalité Le TDAH est toujours accompagné de retard au niveau des apprentissages.

  26. Mythes et réalité Faux Le TDAH est toujours accompagné de retard au niveau des apprentissages. La majorité des jeunes présentant le TDAH ont des capacités d’apprentissage comparables aux jeunes de leur âge, mais des difficultés peuvent souvent être associées aux difficultés d’attention ou de comportement.

  27. Mythes et réalité Chaque jeune présentant le TDAH a son portrait propre, avec ses forces et ses faiblesses, qui le distingue et le différencie des autres.

  28. Mythes et réalité Vrai Chaque jeune présentant le TDAH a son portrait propre, avec ses forces et ses faiblesses, qui le distingue et le différencie des autres. Aucun enfant présentant le TDAH ne manifeste tous les symptômes qui y sont associés. La conscience de la particularité de chacun est essentielle à la compréhension de la problématique de chaque individu et à la mise en place d’une intervention personnalisée efficace.

  29. Connaissances Concept d’attention et définitions

  30. Précision du concept d’attention Comprendre que l’attention n’est pas un concept monolithique et en identifier les composantes favorisent une meilleure compréhension des difficultés qu’un individu vit au regard de son déficit. Élargir son vocabulaire de l’attention permet de mieux identifier les difficultés vécues par la personne.

  31. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel

  32. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Éveil et alerte Attention sélective et focalisée Attention maintenue ou soutenue Attention partagée ou diversifiée Éveil et alerte Attention sélective et focalisée Attention maintenue ou soutenue Attention partagée ou diversifiée L’éveil est cet état de conscience qui nous caractérise quand nous sortons du sommeil. Il fait référence à une ouverture sensorielle sur le monde qui nous entoure.

  33. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Éveil et alerte Attention sélective et focalisée Attention maintenue ou soutenue Attention partagée ou diversifiée L’attention sélective est la capacité d’une personne à sélectionner un stimulus parmi d’autres, de façon consciente ou non, comme centre de son attention.

  34. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Éveil et alerte Attention sélective et focalisée Attention maintenue ou soutenue Attention partagée ou diversifiée Ce type d’attention permet, une fois que le stimulus est sélectionné, de maintenir cette sélection pendant une période de temps. C’est le processus qui permet de persévérer dans une tâche indépendamment du degré de difficulté.

  35. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Éveil et alerte Attention sélective et focalisée Attention maintenue ou soutenue Attention partagée ou diversifiée Fait intervenir la capacité de traiter simultanément deux ou plusieurs types d’information et permet d’accomplir deux tâches de façon concomitante avec succès.

  36. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Distractivité interne Distractivité externe Distractivité interne Distractivité externe La distractivité interne fait référence à l’état dans lequel une personne se trouve lorsqu’elle « est dans la lune ». Cet état peut être conscient ou non. En fait, cette personne se laisse distraire par des pensées.

  37. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Distractivité interne Distractivité externe Apparaît lorsqu’un individu se laisse distraire par des stimuli externes et non pertinents à la tâche en cours et n’arrive plus à en décrocher pour revenir à l’activité en cours.

  38. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Barkley Prolongation de l’événement Séparation des faits et des émotions Langage intérieur Reconstitution Prolongation de l’événement Séparation des faits et des émotions Langage intérieur Reconstitution Permet de maintenir une représentation mentale d’une situation, de l’observer et de l’étudier même si elle a disparu de l’environnement externe.

  39. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Barkley Prolongation de l’événement Séparation des faits et des émotions Language intérieur Reconstitution Permet la séparation de l’information en deux parties : les faits et les émotions.

  40. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Barkley Prolongation de l’événement Séparation des faits et des émotions Language intérieur Reconstitution Aide à mieux se préparer pour le futur et même à créer ce futur jusqu’à un certain point, en dirigeant nos actions. C’est ce qui nous permet de réfléchir sur nos actions passées et à en venir à des solutions créatives en réorganisant l’information recueillie, malgré l’absence d’expériences passées similaires.

  41. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Barkley Prolongation de l’événement Séparation des faits et des émotions Language intérieur Reconstitution Fait référence à l’habileté à décomposer les messages en éléments et à les analyser dans le but d’en arriver à une synthèse pour répondre adéquatement à l’événement en question. Cette procédure permet d’expérimenter les réponses possibles avant d’en sélectionner une.

  42. Précision du concept d’attention Facteurs qui permettent de mieux comprendre l’attention : • Types d’attention • Déficits de l’attention • Fonctions exécutives • Potentiel intellectuel Un individu qui souffre d’un retard mental moyen ou profond n’aura pas la même qualité d’éveil aux stimulations environnantes qu’un autre individu qui n’en souffre pas. Pour avoir accès aux autres aspects de l’attention, il faut tout de même avoir un éveil des sens.

  43. Connaissances Manifestations principales et secondaires

  44. Manifestationsprincipales et secondaires • Manifestations principales : • Comportements et attitudes qui découlent directement des déficits du TDAH • Manifestations secondaires : • Conséquences des manifestations principales. La plupart d’entre elles ne sont pas exclusivement reliées au TDAH et peuvent aussi être reliées à plusieurs autres troubles

  45. Manifestationsprincipales et secondaires Aucun enfant présentant le TDAH ne manifeste tous ces symptômes. Cependant, si l’on prend un groupe de jeunes présentant le TDAH, il est probable que l’on trouvera, au sein de ce groupe, toutes ces manifestations. Chaque jeune a son portrait propre, avec ses forces et ses faiblesses, qui le représente et le différencie des autres.

  46. Manifestations principales Pour le trouble dans son ensemble : • Difficulté à se mettre au travail et à s’organiser • Difficulté à maintenir la concentration • Difficulté à maintenir un effort au travail, à centrer son énergie sur une tâche • Déficit de la mémoire de travail à court terme • Difficulté à suivre les règles et les consignes • Incapacité à modifier son attitude ou son comportement à la suite d’une conséquence négative • Mauvaise perceptiondu temps et de l’espace

  47. Manifestations principales Pour le type hyperactif-impulsif : • Agitation excessive • Grande difficulté à attendre son tour • Intolérance marquée à la frustration • Distractivité externe importante • Vitesse d’exécution très rapide au détriment de la qualité

  48. Manifestations principales Pour le type inattentif : • Distractivité interne importante • Déficit de l’attention sélective • Déficit de l’attention partagée • Tendance à la sur-persévérance

  49. Manifestations secondaires Dans l’ensemble : • Estime de soi faible • Problèmes affectifs divers • Tendance à la fabulation • Tendance à la négation de la responsabilité • Difficulté à percevoir et à évaluer le danger • Alternance entre l’inhibition et la désinhibition • Conflits fréquents avec les pairs • Lenteur d’exécution • Retrait social

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