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Bernadette TILLARD Maître de conférences Lille3

Ce que le processus d’évaluation révèle des relations entre familles et institutions… À partir de l’encadrement de 2 mémoires de masters professionnels. Bernadette TILLARD Maître de conférences Lille3. Pose comme priorité l’évaluation des besoins et des attentes des populations

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Presentation Transcript


  1. Ce que le processus d’évaluation révèle des relations entre familles et institutions… À partir de l’encadrement de 2 mémoires de masters professionnels Bernadette TILLARD Maître de conférences Lille3

  2. Pose comme priorité l’évaluation des besoins et des attentes des populations Diagnostic partagé par les professionnels concernés et les personnes elles-mêmes Loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale

  3. Elle invite à une attitude évaluative des institutions et des services Elle rend obligatoire une évaluation interne tous les 5 ans et une évaluation externe tous les 7 ans. Elle porte sur les activités proposées et l’organisation du travail sur la qualité des services rendus aux usagers au regard des « bonnes pratiques professionnelles » élaborées ou validées par un Conseil national de l’évaluation sociale et médico-sociale (décret de novembre 2003). Loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale

  4. 7 outils à la disposition des usagers • Le livret d’accueil • La charte de droits et des libertés • Le contrat de séjour • Un conciliateur ou médiateur • Le règlement de fonctionnement de l’étbt • Le projet d’établissement ou de service • Le conseil de vie sociale ou autre forme de participation des usagers

  5. Tutorat de 2 mémoire de Master Professionnel • Expérience de la mise en place d’un groupe d’expression dans une maison d’enfants à caractère social (MECS) • Recherche sur l’identité professionnelle des éducateurs d’AEMO • Deux situations d’Observation participante et d’enquête dans le cadre d’un master professionnel de Sciences de l’éducation (RHIE)

  6. MECS Prolongements… • Participation des usagers dans loi 2002-2 • Décret du 27 mars 2004 Conseil de Vie Sociale (CVS) et formes de participation - code de l’action sociale et de la famille

  7. MECS : CVS ou groupe d’expression • Le conseil de la vie sociale est obligatoire lorsque l'établissement ou le service assure un hébergement ou un accueil de jour continu ou une activité d'aide par le travail. Il n'est pas obligatoire lorsque l'établissement ou service accueille majoritairement des mineurs de moins de onze ans, etc. Lorsque le conseil de la vie sociale n'est pas mis en place, il est institué un groupe d'expression ou toute autre forme de participation.

  8. Ce que dit la loi… • Article 14 : « Le CVS donne son avis et peut faire des propositions sur toute question intéressant le fonctionnement de l’établissement ou du service. Notamment sur le règlement intérieur et la vie quotidienne, les activités, l’animation de la vie institutionnelle, les projets de travaux, l’entretien des locaux, l’entretien collectif, le relogement ».

  9. Le groupe d’expression : d’après des parents : • « On discute ensemble de tout ce qui se passe ici. C’est pour avoir des informations, quoi, pour poser des questions sur tout ce qui concerne les enfants. » • « C’est pour connaître le quotidien des enfants ici, les projets qu’ils comptent faire. Et pis on peut poser des questions, donner notre avis sur tout ce qui concerne les tiots quoi. »

  10. Le groupe d’expression, pour les professionnels : • « Associer les parents et les professionnels de l’établissement à une réflexion visant à améliorer la qualité du service, les amener à faire des propositions sur le fonctionnement ou l’organisation intérieure, la vie quotidienne et essayer de trouver un terrain d’entente qui respecte les impératifs de chacun. Etre à l’écoute des questions des parents… » • « La loi n’est que le fruit de la réflexion et des avancées menées depuis quelques années… nous accueillons l’enfant dans son histoire familiale »

  11. Parents Forme d’association à la pratique de la parentalité malgré leur absence dans ce quotidien Professionnels Associer parents et professionnels, être à l’écoute Prolongement des évolutions antérieures… (forme de négation des effets de l’évaluation…) Résumé des propos des uns et des autres

  12. Les obstacles : certains parents… • Parents • « placement » non accepté • Absence de perception de la différence entre décision de placement (ASE…) et vie de la structure de suppléance familiale (la MECS) • Institution • Médiatrice spécialiste des conflits • Educateurs proches du quotidien des enfants

  13. Le groupe d’expression • Vient remettre en cause la prise en charge des situations conflictuelles • Lieu d’expression directe • Lieu de rencontre sans médiation entre parents et professionnels • Vient interroger l’identité professionnelle

  14. Identité professionnelle et reconnaissance… • « c’est avec le sourire que ces familles nous rappellent que nous ne sommes que des suppléants ! » • « Je pense que c’est un risque c’est-à-dire que ces réunions laissent trop de place aux parents, on les écoute davantage que nous dans cette histoire. » • « Lorsque nous intervenons pour mettre des bémols aux demandes de certaines familles, la direction acquiesce dans leur sens, on ne nous entend pas… »

  15. Gestion des ressources humaines & Gestion des relations avec les usagers

  16. AEMO : les éducateurs • « la pratique, elle y était déjà avant, c’était quelque chose qu’on pratiquait avant » • « ça change plutôt le regard des familles vers nous mais ça ne change pas notre travail. » • Ce qui est perçu comme un changement, c’est la « forme mais pas le fond».

  17. AEMO : et pourtant… • un moyen de clarifier • Davantage structurer le temps de la prise en charge • Expliciter les droits « je dis davantage qu’ils ont des droits, que les choses ne sont pas faites derrière leur dos, qu’il n’y a pas de triche.  Même sans outils, la pratique peut se modifier rien qu’en explicitant plus leurs droits, les alternatives en cas de désaccords »…

  18. Et pourtant… • Changement dans leur rapport à l’écrit, une plus grande vigilance sur les termes utilisés, voire une auto-censure • L’écriture du document individuel de prise en charge (DIPC) est présentée comme une forme de contractualisation qui peut permettre plus facilement l’adhésion de la famille à travers la recherche d’un terrain d’entente. Elle formalise la volonté d’associer la famille au travail, de recueillir la parole des personnes. Sa participation est vécue comme un moyen de la resituer au centre pours’appuyer sur ses capacitéset lui permettre un rôle d’acteur.

  19. Cette inquiétude peut être résumée : • Qui s’adapte à quoi : les documents à la mesure ou la mesure aux documents ? À propos du Document Individuel de Prise en Charge (DIPC)

  20. Participation à tout prix… • Mais : la lourdeur de toujours solliciter les gens à un positionnement clair. • Le risque est d’utiliser la langue de bois, avecdes objectifs« bateaux », qui transformera le projet en coquille vide. • Le travailleur social peutse faire piéger à vouloir inciter les gens à contractualiser alors qu’ils ne sont pas prêts, dans ce cas il y adanger.

  21. Positions hiérarchiques… • un moyen de contrôle pour évaluer ce qui a été mis en place par le travailleur social • pression hiérarchique pour que tout le monde remplisse les mêmes papiers en même temps et de la même manière.

  22. De ces deux expériences : MECS et AEMO • L’identité professionnelle réinterrogée par l’évaluation • L’adaptation des outils de l’évaluation aux besoins de la prise en charge • La capacité des parents et/ou du jeune à participer au processus • Troisième Master Pro…

  23. En CAMPS comme dans la MECS, • L’évaluation met également en difficulté car elle associe aux précédentes questions, la difficulté pour les professionnels à concevoir une représentation collective des parents au sein des institutions, parents qu’ils rencontrent habituellement pour des prises en charge individuelle (ou familiale).

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