200 likes | 403 Views
L’AUTOPARTAGE 2.0 LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES EN LIBRE-SERVICE EXEMPLE DU CAS PARISIEN D’AUTOLIB’. Kevin Beauchamp Marina Fressancourt CIV 6707A – Transports et technologies Présentation du 16 avril 2012. Plan de la présentation. Introduction Contexte favorable
E N D
L’AUTOPARTAGE 2.0 LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES EN LIBRE-SERVICEEXEMPLE DU CAS PARISIEN D’AUTOLIB’ Kevin Beauchamp Marina Fressancourt CIV 6707A – Transports et technologies Présentation du 16 avril 2012
Plan de la présentation • Introduction • Contexte favorable • Définition du service de véhicule en libre service • Enjeux du service • Retour sur l’expérience Praxitèle • Description du service • Bilan de l’expérience (forces et faiblesses) • Service Autolib’ • Mise en contexte • Description du service • Bénéfices attendus • Conclusion
Contexte favorable • Réchauffement climatique et émission de GES (un véhicule en autopartage remplace de 4 à 8 véhicules - Projet européen Moses et Communauto) • Prise de conscience politique : • Plan Transport 2050 de l’Union Européenne • Loi française sur l’autopartage (Grenelle II) • Plus économique qu’une automobile pour les « petits usagers » (50% coût voiture = 1 an TC + 1 an Vélib’ + 20 courses taxis , 3 fins de semaine de location + 30 courses autopartage – Ville de Paris) • Création d’emplois • Avancées technologiques (GPS, véhicule électrique, smartphone)
Définition du service de véhicule en libre service • Chaine de déplacement
Enjeux du service • Respecter l’environnement • Proposer une solution de transport complémentaire • Réduire l’utilisation du véhicule personnel (intégration au cocktail transport) • Permettre l’accessibilité à tous
Description du service • Expérience mis en service d’octobre 1997 à juillet 1999 à Saint Quentin en Yvelines (région parisienne) • Durée 20 mois ( au lieu des 12 mois prévus initialement) en raison des résultats, des problèmes techniques et commerciaux • Expérimentation en deux phases: • Octobre 1997 à juillet 1998: offre restreinte dans le temps (7h30 à 19h) et dans l’espace (5 stations); • Juillet 1998 à juillet 1999 période d’évolution (Véhicules avec nouvelles technologies, service 24h/24h, 7 jours sur 7 et 14 stations) • Service: • Trajet de courte distance (dispersion des stations) • Retour à la station de départ • Tous les véhicules sont électriques • Utilisation • Durée moyenne des courses : 20 min • Croissance du service : 550 courses en juin 1998 à 2 000 courses en avril 1999
Bilan de l’expérience Praxitèle • Les leçons à tirer de la mise en place d’un service de véhicule en libre-service Praxitèle sont les suivantes : • Forte appréciation des habitants (soit 90% de taux de satisfaction selon sondage) • Certains problèmes récurrents doivent être traité afin d’améliorer le concept: • Autonomie de la batterie • Disponibilité des véhicules aux stations • Principe d’un service libre-service est plus dispendieux qu’un système d’autopartagetraditionnel avec réservation • Tarification doit être augmentée si les usagers veulent un service qui perdure, mais la marge de manœuvre est étroite et les transports en commun sont à prix compétitifs. • Favoriser l’inscription au service à long terme ce qui permettra de développer davantage le service avec moins de risque. (Abonnement annuel)
Genèse du projet • Trois opérateurs d’autopartage classique • Forte volonté politique (appui de Delanoé) • Création d’un syndicat mixte regroupant 28 municipalités (décembre 2009) • Appel à candidature en mars 2010 (DSP) • Attribution du marché au groupe Bolloré en décembre 2010 • Début des travaux en juillet 2011 • Inauguration du service en décembre 2011(ouverture partielle) • Paris capitale du libre-service • Vélib’ (VLS): 20 600 vélos répartis sur plus de 1450 stations • Autolib’ lancement : 250 voitures et 75 stations • Autolib’ en juin 2012: 1 740 voitures, 1100 stations et5000 bornes de recharges • .
Description du service • Un petit film vaut mieux qu’un grand discours ! http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Zj7_cvxaasA
Stations • 1000 stations en juin 2012 (dont 700 à Paris) • Chaque station: • Une borne interactive à écran tactile • Places de stationnement (marquage spécifique) • Bornes de recharges • 120 espaces Autolib’ comportant un kiosque d’information et agent • Localisation stations en fonction: • Caractéristiques urbaines et des centralités (idem Vélib’) • Interconnexion avec gares, stations métros et Vélib’ • Maillage plus dense à Paris que banlieue
Véhicule électrique • Bluecar (3000 véhicules) • Véhicule à 3 portes et 4 places • Banquette arrière abattable pour augmenter la valise • Batterie Lithium Métal Polymère (capacité de 30 kWh) • Autonomie batterie : 250 km • Recharge en 8h • Tableau de bord avec écran et guidage GPS
Bénéfices attendus • Augmentation et amélioration de la mobilité • Économie sur le coût de la possession d’un véhicule, • Amélioration de l’intermodalité avec la localisation des stations à proximité des gares RER, métros et stations Vélib; • Réduction de la place de l’automobile. • 1 automobile en autopartage c’est 5 véhicules particuliers revendus (Étude autopartage à Paris, Ville de Paris et ADEME, 2007). • Diminution du parc privé d’automobile d’environ 22 550 véhicules • Libération de 18 000 places de stationnements • Réduction de la pollution et du niveau de bruit liés aux transports automobiles. • Réduction par an de 1 258 740 000 km parcourus • Réduction annuelle des émissions de CO2 de 261 818 tonnes.
Conclusion • Arrivée de nouveaux acteurs (services urbains) versus les grands opérateurs français (Keolis, SNCF, RAPT, VEOLIA Transport) • Déploiement à grande échelle • Investissement massif • Volonté d’intermodalité mais pas de tarif combiné pour le moment • Expérience trop jeune pour bilan • Réalisation rapide du projet • Les faiblesses des autres expériences ont été améliorées (autonomie des véhicules, retour des véhicules (évolution constante)
Merci de votre attention Des questions?