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Evolution de la mécanisation en Europe

Evolution de la mécanisation en Europe. Travaux de « printemps ». L ’évolution de la mécanisation au cours de ces 30 dernières années a été établie à partir des renseignements fournis par chaque participant aux groupes « mécanisation » de l ’IIRB jusqu ’en 1996. Préparation du sol.

benjamin
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Evolution de la mécanisation en Europe

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  1. Evolution de la mécanisation en Europe Travaux de « printemps » L ’évolution de la mécanisation au cours de ces 30 dernières années a été établie à partir des renseignements fournis par chaque participant aux groupes « mécanisation » de l ’IIRB jusqu ’en 1996

  2. Préparation du sol Dans chaque pays la préparation du sol s ’est simplifiée. Elle est réalisée en un minimum de passages avec des outils dont la profondeur de travail est très précise grâce à des systèmes de jauge de profondeur assurée par des herses roulantes et des rouleaux à spires. Le but est d ’obtenir un sol plan et un lit de germination à profondeur régulière.

  3. Semoirs A l ’origine, on utilisait des semoirs « en ligne » pour semis de céréales. La mise au point de semoirs de précision a commencé dès les années 1950. Les semoirs monograines mettent directement la semence en place sur la ligne.

  4. 100% 90% 80% % semis de précision % entreprises 70% Espacement >= à 12,5 cm Espacement >= à 15 cm 60% % monogermes génétiques % monogermes enrobées 50% % monogermes techniques % microgranulé au semis 40% 30% 20% 10% 0% 1967 1975 1985 1995 Evolution des travaux de semis en Europe Le type de graine semée a aussi évolué en fonction des progrès de la sélection: les monogermes génétiques se sont imposées rapidement (courbe jaune). Le démariage n ’étant plus nécessaire, les distances de semis se sont agrandies afin d ’obtenir dès le semis la population finale. La protection insecticide à l ’aide de microgranulés localisés dans la ligne de semis a été très pratiquée de 1975 à 1990, Elle décline depuis l ’incorporation d ’insecticide directement dans l ’enrobage de la graine.

  5. Avant la mise au point du « semis en place », des techniques de correction mécanique de la population se sont développées, les premières application ayant été imaginé dès 1936. Finalement, le semis en place s ’est généralisé. Du démariage au semis en place

  6. Autriche 190000 Belgique E Danemark Finlande I 170000 France B NL Allemagne S Grande Bretagne F Irlande 150000 SF Italie DK Pays-Bas GB Suède 130000 CH D Conféd.Helvétique A Espagne EUROPE 110000 Irl 90000 1967 1975 1985 1995 Evolution des travaux de printemps en Europe : Nombre de graines semées à l'ha La généralisation du semis en place a eu une influence sur le nombre de graines semées à l ’hectare. Il est de 100 à 140 000 graines pour tous les pays, sauf l ’Italie où la densité de semis reste très élevée. Il y a toutefois des pays où l ’on préfère des populations assez « claires »: Irlande, Autriche, Allemagne, .. Et d ’autres où l ’on préfère des populations élevées pour assurer un rendement et une qualité interne élevés. Par hasard, la France suit la moyenne européenne.

  7. Localisation de microgranulés insecticides Lutte contre les hannetons (1949) La localisation de microgranulés insecticides est réalisée par des appareils distributeurs installés sur le semoir. Elle a permis de s ’attaquer aux larves des insectes plutôt qu ’aux adultes et d ’utiliser des doses infiniment moins élevées qu ’avec des traitement généralisés et d ’éviter ce que l ’on voit sur la photo en noir et blanc.

  8. 100 Autriche 90 Belgique Danemark 80 Finlande France 70 Allemagne 60 Grande Bretagne Irlande 50 Italie Pays-Bas 40 Suède Conféd.Helvétique 30 Espagne 20 10 0 1967 1975 1985 1995 Evolution des travaux de printemps en Europe : Microgranulés au semis Certains pays ont peu ou pas adopté la technique de localisation de microgranulés insecticide dans la ligne de semis. Les graines contenant un insecticide dans l ’enrobage la font tomber en déshérence, sauf en Italie où elle reste très utilisée.

  9. Les techniques de désherbage mettent en œuvre un ensemble de produits dont l ’application par pulvérisation se fait avant le semis ou après la levée. Le binage entre les lignes est une technique mécanique complémentaire qui peux permettre de ne traiter en bande que sur la ligne. Désherbage

  10. Evolution des travaux de desherbage en Europe 100% 90% 80% 70% % desherbage chimique % desherbage en bande 60% % desherbage présemis % desherbage préémergence 50% % desherbage postémergence % sans travail manuel 40% IMPASSE 30% 20% 10% 0% 1967 1975 1985 1995 Le désherbage chimique est quasiment généralisé dans tous les pays d ’Europe. L ’application de produits en préémergence (prélevée) est en regression (marron). L ’application en postémergence est le fait de tous les pays (bleu) et est souvent complémentaire de l ’application en préémergence. En effet, « l ’impasse » - traitement en postémergence seule - (gris) ne concerne que 40 à 50% des surfaces betteravières européennes. Le désherbage localisé en bandes (rose) est en perte de vitesse même dans les pays qui l ’ont beaucoup pratiqué.

  11. Evolution des travaux de printemps en Europe : Désherbage pré-émergence 100 B Autriche 90 Belgique I Danemark 80 Finlande F France 70 GB Allemagne NL 60 Grande Bretagne Irlande E 50 Italie 40 Pays-Bas S Suède 30 Conféd.Helvétique DK D Espagne 20 CH Irl 10 A SF 0 1967 1975 1985 1995 Il y a une grande disparité dans la pratique de chaque pays. Il y a ceux où la technique d ’application en préémergence a toujours été, et est toujours très utilisée. Il s ’agit plutôt des pays « atlantiques » (lettres bleues). Ceux où elle est en progression - pays méditerranéens - (Espagne, Italie) Ceux où elle a été peu pratiquée ou est en régression : pays continentaux et nordiques.

  12. Evolution des travaux de printemps en Europe : Désherbage post-émergence 100 Autriche 90 Belgique Danemark 80 Finlande 70 France Allemagne 60 Grande Bretagne Irlande 50 Italie 40 Pays-Bas Suède 30 Conféd.Helvétique Espagne 20 10 0 1967 1975 1985 1995 Les applications d ’herbicides en postémergence sont le fait de tous les pays, et ce, plus ou moins tardivement dans la période de 1975 à 1995.

  13. Evolution des travaux de printemps: Désherbage : Post-émergence seule (impasse) 100 SF Autriche DK 90 Irl Belgique CH Danemark 80 A Finlande 70 France D Allemagne S 60 Grande Bretagne Irlande 50 Italie NL 40 Pays-Bas Suède GB 30 Conféd.Helvétique F Espagne 20 E I 10 B 0 1967 1975 1985 1995 Les applications d ’herbicides uniquement en postémergence - « impasse » - sont très disparates suivant les pays. En Finlande et au Danemark, elles sont quasi exclusives depuis 20 ans. Elles restent timides - et en tout cas inférieures à 30% de la surface betteravière - en Belgique, en Italie, au Royaume Uni et en France. Elles ont progressé et sont majoritaires dans les autre pays.

  14. Traitement localisé, en bandes Le traitement herbicide localisé en bandes a été très en faveur au début de la mise au point des produits sélectifs, surtout pour les applications simultanées au semis, avec des produits de préémergence. La localisation en postémergence pouvait se faire avec des rampes autoguidées et articulées, plus larges que la bande de semis. Malgré tout, cette pratique est en diminution.

  15. Evolution des travaux de printemps en Europe : Désherbage localisé, en bande 100 Autriche 90 Belgique Danemark 80 Finlande France 70 Allemagne 60 Grande Bretagne Irlande 50 Italie Pays-Bas 40 Suède 30 Conféd.Helvétique Espagne 20 10 0 1967 1975 1985 1995 Dans certains pays, le désherbage localisé n ’a eu qu ’un succès d ’estime. Même dans les pays où la localisation a été très pratiquée dans les années 80, elle est en nette diminution, probablement à cause de la multiplication du nombre de passages nécessaire avec les programmes actuels.

  16. Le désherbage est-il parfaitement au point ?

  17. Evolution des travaux de printemps en Europe : Désherbage : aucun passage manuel 100 Autriche 90 Belgique Danemark 80 Finlande France 70 Allemagne 60 Grande Bretagne Irlande 50 Italie Pays-Bas 40 Suède 30 Conféd.Helvétique Espagne 20 10 0 1967 1975 1985 1995 En fait, le repassage manuel dans les parcelles reste nécessaire dans l ’ensemble des pays, avec plus ou moins d ’importance. Ne serait-ce que pour retirer les montées à graine. Il n ’est qu ’en Belgique, en Allemagne, en Angleterre et en Finlande que plus de 80% des surfaces ne sont pas repassées à la main.

  18. Il reste encore à trouver le bon chemin pour une mécanisation réellement totale des travaux de printemps en culture de betteraves. Le « dédale » de la cathédrale de Reims à Pomacle, en 1999.

  19. Evolution de la mécanisation de la récolte

  20. Machines combinées Dans la « préhistoire », les premières formes d ’arrachage mécanique ont été réalisées avec des machines qui combinaient les opérations de décolletage, d ’arrachage, de chargement et - par la suite - de débardage à l ’aide d ’une trémie de stockage. Ces machines étaient monorangs, puis à deux rangs. Cette technique est toujours utilisée dans certains pays.

  21. « Chantiers » décomposés Face à la complexité mécanique des machines combinées, la France a généralisé l ’usage de chantiers décomposés, nommés ainsi parce que chaque opération était réalisée par des matériels distincts. De plus l ’achat à « la pesée géomètrique » qui exigeait un contrôle de qualité de la récolte en cours d ’arrachage a longtemps maintenu une pratique qui consistait à reposer les betteraves sur le sol- en andains de 6 rangs - avant de les charger dans des remorques. Cette méthode faisait dire à nos collègues néerlandais que « tous les pays n ’avaient pas les moyens de mettre un gendarme derrière chaque betterave ».

  22. Regroupement des opérations Ne serait-ce que parcequ ’elle était décomposée, cette forme de mécanisation ne pouvait qu ’appeler à une forme de regroupement des opérations. Dans un premier temps on a assisté à l ’installation de l ’effeuilleuse à l ’avant du tracteur, puis au regroupement de l ’arracheuse et de la chargeuse, et ce, même avec une trémie de stockage. On a abouti au regroupement total des éléments de récolte sur un bâti automoteur pour obtenir finalement d ’une part une arracheuse-chargeuse « automotrice » et d ’autre part une arracheuse-débardeuse « intégrale ». Cette dernière est l ’aboutissement des tentatives de pousser l ’ensemble Effeuilleuse + Arracheuse, en marche avant en France, ou en marche arrière en Allemagne.

  23. Effeuillage et décolletage L ’effeuillage et le décolletage ont évolué en fonction du résultat désiré: des betteraves décolletées, tranchées au niveau de l ’insertion des premières feuilles, ou des betteraves entières débarrassées de leurs pétioles. Dans le premier cas ce sont les décolleteurs qui adoptent différentes techniques afin d ’améliorer leur efficacité. Dans le deuxième cas on s ’adresse à des techniques d ’effeuillage seul, à l ’aide de rotors munis de de battes de caoutchouc.

  24. Socs animés Disque et ski Prototype socs hélicoïdaux IMAG (Wageningen) Roues « Oppel » L ’arrachage peut être effectué par différents systèmes d ’extraction. Mais ce sont les socs - inventés à la fin du 19e siècle - qui dominent malgré des recherches pointues pour trouver des dispositifs qui extraient le moins de terre possible. Arrachage

  25. Parallèlement aux machines de récolte combinées, les ramasseuses-chargeuses sont les premières machines qui ont existé. Dès l ’origine, la conception de remorques « autochargeuses » a abouti à des systèmes auto chargeurs tractés et automoteurs. Ces derniers, dénommés « débardeuses » sont devenu au fil du temps des machines de grande capacité pouvant contenir la récolte de 1/2 ha. Chargement

  26. Automotrices Automotrice hollandaise sur un châssis de moissonneuse-batteuse, en 1972 Le terme générique de « automotrice » désigne la forme ultime de chantier décomposé par regroupement des différentes opération, antérieurement séparées, sur un bâti automoteur. L ’évolution actuelle se fait en augmentant le nombre de rangs, 9 à ce jour, mais exige toujours l ’utilisation de remorques de débardage qui ne laissent pas toujours un sol très plat après leur passage. Automotrice 9 rangs

  27. Duquenne 1967 Ropa 1999 Vervaet 1972 Betaking 1975 Holmer 1999 Agrifac 1999 Intégrales Les « intégrales », c ’est à dire les Effeuilleuses-Décolleteuses-Arracheuses-Chargeuses-Débardeuses, sont plutôt un compromis entre les chantiers décomposés et les machines combinées dont elles représentent un stade ultime. Elles sont apparues très tôt : 1967 pour la première, en Belgique, puis 1972 aux Pays-Bas. A ce jour, ces machines qui ne nécessitent pas de remorques de débardage, sont en plein essor. Holmer 1979 Matrot 1984

  28. « Petites » intégrales Les machines qu ’en France nous nommons « les petites intégrales » sont l ’évolution des machines combinées pour ce qui concerne la première du genre - Herriau 3 rangs en 1967 - , les 1 ou 2 rangs italiennes et la KC6, 6 rangs soviétique (1976). Les autres sont des intégrales à petite trémie. Ces dernières nécessitent l ’usage d ’au moins une remorque de débardage et sont une évolution de « l ’automotrice ».

  29. Le système de récolte américain consiste à effeuiller lentement une largeur de travail deux fois plus importante que l ’arrachage qui, lui, se fait rapidement. Il utilise des machines tractées à la mécanique très simples, et les seuls automoteurs sont les camions qui entrent dans le champ et qui mènent directement les betteraves au dépôt intermédiaire - la « pile » - jusqu ’à 30 km de distance. Système américain

  30. Déterreurs Comme il n ’est pas possible d ’extraire les racines du sol sans une partie de la terre qui y adhère, la pratique du nettoyage des betteraves à la reprise des silos a toujours été étudiée. Depuis 1955 en France. Pour s ’affranchir des grues qui alimentent les déterreurs, des systèmes autochargeurs ont été envisagés dès l ’origine et sont monnaie courante actuellement. Le nettoyage des betteraves en tas est généralisé dans certains pays et s ’inscrit de plus en plus dans une technique de protection des silos afin d ’assurer la dessication de la terre.

  31. Chantiers de récolte en EUROPE en 1977 6 rgs autom. débardeuse 6 rgs autom. charg.direct 6 rgs tracteur 3 rgs tract. 2 & 3 phases 1 & 2 rgs autom. 3 rgs tractée directe 2 rgs tractée 1 rg tractée 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 % surfaces récoltées En 1977, la mécanisation de la récolte des betteraves en Europe était assurée avec deux types de chantiers, sur près de 40% des surfaces betteravières chacun : - les machines monorangs combinées tractées (noir) - les chantiers décomposés 6 rangs, également sur tracteur (violet).

  32. Chantiers de récolte en EUROPE en 1996 6 rgs autom. débardeuse 6 rgs autom. charg.direct 6 rgs tracteur 1 & 2 rgs autom. 3 rgs tractée trémie 3 rgs tractée directe 2 rgs tractée 1 rg tractée 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 % surfaces récoltées L ’évolution jusqu ’en 1996 a surtout concerné l ’apparition et le développement des machines automotrices 6 rangs, avec trémie de débardage ou non, qui sont utilisées sur plus de 40% des surfaces.

  33. Récolte EUROPE 60 50 1 rg tractée 40 2 rgs tractée 1 & 2 rgs autom. 3 rgs tractée directe 30 3 rgs tractée 2 & 3 phases 6 rgs tracteur 6 rgs automotrice Chargement direct 20 6 rgs automotrice débardeuse (intégrale) % Entreprise 10 0 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 Entre ces deux dates, les Combinées Monorangs (noir) sont en régression régulière, certainement au profit des 2 rangs (vert) qui sont passé de 5 à 10%. Les automotrices 1 & 2 rangs sont aussi passées de 5 à plus de 10%. Les chantiers décomposés sur tracteur diminuent au profit des automotrices 6 rangs. Les intégrales se sont développées à partir de 1990 quand elles se sont mises à fonctionner convenablement grâce aux apports de l ’électronique. Les autres formes de chantier ne se sont pas répandues. Les surfaces récoltées par des entreprises ont pratiquement doublé. Mais dans chaque pays, les équipements ont évolué differement !

  34. Récolte EUROPE 1 & 2 rangs, tractées 100 Irl SF A B 80 DK DK SF F 60 D GB S IRL A I 40 CH NL D S CH 20 E.Nord E.n E.s E.Sud GB NL F B 0 I 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 Les machines combinées 1 & 2 rangs ont toujours été et sont toujours l ’exclusive en Irlande et en Finlande. Elles sont de moins en moins utilisées au Danemark, en Suède, Autriche, Suisse et Allemagne mais représentent encore en 1996 une part importante des surfaces récoltées. Elles ne sont plus utilisées dans les autres pays, sauf en Espagne où l ’on rencontre des machines de fabrication locale.

  35. Récolte EUROPE 3 rangs, tractées 100 A B 80 DK SF F 60 D GB S IRL I 40 NL S DK CH 20 E.Nord GB E.Sud 0 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 Les machines tractées 3 rangs à chargement direct, que l ’on voit peu apparaître dans la moyenne européenne, sont utilisées en Suède et au Danemark. Elles diminuent en Angleterre et sont inexistantes ailleurs.

  36. Récolte EUROPE 1 & 2 rangs, automotrices 100 A B 80 DK SF F 60 D I GB IRL I 40 NL A S E CH 20 E.Nord GB E.Sud 0 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 Les automotrices combinées 1 & 2 rangs, de construction italienne, sont évidemment très utilisées dans leur pays d ’origine sur plus de 50% des surfaces. Elles gagnent de l ’importance en Autriche et en Espagne, ainsi qu ’en Grèce. En Angleterre, il s ’agissait surtout de machines combinées intègrant un tracteur, ce qui en faisait des automotrices. Cette technique y diminue.

  37. Récolte EUROPE 6 rangs, sur tracteur & automotrices 100 F A B 80 DK SF F NL 60 D E.s GB IRL E.n I 40 NL B S GB CH 20 E.Nord I E.Sud CH D 0 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 Ce graphique fait état des chantiers 6 rangs à chargement direct avec utilisation de remorques de débardage. Ce sont les « chantiers décomposés à la française » et ils restent majoritaires dans ce pays. Ils ont eu leur heure de gloire en Belgique, en Italie et aux Pays-Bas. Ils se sont vulgarisé en Espagneet en GrandeBretagne. Dans les autres pays, un faible équipement en remorques de débardage n ’a pas permis leur développement.

  38. Récolte EUROPE 6 rangs, 2 phases avec débardeuse 100 A B 80 DK SF F B 60 D GB IRL I 40 NL I S CH 20 E.Nord D CH E.Sud F E 0 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 Pour pallier au faible équipement en remorques de débardage, les ramasseuse-débardeuses se sont développées dans les pays où la pratique de récolte consiste à déposer les betteraves en silos en bout de champ. Cela a été le cas en Belgique qui, en incluant cette technique, utilise près de 100% de chantiers décomposés En France, compte tenu d ’un équipement important en remorques de débardage, cette technique est restée résiduelle. En Allemagne, en Suisse, en Italie et en Espagne, il s ’agit surtout de remorques autochargeuses de fabrication indigène.

  39. Récolte EUROPE 6 rangs, Intégrales 100 A B 80 DK SF NL F 60 D D GB CH IRL I 40 NL GB S A CH 20 E.Nord S E.Sud B 0 1975 1980 1985 1990 1995 2000 1970 Les intégrales 6 rangs sont en pleine expansion. Elles se sont généralisées aux Pays-Bas. En Allemagne, en Autriche et en Suisse, elles remplacent avantageusement 30 à 40 monorangs combinées chacune. En Angleterre, elles sont plus faciles à amortir sur de grandes superficies compte tenu d ’une très longue campagne de récolte (octobre à février). Dans les autres pays, ce sont principalement des raisons d ’économie de main d ’œuvre qui favorisent leur expansion, mais cette dernière y est plus lente.

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