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La religion et les arts Éthique et culture religieuse Par Louise Allen

La religion et les arts Éthique et culture religieuse Par Louise Allen Alexander Galt Regional High School. La peinture religieuse est une forme de peinture qui aborde des thèmes relatifs à la religion.

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La religion et les arts Éthique et culture religieuse Par Louise Allen

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Presentation Transcript


  1. La religion et les arts Éthique et culture religieuse Par Louise Allen Alexander Galt Regional High School

  2. La peinture religieuse est une forme de peinture qui aborde des thèmes relatifs à la religion.

  3. La peinture religieuse renvoie essentiellement aux trois monothéismes: le judaïsme, le christianisme, l'islam.

  4. La peinture de scènes religieuses est très largement répandue dans le monde entier, de l'Europe à l'Asie en passant par l'Amérique. Elle a constitué une très large part de la production artistique des peintres à certaines époques.

  5. Peter von Cornelius:Die klugen und die törichten Jungfrauen, peinture à l'huile, 1813 - 1819, Düsseldorf, Musée d'art classique

  6. La Cène de Léonard de Vinci est une fresque à la détrempe et à l’huile (tempera grassa), de 460 cm sur 880 cm, réalisée de 1494 à 1498 pour le réfectoire du couventdominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan.

  7. Léonard a représenté la Cène : le dernier repas de Jésus de Nazareth entouré de ses douze apôtres, le jeudi saint, veille de sa crucifixion. Il suit là une vieille tradition monastique. Depuis le Moyen Âge, les murs des réfectoires sont illustrés de la Cène. « Ainsi, durant leur repas, les moines avaient-ils sous les yeux l’image de celui que partagea leur Seigneur pour la dernière fois ».

  8. L'Annonciation dite di Cestello par Sandro Botticelli

  9. L'Annonciation est l'annonce faite à la Vierge Marie de sa maternité divine par l'archange Gabriel. Cet évènement biblique est célébré par les catholiques et les orthodoxes.

  10. L'annonciation est un des mystères centraux du culte chrétien. C'est en effet le moment où le divin s'incarne en homme : l'archangeGabriel annonce à Marie son nouveau statut de mère du Fils de Dieu, et lui explique qu'elle portera un enfant tout en restant vierge. C'est l'origine de la croyance en une conception virginale .

  11. Comme l'ont expliqué les théologiens, une femme juive vivant sous la loi de Moïse accepte d'introduire dans le monde Celui qui mourra pour les péchés des hommes, c’est-à-dire que la loi laisse la place au salut. Pour cette raison, l'annonciation est le moment où est lavé le péché originel d'Adam et Ève. Une femme pure met au monde le Christ, et lave le péché d'impureté d'Ève.

  12. La tradition théologique souligne même que la formule latine prononcée par Gabriel « Ave Maria » contient le nom d'Ève inversé (Ave / Eva, en latin) et rend visible le sens même de l'annonciation. Dans le texte original de l'Évangile, en grec, la salutation de Gabriel est XAIPE c’est-à-dire « Réjouis-toi ! » L’Annonciation est un message de joie et de libération. Mais cette libération ne s'accomplit effectivement que par la Croix et la Résurrection.

  13. Plusieurs passages bibliques ont influencé la peinture. Les oiseaux du paradis: Genèse 2, 20 Adam et Ève chassés du paradis terrestre: Genèse 3 La Visitation: Luc 1, 39-45 La Nativité du Christ: Luc 2, 6-12 La fuite en Égypte: Matthieu 2, 13-16 La Résurrection: Marc 16, 1-18 Etc…

  14. Œuvre extraordinaire dans laquelle apparaît visiblement le tragique de la désobéissance à Dieu. Presque complètement préservée du désastreux incendie de 1771, elle conserve sur ses parois les chefs-d'œuvre picturaux de Masolino et de son extraordinaire élève, Masaccio.

  15. La Mise au tombeau (La Sepoltura di Cristo) de Michel-Ange est un tableau a tempera avec reprises à l'huile, sur panneau de bois de 162 cm x 150 cm, réalisé en 1500 et 1501. L'œuvre est conservée à la National Gallery de Londres.

  16. L'ascension, une des nombreuses réalisations de Rembrandt, peintre Hollandais du 17e siècle.

  17. La descente de croix, une des nombreuses réalisations de Rembrandt, peintre Hollandais du 17e siècle.

  18. Les icônes

  19. C'est dans la peinture propre aux premiers siècles du christianisme qu'il faut rechercher l'origine des icônes.

  20. Définition d'une icône Une icône, du grec (eikona « petite image »), est unepeinture religieuse, généralement peinte sur un panneau de bois, de style byzantin, grec ou russe et représentant des personnages et des scènes bibliques. Ses dimensions peuvent atteindre plusieurs mètres. L'iconographie est un artsacré et l'iconographe doit se préparer à écrire son icône dans le jeûne et la prière. Une icône n'est pas peinte mais écrite.

  21. Ce n'est qu'à partir du 1Ve siècle et de l'avènement de Constantin (Constantin Ier le Grand (v. 274-337), empereur romain (306-337) que les icônes ne seront plus de simples peintures mais le lien entre l'humain et le divin et prendront toute leur dimension spirituelle.

  22. L'iconographie traditionnelle orientale utilise une technique très stricte et particulière pour l'écriture et la lecture d'une icône, car, dans la confession orthodoxe du christianisme, les images sont sacrées et l'esprit du personnage représenté se trouve dans la peinture. C'est pour cela que de nombreux fidèles embrassent les icônes.

  23. Le Christ en Majesté

  24. Le Christ Pantocrator

  25. L'Icône de la Trinité

  26. Peinture islamique et hébraïque

  27. Il n'existe pas d'images dans les œuvres proprement religieuses, comme le Coran, du fait de l'anicônisme de la religion islamique, la représentation des personnages religieux, comme le prophète de l'islam Mahomet ou des anges par exemple, est absolument interdite. Miraj dans un mirajnama, Herat, 1436, BNF

  28. On considère la plupart du temps que les saints, les prophètes et les imams ne peuvent être représentés en Islam, mais de toute évidence, il existe des représentations, plus ou moins explicites.

  29. Comme on l’a dit, il n'existe quasiment pas d'images dans l'espace religieux. Ce n'est donc pas là qu'il faut chercher des figurations de personnages saints, mais dans des ouvrages profanes, comme des textes poétiques ou historiques.

  30. Les plupart des scènes mettant en valeur des personnages religieux sont narratives : on représente les événements de la vie du Prophètes, les grands épisodes bibliques comme l'arche de Noé, Jonas et la Baleine... La crucifixion n'est jamais présente, puisque les musulmans considèrent que Dieu n'a pas pu permettre que son envoyé soit ainsi mis à mort.

  31. Suivant la tradition monothéiste, Dieu n'est pas représenté, mais Iblis, l'équivalent du diable ou l'incarnation du mal peut apparaître dans certaines peintures.

  32. Plusieurs éléments sont fréquemment employés pour représenter les personnages saints. Ils sont tout d'abord auréolés de flammes (sauf dans de rares exceptions). Au contraire, le nimbe(cercle lumineux que les peintres représentent autour de la tête du Christ et des saints, Halo, auréole), très fréquent dans les manuscrits, ne représente pas la sainteté, à l'inverse de ce que l'on observe dans le monde chrétien. Dans la première moitié du XV!e siècle apparaît l'utilisation d'un voile pour masquer le visage de ces représentations, qui se généralise au XV!!e siècle, puis au X1Xe, les visages ne sont tout simplement plus peints.

  33. En ce qui concerne Mahomet, la scène la plus fréquemment représentée à partir du XVe siècle est celle du miraj, c'est-à-dire l'ascension de celui-ci à travers le ciel. Suivant la coutume élaborée dans les hadiths, il est juché sur une jument à tête de femme Bouraq.

  34. Miraj, Iran, v. 1550, Sultan Muhammad

  35. Élément de décoration d'une copie du De Materia Medica de Dioscoride, 1229, Syrie

  36. L'islam refuse nettement le culte des idoles, et donc la représentation de Dieu. Dieu est considéré comme le seul créateur (Musavvir en arabe, le même mot est utilisé pour « peintre ») car le seul capable d'insuffler la vie. L'artiste ne peut donc être car Dieu ne peut accepter de rivaux.

  37. Les hadiths exposent quatre points liés à l'interdiction des images, et ces préceptes semblent acceptés à la fois par les chiites et les sunnites :

  38. 1. Les images sont impures, donc on ne peut pas prier là ou elles se trouvent. Cette interdiction est surtout liée à la peur d'un retour à l'idolâtrie.

  39. 2. Selon le lieu et le support où elle est placée, l'image est considérée ou non comme licite (qui n’est pas défendue par la loi). Là encore, ce précepte semble lié à « la préoccupation de ne pas susciter un culte ».

  40. 3. Les artistes produisant des images humaines ou animales seront condamnés dans l'au-delà, car ils font preuve « d'immodestie » en voulant imiter Dieu, seul créateur.

  41. La peinture d'images ne représentant pas d'animaux ni de personnages est admise.

  42. Voici une anecdote sans doute apocryphe (dont l’authenticité n’est pas établie) mais très révélatrice au sujet de l’image: « Un jour, un cavalier musulman qui s'exerçait à l'équitation abîma accidentellement l'œil de la statue de l'empereur byzantinHéraclius, qui avait été érigée comme marque de frontière entre Byzance et le monde musulman. Les chrétiens élevèrent une protestation et demandèrent que la statue du calife Omar (compagnon de Mahomet), c’est-à-dire l'équivalent d'Héraclius dans le monde islamique, soit mutilée de la même façon. Ainsi fut-il décidé, une image d'Omar fut faite, son œil endommagé et chacun fut d'accord que justice avait été rendue. Ce qui importe est que le chef musulman acquiesça au fait qu'on mutile la statue de son calife parce qu'il ne croyait pas aussi intimement que son homologue chrétien à la signification profonde d'une image. »

  43. On ne connaît d’image ni de Yahvé, ni d’Allah tandis que les images de Dieu surabondent en christianisme.

  44. L’islam n’aime pas beaucoup les images », et il en va de même dans le judaïsme.

  45. Les représentations religieuses dans les sculptures

  46. La sculpture religieuse est une forme d'expression de l'art chrétien. Elle orne souvent les lieux de culte. Elle est généralement destinée à soutenir la prière, telle une icône tridimensionnelle. Dans la statuaire, les sujets représentés sont le Christ (souvent crucifix), Marie (Pietà de Michel-Ange), les Saints. Dans la sculpture en bas ou en haut relief, alliée à l'architecture, on trouve aussi des scènes bibliques ou des symboles.

  47. La sculpture religieuse montre aux fidèles, qui ne savaient pas lire pour la plupart, les histoires religieuses issues des textes sacrés.

  48. Au Moyen-Age, une des grandes préoccupations terrestres, importantes pour les hommes, est de gagner le Paradis. Partout, dans la sculpture, dans la peinture, les sculpteurs, les artistes, cherchent à mettre en avant, ce qui est le Bien, le Mal, le Paradis et l'Enfer.

  49. Les personnages principaux sont: -Les Anges dans le Paradis: ils sont représentés sur les trumeaux (pans de mur entre deux fenêtres), sur les colonnes, de façons aérée, claire, nette. Le décor, autour, est simple. -L’enfer dont les personnages sont les Démons. Là, le plan est sombre, les statues, les sculptures sont rapprochées. Tout est serré, inquiétant.

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