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PRESENTATION DES RESULTATS DE RECHERCHE SUR L’INTEGRATION PEDAGOGIQUE DES TIC AU CONGO

PRESENTATION DES RESULTATS DE RECHERCHE SUR L’INTEGRATION PEDAGOGIQUE DES TIC AU CONGO Réunion internationale de DAKAR 22-23 avril 2009. PLAN DE L’EXPOSE CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE CHAMP D’INVESTIGATION POPULATION ET ECHANTILLON IV. DEFIS ET SUCCES METHODOLOGIQUES

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PRESENTATION DES RESULTATS DE RECHERCHE SUR L’INTEGRATION PEDAGOGIQUE DES TIC AU CONGO

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  1. PRESENTATION DES RESULTATS DE RECHERCHE SUR L’INTEGRATION PEDAGOGIQUE DES TIC AU CONGO Réunion internationale de DAKAR 22-23 avril 2009 1

  2. PLAN DE L’EXPOSE • CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE • CHAMP D’INVESTIGATION • POPULATION ET ECHANTILLON • IV. DEFIS ET SUCCES METHODOLOGIQUES • V. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS • VI. DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS • CONCLUSION

  3. I.CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE • Le projet PANAF est conduit au Congo depuis juillet 2007 • Ce projet se déroule dans un contexte où le gouvernement congolais, par le biais d’un document officiel intitulé Stratégies pour le développement des Tic en République du Congo, affirmesa volonté de faire de l’usage des TIC une priorité pour tous les congolais. • Le problème qui a sous-tendu cette étude a été de savoir comment les TIC peuvent améliorer la qualité des pratiques éducatives? Quels sont les défis et les succès d’une intégration pédagogique des TIC à l’école congolaise?

  4. II.CHAMP D’INVESTIGATION • L’étude a porté sur dix (10) institutions scolaires et de formation des maîtres à savoir:

  5. III.POPULATION ET ECHANTILLON A. POPULATION : L’étude a été menée sur une population de : -61 managers (dont 50 hommes et 11 femmes) ; -936 formateurs (dont 774 hommes et 106 femmes) ; -15.477 apprenants (dont 9923 hommes et 5554 femmes) Soit une population totale de 16.474 personnes dont 10.747 hommes et 5671 femmes) B. ECHANTILLON : De cette population générale, nous avons tiré un échantillon composé comme suit : -10 managers (soit 8 hommes et 2 femmes) soit 1 directeur par institution ; -100 apprenants (soit 50 de sexe masculin et 50 de sexe féminin) soit 10 apprenants par institution ; -100 formateurs (soit 80 de sexe masculin et 20 de sexe féminin) soit 10 formateurs par institution Soit un effectif total de 210 personnes (soit 128 hommes et 72 femmes).

  6. IV.DEFIS ET SUCCES • DEFIS : • Convaincre les participants du bien fondé de cette enquête et les faire participer quand il y a manque d’intérêt, de volonté et de connaissance en matière des TIC; • L’éloignement des institutions scolaires situées en campagne; • Les limites de l’approche qualitative: l’enquêté peut dire la vérité comme il peut mentir, ce qui peut biaiser les résultats • B. SUCCES : • Avoir réussi à motiver et à faire participer les managers, les éducateurs et les apprenants; • Avoir mis en exergue l’état actuel de l’intégration pédagogique des TIC au Congo et verser les données dans l’Observatoire TIC; • Avoir fait prendre conscience aux managers de la fracture numérique.

  7. V. PRESENTATION ET ANALYSE DE RESULTATS • 1°) De la politique nationale en matière des TIC • Il y’a existence de 3 différents documents officiels qui abordent la question des TIC; • Cette disparité des documents fait que les actions menées dans ce domaine, n’obéissent à aucun cadre d’action national, gage, selon nous, de l’efficacité; • Ceci nous permet d’affirmer qu’il n’existe pas au Congo une politique nationale en matière des TIC qui puisse servir de référent ou de cadre d’action en vue d’une synergie de tous les partenaires engagés dans cette entreprise.

  8. 2°) De l’équipement, de l’accessibilité et de la connectivité • A. Équipement • Sur 10 institutions étudiées : • -6 sont équipées en ordinateurs (soit 60 %). • -4 sont dépourvues d’équipement (soit 40 %) • Sur 10 institutions étudiées : • -Nombre total des ordinateurs : 264 • -Disponibles pour l’Administration : 30 • - Disponibles pour les enseignants : 7 (pour 936 enseignants) • - Disponibles pour les apprenants : 194 (pour 15.477 apprenants)

  9. B. Accessibilité • Sur l’ensemble des institutions étudiées, les ratios s’établissent de la manière suivante : • Ratio ordinateurs/élèves = 79 apprenants par ordinateur • Ratio ordinateurs/enseignants=133 enseignants par ordinateur • Il apparaît clairement qu’avec un tel ratio, et bien qu’équipées, les institutions scolaires étudiées n’offrent pas toujours un accès facile des enseignants et des éducateurs aux ordinateurs. • C. Connectivité • Sur les 10 institutions étudiées : aucune institution n’est connectée à l’Internet (Soit 100 %)

  10. Graphique récapitulatif des données sur l’équipement, la connectivité et l’accès.

  11. 3°) De la description du poste et/ou des fonctions professionnelles du conseiller/technicien en TIC (indicateur 2.5.1) • Sur les 10 institutions étudiées : • 5 institutions équipées ont plus ou moins un conseiller/technicien en TIC : soit 50 %. Il s’agit du lycée Savorgnan de Brazza, de l’Ecole Notre Dame du Rosaire, de l’école normale d’instituteurs de Brazzaville, du lycée technique du 1er mai, de l’école SœurFrançois Régis. • 1 seule institution équipée (L’ENS) ne dispose pas d’un conseiller/technicien en TIC : (soit 10 %) • 4 institutions non équipées ne disposent pas de conseiller/technicien en TIC  • (soit 40 %). Il s’agit du Lycée Victor Augagneur, du lycée technique d’Oyo, de l’Ecole normale d’instituteurs de Dolisie, de l’Ecole normale d’instituteurs d’Owando. • 50 % des institutions scolaires étudiées n’ont pas de conseiller en TIC en tant que tel. Par contre 50 % des établissements restants, conscients de la délicatesse de l’outil informatique, bénéficient d’un appui technique d’un conseiller extérieur à l’établissement

  12. 4°) Noms et types de logiciels utilisés dans les établissements (2.6.2) • Les logiciels les plus usuels sont : • Le Word : 100 % • L’Excel : 75 % • Le PowerPoint : 25 % • Le Publisher : 15 % • 5°) Description des habiletés des formateurs d’enseignants à utiliser les TIC (3.4.1) • Les compétences de base à mettre en œuvre selon les éducateurs : • Habilité à démarrer un ordinateur; • Habileté à manipuler la souris et le clavier; • Être capable de : recueillir, traiter, sauvegarder des informations à l’aide des TIC ; • Envoyer et recevoir des courriels • Saisir un texte, le mettre en forme, rechercher l’information, préparer un cours, utiliser les supports médiatiques, etc.

  13. 6°) Description des TIC dans les programmes de formation initiale des enseignants (3.8.2) • Les programmes de formation initiale des enseignants comportent essentiellement les contenus des matières relatifs à la pédagogie ; • L’apprentissage des TIC n’est pas encore intégré dans les programmes de formation initiale des enseignants ; • Leur formation actuelle ne leur permet pas d’avoir déjà une posture professionnelle en matière d’utilisation des TIC, faute de cette dimension « intégration pédagogique des TIC » dans leur formation initiale; • Dans certaines écoles, les TIC sont décrites en terme « d’initiation à l’informatique » • Dans d’autres, les TIC n’existent qu’à titre indicatif. • En un mot, il se pose aujourd'hui dans les écoles normales d’instituteurs le problème de la qualité et des contenus de la formation initiale des élèves instituteurs.

  14. 7°) Types d’utilisation des TIC par les éducateurs (4.3.1) L’utilisation des TIC peut prendre plusieurs formes selon les besoins. Nous avons établi une typologie suivante d’utilisation des TIC : A. Utilisation dans quel but ? 1°) Utilisation dans un but personnel (communication, distraction, etc.), soit 75 % 2°) Utilisation dans un but pédagogique (Rédaction des cours ou des polycopies, Recherche de l’information, etc.) soit 15 % B. Utilisation pour quelle action ? 1°) Pour communiquer (messagerie instantanée ou utilisation de la boîte de réception) soit 65 % 2°) Pour écrire, calculer ou se documenter : soit 20 % 3°) Pour enseigner ou apprendre : soit 10 % 4°) Pour créer ou produire : soit 5 %

  15. 8°) Types d’utilisation des TIC par les apprenants (4.4.1) Chez les apprenants, nous avons établi la typologie suivante : Utilisation pour quelle action ? 1°) Pour apprendre du professeur : soit 80 % 2°) Pour communiquer : soit 10 % 3°) Pour jouer : soit 10 % Si chez les éducateurs, les TIC ne sont pas toujours utilisées à des fins pédagogiques, chez les apprenants par contre, on note un engouement à l’apprentissage des TIC principalement dans le cadre de l’apprentissage scolaire. L’utilisation de l’ordinateur en classe, est un outil, et non une finalité en soi. 20

  16. 9°) Liste des cours enseignés avec les TIC (4.5.3) • On trouve dans les institutions étudiées, les différents cours suivants enseignés avec les TIC : • L’initiation à l’outil informatique (Dans presque toutes les institutions scolaires) • La technologie éducative (ENS) • La didactique du français (ENS) • La maîtrise des logiciels usuels (Lycée technique) • La didactique de SVT (ENS) • La didactique des mathématiques (ENS, Lycée technique)

  17. 10°) Facteurs qui favorisent l’utilisation des TIC (4.6.1) • Faire de l’utilisation des TIC une culture; • Rendre les TIC disponibles et accessibles par tous ; • Avoir des managers au faîte des TIC ; • Avoir des formateurs formés en la matière; • Équiper les institutions scolaires; • Intégrer l’apprentissage des TIC dans tous les programmes de formation. • 11°) Défis d’utilisation des TIC • Le manque d’ordinateurs et l’absence de connectivité • L’absence d’une formation adéquate en TIC des formateurs et des managers; • Le délestage perpétuel et la mauvaise qualité de l’électricité; • L’absence de motivation et d’incitation des enseignants à l’utilisation des TIC.

  18. 12°) Impact des TIC sur la planification de la leçon (5.1.1) • Les TIC ont un impact positif sur la planification des leçons. Elles permettent : • L’élaboration de la répartition mensuelle afin de connaître ce qui doit être enseigné avant et après; • Une préparation lointaine et immédiate de la leçon; • L’organisation, la gestion et l’évaluation de la leçon; • Un suivi méthodologique du programme par période ou par séquence bien définie; • Une utilisation rationnelle du volume horaire imparti à chaque leçon; • 13°)Impact des TIC sur l'enseignement en classe(5.1.2) • Grâce aux TIC, il y a : • Enrichissement de l’enseignement; • Multiplication des exemplesdans les explications; Création des feedbacks • Classe vivante et échange fructueux; Apprentissage actif.

  19. 14°)Impact des TIC (indiqué par des éducateurs) sur les méthodes d'évaluation (5.1.3) • Grâce aux TIC: • Les items d’évaluation sont saisis et imprimés; • Obtention des résultats fiables; • Facilitation des opérations liées au calcul de la moyenne; • Rapidité et précision dans les calculs des notes; • Très peu de place laissée à l’erreur. • 15°) Impact des TIC (indiqué par des éducateurs) sur la communication éducateurs-élèves (5.1.4) • La communication via Internet n’existe pas encore dans nos institutions scolaires; • Elle demeure encore verbale ou par voie d’affiches ou encore par le cahier de liaison ;

  20. 16°)Impact des TIC spécifiés par les apprenants sur l'apprentissage (6.1.1) • Pour les apprenants qui sont motivés et qui portent leur intérêt à l’outil informatique, grâce aux TIC : • L’apprentissage basé sur la mémorisation n’a plus de place; • Les apprenants participent et deviennent artisans de leur propre savoir; • Ils peuvent également apprendre à leur propre rythme surtout quand ils sont hors de l’école; • Les apprenants sont mis en position de découvrir par eux-mêmes d’autres connaissances en sus de ce qui est enseigné à l’école. En d’autres termes, l’école n’est plus le seul lieu de production et de transmission des savoirs. • Les apprenants, affirment qu’ils peuvent apprendre avec ou sans la présence de l’éducateur; • Ils réussissent à développer l’esprit critique.

  21. 17°) Impacts des TIC spécifiés par les éducateurs sur l'apprentissage • (indicateur 6.1.2) • Les TIC permettent, selon ces personnes interrogées de : • Renforcer les compétences tant au niveau des managers qu’au niveau des formateurs et des apprenants ; •  Gagner du temps dans la préparation des enseignements (chez les enseignants) et dans l’assimilation des connaissances (chez les apprenants) ; •  D’avoir une ouverture d’esprit ; •  Une motivation de la part des apprenants. • Grâce aux TIC : • Les élèves apprennent sans la contrainte du maître ; • Il y a renforcement de la motivation et de l'attention ; • Il y a acquisition des capacités langagières et cognitives ;

  22. 18°) Impacts des TIC (indiqués par les apprenants) sur l'accès à la connaissance (6.2.1) • les TIC sont bel et bien la clef d’accès à la connaissance. • Grâce aux TIC, les apprenants sont capables de : • Consulter des fichiers; • Visiter différents sites pour y puiser des informations; • Faire de la recherche partir des TIC; • 19°) Impact des TIC (indiqués par les éducateurs) sur l'accès à la connaissance (6.2.2) • Selon les éducateurs: • L’Internet est une immense bibliothèque virtuelle • il dispose des ressources immenses qui facilitent à tout internaute l’accès à l’information et à la connaissance ; • Les TIC supplantent aujourd’hui le monopole du livre

  23. 20°) Impacts des TIC sur la documentation produite (indiqués par les apprenants (6.3.1) • Cette compétence qui peut être considérée comme une compétence instrumentale n’a pas encore été réellement installée au niveau des apprenants. • La production de la documentation se résume ici par l’impression des textes produits par d’autres; • Cette défaillance au niveau des apprenants se manifeste surtout dans le contexte scolaire parce non outillés; • 21°) Impacts des TIC sur la documentation produite (indiqués par les éducateurs (6.3.2) • Selon les éducateurs interrogés (80 %): • Ils produisent des documents qui leur servent parfois dans la concrétisation de leurs enseignements; • Au lycée technique par exemple, il y a des cours qui sont faits avec documents conçus à partir de l’ordinateur; • Production des rapports, des mémoires, cartes de visite, etc.

  24. 22°) Les institutions scolaires congolaises ont-elles un plan d'intégration des TIC ? (7.1.1) • Aucune institution solaire ne possède un plan d’intégration. Ce qui donne l’impression que le plan d’intégration des TIC ne constitue pas une priorité pour nos décideurs. • 23°) Les institutions scolaires ont-elles mis en place une stratégie de maintenance et de renouvellement des équipements TIC ? (7.2.1) • Aucune stratégie n’a été mise en place pour l’entretien et le renouvellement des équipements dans presque toute la totalité de nos institutions scolaires. • 24°) Les institutions scolaires offrent-elles à la communauté un accès à leurs infrastructures TIC? (7.3.1) • Plusieurs raisons justifient ce manque d’accès : • le nombre restreint des ordinateurs ; • l’absence de connexion ; • le manque des formateurs et des structures viables.

  25. 25°) Description de la formation reçue par les managers pour utiliser les TIC en éducation (7.4.4) 1°) Les managers ou les chefs d’établissements n’ont pas tous reçu une formation en matière des TIC (soit 60 %) 2°) Pour ces 60 % des managers qui ont été formés en la matière, ils ont reçu la formation dans des écoles privées dont la durée de formation ne dépasse pas parfois 50 heures et les diplômes ne sont pas toujours validés officiellement ; 3°) Vu les conditions de déroulement de la formation reçue par les 60 % des managers, il n’est pas superflu d’affirmer que la formation reçue par ces managers n’est ni diplômante ni qualifiante ; 4°) Elle est essentiellement basée sur l’apprentissage du « logiciel Word » (30 %) et « Excel » soit (20%), ce qui apparaît pour le moins très insuffisant pour un manager ;

  26. Description de la formation reçue par les managers pour utiliser les TIC en éducation (Suite) 5°) C’est ce qui explique en partie que leurs compétences en matière d’usage des TIC ne se limitent qu’à : -la saisie des textes suivie de mise en forme : 47% -l’utilisation de la boîte électronique : 30 % -la recherche de l’information : 15 % 6°) Bien que 50 % des managers possèdent une adresse courrielle (25 % seulement dans les institutions de formation des formateurs), mais pour la majorité, ces boîtes électroniques ne sont pas toujours fonctionnelles quand elles ne sont pas simplement abandonnées par les propriétaires ;

  27. 26°) Impacts (indiqués par les managers) sur la gestion des pratiques éducatives (7.5.1) • Grâce aux TIC, il y a : • Amélioration de la qualité des enseignements surtout au niveau des enseignants versés dans l’utilisation des ordinateurs ; • Préparation et enrichissement des cours ; • Planification, organisation, gestion et évaluation des cours ; • Changement des méthodes de travail ; • Traitement rapide des résultats scolaires ; • Transmission du courrier administratif diligentée. • 27°) Impacts (indiqués par les managers) des TIC sur le programme d’enseignement (7.6.1) • Les programmes d’enseignement ne se sont pas encore adaptés à ces nouveaux outils de travail ; • La référence aux TIC dans les programmes, surtout dans l’enseignement général, n’est pas encore explicite.

  28. 28°) Impacts (indiqués par les managers) des TIC sur la formation permanente/le développement professionnel en éducation • La formation permanente n’est pas toujours assurée ; • Les managers reconnaissent cependant que grâce aux TIC : • Le personnel enseignant et non enseignant peut se recycler et chercher à améliorer les vieilles méthodes de travail ; • Il y a évolution des mentalités et des compétences ; • Il y a remise en cause des méthodes de travail et questionnement sur la praxis habituelle. • 29°) Obstacles, tels qu'identifiés par les managers, qui freinent l'atteinte des objectifs TIC de l'institution pour les élèves (7.9.1) • Insuffisance ou parfois rareté de l’équipement et du matériel informatique ; • Absence de connectivité des postes existants ; • Absence de formation permanente du personnel enseignant ; • Considération des TIC dans l’enseignement général comme des « intrus » Non inclusion des TIC dans les programmes.

  29. 29°) Obstacles, tels qu'identifiés par les managers, qui freinent l'atteinte des objectifs TIC de l'institution pour les élèves (Suite) • Insuffisance du temps prévu à l’école pour l’utilisation des TIC ; • (2 heures par semaine) • Délestage continuel et mauvaise qualité de l’électricité. • 30°) Impacts, indiqués par les managers, des TIC sur les apprenants aux besoins spéciaux  (11.1.3) • Pas des salles équipées selon leur handicap ; • Pas de ségrégation à ce niveau ; • Ils apprennent dans les mêmes conditions que les autres élèves et reçoivent les mêmes compétences que les autres en matière des TIC. • 31°) Perception des éducateurs de la relation entre la langue maternelle des apprenants et l'intégration des TIC dans l'éducation   • Selon les éducateurs et même selon les parents : • L’enseignement se fait partout en français ; • Pas de relation entre TIC et langue maternelle.

  30. V. DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS • A la lumière de ces résultats, il se dégage 3 tendances • La volonté de faire des TIC une réalité nationale et éducative ; • L’intégration à petite dose des TIC dans les écoles ; • Les « cybercafés » privés constituent au Congo un vecteur important de diffusion des technologies. • Mais cette volonté se heurte à 3 obstacles majeurs : • L’insuffisance voire parfois l’absence des infrastructures et de connectivité ; • L’absence de formation en TIC des managers et des éducateurs ; • L’introduction timide des TIC dans les programmes d’enseignement.

  31. DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS (Suite) • Peut-on dans ces conditions parler d’une intégration pédagogique réussie des TIC au Congo? Que faire pour remédier à cet état des faits? • L’intégration pédagogique des TIC au Congo ne sera effective que si: • Le gouvernement congolais inscrit désormais dans le budget de l’éducation un chapitre y relatif afin de pourvoir les établissements scolaires de l’outil informatique; • Les TIC sont intégrées dans les programmes de formation des formateurs et des managers ; • Si tout est mis en œuvre pour construire des salles multimédias avec connexion Internet dans les différentes institutions scolaires; • L’équité et le respect de genre ainsi que les apprenants aux besoins spéciaux sont pris en compte; • L’ordinateur devient à la portée de toutes les couches sociales pour une informatique de proximité.

  32. CONCLUSION « L’émergence d’une société de l’information, l’évolution des TIC, impliquent une adaptation de chacun non seulement à de nouveaux outils techniques mais aussi à la transformation de l’organisation et des conditions de travail. » Si nous voulons être aujourd’hui des acteurs lucides de la société de l’information, il nous faut nous adapter à l’évolution permanente des moyens de communication. NOUS VOUS REMERCIONS

  33. NOUS VOUS REMERCIONS

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