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Jeanette EL-HIFNAWY & Najla SAYADI

Jeanette EL-HIFNAWY & Najla SAYADI. INTRODUCTION. Maîtriser une ou plusieurs langue(s) étrangère(s) est devenu un critère distinctif. L’arrivée d’Internet, et le développement des TICE a amplifié le désir d’apprendre ou perfectionner sa maîtrise d’une ou plusieurs langues secondes. Partie 1:.

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Jeanette EL-HIFNAWY & Najla SAYADI

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Presentation Transcript


  1. Jeanette EL-HIFNAWY & Najla SAYADI

  2. INTRODUCTION

  3. Maîtriser une ou plusieurs langue(s) étrangère(s) est devenu un critère distinctif. • L’arrivée d’Internet, et le développement des TICE a amplifié le désir d’apprendre ou perfectionner sa maîtrise d’une ou plusieurs langues secondes.

  4. Partie 1: Partieapplicative Panorama du sujet

  5. e-learning l’e-learning, est le terme retenu pour les formations digitales dispensées dans le cadre de la formation continue ou souscrites en autonomie par les particuliers.

  6. Avantages de l’e-learning

  7. Les faitsstatistiques

  8. TICE L’acronyme T.I.C.E. désigne et regroupe toutes les techniques utilisées principalement pour la création, la diffusion et le traitement d’informations pédagogiques.

  9. 1 | Le pôle audiovisuel, à savoir le traitement de l’image et du son. 2 | Le pôle informatique : l’utilisation de l’ordinateur comme un outil intellectuel pour transmettre la connaissance et l’induire des expériences vécues. 3 | Le pôle des télécommunications qui regroupe la (radiodiffusion, vidéographie, etc.), la télématique qui est la symbiose des télécommunications et de l’informatique (le Minitel en étant l’exemple le plus probant) et les télécommunications qui sont l’ensemble des moyens de communication à distance (téléphone, fax, télévision, …). Il forment ensemble le multimédia.

  10. La formation ouverte chronologie

  11. Les “vielles” et les “nouvelles “ technologies

  12. Le multimedia dansl’apprentissage Sur le plan de l’apprentissage, le multimédia se caractérise par le regroupement de médias sur un même support (logiciel, internet) favorisant l’interactivité (navigation, hyper navigation, recherche d’informations, aide en ligne) avec l’apprenant. C’est donc la logique L.M.S. (Learning Management System) qui prédomine via l’évaluation, le cheminement et la communication synchrone et avec ses pairs et/ou un enseignant.

  13. L’E. A. O dansl’apprentissage L’E.A.O. OU ENSEIGNEMENT ASSISTÉ PAR ORDINATEUR est l’utilisation d’un logiciel sur micro-ordinateur pour apprendre. Il s’appuie sur des didacticiels (contraction de logiciels didactiques) articulés autour du triptyque stimulus/ réponse/ évaluation. Ces didacticiels se distinguent par leurs fonctions interactives.

  14. La pédagogie en trois dimensions 1. l’éducation nationale: l’éducation scolaire 2. la formation continue: laformation qui s’exerce au cours de la carrière professionnelle 3. l’apprentissage autonome: les démarches personnelles des individus souhaitant se former à une ou plusieurs discipline(s) ou approfondir leurs connaissances

  15. État des lieux des T.I.C.E. en milieu scolaire • les outils sont majoritairement fournis par les enseignants • La défiance vis-à-vis des T.I.C.E. est encore notable chez les enseignants à cause du manque « d’éducation » du corps enseignant à ces technologies • Le recours spontané au T.I.C.E. est donc faible • La créativité pédagogique est minorée • Les T.I.C.E. sont perçues comme moyen de préparer des supports de cours et de réaliser des tâches administratives et non pas comme un moyen réaliser un suivi personnalisé des élèves et leur évaluation, en dehors de la classe

  16. Le blended-learning • Le blended learning s’appuiesur un savant mix learning pouvant s’appuyer pêle-mêle sur le face à face, le téléphone, l’e-mail, la visioconférence et tous les outils digitaux pédagogiques connus. • Trois motifs justifient sa forte efficacité de blendedlearning dans la formation linguistique : • L’assimilation : grammaire, orthographe, vocabulaire sont acquis au rythme de l’apprenant via les outils digitaux utilisés. • La rapidité : l’apprenant progresse deux fois plus vite grâce à un enseignement disponible et parfaitement calibré à ses besoins et à son niveau. • La double flexibilité : l’enseignant tout comme l’apprenant bénéficient d’une flexibilité dans l’enseignement/apprentissage puisque les contenus peuvent être accessibles 24/24h, n’importe ou.

  17. m-learning • m-learning ou mobile learning est l’utilisation des smartphones à des fins pédagogiques. • 5 raisons majeures garantient le succès du m-learning : • - L’exploitation optimale du Web 2.0 dans une logique communautaire • - Le support idéal pour des exercices d’entraînement • - Le développement de nouvelles tâches (utilisation des flashcodes, par exemple) • - Permettre des formations d’un nouveau genre sur un appareil du quotidien • - La dématérialisation des frontières de l’espace de formation

  18. Quatre entreprises sont considérées comme les leaders dans le domaine de l’enseignement des langues: Berlitz, Gofluent, Telelangue et Wall Street Institute. ils occupent 30% du marché et sont considerees comme solutions payantes.

  19. Les théories de l’apprentissage

  20. Le tableau ci-dessous résument ces trois méthodes:

  21. Le connectivisme Le connectivisme conjugue les éléments pertinents des précédentes théories aux réseaux sociaux et aux technologies modernes pour fonder une théorie de l’apprentissage solide à l’ère numérique. Voici les actions à mener pour apprendre selon cette méthode : - Créer des blogs pour la classe - Utiliser des activités d’apprentissage collaboratif (wikis) - Ouvrir ses propres ressources à la collaboration et au partage (L.M.S.) - Les ressources et les échanges ont besoin d’un certain degré d’ouverture - Utiliser les systèmes éducatifs ouverts dans la prestation de matériel didactique (jeux) - Faciliter la recherche de ressources - Privilégier l’écoute directe à la source (webinars, visioconférences, podcasts) - Expérimenter différents outils et approches pédagogiques - Former les apprenants à ces ressources pour qu’ils les exploitent hors de la classe - Développer l’appétence des apprenants à participer et à contribuer aux réseaux - Enrichir les cours grâce à un réseau d’experts externes et/ou d’autres apprenants

  22. Le WEB 2.0 Le Web 2.0 propose de nouvelles fonctionnalités largement centrées sur l’utilisateur et l’interaction. Le tableau ci-dessousestune comparaison entre le Web classique et le Web 2.0 sur la base de critères inhérents à l’usage d’Internet qui sert cerner la révolution numérique induite par le Web 2.0:

  23. Sesattributssont:

  24. L’une des caractéristiques majeures du Web 2.0 est son aspect social. Son outil le plus important sont les réseaux sociaux. • Le social learning bénéficie d’avantages distinctifs notables : • Les apprenants collaborent les uns avec les autres et sont plus actifs • Les familles sont reliées à la communauté pédagogique et, de fait, plus impliquées • Le soutien individualisé et personnalisé est renforcé • Les échanges culturels et linguistiques sont favorisés • In fine, les compétences et donc l’employabilité sont décuplées

  25. les outils collaboratifs offerts par le Web 2.0 dans l’apprentissagelinguistique en ligne. • 1. L’expression et la compréhension orales • - Les podcasts exemple: Voxli, Woices etc. • La vidéo exemple: Dailymotion, YouTube etc. • 2. L’expression et la compréhension écrites • - Les blogs, des journaux digitaux à la touche toute personnelle exemple: WordPress, Blogger etc. • - Les forums exemple: Teamspeak • - Les wikis, plateformes du savoir • - Les chats et messageries instantanées, le dialogue pour concept fondateur • - La syndication et les agrégateurs ou comment référencer du contenu sur un thème exemple: Scoop.it, Netvibes etc. • - Le stockage en ligne, du contenu accessible 24/24h exemple Slideshare • - Les tags, sésames pour obtenir de la donnée multi source • - Les marque-pages exempleEvernote, Google etc. • - Les widgets, des gadgets pédagogiques malins exemple Stepmap, Glogster, Dvolver etc. • - Les Moodles, la conjonction des wikis et des tâches pédagogiques exemple Moode. • - Les réseaux sociaux, la constitution de communautés par intérêt exemple Facebook, Twitter, Google+, Viadeo, Linkedin, PolyglotParty etc.

  26. Partie 2: Solutions proposées Répondre à la problématique

  27. Les outils spécifiques à la pédagogie linguistique les exemples sont nombreux. on cite parmi eux: Skype, Ning, Twitter, English Attack, BUSUU etc. Avecson module Vidéo Booster, ENGLISH ATTACK propose de visionnerdes extraits de films, séries ou documentaires, pour la compréhension orale, puis derépondre à des questions et de faire des exercices relatifs à la vidéo précédemment vuepour optimiser l’expressionécrite.

  28. L'éfficacité du Web 2.0 et du social learning dans l’enseignement/apprentissage des langues étrangères la place du formateur

  29. conservation de l’implication et la constance de l’apprenant text Dans un processus d’autoformation, le manque de repères et de validation desconnaissances linguistiques peut vite devenir le point d’achoppement de la démarche. La communication est la base dela maîtrise d’une langue. Sans véritable communication, les acquis ne sont pas utilisés, unefrustration se fait jour, bref l’apprenant ne sait pas où il va et doute rapidement de la teneurdes connaissances acquises. l'apprenant doit savoir trouver les interlocuteurs natifs adaptés pour bien progresser dans son apprentissage et chacun devra être conscient que la distance et les emploisdu temps respectifs, notamment, impliqueront tôt ou tarddes échangesdifférés.

  30. sélectionnement des outils pour une pédagogie dynamique Dans le cadre d’une e-formation linguistique, il est tout d’abord très important de pouvoir apporter une interface qui puisse être pris en main par le plus grand nombre. Il est ensuite nécessaire de pouvoir livrer du contenu adapté au niveau de chacun.

  31. Partie 3: Recommandationsdétaillées Préconiser des axes fortes

  32. les paramètres qui conditionnent l’apprentissage linguistique: 1- Affectivité • Le digital doit savoir stimuler et entretenir l’enthousiasme initial de l’individu abordant une formation en langue. 2- Age • Il est nécessaire que l’e-formation implique une sollicitation quotidienne de la mémoire. 3- Auditif et visuel • Dans le cas d’une e-formation en langues, il est primordial d’activer à la fois les sens auditif et visuel de l’apprenant.

  33. 4- Compréhension Pour que la mémoire soit performante, il est impératif que celle-ci appréhende parfaitement les notions enseignées. 5- Encodage L’encodage, par des images, des sons, des émotions va créer un contexte de mémorisation en établissant des liens mentaux qui permettent de retenir l’information puis de la stocker pour pouvoir, par la suite, la retrouver au cœur de la mémoire et l’utiliser à bon escient. 6- Filet sémantique La multiplication de liens mentaux autour d’une information favorise la mémorisation et la fabrication de souvenirs.

  34. 7- Mémoire La mémoire permet d’intégrer, coder, stocker et restituer les données. On distingue trois types de mémoire : • La mémoire sensorielle • La mémoire à court terme • La mémoire à long terme 8- Outils Dans l’apprentissage d’une langue, la variété des outils employés est significative dans la progression de l’apprenant. 9- Reconstruction La reconstruction est une autre composante de la mémoire. Lorsqu’un apprenant en langue doit restituer ses connaissances, il va devoir rappeler ses souvenirs grâce à une reconstruction basée sur des éléments disparates.

  35. 10- Réflexes • Lorsque nous écoutons et échangeons avec notre interlocuteur, nous faisons appel à des réflexes multiples. 11- Sens La mobilisation des sens de l’apprenant est une condition impérative du parcours pédagogique d’un apprenant en langues. La mémoire sensorielle participe pleinement à l’apprentissage 12- Stockage • la consolidation des informations doit être encouragée pour éviter l’écueil de l’oubli. C’est pourquoi une personne ne pratiquant plus une langue seconde aura besoin d’un réajustement lorsqu’elle sollicitera à nouveau sa connaissance de cette langue. Ex: la rédaction d’une lettre

  36. Recommendations • Désigner au moins un référent pour le guidage du parcours pédagogique • Privilégier un apprentissage ludo-éducatif pour une motivation maximale • Diversifier les contextes pour alterner les registres de langue et les situations • Rythmer la motivation par la correction, la gratification et l’évaluation • Combiner l’oral à l’écrit tout au long du parcours pédagogique • Multiplier les échanges et le partage • Encourager l’apprentissage par affinités • Favoriser le recours au social languagelearning • Exploiter la complémentarité du m-learning • Permettre un continuum dans l’apprentissage délivré

  37. 1- Désigner au moins un référent pour le guidage du parcours pédagogique Il est important de désigner un tuteur dans le cadre d’une e-formation. les apprenants doivent pouvoir être reliés à une autorité qui supervisera : >Le niveau et la progression de chacun >Les besoins technologiques et les outils à utiliser >La variété des outils et supports pour l’optimisation des tâches >La définition, l’animation voire la réorientation du parcours pédagogique >L’entretien et le développement de la motivation de ses ouailles >La correction, l’évaluation et la restitution (feedback) >La facilitation des contacts et du partage >La préconisation d’outils additionnels

  38. 2- Privilégier un apprentissage ludo-éducatif pour une motivation maximale Les résultats de plusieurs expériences ont prouvé que : • lorsque le jeu est combiné aux exercices et méthodes plus formels, la progression des étudiants est plus rapide. • les tâches ludiques stimulent la réflexion et donc la concentration d’apprenants ravis de s’adonner à des exercices sollicitant tout autant leur imagination, leur affect ou bien encore leur esprit de compétition. • Ces programmes ont démontré que les mises en situation ludiques mobilisent fortement les fonctions sensorielles aux côtés des mécanismes neurologiques classiques.

  39. 3- Diversifier les contextes pour alterner les registres de langue et les situations Nous suggérons : • d’ouvrir l’e-enseignement linguistique à des tâches et des mises en situations diversifiées pour offrir aux formés une autonomie . • Les tâches et outils mis en oeuvre doivent conjuguer l’écrit à l’oral, le ludique à l’académique, le langage parlé au langage formel. • Les échanges en distantielvia les réseaux sociaux sont un bon moyen de donner une empreinte moins formelle différent de celui de la classe de langues. • La diversité des interlocuteurs, donc des registres de langue, doit faire partie des paramètres de l’e-formation linguistique.

  40. 4 -Rythmer la motivation par la correction, la gratification et l’évaluation La correction : • encourage l’apprenant à régulièrement restructurer son interlangue pour éviter de faire les mêmes erreurs dans ses prochaines productions. L’évaluation et la gratification sont logiquement liées à la correction.

  41. 5-Combiner l’oral à l’écrit tout au long du parcours pédagogique L’arrivée de nouvelles technologies (ordinateur, V.H.S., D.V.D., logiciels, Internet) a bousculé l’enseignement classique en revalorisant l’oral. Désormais, le poids des T.I.C.E., et de l’e-learning, permet de combiner l’oral à l’écrit tout au long du parcours pédagogiquelinguistique. Cependant, un apprenant autonome, qui ne bénéficie d’une orientation de ses travaux, devra s’astreindre à des échanges oraux et éviter l’écueil de productions uniquement écrites qui sont bien évidemment facilitées avec l’usage d’Internet. (les échanges via Skype et autres médias oraux favorisent l’apprentissage d’une langue)

  42. 6 -Multiplier les échanges et le partage Echanger avec un natif est certainement la voie royale pour développer une maîtrise de manière optimale la maîtrise d’une langue seconde. La théorie connectiviste, encourage l’échange en s’appuyant notamment sur les axes suivants : >L´apprentissage et les connaissances résident dans la diversité des opinions >L´apprentissage est basé sur les sources d´informations et les noeuds entre les individus >La capacité d´accès à une plus grande quantité de connaissances est plus importante que la connaissance elle-même >La formation et le maintien des connexions facilitent l´apprentissage continu >L´habilité à réaliser des connexions entre des champs, des idées et des concepts est une compétence centrale.

  43. 7 -Encourager l’apprentissage par affinités L’apprentissage par affinités : • permette aux individus en contact d’échanger sur un domaine qui les stimule et donc de progresser plus rapidement dans leur maîtrise de la langue seconde étudiée, • crée une interdépendance entre les apprenants.

  44. 8- Favoriser le recours au social languagelearning Que ce soit à la maison, à l’école ou en entreprise, le social languagelearning nous semble un point primordial des e-formations modernes. Le Web 2.0 mettant à la disposition des apprenants en langues une infinité d’outils interactifs. Le social languagelearning favorise le phénomène d’imitation, la correction mutuelle et l’interdépendance,

  45. 9- Exploiter la complémentarité du m-learning Le mobile learning vit actuellement une poussée au coeur de l’écosystème e-learning. Sachant que les smartphones sont en train de démocratiser l’accès à Internet, de par le monde, il est plus que d’actualité d’envisager le mobile comme un support complémentaire à l’e-formation classique. Forces du mobile learning :

  46. Faiblesses du mobile learning: le m-learning se doit de délivrer un enseignement linguistique complémentaire, simple, concis, ludique et pratique.

  47. Les tablettes vont changer la donnée Avec la démocratisation progressive des tablettes tactiles, l’e-languagelearning va encore se développer. les tablettes pourront établir une synthèse entre la mobilité et le confort d’un P.C. pour tous les languagelearners désireux de travailler leur maîtrise d’une ou plusieurs langue(s) étrangère(s). Nous recommandons donc tout autant aux tuteurs qu’aux apprenants d’envisager les supports mobiles comme des relais de choix dans leur apprentissage. Offrant une grande liberté en termes d’espace/temps.

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