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La mouche de l Olive Bactrocera oleae Gmelin

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La mouche de l Olive Bactrocera oleae Gmelin

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Presentation Transcript


    1. La mouche de l’Olive Bactrocera oleae Gmelin Conférences techniques oléicoles Par Raymond GIMILIO, administrateur

    2. Les coupables

    3. Présentation du ravageur Un moucheron de 1,5 mm de long 3 mm d’envergure (d’une aile à l’autre) La femelle est dotée d’un ovipositeur

    4. Objectifs et moyens Connaître l’ennemi pour mieux le combattre : il existe depuis l’antiquité (on connaît des olives piquées à Pompéi (année 57 ); Le cycle du ravageur : le début de l’infestation

    5. Le cycle du ravageur Il commence quand la température moyenne atteint 25°C : les pupes enterrées dans le sol laissent sortir des jeunes mouches sexuellement mûres

    6. Le cycle du ravageur (2) La mouche sort de la pupe dans le sol, se fraie un passage et les deux sexes s’accouplent sur une branche d’olivier

    7. Le cycle du ravageur (3) La femelle pond environ 200 œufs (1 par olive), sous la peau de l’olive

    8. Le cycle du ravageur (4) De l’oeuf sort un ver qui creuse une galerie dans l’olive et grossit peu à peu

    9. Le cycle du ravageur (5) Le ver gavé donne une pupe dans l’olive. Au bout de 10 jours, il en sort une mouche adulte qui recommence le cycle. Le tout a duré 21 jours, l’infestation explose et gagne en volume et en surface !

    10. Grave impact des ravages Les olives rescapées de la canicule de l’été 2006 ont subi un gros assaut fin septembre-début octobre, Infestation massive avant la récolte!, les olives tombent au sol! Le cycle est bouclé

    11. Les dégâts apparents Les trous correspondent à la sortie d’une mouche adulte de l’olive

    12. Dégâts apparents (suite) Olives refusées à la coopérative

    13. Dégâts cachés Les olives ont été percées, rongées, ont perdu du poids, la pulpe est oxydée! L’huile augmente d’acidité! Le rendement baisse! Une tolérance : jusqu’à 10% d’olives piquées, la coopérative accepte sans déclasser. Trop de dégâts, refus des olives!

    14. Que faire ? Quand intervenir et comment ? Le réseau d’observation travaille sur un piégeage indicatif et communique à l’AFIDOL ses observations Cela ne vous dispense pas de poser vos pièges à mouches!

    15. Votre responsabilité ! L’apparition des premières mouches dans votre piège doit déclencher un traitement dans les 4 jours au maximum ! L’AFIDOL ne donne que des indications sur la possibilité qu’il y ait des mouches ou pas, vous risquez des surprises ! Piégez pour ne pas vous faire piéger !

    16. Stratégies possibles Lutte chimique « dure » qui déséquilibre l’environnement, Lutte chimique raisonnable, doses réduites et au bon moment, Procédés biologiques respectueux de l’environnement (pièges, …)

    17. Recommandations Achetez vos pièges ou fabriquez les ! Amorcez vos pièges avec un liquide à base de phosphate di-ammonique à 30% enrichi de sucre et de vinaigre ou d’un attractif guèpes-mouches Suspendez un piège par arbre du côté du vent marin (sud-ouest) Déclenchez vos traitements au bon moment !

    18. Recommandations (2) Dès que les premières pluies font tomber la canicule fin août-début septembre, les mouches sortent de leur léthargie caniculaire ! Vérifiez vos piège, réalimentez-les et ouvre l’oeil et le bon !

    19. Le piègeage des mouches Les mouches recherchent de l’eau, du sucre, des matières en décomposition Les piège à mouches le leur fournissent et les retiennent prisonnières Piège espagnol OLIPE ® à bouteille emplie d’une solution de phosphate d’ammoniaque ou d’attractif guèpes-mouches (Ecogène)

    20. Le piège OLIPE ® Une bouteille de PVC blanc percée de 5 trous à la couronne, Remplir à moitié d’une solution de phosphate d’ammoniaque sucrée-vinaigrée, ou d’attractif guèpes-mouches, Suspendre dans les arbres vers le sud-ouest,

    21. Expérience espagnole Piégeage massif en Andalousie (1996-1998 : Los Pedroches, province de Cordoue : 1 Million de pièges), Le piége sert ici à détruire la Mouche (non à la compter !) Efficacité optimale prouvée !

    22. Notre expérience à Claret En 2003, 2004 et 2005 : bonne protection, quantité de mouches capturées importante, olives piquées à 5%, En 2006, efficacité nulle, obligation début octobre de traiter en curatif (diméthoate) suivie d’un traitement au SINEIS-Appât (spinosad-solution sucrée)

    23. Claret 2006 Pourquoi cet échec après 3 ans de succès ? Phosphate d’ammoniaque frelaté ? Attaque massive après la canicule et faux sentiment de sécurité ? Pièges mal orientés compte-tenu de la canicule !

    24. Claret 2007-2008 Mise en place d’un piège indicateur le 1er juin Dès apparition des mouches, un piège/arbre, Relevé systématique d’un piège central indicateur et comptage des mouches avec remise de liquide propre : piège tenu constamment propre, Déclenchement de traitement préventif au SYNEIS dès capture de 3 mouches, Un traitement « curatif » fin septembre

    25. Les traitements Deux types de traitements : Traitement préventif par piègeage divers Traitement curatif : produit phytosanitaire « dur »

    26. Pièges divers Dacustick vert, croisillons jaunes (inconvénients), Piège à phéromones (attractif sexuel), Piège alimentaire OLIPE ® Piège alimentaire SINEIS-Appât au spinosad : pulvériser l’arbre sur 1 m2 de surface vers le sud-ouest …

    27. Traitement curatif Emploi de dimezyl (un organophosporé) Sous nom commercial Diméthoate ou Technoate (soumis à restriction aux seuls professionnels ou reconnus tels) Le seul homologué et « d’une terrible efficacité » (produit dangereux!) certains en font une aspersion par arbre tous les 21 jours !

    28. Le déséquilibre environnemental des vergers Les années d’emploi de désherbants chimiques et de pesticides « durs » ont fait disparaître peu-à-peu les auxiliaires des vergers Oiseaux, insectes prédateurs de la mouche, Prédateurs généraux

    29. Favoriser les auxiliaires Protection du gibier à plumes (perdrix, faisans, cailles …), consommateurs de pupes dans le sol, Favoriser l’implantation des nids de guèpes (insecte carnivore généraliste « piquant »), Introduire des parasites du ravageur (Opius concolor et autres Diglyphus),

    30. Les auxiliaires (suite) Il semble que la culture de légumes en bordure de l’oliveraie favorise l’apparition d’une Guèpe parasite de la Mouche des légumes Diglyphus isaeae qui ne dédaigne pas les vers des Mouches de l’Olive, Le parasitoïde Opius concolor ne se maintient pas et disparaît des oliveraies,

    31. Les auxiliaires (suite) L’INRA (Sophia-Antipolis) a proposé en 2007 une expérimentation de Psyttalia lounsbury (parasite du ver de la Mouche), La première expérimentation à Claret démarre en mai 2008 …

    32. L’enherbement permanent Les auxiliaires les plus intéressants sont les petites araignées chasseuses, mobiles, tapies entre les brins d’herbe de votre verger d’où la préconisation de l’enherbement permanent car les mouches issues des pupes en mai sont vulnérables à leur sortie du sol. L’enherbement permanent rétablit aussi l’équilibre écologique de votre verger !

    33. Ramassez les olives tombées Surveillez votre verger en septembre-octobre : ramassez et détruisez les olives tombées Détruisez-les dans un récipient (tonneau) empli d’eau et de soude

    34. Lutte de longue haleine Soyez patients, Soyez vigilants, Ayez du bon sens : vous êtes avertis, vous connaissez mieux votre ennemi maintenant, pour agir au moment voulu !

    35. E cric, e crac, el conte es acabat ? Non, comment utiliser le Syneis appât ? Dose officielle 0,25 gha ou 1l pour un pulvérisateur à dos de 20l, Traiter la face sud de chaque arbre avec environ 5 secondes pour un pulve réglé à 2 kg de pression et buse de 110%

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