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Le programme « Quatre –Vents » des Centres Jeunesse de Lanaudière

Le programme « Quatre –Vents » des Centres Jeunesse de Lanaudière. Une approche systémique pour venir en aide aux jeunes vivant des problèmes de santé mentale ainsi qu’à leurs familles. Un projet novateur à construire. Historique du projet Conditions de réalisation La clientèle.

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Le programme « Quatre –Vents » des Centres Jeunesse de Lanaudière

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Presentation Transcript


  1. Le programme « Quatre –Vents » des Centres Jeunesse de Lanaudière Une approche systémique pour venir en aide aux jeunes vivant des problèmes de santé mentale ainsi qu’à leurs familles.

  2. Un projet novateur à construire Historique du projet Conditions de réalisation La clientèle

  3. Historique du projet (1997-1998) • La nécessitéde trouver une alternative pertinente au nombre grandissant de jeunes présentant une double problématique (santé mentale et trouble du comportement) hébergés par le CJ de Lanaudière. • Mandat de la Régie régionale de transformer les services depédopsychiatrie du C.H.R.D.L, afin de réduire le recours à l’hospitalisation. • La volonté de développer une plus grande diversité de services pour répondre aux besoins spécifiques de cette clientèle, et le déploiement de ces services sur une base locale. • Les changements de pratique en faveur du soutien à la famille et aux proches.

  4. Conditions de réalisation • La détermination du Centre Jeunesse de Lanaudière à développer des services et des programmes novateurs. • Mandat donné en 1998 au Dr. Guy Ausloos, pédopsychiatre, pour faire des recommandations sur les services à développer pour la clientèle en Centre Jeunesse ayant une problématique de santé mentale. • Le partenariat à construire entre notre organisation, le C.L.S.C. et le service de pédopsychiatrie du C.H.R.D.L. • La collaboration à définir avec la Commission scolaire des Laurentideset ses écoles de St-Donat. • La complicité à établir avec la municipalité et la communauté de St-Donat.

  5. La clientèle Début des services spécialisés : 1998. Les lois La clientèle âgée entre 6 et 17 ans reçoit des services en vertu de la LSSSS, de la LPJ ou de la LSJPA – garde ouverte. Les problèmes de santé mentale Syndrome d’Asperger Trouble obsessif compulsif Syndrome de Gilles de la Tourette Trouble de personnalité limite Trouble de l’attachement Psychose Dépression TDAH

  6. Les services offerts • L’hébergement en milieu de vie • Le Répit familial • Le Centre d’intervention intensive pour le maintien en milieu (CIIMM)

  7. L’hébergement en milieu de vie • 21 places en unité, 6 en foyer de groupe et 12 en maison d’accueil sont réparties sur l’ensemble du territoire de Lanaudière. • Les jeunes sont orientés dans les différentes ressources selon la gravité de leur état et le niveau d’encadrement exigé. • Un vécu quotidien favorisant le développement des habiletés sociales est préconisé, par l’entremise d’une programmation spécifique et individualisée, tenant compte du diagnostic de chacun. • Les jeunes présentant des problèmes de santé mentale ont beaucoup de difficulté à s’intégrer à la vie en grand groupe. Pour cette raison, le nombre de jeunes est réduit.

  8. Le Répit pour lafamille • Évite le recours au placement ou à l’hospitalisation. • Permet un retour plus rapide dans la famille au terme d’un placement ou d’une hospitalisation. • Cette formule, spécifique au programme santé mentale, offre la possibilité à un jeune qui vit à la maison de passer des fins de semaine avec sa famille dans un studio sur le site du campus des Quatre Vents, et par le fait même de bénéficier du programme de réadaptation. • 14 places sont disponibles dans ce programme.

  9. Le CIIMM Santé Mentale Centre d’intervention intensive pour le maintien en milieu • Il consiste en un suivi intensif auprès du jeune et de sa famille afin d’assurer soit le maintien dans le milieu, soit le retour à la maison suite à un placement. • L’intervenant spécialisé en santé mentale offre un accompagnement concret et flexible à la famille plusieurs fois par semaine, pour une durée maximale de 6 mois. • L’intervention se fait sur une base volontaire. • Elle se déroule dans le milieu familial du jeune et son environnement immédiat. Le vécu éducatif partagé est le principal outil pour atteindre les objectifs du PSI. Par exemple, présence au départ pour l’école, au coucher. • 12 places sont disponibles dans ce programme.

  10. Les grands « piliers » guidant l’intervention éducative Individualiser Dépathologiser Socialiser Collaborer

  11. Une intervention individualisée « On découvre à l’intérieur de chaque jeune sa solution » • L’approche éducative prévoit un cadre de vie avec des règles cohérentes et souples. Un éducateur s’assure de l’équilibre entre les exigences du milieu de vie et les besoins spécifiques du jeune. • La programmation doit s’adapter aux particularités de chacun, et donner un caractère normalisant au quotidien • L’intervention individualisée permet au jeune de retrouver sa confiance en le valorisant, le respectant et le sécurisant. Au lieu de se centrer sur ses limites, on souligne ses forces et ses compétences, ce qui permet au jeune de reprendre du pouvoir sur sa vie et d’activer les processus de résilience.

  12. Une intervention qui « dépathologise » « Il ne faut pas chercher à soigner mais comprendre et éduquer » • L’intervention ne se centre pas d’abord sur la maladie, mais sur la qualité de vie et sur le potentiel de développement du jeune. • Les comportements du jeune ne sont pas tous dus à la pathologie et immuables ; un certain nombre méritent qu’on s’y intéresse pour amener le jeune à dépasser ce qu’il perçoit comme une limite. • L’intervenant développe une compréhension des manifestations comportementales propres à la maladie (ex. tics), et des effets secondaires inhérents à la médication. Il supporte le jeune à y réagir de manière plus adaptée. • Des actions sont tentées pour amener les parents à utiliser davantage leurs compétences, en modifiant leur perception des effets invalidants de la maladie.

  13. Une intervention socialisante « Pour grandir, il faut s’ouvrir au monde » • Une scolarisation à l’école du villagepour éviter la stigmatisation et l’isolement. • Un stage ou un travail chez les employeurs des environs pour les jeunes ne fréquentant plus l’école. • L’utilisation et le partage, avec la population, des ressources de la communauté: plages publiques, aréna, bibliothèque, gymnase, terrain de jeux, etc. • Une programmation au quotidien qui inclut des activités socialisantes individuelles ou en groupe. : sorties culturelles, cours privés, camp de jour, ligues sportives, etc.

  14. Une intervention decollaboration avec la famille et les partenaires « Des compétences à partager » • Approche éco-systémique : l’intervention porte ses fruits dans la mesure où l’on fait participer toutes les personnes et les services qui constituent le « système relationnel » du jeune. • Dès le début du service, on doit établir la coopération avec la famille et les proches du jeune, pour faire jouer leurs compétences naturelles. On ne se substitue pas au milieu naturel, on l’active pour permettre le changement.

  15. L’intervention de collaboration avec la famille • Vécu partagé:Dans chaque unité de vie, une chambre «Parents» a été aménagée, permettant ainsi aux familles de partager le vécu quotidien de leur jeune et de travailler les habiletés parentales. • Intervention dans le milieu:Visites à domicile où l’éducateur se rend dans la communauté du jeune pour renforcer le lien avec la famille et activer les compétences réciproques. • Appels téléphoniques:Facilitent la transmission régulière d’information entre l’intervenant et les parents à propos du vécu du jeune. • Fête famille:À certains moments forts de l’année, l’ensemble des jeunes et leurs familles sont réunis pour participer à une activité spéciale, où le plaisir est à l’honneur. Elle a pour but de provoquer des échanges entre les parents et de tisser des liens plus significatifs avec les éducateurs.

  16. L’intervention de collaboration avec les partenaires • Le Service de Pédopsychiatrie:Participe au processus de référence, prend charge du volet santé mentale des jeunes (diagnostic, médication), propose des orientations cliniques. • Le CLSC local:Prend charge du volet santé physique des jeunes. • La Commission Scolaire:Offre la scolarisation externe à tous les jeunes, niveau primaire et secondaire, en classe régulière ou d’adaptation. • Le Parcours :Organisme en santé mentale pour adulte, il supporte les jeunes à partir de 16 ans dans la préparation de leur passage à l’âge adulte. • La communauté de St-Donat:Favorise l’intégration sociale en rendant accessible divers services aux jeunes.

  17. Un programme novateur à consolider Écueils rencontrés Maintien de la qualité des services

  18. Écueils rencontrés Initiation du projet: • Obtenir l’appui de la Régie et du Ministère dans le cadre d’un projet pilote. • Acceptation de la clientèle par la communauté. • Établissement des partenariats (école, CLSC, communauté, pédopsychiatrie) Phase d’implantation: • Développer une compréhension commune des divers problèmes de santé mentale et de la philosophie d'intervention requise • Habiliter le personnel à faire face aux démonstrations d’agressivité des jeunes puisque le choix a été fait de ne pas avoir d’agents de sécurité sur le site. • Récurrence des budgets Phase de consolidation: • Adaptation de la prise en charge des jeunes qui approchent la majorité • Planification de l’arrimage avec les services adultes • Réduction de la durée de séjour • Nécessité de créer une diversité de services (places en CR, en RI, en RTF, CIIMM) pour les jeunes qui ne retournent pas dans leurs familles • Mouvement du personnel, ce qui implique une perte des compétences acquises

  19. Maintien de la qualité des services • Un programme de formations continues, spécifiques à la santé mentale, assurées par les Centres jeunesse, le Dr Ausloos et le conseiller clinique du service en santé mentale; • Une programmation enrichie par des activités sur les habiletés de communication, la sexualité, la régulation de la colère et la gestion du stress. • Formation continue sur la gestion des comportements agressifs offerte à l’ensemble des intervenants. • Réévaluation clinique de la situation de chacun des jeunes animée par le Dr Ausloos (2 par an); • Élaboration d’un PI et révision périodique de ce dernier pour chacun des jeunes. • Support clinique aux équipes et en individuel, offert par le conseiller clinique; • Supervision en équipe et en individuel pour chacun des intervenants, offerte par le chef de service; • Des journées de planification (3 par année) par équipe.

  20. Lac Archambault Lac Archambault St-Donat Pour de plus amples informations… denis.garceau@ssss.gouv.qc.ca Sylvain.Levesque.CJ14@ssss.gouv.qc.ca

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