L’influence des tarifs low cost = l’expérience de la SNCF

1. L’influence des tarifs low cost =l’expérience de la SNCF Colloque Ouestrail – Yverdon-les-Bains 3 Novembre 2006

2. La SNCF est le premier groupe de transport ferroviaire français CA = 23 milliards d’Euros Résultat courant = 533 millions d’Euros pour le groupe en 2005

3. Depuis 2003, la SNCF a fondamentalement changé sa politique tarifaire • Jusqu’en 2003, la gamme tarifaire de la SNCF était essentiellement de type « socio-démoraphique » avec des tarifs pour les jeunes, les familles, les seniors,… • En 2003, la SNCF introduit « Prem’s », un tarif « low fare », contingenté, accessible uniquement sur Internet. • Devant le succès immédiat , la SNCF fait de plus en plus évoluer sa gamme tarifaire : • en segmentant en = • clientèle affaires qui demande de la flexibilité • clientèle loisirs qui demande des prix attractifs • en élargissant la fourchette des prix possibles = • exemple d’Eurostar où l’écart va de 1 à 8 avec de nombreux paliers intermédiaires

4. La SNCF peut développer avec succès une politique « low fare » • Les TGV sont à réservation obligatoire • La SNCF dispose depuis 13 ans du Yield Management • Le TGV a un coût de revient faible, malgré le prix des péages • Le coût marginal par passager est particulièrement faible • 20 % des ventes sont d’ores et déjà assurées par Internet • La SNCF va plus loin avec idTGV

5. Le client et la SNCF sont gagnants avec les tarifs « low fare » Les tarifs low fare permettent à une nouvelle clientèle d’accéder au voyage en TGV = environ 30 % d’induction. Un taux de satisfaction sur idTGV très élevé (85 %) avec une proportion de très satisfaits supérieurs à 40 %. Une part de marché qui progresse de plusieurs points. Cet accroissement de clientèle permet d’augmenter le taux d’occupation des TGV (72 %) sans diminuer le prix moyen payé par le voyageur, grâce au yield management.

6. Les tarifs « low fare » semblent promis à un bel avenir, mais… • Pour pouvoir pratiquer des tarifs « low fare » attractifs, il faut que le coût marginal par passager soit faible. • C’est le cas aujourd’hui, mais cela le sera-t-il à l’avenir ? • Coût des mesures de sécurité dans les transports • Taxation des transporteurs pour les dégâts causés à l’environnement : • un passager en avion dégage plus de 100 kg de Co2 dans l’atmosphère ; un passager en train en dégage beaucoup moins, mais à condition d’utiliser de l’électricité d’origine nucléaire ou hydraulique