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Médiation – Régulation des conflits et travail partenarial: L’exemple de la ville de Creil

Médiation – Régulation des conflits et travail partenarial: L’exemple de la ville de Creil Richard Joron. Conférence Médiation et Régulation des conflits dans les villes européennes, Angers Mai 2004. Médiation, gestion des conflits et travail partenarial. Introduction :

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Médiation – Régulation des conflits et travail partenarial: L’exemple de la ville de Creil

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  1. Médiation – Régulation des conflits et travail partenarial: L’exemple de la ville de Creil Richard Joron Conférence Médiation et Régulation des conflits dans les villes européennes, Angers Mai 2004

  2. Médiation, gestion des conflits et travail partenarial • Introduction : • Brève présentation de Creil : • 1994 : 1ers médiateurs autour des équipements jeunesse : gestion de conflit et univers professionnel de l’animation. Pas de partenariat • 1998 : définition d’un cadre d’action (CLS et politique locale de prévention) avec deux modes opératoires : la proximité et le partenariat • A cela s’ajoute Programme NSNE : 8 CEJ sur 12 avec objectif d’insertion professionnelle et création d’une nouvelle activité

  3. Introduction • On a donc : • un cadre général, un référentiel : cls • Une activité nouvelle, la médiation, dont l’un des objets est la régulation des conflits MAIS qui reste souvent à construire faute de diagnostic préalable sérieux • Une invitation au travail partenarial • Et le tout s’appuyant sur contrats aidés avec une obligation de professionnalisation des agents • Alors comment faire fonctionner tout cela ensemble, comment construire un véritable nouveau service à la population à partir de ces éléments, parfois contradictoires ??

  4. 1/ En délimitant de manière théorique, puis empirique les domaines d’intervention • Les textes : Charte d’objectifs et trois missions (animation à visée préventive, régulation des conflits et présence dissuasive • L’intuition : charte d’objectifs, définition par la négative donc l’espace est dans les frontières, aux intersections de certaines professions instituées • Evolution des missions et du paysage professionnel des médiateurs : écoute, conseil, information, dissuasion et gestion des conflits, interface et relais entre le public et les institutions, soutien et aide matérielle • Médiateur comme passeur, facilitateur

  5. 2/ En mettant en place une organisation et un fonctionnement tournés vers la professionnalisation des agents et vers l’extérieur • Le tutorat • L’encadrement : • La formation : • La proximité : des équipes implantées et identifiées sur un secteur, des horaires et un fonctionnement 7j/7 • Le partenariat : Intégration des ALMS au CLS, les cellules de veille et mode de circulation de l’information (relevés), même démarche en interne : intégration des ALMS dans la collectivité locale • LA CHARTE DE SERVICE : document interne réalisé avec les agents et validé en CLS

  6. 3/ En « Co-construisant les activités avec les agents, les partenaires et la population • Positionnement des ALMS et modes de saisine • crise des métiers directement confrontés à la demande sociale : critique des usagers et des élus • Métiers dont la légitimé ne repose pas sur la demande sociale (PJ, travailleurs sociaux liés à la justice, AS scolaires…) ont tendance à se maintenir à distance de cette demande et à éviter le partenariat institutionnel • A partir de ce constat, de la prise en compte de la demande sociale, d’une identification de tâches qui ne sont plus effectuées par ces métiers et d’une volonté de se glisser dans les espaces laissés vides pour faire du lien entre ces métiers : construction de l’activité dans le strict respect des compétences de chacun • Multiples rencontres avec les partenaires, négociation et accord • Modes de saisine des ALMS : population en direct, procédures avec institutions

  7. 3/ En « Co-construisant les activités avec les agents, les partenaires et la population • Les rapports avec les partenaires • La police nationale : relation avec encadrement, échange d’information, relais réciproques, principes d’actions, fragilité de cette relation • L’éducation nationale : Sorties, gestion des conflits, prévention de l’absentéisme scolaire avec les AS et CPE (protocoles), relation parents-écoles, actions d’information dans les classes, participation aux projets dans cadre CESC (théâtre, primo-arrivants…) • Les bailleurs : modes de coopération définis dans le CLS, actions de gestion des conflits de voisinage, des conflits d’occupation • Les travailleurs sociaux :positionnement délicat des ALMS mais distinction généralistes et ceux bénéficiant d’une légitimé institutionnelle (PJJ, EN) – Evolution mais « complémentarité reste polémique » • La Justice :Conciliation civile, Médiation pénale, Réparation pour les mineurs, PJJ, SPIP, accès au droit et ADAVIJ

  8. 3/ En « Co-construisant les activités avec les agents, les partenaires et la population • Les services municipaux : réunion de tranquillité et comité de direction • La population : • Contact quotidien et objectivation de la demande sociale, • la participation aux conseils de quartiers • Le travail avec un groupe issu des conseils de quartier sur le thème de la prévention de la délinquance (travail sur la parentalité)

  9. Effet professionnalisant du modèle et conclusion • Effet professionnalisant du modèle de développement • Marge de manœuvre, repérage des besoins : une stratégie « intensive de développement » dont l’objectif est de faire émerger de nouveaux besoins ou des besoins non pris en compte • Un positionnement à l’interface de « clients-partenaires » sur des micro-territoires où peuvent se gérer des situations de conflit, de tension qui les intéressent tous. « Modèle polycentré » • On a donc un modèle de développement intensif polycentré : • Image du voleur de Conwell, developpée par Sutherland, correspond en partie à ce que je viens de décrire : • En conclusion, dans l’expérience creilloise, la régulation des conflits et le partenariat sont les moteurs de développement de ce service. • Enfin, la question de la pérennisation et du statut des agents est posée avec la fin brutale des emplois jeunes. Le renoncement à la consolidation sur trois ans qui permettait de voir venir a conduit à réduire l’importance de ce service en faisant le choix du maintien dans le cadre de la FPT de la moitié des agents, ce qui pose pb en matière de service rendu à la population.

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