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Burkina Faso [MCPEA CCIBF] _____ Dixi me Rencontre Gouvernement Secteur priv

PLAN DE PRSENTATIONObjectifs de l'tudeSituation actuelle de l'conomie nationale3. Opportunits saisir et dfis relever4. Tendance des investissements privs5. Synthse des stratgies identifies6. Oprationnalisation des stratgies proposes7. Suivi et valuation des strat

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Burkina Faso [MCPEA CCIBF] _____ Dixi me Rencontre Gouvernement Secteur priv

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Presentation Transcript


    1. Burkina Faso [MCPEA & CCIBF] _____ Dixième Rencontre Gouvernement & Secteur privé THEME    Etat des lieux de l’investissement privé au Burkina Faso : quelles stratégies de relance ? Bobo Dioulasso, 19 juillet 2010

    2. PLAN DE PRÉSENTATION Objectifs de l’étude Situation actuelle de l’économie nationale 3. Opportunités à saisir et défis à relever 4. Tendance des investissements privés 5. Synthèse des stratégies identifiées 6. Opérationnalisation des stratégies proposées 7. Suivi et évaluation des stratégies mise en oeuvre

    3. 1. Objectifs de l’étude

    4. 1. OBJECTIF GLOBAL Proposer un document de référence faisant le point des investissements privés, assorti de propositions de stratégies en vue de stimuler et d’accroitre l’investissement productif au plan national.

    5. 2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES ET RÉSULTATS ATTENDUS Objectif 1 : Faire l’état des lieux des investissements privés (national et étranger direct) dans tous les secteurs d’activités économiques au plan national ; Résultat 1 : L’état des lieux des investissements privés (national et étranger direct) au plan national est fait ; Objectif 2 : Identifier les forces et les faiblesses, les menaces et les opportunités d’investissement privé au Burkina Faso ; Résultat 2: Les forces et les faiblesses, les menaces et les opportunités d’investissement privé sont identifiées; Objectif 3 : Proposer des stratégies concrètes et réalistes en vue de relever le taux d’investissement et d’accroitre la productivité ; Résultat 3 : Des stratégies concrètes et réalistes sont définies à l’effet de relever le taux d’investissement et d’accroitre la productivité ;

    6. 2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES ET RÉSULTATS ATTENDUS (bis) Objectif 4 : Proposer un dispositif de mise en œuvre, définir les éléments clés de suivi-évaluation ; Résultat 4 : le dispositif de mise en œuvre est proposé et les éléments clés de suivi-évaluation sont définis ; Objectif 5 : Participer à l’organisation des ateliers de validation du rapport provisoire; Résultat 5 : Les ateliers de validation du rapport provisoire sont organisés et ont permis aux acteurs de s’approprier et d’enrichir les résultats de l'étude ; Objectif 6 : Finaliser le document de base en tenant compte des amendements qui découleront des ateliers. Résultat 6 : le document de base tenant compte des amendements de l'atelier est disponible.

    7. 2. Situation actuelle de l’économie burkinabe

    8. 1. OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES A. Avant de formuler les propositions de stratégies de relance, il est utile de rappeler combien inadéquates sont, pour le Burkina Faso, les politiques classiques macros économiques de relance telles qu’elles sont enseignées et mises en œuvre dans les pays industrialisés (USA, Europe) : politiques keynésiennes et politiques libérales.   B. Il s’agit ici de déterminer des blocs stratégiques majeurs susceptibles de former les fondements structurant et constitutifs d’un système économique national en voie de construction et de transformation progressives et par rapport auquel la relance des investissements privés, sous étude, apportera une contribution majeure.

    9. C. Ordonner les réflexions autour du concept de "croissance endogène" Les théories de la croissance endogène sont plus proches des réalités burkinabé ; elles s’assimilent à des phénomènes auto-entretenus par référence à l’accumulation de quatre principaux facteurs : le capital physique, la technologie, le capital humain, et le capital public. Le rythme d’accumulation de ces variables dépend de choix économiques internes, c’est pourquoi on parle de théories et de politiques de la croissance endogène. Cependant, la croissance endogène réelle dépasse l’action de ces quatre facteurs parce qu’elle est aussi fonction de nombreux autres facteurs internes et extra économiques; il s’agit notamment : Des facteurs politiques, Des facteurs culturels, Des facteurs institutionnels Des facteurs historiques,… Ainsi, c’est dans le cadre d’une croissance endogène ajustée aux conditions objectives, nationales que vont s’appliquer les investissements structurants publics et privés dont il s’agit de conduire ici l’étude de relance. La réflexion théorique et universitaire nationale devrait s’y pencher d’urgence pour offrir des bases renouvelées aux décideurs politiques et aux administrations publiques concernées.

    10. D. Les recommandations du CPI doivent être prises en compte avec une priorité absolue et intégrés dans l’opérationnalisation des stratégies des investissements privés. Le Chapitre 9 notamment en rend compte. E. La SCADD (Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable) en cours d’élaboration est une option forte faite récemment par le Gouvernement et qui constituera une bonne feuille de route dans la direction d’une croissance endogène. E. Le PPP devrait échanger, comme prévu, sur le SCADD et y apporter des inputs pertinents.

    11. 2. QUELQUES INDICATEURS/COMMENTAIRES ÉCONOMIQUES Le Burkina Faso aura accompli des efforts importants, assuré des performances significatives et manifesté de la résistance en cette période de crise de l’économie mondiale ; le taux de croissance a été de 3,7% en 2007 et 4,6% en 2008 contre une croissance de sa population de 3,1% ; Le pays demeure cependant structurellement et excessivement tributaire : des cours mondiaux du coton, de l’Aide Publique au Développement pour près de 80% de ses investissements publics et sa monnaie, Le FCFA, sous régime de change fixe avec l’Euro, ne permet pas une politique monétaire flexible ; la politique monétaire de l’UEMOA est ainsi alignée sur celle de la zone euro; il est besoin de réfléchir à un système de « policy mix ».

    12. L’incidence de pauvreté est passée de 46.4 pour cent en 2006 à 45.4 pour cent en 2008. Cette baisse est liée notamment à l’amélioration des revenus en milieu rural qui résulte de l’augmentation des prix payés aux producteurs.  La croissance du secteur secondaire a atteint 4.4% en 2008 contre 8.2% en 2007. La croissance en 2008 a été principalement portée par les industries manufacturières modernes (2.22%), les industries extractives (1.13%) et les travaux de construction (1.05%).

    13. Le secteur de la téléphonie a connu un véritable boum depuis sa libéralisation intervenue en 1998 : Le nombre de lignes fixes est passé de 44 325 en 1998 à 116 746 en 2007; Le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile était de 1 858 039 en 2007; La télédensité globale totale (fixe et mobile) est de 14.38 téléphones pour 100 habitants, alors qu’elle n’était que de 0.13 en 1987 et atteignait 0.38 téléphone pour 100 habitants au 31 décembre 1998; La performance du Burkina Faso s’avère largement supérieure à la moyenne UEMOA qui, sur la période 2001-05, a atteint 8.6 téléphones pour 100 habitants.

    14. 3. Opportunités à saisir et défis à relever

    15. Les opportunités à saisir : Des opportunités liées à l’intégration régionale et à la mondialisation, L’existence de secteurs porteurs offre des potentiels d’investissements, Les préférences commerciales non réciproques ouvrent des marchés importants aux investissements Les programmes de restructuration et de mise à niveau contribuent à améliorer la compétitivité des investissements

    16. Les défis à relever : Assurer l’autosuffisance alimentaire par l’accroissement des cultures vivrières, et favoriser l’essor durable des cultures de rente Renforcer les capacités professionnelles des acteurs Se doter d’une forte capacité de réponse par rapport à la mondialisation Renforcer la bonne gouvernance économique des entreprises qui est grandement fonction de la qualité de la gouvernance globale à l’échelle nationale aux plans démocratique, économique, administratif et social.

    17. 4. Tendance des investissements privés

    18. Les tendances globales des IED au Burkina Faso ont été plutôt baissières sur la longue période Des raisons globales: Le poids de l'enclavement du pays qui alourdit les coûts des facteurs qui entrent dans l'exploitation des entreprises notamment les transports ; Les limites des capacités des institutions publiques en charge de la promotion du secteur privé et de l’appui du développement des entreprises ; L’absence de produits financiers à long terme appropriés Déficit institutionnel d’accompagnement technique des entreprises lors de leur naissance et de leur croissance.

    19. Des raisons spécifiques: L’insuffisance de réflexion stratégique susceptible d’apporter des éclairages et mieux comprendre les logiques des investisseurs étrangers ; Une faible réceptivité des administrations publiques notamment fiscales par rapport à la construction d’un environnement compétitif et attractif des IED ; Des logiques d’opérateurs économiques locaux qui n’intègrent pas assez le potentiel et la culture des partenariats internationaux.

    20. Données d’évolution Les flux d’IED par habitant ont quadruplé de 0,4$ par an en moyenne en 1986-1990 à 1,6 en 2001-2006 Ce niveau reste cependant bien inférieur à la moyenne de 11,4 par an dans les PMA, ou d’environ 5$ par an au Bénin ou au Sénégal. De même, les flux d’IED, par millier de dollars de PIB, sont plus de trois fois inférieures au Burkina Faso que dans les pays de l’UEMOA (avec 4,7 $ par an en moyenne en 2001-2006). Cependant : Depuis 2007, l’intervention des investisseurs miniers apporte une grande reprise des investissements privés au Burkina Faso

    21. Les raisons qui sous-tendent les tendances des IED La recherche de compétitivité globale  L’accès aux marchés porteurs L’accès aux ressources de matières premières et à des conditions de production peu coûteuses Les quatre grands opérateurs des IED Les multinationales globales Les multinationales régionales Les investisseurs transfrontaliers Les entrepreneurs étrangers désireux de s’implanter dans un pays donné

    22. 5. Synthèse des stratégies de relance identifiées

    23. 1. Commentaires liminaires Les stratégies identifiées et énumérées ne sont pas nouvelles ; Plusieurs d’entre elles ont déjà fait l’objet de considération : depuis l’indépendance en 1960 plus particulièrement depuis 1991 où fut fait le choix de politiques publiques libérales plus récemment, en 2009, à l’occasion de la première session du CPI (Conseil Présidentiel des Investissements) sous la présidence effective du Président du Faso.

    24. Cependant leur formulation et regroupement viennent à un moment où il est fortement ressenti : Le besoin de disposer d’un Document de référence stratégique susceptible de constituer une feuille de route cohérente pour les investisseurs potentiels, le Gouvernement et les Institutions et opérateurs du secteur privé ; La nécessité urgente d’harmoniser les actions et les initiatives entre le Gouvernement, plus particulièrement le MCPEA (Ministère du Commerce, de la Promotion des Entreprises et de l’Artisanat), la CCIB (Chambre de Commerce et de l’Industrie du Burkina) et le CPI (Conseil Présidentiel des Investissements) ; Le besoin de disposer de stratégies dont seront établies et attestées la cohérence et la convergence ; La nécessité, voire l’urgence, d’opérationnaliser, tant au niveau du secteur public que du secteur privé, ces différentes stratégies ; Le besoin d’assurer un suivi évaluation des mises en œuvre de ces différentes stratégies et d’en rendre compte.

    25. A. Stratégies à court et moyen terme Une stratégie de régulation et de partenariat à objectifs Voici des modalités de coopération dans le cadre d’une stratégie de régulation et de partenariat qui exige une législation appropriée: Construire, Posséder et Exploiter ("Build, Own and Oprate = BOO") Construire, Exploiter et Transférer ("Build, Operate and Transfer = BOT") Concevoir, Construire, Financer et Exploiter ("Design, Build, Finance and Operate = DBFO") Construire, Transférer et Exploiter ("Build, Transfer and Operate = BTO") Acheter, Construire et Exploiter (en anglais "Buy, Build and Operate = BBO") Louer, Aménager, Exploiter (en anglais "Lease, Improve and Operate = LIO")

    26. 2. Une stratégie constante pour rendre l’environnement favorable aux investissements privés et prendre constamment des mesures pertinentes pour en accélérer l’amélioration Sur les 183 pays du rapport Doing Business 2010, le Burkina Faso est classé 147ième en améliorant son rang de 8 positions (2009). Le Burkina est le pays le plus réformateur dans l’UEMOA et figure parmi les 5 premiers en Afrique au Sud du Sahara; Il n’en demeure pas moins, qu’en dépit des progrès accomplis, l’environnement des affaires au Burkina Faso n’en fait pas un pays suffisamment compétitif et sécurisant pour attirer les investisseurs du monde à y venir prendre le risque de leurs ressources financières ou de connaissance. Un long chemin reste encore à parcourir en témoignent : la faiblesse du taux d’investissement qui représente 11,7% du PIB depuis 1994 la faiblesse des flux nets d’investissements étrangers directs 1994-2003 : 0,44% du PIB contre 1,60 dans l’UMEOA et 2,30 dans l’Afrique Sub-saharienne les nombreuses préoccupations soulevées par le secteur privé à la faveur des rencontres avec le Gouvernement.

    27. Une stratégie de mise en place d’un cadre institutionnel intégré pour mobiliser, gérer et sécuriser l’investissement privé Il s’agit de mettre en place un cadre institutionnel intégré, au plan faitier, pour mobiliser, gérer et sécuriser et redynamiser l’investissement privé Il n’existe pas, à proprement parler, de structures nationales faitières, spécialisées, et qui travaillent pour mobiliser, gérer, sécuriser et redynamiser l’investissement privé et en assurer des comptes rendus ; D’où les grosses difficultés pour trouver des informations statistiques sur l’évolution des investissements privés au Burkina Faso. Un Conseil National de l’Investissement vient d’être mis en place au niveau de la Présidence du Faso et il est considéré créer une Agence Nationale de l’Investissement.

    28. Une stratégie de mobilisation des Investissements Etrangers Directs (IED) et de leur sécurisation Une telle stratégie est utile pour encadrer le travail de l’administration publique et de l’Agence projetée de Promotion de l’Investissement. Elle s’attacherait notamment à : Déterminer les secteurs clés qui feraient l’objet d’une campagne de promotion proactive, Définir des politiques sectorielles visant à promouvoir l’investissement étranger par des mesures de promotion, de ciblage, de soutien, d’incitations fiscales, etc. Assurer la durabilité des impacts et des transformations économiques au niveau local des investissements miniers, Promouvoir une diplomatie de contacts et d’intéressement des compagnies multinationales au Burkina Faso. Elle contribuerait à sécuriser et à optimiser les investissements privés

    29. 5. Une stratégie de promotion de plusieurs institutions d’appui aux entreprises en accompagnement des investisseurs et du marché. Fonds de capital risque Capital risqueurs et Business angels Incubateurs d’entreprises Pépinières d’entreprises Centres SOS d’entreprises Laboratoires de contrôle de conformité aux normes internationales De telles institutions : appliqueraient les principes de proximité et de multiplicité viendraient renforcer l’action des institutions qui existent déjà et qui marchent : CCIB et son organisation, MEBF, CGA, SOFIGIB, BRVM, etc.

    30. Stratégies à long terme Une stratégie de re-enracinement culturel et de sauvegarde du patrimoine traditionnel collectif pour offrir des repères constants, des indicateurs de prédictibilité locale et de sécurisation aux investisseurs privés nationaux et étrangers dans le corps social burkinabé Le succès d’une entreprise repose sur l’acquisition et l’approfondissement de trois types de savoir : la savoir être, le savoir faire, et le savoir devenir ; Ces trois savoirs de base s’appuient mutuellement et assurent, en fonction de leur progrès, des avantages d’hégémonie pour les sociétés et les individus qui les possèdent et les cultivent à bon escient; La culture constitue les valeurs/l’énergie qui les relient pour qu’ils servent de piliers, de forces et de commandes de succès dans les sociétés et les économies humaines ainsi que chez les individus; Les pays asiatiques doivent leurs succès à l’association heureuse de la culture et de la technologie; des enseignements devront être tirés de leurs expériences.

    31. Une prospective stratégique du secteur privé national pour mieux attirer et positionner les investisseurs étrangers, dans la perspective d’une génération (25 ans), L’histoire du développement enseigne que les investisseurs lourds interviennent par rapport au long terme ; ils ne spéculent pas au jour le jour ; Ils spéculent sur des opportunités qui s’inscrivent dans des stratégies de longue durée et de portée durable (hydrocarbures, aciéries, industries pétrochimiques, industries des transports et des communications, mégastructures urbaines, etc.). Les pays et les régions doivent ainsi se doter de feuilles de route stratégiques s’inscrivant sur une à plusieurs générations. Ceux-ci s’inscrivent dans l’axe de la connaissance qui traverse l’économie cognitive et s’appuient souvent sur des technopoles Deux exemples peuvent être cités pour illustrer la pertinence d’une telle stratégie, à savoir : le secteur privé ivoirien s’est engagé dans un tel exercice sous la houlette de l’association nationale des entreprises privées de Cote d’Ivoire. la firme Shell (pétrole) a su devancer ses concurrents en élaborant au début des années 70 une prospective stratégique dont l’une des hypothèses était la montée du prix du baril du pétrole

    32. Une stratégie soutenue de compétitivité de l’économie du Burkina Faso Deux éléments fondamentaux caractérisent la compétitivité : la capacité de maintenir la croissance sur une longue période, et la capacité de maintenir durablement ou d'accroître les parts de marché dans l'économie mondiale; La compétitivité est fonction de: L’innovation technologique Gestion macroéconomique Du développement des ressources humaines De l’environnement commercial De la multiplication des Instituts des métiers De la production d’entrepreneurs nationaux Une stratégie soutenue de compétitivité se devra d’en tenir la plus grand compte

    33. Promouvoir une stratégie de partenariat ciblé avec des compagnies multinationales dans un cadre de contrats à objectifs Un constat : Les compagnies multinationales régulent de facto le système de l’économie globale. Les raisons d’une stratégie à leur égard : Les compagnies multinationales contrôlent la recherche et à ce titre disposent de semences, de processes, de technologies, de savoir faire les plus performants et les plus innovants ; Elles contrôlent les marchés et peuvent vendre des poires ou des raisins du Chili au Burkina Faso ; Elles ont les capacités de mobilisation des ressources d’auto investissement ou de lever des ressources importantes sur le marché sans avoir recours aux sources de financement classiques; La délocalisation de leurs activités engendre un renforcement des capacités opérationnelles des pays hôtes aux plans des ressources humaines et des infrastructures ainsi que des équipements ; c’est de ce levier dont bénéficie la Chine qui a su l’optimiser.

    34. Commentaire global sur les stratégies Il est important de noter que : les deux groupes de stratégies doivent, au tant que faire se peut, être amorcées en même temps, dans le court terme ; la différence entre le court/moyen et le long terme est que celles à long terme (i) sont sensées ne jamais être complètement achevées et (ii) doivent être renforcées constamment et (iii) que leurs effets mettent du temps avant de se manifester. La stratégie de régulation et le partenariat à objectifs est à la fois autonome et transversale et fait appel à des lois et règlements à prendre pour sa mise en œuvre; Le plus important : c’est leur mise en œuvre = leur opérationnalisation harmonieuse sur base d’échanges et de coordination au sein, notamment, du PPP.

    35. 6. Opérationnalisation des stratégies proposées

    36. PROPOSITION N°1 Elaborer un Document-cadre de politique portant sur les conditions optimales d’attraction et de mobilisation des investissements privés au Burkina Faso, sous la forme notamment d’une Loi-cadre où se trouveraient énoncés les grandes orientations qui président à la mobilisation des investissements privés au Burkina ; CONTENU  L’énoncé des grandes stratégies de relance des investissements privés, les liaisons entre elles et leur convergence, Les grands principes applicables aux investissements privés, Les règles de base de protection et de sécurisation des investissements privés, Les dispositifs d’incitations fiscales et d’attraction des investissements privés, Les organes d’accompagnement des entreprises bénéficiant d’investissements privés, Les grandes structures d’appui aux entreprises bénéficiant d’investissements privés, les règles de changement à apporter au système d’éducation pour faciliter le développement de l’esprit d’entreprise et de création d’entrepreneurs, les grands secteurs porteurs qui sont de nature à offrir des potentiels aux investisseurs privés nationaux, régionaux et internationaux. EXPERIENCES D’AILLEURS L’expérience, à titre d’exemples, de l’Ile Maurice et de Singapour pourront inspirer la formulation d’un tel Document-cadre/Loi-cadre pour le Burkina Faso.

    37. PROPOSITION N° 2  Le processus de formulation, en cours, de la SCADD offre un cadre pertinent pour élargir les domaines d’échanges et guider l’élaboration d’un Document-cadre/Loi-cadre sur la relance des investissements privés, en dialogue resserré avec des représentants du Secteur privé, comme cela est déjà prévu. TACHES A ACCOMPLIR Rechercher les textes qui existent au Burkina Faso (et dont certains ont pu tomber dans l’oubli) et apprécier leur pertinence et les manques à combler en matière de relance des investissements privés, Faire ressortir, notamment, les expériences de pays africains (Sénégal, Uganda, Rwanda, Ile Maurice, etc.) et asiatiques (Singapour, Taïwan, etc.) et en tirer des enseignements pour le Burkina Faso RESPONSABLES Le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Commerce, de la Promotion des Entreprises et de l’Artisanat et de la Chambre de Commerce et de l’Industrie, au titre du PPP, en harmonie et en bénéficiant de la participation et de la supervision globale du CPI et de son Secrétariat permanent. RESULTAT ATTENDU Le Document-cadre/Loi-cadre qui en sortirait pourrait constituer une Annexe du SCADD et servir de référence aussi bien à l’Etat burkinabé qu’aux Opérateurs privés nationaux, régionaux et internationaux.

    38. PROPOSITION N°3 SUIVRE UN PROCESSUS CONSULTATIF ELARGI Le Rapport préparé pour la présente rencontre reprend, stratégie par stratégie, l’objectif général et formule (i) les résultats attendus, (ii) les activités et le rôle des acteurs; Au sein des structures d’administration du PPP, un Groupe de travail représentatif sera mis en place pour la formulation d’un document de travail, administratif et législatif; Le document de travail sera soumis aux différents Comités sectoriels du PPP pour être revus et enrichis; Il sera remis à la Structure faîtière du PPP pour examen et amendement; La date butoir des différents travaux techniques de formulation des documents administratifs et législatifs est fixée au mois de décembre 2010.

    39. 7. Suivi et évaluation de l’opérationnalisation

    40. 1. UN COMITÉ SUPÉRIEUR   Approuver un plan de travail et les budgets concernant les travaux relatifs aux stratégies de relance des investissements, Approuver les TDR des études et de toute investigation à conduire sur chacune des stratégies proposées, Examiner et échanger sur les rapports et tout document relatif aux stratégies de relance des investissements privés au Burkina Faso, Approuver à titre provisoire les projets de stratégies formulées, Transmettre ces documents aux sessions annuelles du PPP pour approbation finale, Prendre toute initiative opportune.

    41. 2. UN SECRÉTARIAT PERMANENT  : Préparer un plan de travail et des propositions de budgets concernant les travaux relatifs aux stratégies de relance des investissements, Elaborer des TDR pour la conduite des études et de toute investigation à conduire sur chacune des stratégies proposées, Soumettre au Comité supérieur pour examen et échange les rapports d’étude et d’investigation et tout document préparé et relatif aux stratégies de relance des investissements privés au Burkina Faso, S’assurer que les observations et commentaires du Comité supérieur sont intégrés dans les rapports et documents préparés Assurer la conduite des tâches administratives et élaborer notamment un rapport d’activités trimestrielles Prendre toute initiative opportune. Les rapports élaborés par le Secrétariat permanent, soumis et revus par le Comité supérieur du suivi-évaluation feront l’objet de diffusion au niveau national.

    42. MISSIONS SPÉCIALES Rôle des Universités et Instituts de recherche Leur implication contribuera à apporter la qualité des produits et des études ainsi que des mises à jour intellectuelles et méthodologiques; Rôle des Ambassades burkinabé La mise en place de Missions multidisciplinaires permanentes auprès des Ambassades burkinabé (en Asie plus particulièrement) est à considérer ; Celles ci seraient chargées d’étudier minutieusement les différentes conditions de succès des pays où elles se trouvent, notamment, du point de vue : de leur modernisation et de leur développement, et de l’appropriation technologique et du commerce international ; Elles seraient aussi chargées d’analyser, sous tous les angles, les différentes fondations et pratiques porteuses de leurs performances et succès et d’accompagner les missions d’études en visite dans les pays considérés.

    43. MERCI DE VOTRE ATTENTION…

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