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AVEC MARIJO

AVEC MARIJO. La cité historique D’AVIGNON -. « De gueules, à trois clefs d’or, posées en fasce ».

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Presentation Transcript


  1. AVEC MARIJO

  2. La cité historique D’AVIGNON -

  3. « De gueules, à trois clefs d’or, posées en fasce ».

  4. Le centre historique d’Avignon, composé du Palais des Papes, de l’ensemble épiscopal, du Pont Bénezet et du Rocher des Doms a été inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco en 1995. C’est en 1309, avec le pape Clément V, qu’Avignon devint résidence pontificale mais c’est son successeur, Jean XXII, ancien évêque de ce diocèse, qui transforma la résidence épiscopale en premier palais des papes. Benoît XII y ajouta une première construction, le Palais Vieux, tandis que son successeur, Clément VI, fit construire le Palais Neuf. Parallèlement, ce dernier acheta la ville à Jeanne Ière, reine de Navarre et comtesse de Provence. Sept papes se succédèrent avant qu’Urbain V et Grégoire XI choisissent de résider à nouveau à Rome. Sous leur règne, la ville prit un essor particulier réunissant en son sein un grand nombre de marchands mais aussi des peintres, des sculpteurs et des musiciens. Les meilleurs architectes français furent choisis tandis que les plus réputés fresquistes de l’école de Sienne vinrent embellir l’intérieur. Après le grand schisme d’Occident, Clément VII et Benoît XIII régnèrent à nouveau à Avignon de 1379 à 1411. Ce fut alors un légat qui administra la cité puis, à partir de 1691, un vice-légat jusqu’à la Révolution. Cette petite gravure détenue par la Bibliothèque nationale montre le Palais tel qu’interprété par Maître de Boucicault au début du XVe siècle.

  5. Le cadre brun marque l’emplacement de la cité historique.

  6. En bordure du Rhône, le rempart du XIVe siècle qui rejoint le rocher des Doms.

  7. Le pont Bénezet, plus connu comme pont d’Avignon à cause de la chanson, mesurait 900 mètres de long et possédait 22 arches. Il conduisait à Villeneuve-lès-Avignon et il fut définitivement rompu par une crue du Rhône qui en emporta une partie en 1177. On y accède maintenant par le rempart que l’on voit ici. Il est à noter que l’on ne dansait pas « sur le pont » mais « sous le pont ».

  8. Voie d’accès au pont à partir du rempart.

  9. Sur ce pont, a été construite la chapelle Saint-Nicolas à deux étages. L’un des sanctuaires est dédié à Saint-Nicolas, patron des bateliers tandis que l’autre est voué au jeune pâtre Bénezet qui serait à l’origine de la construction de ce pont. En 1177, il aurait entendu des voix lui enjoignant de le construire et un ange lui aurait montré l’emplacement exact. Les autorités le traitèrent de fou mais il réussit à convaincre des habitants qui formèrent la Confrérie de l’œuvre et récoltèrent les fonds nécessaires. L’édification se fit en huit ans.

  10. Par la porte du Rhône , nous entrons dans la cité et nous pouvons apercevoir le clocher de Notre-Dame des Doms avec une des tours du Palais, à droite.

  11. L’extrémité des remparts à la jonction avec le rocher, côté intérieur de la cité.

  12. A l’extrémité de la place bordant le Palais des Papes se trouve le Petit Palais nommé ainsi par opposition à son célèbre voisin. Il fut construit au début du XIVe siècle. Quinze ans plus tard, racheté par le pape Benoît XII, il fut considérablement remanié et agrandi pour devenir siège épiscopal. Durant la période du grand schisme, il fut transformé en citadelle et considérablement détérioré. C’est Julien de la Rovere, futur pape Jules II, qui le remit en état à la fin du XVe siècle et lui donna à peu près son aspect définitif avec, de surcroît, une tour imposante qui s’effondra en 1767. Il fut vendu à la Révolution puis devint petit séminaire au XIXe siècle. Depuis 1976 il accueille la peinture italienne et avignonnaise du Moyen-âge et de la Renaissance.

  13. Le Petit Palais

  14. Dès le IVe siècle il y aurait eu une basilique sur la colline des Doms, à côté de la demeure de l’évêque. Son nom viendrait du latin Domus episcopali qui signifie « de la maison de l’évêque ». Elle fut saccagée par les Sarrasins, reconstruite et consacrée en 1111. L’édifice actuel date du milieu du XIIe siècle et fut plusieurs fois remanié, agrandi, des parties reconstruites. Le clocher écroulé en 1405 fut relevé vingt ans plus tard. Il abrite un bourdon pesant plus de 9 tonnes avec sa monture. Une Vierge dorée en bronze repoussé le surmonte depuis 1859. Elle pèse 4 500 kilos et fut redorée en l’an 2000. Bien sûr, à la Révolution, la cathédrale fut l’objet de pillages mais , restaurée sous l’empire, elle fut rendue au culte dès 1822.

  15. Le chœur fut reconstruit en 1670. Ci-dessous une statue polychrome du XIVe siècle offerte par Jean XXII

  16. Dans le chœur, un orgue et une très belle cathèdre de marbre blanc sous dais, pour l’évêque.

  17. Chapelle baroque de Notre-Dame des Doms

  18. Au dessus de l’entrée, un joli plafond à caissons… … et, difficile à voir dans un coin sombre, un très beau bas-relief.

  19. Quittant la basilique, nous nous dirigeons vers le joli jardin aux multiples essences, aménagé depuis 1831 au-dessus du rocher. Au fur et à mesure de la promenade nous pouvons découvrir de très beaux points de vue sur le Rhône, sur Villeneuve-lès-Avignon qui fait face de l’autre côté du fleuve et sur la vieille ville. Le rocher des Doms est le véritable berceau d’Avignon, puisqu’il fut occupé dès le néolithique.

  20. Au loin, Villeneuve-lès-Avignon En premier plan, la vigne des Papes, plantée en 1997, est un symbole qui réunit quatre principaux cépages de l’Appellation Côtes du Rhône : Viognier, Syrah, Grenache blanc et rouge.

  21. Le Rhône et le pont Bénezet

  22. En arrière de la cathédrale, le meilleur endroit pour admirer les vieux toits d’Avignon…

  23. Nous repassons auprès de la cathédrale avant de rejoindre la grande place du Palais.

  24. La Place du Palais

  25. Face au Palais des Papes, l’Hôtel des Monnaies est une élégante construction du XVIIe siècle. Sa façade est richement sculptée de dragons, d’aigles, d’angelots et de guirlandes de fruits. Le conservatoire de musique y est maintenant installé.

  26. Le Palais des Papes est formé de deux constructions différentes : le Palais Vieux construit par Benoît XII dès 1334 et le Palais Neuf ajouté en 1342 sous la férule de Clément VI.

  27. La façade du Palais des Papes (Palais Neuf) et un rappel de ce que furent les gardes pontificaux…

  28. Le palais tel qu’il se présentait aux XVIIe et XVIIIe siècles.

  29. La cour d’honneur accueille chaque année le Festival d’Avignon. Elle est bordée à la fois par le Palais Vieux et par le Palais Neuf. Ci-dessous, la fenêtre de l’Indulgence par laquelle le Pape donnait sa triple bénédiction.

  30. Nous découvrons d’abord la salle du Trésor Bas. Les archives y étaient conservées dans des coffres ferrés à une ou deux serrures. De grands caveaux creusés le long des murs, constituaient de véritables coffres-forts pour recevoir les pièces les plus importantes constituant le trésor de la papauté. De grosses dalles de pierre recouvraient ces caches. Elle nécessitaient un palan pour les déplacer. Seuls le pape, le camérier et le trésorier pouvaient pénétrer dans le Trésor.

  31. La Grande Trésorerie est contigüe au Trésor Bas. Sa remarquable cheminée occupe tout un mur.

  32. Vieilles portes des XIVe et XVe siècles, celles du bas provenant d’armoires.

  33. La cour du cloître de Benoît XII

  34. Une magnifique voûte en berceau a été bien restaurée au-dessus de la salle des Festins, le Grand Tinel, dans le Palais Vieux, siège du Consistoire. A l’extrémité de la pièce une cheminée qui devait avoir bien de la difficulté à réchauffer cette immense pièce.

  35. A proximité, la cuisine dite « cuisine haute », avec cette immense cheminée, hotte pyramidale octogonale de 18 m de hauteur.

  36. Dans le Palais vieux, la cour du cloître est entourée par la chapelle de Benoît XII, l’aile du consistoire, celle du conclave et celle des familiers de la cour papale.

  37. Ce moulage rappelle l’œuvre en marbre polychrome de Francesco Laurana. Elle ornait la chapelle du couvent des Célestins à Avignon, sur commande du Roi René en 1478. Cette œuvre est considérée comme l’une des premières de la Renaissance provençale.

  38. La Chambre du Pape était installée à l’extrémité du Palais Vieux mais ses appartements se prolongeaient dans le Palais Neuf par un cabinet de travail, la Chambre du Cerf. Puis c’étaient la grande chapelle, la terrasse des Grands Dignitaires, les salles d’audiences et une loggia avec la fenêtre de l’Indulgence. Il est interdit de photographier dans la chambre du Pape et la Chambre du Cerf. Il faudra se contenter de cartes postales scannées…

  39. Ci-contre: les parois de la Chambre du Pape sont entièrement recouvertes d’entrelacs de sarments de vignes et de branches de chênes. On y retrouve aussi oiseaux et écureuils. Clément VI était un amoureux de la nature.

  40. De très belles fresques ornent toutes les parois de la Chambre du Cerf, le cabinet de travail de Clément VI : scènes de chasse, de pêche, de cueillette de fruits. Ici l’on retrouve une pêche dans un vivier.

  41. Sur le parvis de la chapelle, la loggia avec la fenêtre de l’Indulgence qui permettait au pape de bénir les fidèles massés dans la cour d’honneur.

  42. La sortie se faisant par l’arrière du Palais, elle permet de voir les constructions de demeures anciennes qui escaladaient le rocher.

  43. Et l’on doit passer sous cet arc-boutant qui s’appuie sur l’aile de la Grande Chapelle du Palais Neuf.

  44. Musique : Antonio Vivaldi - Les quatre saisons Concerto No 2 Eté - Presto Documentation prise sur place, sur les documents de l’Office du tourisme, le guide vert Michelin et sur quelques sites. Photos (sauf autrement identifiées), conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Septembre 2010 marijo855@gmail.com

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