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MAKER MWANGU FAMBA MINISTRE DE L’EPSP

R E PUBLIQUE D E MOCRATIQUE DU CONGO Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel REVUE DU DSCRP 2 ET DU PAG. MAKER MWANGU FAMBA MINISTRE DE L’EPSP. PLAN DE PRESENTATION. I.INTRODUCTION II. ETAT DE LIEUX III. ANALYSE DU CADRE DE FINANCEMENT

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MAKER MWANGU FAMBA MINISTRE DE L’EPSP

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  1. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO • Ministère de l’Enseignement Primaire, • Secondaire et Professionnel • REVUE DU DSCRP 2 ET DU PAG MAKER MWANGU FAMBA MINISTRE DE L’EPSP

  2. PLAN DE PRESENTATION I.INTRODUCTION II. ETAT DE LIEUX III. ANALYSE DU CADRE DE FINANCEMENT IV. PRINCIPAUX ACQUIS V. PROBLEMES RENCONTRES VI. PERSPECTIVES VII. CONCLUSION

  3. INTRODUCTION(1/2) • Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE a placé l’éducation au rang de priorité des priorités de son nouveau quinquennat. • L’objectif est d’aligner son action sur les objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et les Objectifs de l’Education Pour Tous(EPT). • Pour le sous-secteur de l’EPSP, le Gouvernement a adopté en mars 2010 le Document de la Stratégie de Développement du sous-secteur (2012-2016) ayant trois axes stratégiques, à savoir :l’accroître l’accès, l’équité et la rétention, améliorer la qualité et la pertinence de l’enseignement , renforcer la gouvernance. • La stratégie de développement du sous-secteur de l’EPSP est assortie d’un plan d’opérationnalisation (2012-2014), Plan Intérimaire de l’Education (PIE) adopté en juin 2012 par le Gouvernement et endossé en juillet 2012 par les PTFs. La gratuité de l’enseignement primaire est l’action phare sur laquelle le Gouvernement compte axer ses efforts. Cette gratuité est mise en application de façon progressive depuis septembre 2010.

  4. I. INTRODUCTION(2/2) • La bonne planification du développement du sous-secteur a permis à la RDC d’être admise au Partenariat Mondial pour l’Education (PME) avec comme retombée immédiate un financement de 100 M USD qui permet la mise en œuvre du Projet de Soutien à l’Education de Base (PROSEB) depuis juillet 2013. • A signaler également d’obtention de Fondation QATAR un financement de 51 millions de USD. • Le secteur de l’éducation vient également d’élaborer son 2ème diagnostic approfondi , le Rapport d’Etat du Système Educatif National(RESEN). • En rapport avec la réforme des finances publiques consacrée par la loi relative aux finances publiques (LOFIP), le sous-secteur est retenu parmi les 6 ministères qui feront l’objet d’expérimentation du passage du budget-moyen au budget programme en 2019.

  5. II. ETAT DES LIEUX DU SOUS-SECTEUR(1/6) 1. La scolarisation • La couverture scolaire a augmenté à tous les niveaux , marquant une résilience certaine du sous-secteur de l’EPSP, mais elle reste modeste au niveau du préscolaire; • La scolarisation primaire universelle reste un défi de taille car 3 enfants sur 10 ne terminent pas le cycle primaire et un grand nombre d’enfants sont hors de l’école (3,5 Millions d’enfants de 6 à 11 ans); • Le principal problème réside dans les entrées tardives: 49% des enfants de 1ère année primaire ont dépassé l’âge de 6 ans; Le manque de moyens financiers étant la raison la plus souvent évoquée (73% des cas) par les parents pour justifier la non –inscription de leurs enfants à l’école;

  6. I. ETAT DES LIEUX DU SOUS-SECTEUR (2/6) • Les abandons et redoublements limitent la fluidité des carrières scolaires et génèrent des pertes de ressources importantes: 15% au secondaire et 21 % au primaire. 2. Evolution des principaux indicateurs • Préscolaire: • Nombre d’enfants: 201.351 en 2007/2008 et 283.012 en 2012/2013; • Taux brut de préscolarisation: 3% en 2007/2008 et 4,1% en 2012/2013; • Indice de parité: 1 en 2007/2008 et 1,06 en 2012/2013.

  7. II. ETAT DES LIEUX DU SOUS-SECTEUR(3/6) • Primaire - Nombre d’élèves: 9,9 Millions en 2007/2008 et 12,6Millions en 2012/2013; • Taux Brut de Scolarisation: 90,7% en 2007/2008 et 101,3% en 2012/2013; • Taux Brut d’Admission: 115,1% en 2007/2008 et 133,1% en 2012/2013; • Taux d’achèvement : 53,9% en 2007/2008 et 63,8% en 2012/2013; • Indice de parité: 0,8 en 2007/2008 et 0,90 en 2012/2013. • Secondaire • Nombre d’élèves : 3, 1 Millions en 2007/2008 et 3,9 Millions en 2012/2013; • Taux Brut de Scolarisation: 41,9% en 2007/2008 et 38,3% en 2012/2013; • Taux d’achèvement : 26% en 2007/2008 et 26,6% en 2012/2013 • Indice de parité: 0,6 en 2007/2008 et 0,62 % en 2012/2013.

  8. II.ETAT DES LIEUX DU SOUS-SECTEUR(4/6) 3. Qualité des apprentissages • Niveaux faibles des acquis élèves en lecture et en calcul selon plusieurs évaluations (EGRA et EGMA ….); • Niveaux acceptables en fin de 2ème et 5ème années primaire selon l’enquête PASEC 2013: • En 2ème, le score moyen en français était de 57 et 56 en mathématiques,en5ème , le score moyen était de 44en français et 46 en mathématiques.

  9. II. ETAT DES LIEUX DU SOUS-SECTEUR(5/6) 4. Environnement d’apprentissage • Infrastructures scolaires insuffisantes, mal équipées et en état de délabrement. • Temps d’apprentissage sensiblement réduits en raison de l’état de délabrement des bâtiments scolaires. • Surpeuplement des classes du primaire à la suite de la gratuité de l’enseignement primaire. • Formation initiale des enseignants jugée incomplète, obsolète et peu efficace. 5. Gestion du système • Corps enseignant inadéquatement formé et peu féminisé. • Niveaux d’encadrement des élèves relativement bons avec des ratios élèves/maitre de 37 élèves au primaire et 25élèves au secondaire.

  10. II. ETAT DES LIEUX DU SOUS-SECTEUR (6/6) • Une grande proportion d’enseignants non payée en dépit des efforts fournis par le Gouvernement. 6. Les disparités • Disparités selon le genre observés au niveau des scolarisations et au niveau des apprentissages. • Fortes disparités selon le revenu : apparaissent dès l’accès à l’école et s’amplifient en fin des cycles. • Importantes disparités observées d’une province à l’autre impliquant l’existence des variables contextuelles et illustrant le besoin d’intervention décentralisées et ciblées.

  11. III. ANALYSE DU CADRE DE FINANCEMENT(1/6) I.FINANCEMENT INTERNE • Evolution du budget de l’EPSP entre 2012 et 2014 • Forte augmentation en terme nominal: 626,7 Milliards de FC en 2012 à 884,6Milliards de FC en 2014 soit un accroissement annuel moyen de 41%. • Une grande proportion des dépenses salariales: leur poids se situe entre 89% et 96% des dépenses totales de fonctionnement de l’EPSP. • Augmentation significative de la part du budget de l’Etat consacrée à l’EPSP: 12% en 2012 à 16% en 2014.

  12. III. ANALYSE DU CADRE DE FINANCEMENT(5/6) II. FINANCEMENT DES BAILLEURS • Forte augmentation des engagements des bailleurs: 62,3 Millions USD en 2012 et 108,8 Millions USD en 2013, soit 74,6% d’accroissement. -1er Contributeur: Banque Mondiale avec 22,3% -2ème Contributeur : Unicef avec 13,5% -3ème Contributeur : USAÏD avec 11,5%. • Exécution des engagements des PTFs à 100%, excepté la CTB(cfr Graphique n°4).

  13. III. ANALYSE DU CADRE DE FINANCEMENT (6/6) II. FINANCEMENT DES BAILLEURS (SUITE) Graphique n°2: Contribution des PTFs en 2013

  14. IV. LES ACQUIS DE LA MISE EN ŒUVRE DU PAP 2013-2014(1/8) • Concernant l’axe stratégique 1: accroitre l’accès, l’équité et la rétention; • Construction de 574 écoles primaires sur ressources propres • Lancement de travaux de reconstruction et réhabilitation de 149 écoles dans le cadre du PROSEB; • Réhabilitation et construction de 103 écoles  avec l’appui des partenaires (PARSE et APEP1); • Mécanisation de 25.322 enseignants; 2. Concernant l’axe stratégique 2: améliorer la qualité et l a pertinence • Acquisition et distribution de 37 millions des manuels scolaires au primaire de 30 provinces éducationnellesdans le cadre du PROSEB;

  15. IV. LES ACQUIS DE LA MISE EN ŒUVRE DU PAP 2013- 2014(3/8) 2. Concernant l’axe stratégique 2: améliorer la qualité et la pertinence • Cartographie des 404Inspecteurs de Pool, Inspecteurs Itinérants, conseillers d’enseignement et 2 314 réseaux d’écoles de proximité ; • Avec l’appui de l’USAÏD • Construction de 8 centres des ressources pour la formation continue des enseignants et des inspecteurs; 

  16. IV. LES ACQUIS DE LA MISE EN ŒUVRE DU PAP 2013- 2014(4/8) 2. Concernant l’axe stratégique n° 2: améliorer la qualité et la pertinence(Suite) • Avec l’appui de la Banque Mondiale/PARSE  • Organisation de l’enquête PASEC 2013 ; • Organisation de l’enquête nationale sur le suivi des dépenses publiques à destination dans le secteur de l’éducation (ESDD/PETS) : cas de l’enseignement primaire • Avec l’appui de l’UNICEF et de l’UNESCO • Organisation de l’étude diagnostique du RESEN 3. Concernant l’axe stratégique 3: renforcer la gouvernance • Avec l’appui de la Banque Mondiale/PARSE • Production des annuaires statistiques 2011 /2102 et 2012/2013. • Avec l’appui du PME/PROSEB • Signature des Arrêtés par les Gouverneurs de province pour interdire le prélèvement des frais de fonctionnement des bureaux gestionnaires auprès des ménages au Kasaï-Occidental et à l’Equateur; 

  17. IV. LES ACQUIS DE LA MISE EN ŒUVRE DU PAP 2013-2014(5/8) 3. Concernant l’axe stratégique 3: renforcer la gouvernance(suite) • Transfert des frais de fonctionnement supplémentaires 164 bureaux gestionnaires sous provinciaux et sous provinciaux; • Formation de 164 bureaux gestionnaires aux nouvelles procédures de gestion de fonds ; • Signature des contrats de performance par les bureaux gestionnaires à tous les niveaux; • Décentralisation du SIGE dans les province du Katanga,du Bas-Congo, de l’Equateur et du Kasaï-Occidental; • Lancement de la Collecte des données statistiques 2013-2014 dans l’ensemble du pays sur ressources propres ; • Elaboration de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2014-2013;

  18. IV. Les acquis de la mise en œuvre du PAP 2013-2014(6/8) • Caritas assure la paie dans les zones sans couverture bancaires (territoires à accès difficiles) ; • Mise en œuvre de la convention de partenariat à travers toutes les provinces éducationnelles, • Réinstauration du stage professionnel dans la 5ème année agricole ; • Organisation des ateliers locaux dans les zones de concentration sur l’élaboration de la stratégie locale de l’ETFP ; • Elaboration des mesures d’application de la nouvelle loi-cadre de l’enseignement national du 11 février 2014 , il s’agit des actes relevant du domaine de la Loi dont le projet de loi portant statut du personnel de l’enseignement national sous examen au Senat ainsi que des actes relevant du domaine réglementaire sous examen de la commission des lois du Gouvernement ; • Organisation de la conférence des Ministres provinciaux en charge de l’éducation.

  19. V. PROBLEMES RENCONTRES DANS LA MISE en œuvre (1/1) • De manière générale, les problèmes rencontrés dans la mise en œuvre du PAP peuvent se résumer comme suit : - Expertise insuffisante de certaines Agences Locales d’Exécution; - Processus de décaissement et de passation des marchés très lourd et pas adapté aux réalités de terrain ; - Accessibilité difficile dans certaines zones d’intervention ; - Faible appropriation par les acteurs et bénéficiaires des Projets ; - Dans les sites post conflits, les bénéficiaires ne participent pas à la réalisation des ouvrages qui leur sont destinés ; - Faible capacité financières des Petites Moyennes Entreprises (accès aux crédits bancaires pour la bonne fin d’exécution) ; - Disponibilité réduite des services bancaires dans les zones éloignées ; - Faible flux de transmission des informations (reporting).

  20. VI. LES PERSPECTIVES (1/2) • Axe stratégique 1: accroître l’accès, l’équité et la rétention • Généralisation de la gratuité de l’enseignement primaire à toutes les classes et extension dans les villes de Kinshasa et Lubumbashi; • Elaboration de la stratégie d’intégration des enfants et adolescents en dehors de l’école; • Ouverture de la classe 0 destinée à accueillir les enfants de 5 ans non encore scolarisés; • Poursuite du programme de construction des écoles dans le cadre du PRRIS et des écoles dans le cadre du PROSEB/PME. • Axe stratégique 2: améliorer la qualité et la pertinence • Distribution des manuels scolaires et des guides pédagogiques dans le cadre du PROSEB;

  21. VI. LES PERSPECTIVES(2/2) • Axe stratégique 2: améliorer la qualité et la pertinence (Suite) • Renforcement de la formation continue des enseignants ; • Poursuite de la transformation des établissements d’enseignement général et normal en établissements d’enseignement technique et formation professionnelle; • Mise en place de la Cellule Nationale Indépendante chargée de la coordination des activités d’évaluation de la qualité des apprentissages scolaires. • Axe stratégique 3: Renforcer la gouvernance -Actualisation de l’étude sur la réorganisation de l’architecture du ministère de l’EPSP; • Suivi et évaluation des contrats de performance; • Mise en œuvre de la nouvelle loi-cadre de l’enseignement national; • Production régulière des statistiques scolaires financée sur ressources propres; • Extension de la décentralisation du SIGE.

  22. VII. CONCLUSION(1/2) • Des progrès remarquables en termes d’accès, de couverture et d’achèvement au cours des dernières années ont été observés. Certains indicateurs placent la RDC au-dessus de la moyenne des pays voisins ayant le même niveau économique. • Le financement public sur ressources propres en faveur de l’éducation a augmenté : la part du budget consacrée à l’éducation est passée de 12% en 2012 à 16% en 2014.Il faut noter que ce pourcentage est en dessous de la moyenne des pays comparateurs (20%). • L’évolution positive des indicateurs-clés prouvent à suffisance que les interventions réalisées ont un impact positif sur le développement du sous-secteur.

  23. VII. CONCLUSION (2/2) • L’insuffisance des ressources financières a fait que certaines actions prévues n’ont pas été réalisées. • Pour renforcer les acquis et poursuivre la mise en œuvre des actions prévues au cours de la période, des ressources supplémentaires devraient être mobilisées de manière à ce que la part du budget de l’Etat consacrée au secteur de l’éducation soit portée à 20% en 2015.Pour y parvenir, il est souhaitable que le Gouvernement poursuive les efforts consentis et que les Partenaires au développement respectent leurs engagements. C’est à ce prix que la mise en œuvre sera effective et qu’elle pourra contribuer davantage au développement du secteur de l’éducation.

  24. MERCI POUR VOTRE ATTENTION SOUTENUE

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