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Claude Fabre Laboratoire Kastler Brossel Université Pierre et Marie Curie Ecole Normale Supérieure

Aspects quantiques des images optiques. Application à l'amélioration de l'extraction d'information à partir d'images optiques. Claude Fabre Laboratoire Kastler Brossel Université Pierre et Marie Curie Ecole Normale Supérieure.

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Claude Fabre Laboratoire Kastler Brossel Université Pierre et Marie Curie Ecole Normale Supérieure

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Presentation Transcript


  1. Aspects quantiques des images optiques Application à l'amélioration de l'extraction d'information à partir d'images optiques Claude Fabre Laboratoire Kastler Brossel Université Pierre et Marie Curie Ecole Normale Supérieure

  2. Jusqu’à présent la lumière a été considérée comme une onde plane Le formalisme s’étend au cas d’un faisceau monomode transverse (par exemple TEM00) décrit classiquement par un seul paramètre complexe EX + iEY, , E1 + iE2 , dont on mesure l’intensité totale grâce à un photodétecteur de grande surface (compteur de photon, mesure de photocourant) i1(t) Compression du bruit quantique Mesures quantiques non destructives Amplification sans bruit rajouté …

  3. D’autres mesures concernent la mise en évidence de corrélations entre deux mesures optiques sur deux faisceaux monomodes transverses i1(t) i2(t) Corrélations d’intensité (photons jumeaux, faisceaux jumeaux) Corrélations EPR , Intrication quantique …

  4. Les faisceaux monomodes ne sont pas les seuls objets intéressants de l’optique IMAGES Nécessitent la connaissance d’un grand nombre de paramètres Objets multimodes transverses Mesurés par des détecteurs « pixellisés »

  5. La nature quantique de la lumière introduit : • Des fluctuations intrinsèques des signaux de photodétection • Des corrélations entre mesures différentes

  6. Le problème de la résolution en optique Quel est le plus petit détail d’un objet que l’on peut distinguer sur son image optique ? Au XIX° siècle capteur : l’oeil ou la plaque photo La résolution est limitée par la taille de l’image d’un objet ponctuel Celle-ci est limitée ultimement par la diffraction : critère de Rayleigh l Au XX°, XXI° sièclecapteur : les caméras CCD... Si on mesure parfaitement l’image, on peut remonter à l’objet par déconvolution La résolution est limitée par le bruit affectant la mesure, Et ultimement par le bruit quantique à la détection ?

  7. Autre problème important : L’extraction d’information à partir d’une image On veut savoir si quelque chose a changé dans l’image induit par la variation d’un paramètre connu Quel est la plus petite variation détectablede ce paramètre ?

  8. Exemple 1 : pointage ou positionnement de faisceau y + x - Faisceau de forme transverse inchangée Sa position est variable Pointage du centre à 10 nm près possible ? Quelle est la limite ultime

  9. Exemple 1 (suite) mesure de très faibles absorptions par « effet mirage » “heating” beam d) échantillon Deflected beam g) : détecteur de position C. Boccara et al. Absorption 4 10-12 mesurée

  10. Exemple 2 : localisation d’une source ponctuelle C. Tischer et al, Appl. Physics Letters, 79, 3878 (2001) ? Quelle est la limite ultime

  11. Exemple 3 : reconnaissance de formes détection d’une modulation spatiale On utilise un détecteur adapté à la forme cherchée : i+ i- I= i+-i- Possibilité d’extraire du bruit ambiant une modulation spatiale très faible

  12. Résolution en optique On n’a aucune information a priori sur l’image enregistrée Extraction d’information à partir d’une image On possède une quantité importante d’information a priori sur l’image

  13. Objet de cette conférence • Définir la limite quantique standard pour des mesures sur des images • Introduire les états de la lumière qui permettent d’aller au delà • Comment créer des corrélations quantiques spatiales • Comment améliorer les mesures effectuées sur les images : • augmenter la sensibilité (mesure d’images faiblement contrastées) • augmenter la résolution optique (mesure de petits objets) • augmenter la capacité d’extraction d’information • augmenter la densité de stockage optique ?

  14. A Limite Quantique Standard dans les images optiques

  15. On mesure les fluctuations et les corrélations sur un faisceau dans un état cohérent multimode Image transportée par faisceau Coherent i1(t) i2(t) light beam i3(t) i4(t) • Sur chaque pixel les mesures sont affectées d’un bruit • de grenaille local (shot noise) , proportionnel à - Pas de corrélations entre les fluctuations mesurées sur des pixels différents

  16. Un faisceau multimode cohérent • est “composé” de photons • distribués aléatoirement dans l’espace : • temps d’arrivée aléatoires • lieux d’arrivée aléatoires i1(t) i2(t) light beam i3(t) i4(t)

  17. Limite quantique standard : 1. Problème de la résolution

  18. D Image Object Imaging device Deux étapes : (1) Enregistrement de l’image par détecteur pixellisé Reconstruction de l’objet à partir de l’image (2)

  19. pixels de taille ap2 1) Enregistrement de l’image par détecteur pixellisé Ltypique • Sa précision est limitée par : • la taille des pixels • le bruit sur chacun d’eux I(x) Flux local de photons ap x x x-ap Bruit sur le pixel M : signal sur le pixel M : si ap décroît, le signal décroît plus vite que le bruit Le détail le plus petit de l’objet détectable correspond à unevariation de signal égale au bruit Pour une intensité locale ou un temps de mesure suffisamment grands

  20. 2) Reconstruction de l’objet à partir de l’image Bertero, Pike Opt. Acta 29, 727 (82) X d Lumière cohérente Image Objet Système optique Le système optique, linéaire, a des états propres fn , de transmission tn L’incertitude dcndue au BQS de l’image est amplifiée dans l’objet si tn est petit Le BQS introduit une limite supérieure pour les fréquences spatiales on peut reconstruire des détails de l’objet plus petits que l, ( " Super-résolution ")

  21. Limite quantique standard : 2. Problème de l’extraction d’information

  22. Le signal est une combinaison d’informations mesurées sur des pixels différents Brit non corrélé sur les différents pixels Le bruit sur le signal est le shot noise du faisceau total

  23. x Exemple de la mesure différentielle sur deux pixels i1(t) + D Faisceau lumineux light beam O - i1(t)- i2(t) i2(t) x Limite Quantique Standard Sur une mesure de déplacement D : nombre de photons mesuré sur le faisceau total Peut être beaucoup plus petit que la longueur d’onde pourvu que l’intensité ou le temps de mesure soient suffisants

  24. B Peut-on améliorer les mesures dans les images en utilisant une lumière “non-classique” ?

  25. Utiliser la lumière non-classique monomode ? i1(t) État de Fock monomode i2(t) light beam i3(t) i4(t) shot noise local • les fluctuations sont proches du shot noise sur des très petits pixels • les fluctuations sont anticorrélées entre les différents pixels

  26. i1(t) Etat de Fock monomode + light beam O - i2(t) Bruit sur une mesure différentielle en utilisant un état de Fock monomode A cause de l’anticorrélation, est égal au shot noise total, Même si le bruit est annulé sur D i1(t)- i2(t) x Limite Quantique Standard encore !

  27. Un faisceau cohérent est “composé” de photons distribués aléatoirement dans l’espace et les temps d’arrivée light beam Un état de Fock monomode (et tout état sub-Poissonien monomode) est “composé” de photons ordonnés en temps d’arrivée, mais toujours distribués aléatoirement dans l’espace transverse itotal(t) light beam

  28. Un faisceau cohérent est “composé” de photons distribués aléatoirement dans l’espace et les temps d’arrivée light beam Un état de Fock monomode (et tout état sub-Poissonien monomode) est “composé” de photons ordonnés en temps d’arrivée, mais toujours distribués aléatoirement dans l’espace transverse itotal(t) light beam

  29. Pour les mesures dans les images, on a besoin de faisceaux lumineux « composés » de photons ordonnés dans l’espace light beam Une lumière non-classique multimode est nécessaire pour améliorer les mesures sur les images

  30. Utilisation de faisceaux non-classiques multi-modes: 1. Reconstruction d’objet

  31. Image Objet Système optique Lumière comprimée multimode améliore la reconstruction de l’objet En repoussant la fréquence de coupure des fréquences spatiales Cette lumière multimode comprimée doit être envoyée aussi autour de l’objet, et dans tous les modes propres du système optique

  32. Utilisation de faisceaux non-classiques multi-modes: 2. Extraction d’information

  33. L a Signal différentiel + Idiff On peut montrer que : - le bruit sur vient de deux modes transverse seulement : - le mode utilisé pour illuminer le détecteur - Un mode “inversé" (qui dépend de la mesure différentielle effectuée) L a +u0 +u0 L -u0 mode pour une illumination uniforme "mode inversé"

  34. Faisceau multimode permettant d’améliorer la mesure au delà de la Limite Quantique Standard : On peut montrer qu’on doit utiliser l’état suivant bi-mode : état cohérent intense Dans le mode inversé Vide parfaitement comprimé dans le mode d’illumination (ou l’inverse) Le changement de signe dans le mode inversé transforme les anti-corrélations du bruit dans l’état monomode comprimé en corrélations quantiques spatiales Photons détectés dans les zones et sont des "photons jumeaux" Création d’un ordre spatial dans les photons

  35. Exemple de la mesure différentielle sur deux pixels (mesure de position transverse) i1(t) + i2(t) - i1(t)- i2(t) Mode inversé Mode d’illumination Etat cohérent intense Vide comprimé

  36. Exemple de la mesure différentielle sur deux pixels (mesure de position transverse) i1(t) + i2(t) light beam - i1(t)- i2(t) Mode inversé Mode d’illumination Etat cohérent intense Vide comprimé les photons sont mis "en rang deux par deux" dxmin << Limite Quantique Standard

  37. C Génération d'états de la lumière présentant des corrélations quantiques spatiales

  38. 1 génération directe par mélange paramétrique dans un cristal non-linéaire

  39. mélange paramétrique dans un cristal non linéaire du deuxième ordre ("cristal doubleur") Conservation de l'énergie et de l'impulsion dans le processus photon signal pompe photon complémentaire existence de corrélations quantiques très fortes entre les photons générés (photons jumeaux) - en fréquence - en temps d'émission - en direction d'émission - possibilité d'intrication en polarisation (état "Einstein-Podolsky-Rosen")

  40. Un exemple d'utilisation de la corrélation spatiale : "imagerie à deux photons corrélés" côté signal trous d'Young pompe côté complémentaire cristal paramétrique de type II (polarisation signal et complémentaire orthogonales séparateur de polarisation - on place l'objet dans le faisceau formé des photons signal - on mesure la lumière transmise par l'objet avec un détecteur D1 de grande surface - on place un détecteur multipixel D2 sur le faisceau formé des photons complémentaires (qui n'ont pas "vu" l'objet) On retrouve l'image (franges d'interférence, ou image des trous) sur les mesures en coïncidence entre les détecteurs D1 et D2

  41. Efficacité de la conversion paramétrique : signal pompe complé- mentaire La fluorescence paramétrique avec pompe continue (<W) produit très peu de photons jumeaux • Utilisable dans des expériences de mesures en coïncidence • noyé dans le bruit de fond de lumière parasite pour des mesures sur une image quelles solutions ?

  42. 1) utiliser un laser en impulsion intense pour atteindre le régime de fort gain paramétrique signal pompe complé- mentaire - permet théoriquement de produire la lumière nécessaire pour améliorer la résolution par les méthodes de reconstruction d'objet - difficile expérimentalement car lasers intenses bruyants

  43. 2) atteindre le régime d'oscillation paramétrique dans une cavité optique OPO i1(t) signal pompe + O - complé- mentaire i2(t) x Au dessus d'une certaine puissance de pompe, le système émet des faisceaux signal et complémentaire intenses et cohérents, comme un laser : Oscillateur Paramétrique Optique (OPO) Si la cavité comporte des miroirs plans, la corrélation spatiale n'est pas perdue par les réflexions multiples la théorie montre l'existence de corrélations spatiales parfaites dans le "champ lointain" entre régions symétriques par rapport à l'axe de la pompe difficile expérimentalement car le seuil d'oscillation d'un OPO à miroirs plans est très élevé

  44. Il faut utiliser un OPO à miroirs concaves qui focalisent la lumière dans le cristal seuil de 100mW environ Les réflexions multiples sur les miroirs concaves détruisent la corrélation spatiale créée par la conversion paramétrique !

  45. Il faut utiliser des cavités spéciales, dites "dégénérées" où le trajet de la lumière est fermé Exemple : la cavité confocale L=R les régions symétriques restent corrélées quantiquement (mais les faisceaux signal et complémentaires sont confondus )

  46. Experience sur des OPOs en cavité dégénérée (Paris LKB)

  47. OPO de "type II" : les faisceaux signal et complémentaires sont polarisés orthogonalement séparateur de polarisation w1 signal signal wP w2 complémentaire mesure de de corrélation d'intensité diaphragme variable test de la distribution aléatoire ou corrélée spatialement des photons signal et complémentaire

  48. OPO non confocal l'OPO émet des faisceaux Gaussiens Fluctuations sur la différence des intensités entre signal* et complémentaire idler signal limite quantique standard NF région des corrélations quantiques FF Transmission du diaphragme faisceaux corrélés quantiquement monomodes transverses

  49. OPO confocal l'OPO émet des faisceaux de profil complexe Fluctuations sur la différence des intensités entre signal* et complémentaire idler signal limite quantique standard NF région des corrélations quantiques FF Transmission du diaphragme • faisceaux corrélés quantiquement multimodes • la corrélation quantique n'existe que dans la partie • extérieure des faisceaux dispositif à améliorer ...

  50. 2 obtention des corrélations spatiales par mélange de faisceaux monomodes collaboration entre le Laboratoire Kastler Brossel (Paris) et l'Australian National University (Canberra)

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