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Presentation Transcript


  1. Tchou ! snif ! tchou ! snif ! tchou ! snif ! Drôle de bruit dans ce tunnel se dit Fanfan en regardant à l’intérieur. Qui peut pleurer comme ca ? Un train ne pleure pas ? Il s’avance timidement et voit sortir une petite locomotive. Elle roule lentement, poussant de tristes soupirs et laissant couler de grosses larmes sous ses énormes phares. Fanfan fait de grands signes et lui demande de s’arrêter près de lui. Elle baisse ses grands yeux tristes, et se présente. Je m’appelle Coco et toi ? Moi c’est Fanfan, mais dis-moi, une locomotive ça n’a pas de chagrin ? Tu as des chromes magnifiques et ta couleur ressemble à des bonbons acidulés, alors pourquoi pleures- tu ? • Coco se lance alors dans un récit extraordinaire.

  2. « Il y a quelques semaines, je filais gaiement contre la brise. Je longeais les vallons, je montais sur les crêtes, je descendais dans la vallée et même les vaches me saluaient en entendant mon sifflet « tchou tchou, tchou tchou ». Les enfants se bousculaient pour monter dans mes jolis wagons. Pendant tout le trajet, je les entendais rire et chanter. Un « tchou tchou » par-ci, un « tchou tchou » par là, même les paysans dans leurs prés me répondaient en agitant leurs râteaux. Ma vie était une grande fête animée par mon sifflet. J’étais le train le plus heureux du monde.

  3. Mais voilà, une nuit, pendant que je me reposais, des malfaiteurs m’ont volé mes wagons. Le matin je me suis retrouvée toute seule, ils avaient disparu. Plus de promenades, plus de rires, plus de chansons, plus de « tchou, tchou ». Je m’ennuie toute seule. Comment retrouver mes wagons, je ne peux pas sortir de mes rails ? Fanfan se gratte la tête, signe de réflexion. Il se dit qu’ils ne peuvent pas être loin. Deux wagons ce n’est pas discret à déplacer. Il promit à sa nouvelle amie d’enquêter sur ce vol pas banal. Il s’enfonce dans la forêt à leur recherche.

  4. Dans un petit bosquet il aperçoit un lapin et lui demande s’il n’a pas vu passer des wagons. Le petit rongeur tend son doigt dans la direction de la clairière et Fanfan s’y précipite. « Crrr, crrr, crrr », un hérisson se gratte contre l’écorce d’un arbre. Il n’est pas surpris que Fanfan lui demande la direction de deux wagons. La boule d’épingle lui désigne un sapin sur la Place du Fainéant.

  5. Là, il surprend un chihuahua qui se prélasse sur une chaise longue. Il s’approche et découvre un spectacle étonnant. Les deux petits wagons sont là. Ils servent de résidence secondaire à cet énergumène. Il les a transformés en maison de campagne.

  6. De jolis pots de fleurs ornent les fenêtres et un parasol abrite une petite table devant la porte. Fanfan avance d’un pas décidé. Il se plante devant le voleur et lui attrape une oreille. Comment a t-il osé voler les petits wagons de la locomotive. Elle dépérit de chagrin depuis son larcin. Le chihuahua n’est pas très fier de lui. Il n’est pas vraiment méchant.

  7. C’est seulement un gros fainéant. Il veut passer les mois d’été dans la forêt sans se fatiguer à construire une cabane. Penaud, il promet de ramener les wagons à la locomotive. Fanfan est fier de lui, il a résolu le mystère très rapidement. Il court rejoindre Coco pour lui annoncer la bonne nouvelle. Quelques jours plus tard le joyeux « tchou tchou » retentit de nouveau dans la vallée. Les enfants chantent et rient dans les wagons et la locomotive est de nouveau tout sourire. Et oui, se dit Fanfan, si une locomotive pleure, elle peut donc rire. Il est content de lui, il a fait plaisir à son amie. Il sait que le chihuahua ne recommencera pas. Tous les animaux de la forêt lui ont fait les cornes. Quelle honte !

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