1 / 32

Stage Parcours culturels

Stage Parcours culturels. Du 9 au 27 mars 2009, IUFM, Alençon. Module : Observer et imaginer la nature 16 au 26 mars Stagiaires Karen Chaput, CP/CE1, école de Cerisy Belle Etoile Agnès Géminiani, CE1/CE2, école de Larré Virginie Lagree, CE2/CM1, école de La Ferrière-Bochard

skip
Download Presentation

Stage Parcours culturels

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Stage Parcours culturels Du 9 au 27 mars 2009, IUFM, Alençon Module : Observer et imaginer la nature 16 au 26 mars Stagiaires Karen Chaput, CP/CE1, école de Cerisy Belle Etoile Agnès Géminiani, CE1/CE2, école de Larré Virginie Lagree, CE2/CM1, école de La Ferrière-Bochard Claire Poupinet, CM1, école Jules Ferry, Alençon Et Marielle Boucher, école Jacques Prévert, Alençon… (Jusqu’à la double fracture) Formateur Jean-Philippe Lemancel, Conseiller Pédagogique arts visuels

  2. « C’est le dessin qui effraie… » Pour commencer ce parcours culturel, nous commençons par une petite évaluation diagnostique : où en sommes nous par rapport au dessin ? Claire l’a dit : « c’est le dessin qui effraie… » Et elle n’a pas que des bons souvenirs… Direction le Parc des Promenades avec nos cartons à dessin (chacune a le sien) et nos crayons à papier. Et voici le résultat !

  3. Premier atelier dessin Nous écrivons nos observations, nos questions… Par quoi commencer : arrière plan ou 1er plan ? Faut-il tout dessiner ? Quel sens pour la feuille ? Quel cadrage ? Ce que je fais ne ressemble pas à ce que je voudrais faire Est-ce qu’on peut arranger un peu la réalité ? Est-ce que c’est « tricher » ? C’est un dessin ou un croquis ? Quelle est la différence ?

  4. Dessin ou croquis ? Albrecht Dürer, Eugène Delacroix, Pierre Bonnard et Matisse nous apportent la réponse. Nous construisons une situation d’apprentissage à l’aide de dessins des ces artistes . Observer, décrire, comparer, classer nous disent les programmes Première observation d’œuvres Pour cela peu importe ce que les dessins représentent. Seules les caractéristiques graphiques nous intéressent.

  5. Un croquis est exécuté rapidement : Gestes rapides, pas de détails, esprit de synthèse Croquis et dessin Bonnard saisit le monde en quelques traits Delacroix ne finit pas ! Matisse fait des essais Ce dessin de Delacroix semble fini, le geste est précis et lent Esquisse préparatoire à un tableau

  6. Histoire de l’art : définition Quand ? Où ? Pourquoi ? Pour qui ? La définition de Julie C’est la compréhension de ce que les hommes réalisent pour exprimer leurs pensées par le biais d’une pratique artistique. Il s’agit de lier l’œuvre à son contexte de création. Une référence pour le maître Sir Ernest Gombrich

  7. Giovanni Massone, L’apparition du Christ à Marie-Madeleine, 1477, Italie (détail) Pas un paysage : une peinture religieuse (un retable sur panneau de bois réalisé pour orner l’autel d’une église italienne) Visite au Musée Nous réalisons un croquis… ce qui nous donne le temps de bien observer…

  8. Et à y regarder de plus près…Dans les trois lancettes en haut du tableau… Visite au Musée (suite) Des paysages servent de décors à des scènes religieuses.

  9. Seconde séance de dessin Exemples de nos croquis du « Massonne » • Nous avons déjà plus d’assurance dans le trait : • Le geste semble libéré, plus rapide et plus affirmé pour chacune • La découverte d’un nouvel outil, la pierre noire, surprend par l’intensité de son trait • L’observation des croquis d’artistes donne du sens à la situation de dessin au musée • Nous observons. • Les décors ne sont pas réalistes (sauf pour la crucifixion ?) • Plus c’est loin, plus c’est clair (nous ne savons pas encore qu’il s’agit d’une perspective atmosphérique) • Il y a aussi la présence d ‘une perspective que nous connaissons: la perspective mathématique

  10. Tentative non maîtrisée de perspective mathématique Influence Renaissance italienne nos observations et leurs confirmations Perspective atmosphérique (l’illusion de la profondeur est donnée par le bleuissement et l’éclaircissement des couleurs) Présence d’une ligne d’horizon Influence Renaissance des Flandres Fond doré Trois arbres « sucettes » « rideau » de végétaux Tapis aux « Mille fleurs » au sol Plusieurs scènes sur l’œuvre Tradition Médiévale Un tableau complexe entre deux périodes et deux zones géographiques Un retour dans « Le Gombrich » s’impose au retour du musée.

  11. En sortant du musée… Comme une révélation : les peintres ne se sont pas simplement contentés d’imiter la nature ! Les paysages peints au fil des siècles, correspondent aux époques, aux sociétés dont ils sont issus. Gustave Courbet, Paysage, milieu du XIXème Philippe de Champaigne, L’assomption de la vierge (détail),1656 Olivier Debré, Bleu ocre jaune, 1982

  12. Roland Recht, Professeur d’histoire de l’art au Collège de France Développer le sens de l’observation, pour conduire les élèves à se poser des questions, à confronter des points de vue, à explorer différents documents pour construire de nouvelles connaissances, et accéder à une pensée rationnelle. Nous retrouvons bien l’un des objectifs du Parcours culturel. Nous notons aussi le rôle fondamental de la langue dans ces situations. Dans les programmes, dès la maternelle, c’est d’ailleurs dans le domaine « s’approprier le langage » que nous trouvons les objectifs de ce type de situation. « Apprendre à voir, c’est apprendre à connaître »

  13. Moyen-âge/ Renaissance(s) Nous découvrons la Web Gallery…et ses milliers d’œuvres Une fois les connaissances rassemblées quant à l’histoire des arts de ces périodes, nous construisons une nouvelle situation d’apprentissage à l’aide d’œuvres. Une date Un pays Une technique Un genre CLIC ! Des milliers d’œuvres de qualité en ligne et libres de droits pour une classe

  14. La rupture Moyen-âge / Renaissance Le paysage dans la peinture 1333 Italie 1432 Flandres Peinture à l’huile 1450 Italie tempera 1526 Allemagne 1434 Gutenberg invente l’imprimerie 1517 Excommunication de Luther Frise réalisée à l’aide de quatre des documents sélectionnés pour la situation de tri d’œuvres

  15. Le paysage dans la peinture La rupture Moyen-âge / Renaissance Le paysage sert de décor à une scène religieuse avec un souci de réalisme : accumulation de détails et perspective atmosphérique En Italie, au même moment on découvre la perspective mathématique qui renforce le réalisme. L’église protestante interdit les images religieuses. Progressivement le paysage est peint pour lui-même. Au Moyen-âge les scènes religieuses sont souvent représentées sur fond doré (retable) 1333 Italie 1432 Flandres 1450 Italie 1526 Allemagne Albrecht Altorfer, Paysage Simone Martini, Lippo Memmi, L’annonciation Angelico Fra Jan Van Eyck, L’agneau mystique Fra Angelico, Annonciation

  16. Dessin : de nouveaux outils… Fusain Mine graphite crayon Mine graphite carrée Pierre noire Feutre noir Stylo bille Pastel à l’huile Pastel tendre (ou sec) Craie « Conté »

  17. Atelier dessin On se concentre sur des gros plans (un tronc, une haie) pour éviter de se confronter à la représentation de l’espace et se centrer sur le geste et les trames graphiques. Choisir son point de vue, respirer avec le bras, aller vite, jouer sur l’épaisseur du trait, sur son intensité, libérer le geste. Des consignes strictes, exigeantes qui demandent concentration … de nouvelles contraintes…

  18. De nouvelles compétences Progressivement le geste se libère. 1 2 3 Lequel de ces essais successifs semble plus réussi et pourquoi ?

  19. De nouvelles compétences Essais pour traduire l’écorce On tire mieux parti des possibilités offertes par les outils. L’ensemble des croquis réalisés au cours du parcours culturel sont datés et rassemblés dans un carnet de dessin qui valorise les recherches et les apprentissages. Ce carnet devient aussi un support pour l’évaluation.

  20. Et depuis la Renaissance ? Au 19ème siècle, quelles ruptures, quels changements ? Les artistes utilisent les acquis de la Renaissance pendant plusieurs siècles. Le monde change et cet art ne semble plus en phase avec la société moderne qui naît… 1er tri Les deux tableaux de gauche sont associés alors que …

  21. … près de deux siècles les séparent. Ici l’observation ne suffit pas ! C’est le même peintre, Turner, qui a peint les deux tableaux de droite ! Claude Lorrain Embarquement de Sainte Paula Romana à Ostia, 1637-39 Turner La fondation de Carthage 1815 Turner Vapeur dans une tempête de neige 1842 • Comme en poésie et musique, évocation romantique plutôt que traduction réaliste des sentiments face aux forces de la nature : effets d’ombre et de lumière. • Peu de détails. • Procédés récurrents reproduits par de nombreux peintres jusqu’au 19ème. • Arbre majestueux au 1er plan servant de « repoussoir ». • Tons chauds pour le 1er plan, tons bleus pâles jusqu’à l’horizon. • Permanence des règles classiques. • Volonté de peindre la lumière. • Référence à l’Antique. Révolution industrielle

  22. Turner et quelques autres artistes font entrer l’art dans le XXème siècle. A cette époque, c’est essentiellement en France que se situe l’innovation artistique. Monet, Cézanne, Van Gogh, Gauguin, …

  23. XIXème : quelques repères • Volonté de surprendre les effets fugitifs de la lumière et de laisser une impression. • Rapidité du geste. • Travail à l’extérieur grâce aux tubes de peinture. • Couleurs mélangées directement sur la toile. • Recherche d’équilibre entre les « vieilles recettes » classiques et la relative confusion des impressionnistes. • Petites touches de peinture aux contours très nets. • Paroxysme atteint par le pointillisme (Seurat). • Déformation et exagération des techniques impressionnistes. • Tons vifs et purs non mélangés. • Composition à l’aide de formes très simples. • Couleurs intenses. Cézanne, La montagne Sainte Victoire, 1885 Gauguin, Montagnes à Tahiti, 1893 Monet, Impression soleil levant, 1872-73 Van Gogh, Les blés jaunes, 1889 1839 (sciences) Théorie des couleurs de Cheuvreul 1850 Tube de peinture Lefranc Colonisation

  24. XXème : quelques repères Cubisme - Multiplication et recomposition fragmentée des points de vue sur une même œuvre. Expressionnisme Surréalisme Vers l’abstraction • - Contrastes violents • Densité oppressante et menaçante - Clarté de la structure - Simplicité de la technique - Intensité de l’expression • Influence de Freud • Art de l’inconscient et du rêve Braque, Paysage, 1908 Beckmann, Lac de montagne avec cygnes, 1936 Tanguy, Jour de lenteur, 1937 De Staël, Agrigente, 1953 1ère guerre mondiale Montée du Nazisme

  25. Observer et imaginer la nature Consigne :  « Imaginer un paysage comme un prolongement de soi même. » (où est la sortie ? !!! Penseront certaines… ) Productions finales

  26. Productions finales

  27. Productions finales

  28. Productions finales

  29. Productions finales

  30. Un même outil mais une utilisation différente • En arts visuels • C’est un dessin qui se caractérise par des choix subjectifs et une recherche esthétique • Observer et décrire en utilisant un vocabulaire approprié • Reproduire la réalité ou recomposer un paysage imaginaire • Le croquis peut être une esquisse, une étude, ou conservé pour lui-même • En géographie • C’est un schéma de l’organisation spatiale qui vise l’objectivité • Observer et décrire en utilisant un vocabulaire approprié • Dégager des unités paysagères homogènes • Schématiser et légender, le croquis spatial est l’étape ultime Le croquis

  31. Cohérence inter cycles d’un parcours culturel : accéder à une pensée rationnelle et sensible

  32. Du 9 au 27 mars 2009, IUFM, Alençon Module : Observer et imaginer la nature 16 au 26 mars Conception/réalisation Karen Chaput, CP/CE1, école de Cerisy Belle Etoile Agnès Géminiani, CE1/CE2, école de Larré Virginie Lagree, CE2/CM1, école de La Ferrière-Bochard Claire Poupinet, CM1, école Jules Ferry, Alençon Et Marielle Boucher, école Jacques Prévert, Alençon … (Jusqu’à la double fracture) Formateur Jean-Philippe Lemancel, Conseiller Pédagogique arts visuels Stage Parcours culturels

More Related