1 / 32

La thérapie par pression négative

La thérapie par pression négative. Geneviève Langlois Infirmière Stomathérapeute. Définition.

seven
Download Presentation

La thérapie par pression négative

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. La thérapie par pression négative Geneviève Langlois Infirmière Stomathérapeute

  2. Définition La thérapie par pression négative est une méthode de cicatrisation active, non invasive et qui fait usage d’une pression négative continue ou intermittente, locale et contrôlée afin de favoriser la guérison des plaies aigues et chroniques

  3. Indications Préparation des plaies à la chirurgie (greffes, lambeaux) Toutes pertes de substances Plaies creuses aigues et chroniques Plaies exsudatives En 2 ème intention après échec de thérapeutiques classiques de cicatrisation Exemples : escarres stade IV ulcère creusant Médiastinite Plaie abdominale Lambeau Cellulites opérées

  4. Contre-indications Plaies malignes Ostéomyélite non traitée Tissu nécrosé Fistules digestives Ne pas poser sur des vaisseaux sanguins ou sur des organes à nu Problèmes d’hémostase Précaution chez les patients sous anticoagulants

  5. Pour poser une thérapie VAC Plaie importante Prévision de cicatrisation longue Prescription médicale Patient consentant Equipe paramédicale formée à la méthode

  6. Le V A C V.A.C V.A.C.

  7. Renasys

  8. Perte de substance importante

  9. Différents systèmes Au marché AP-HP Moteurs : • V.A.C. (Laboratoire K.C.I.) • Renasys (Laboratoire Smith et Nephew) • Venturi (Laboratoire A.B.C.) Consommables : Mousses ou compresses

  10. Avantages de la TPN Diminue les oedèmes Facilite la contraction des plaies Stimule la granulation des tissus Protège vis-à-vis des contaminants externes Diminue l’inflammation de la plaie Augmente la perfusion vasculaire Maintient un milieu humide favorable à la cicatrisation

  11. Inconvénients Inconfort pour certains patients (selon la localisation) Limitation de la mobilité (existence de système ambulatoire) Nuisances sonores : moteur, alarmes Coût +++ Bien cibler les indications

  12. La réalisation du soin

  13. Préparation du malade Prévenir le patient de la thérapeutique prescrite Expliquer le principe, sur les soins, la fréquence des pansements et la durée prévisible du traitement Protocole antalgique pour le pansement Informer de la gêne ressentie au moment de la mise en route du moteur (picotements)

  14. Préparation du matériel sérum physiologique compresses stériles gants stériles gants non stériles bistouri ou paires de ciseaux stériles champ stérile plaques d’hydrocolloïde mince films de polyuréthane sac poubelle moteur mousse adéquat à la taille de la plaie bandes de gel VAC (si indication spécifique) stéthoscope

  15. Déroulement du soin Nettoyer la plaie au sérum physiologique Sécher les bords de la plaie Poser des hydrocolloïdes mince tout autour de la plaie Mesurer la plaie, taille et profondeur Rechercher les signes de décollement Découper et adapter la mousse à la taille de la plaie, ne pas hésiter à rajouter des morceaux de mousse pour combler la plaie Si tissus fragiles ou organes exposés, mettre une interface entre la plaie et la mousse

  16. fermer la plaie avec l’adhésif en débordant largement , attention toujours décoller la partie 1 avant la partie 2 faire une petite fente au milieu de l’adhésif positionner le patch + tuyau raccorder le tuyau au réservoir, mettre le réservoir dans le moteur mettre en route et programmer en fonction des caractéristiques du patient Au moment de la mise en route du moteur, la mousse se rétracte en fonction de la pression. Sauf prescription ou précaution particulière, régler la pression sur 125 mmHg et en continu. Penser à régler l’intensité de la mise en dépression en fonction de la douleur.

  17. Surveillance Surveiller les messages affichés : Fuites : les rechercher avec un stéthoscope et les colmater sinon pas d’efficacité du soin et alarme sonore en continue Réservoir plein : le changer ( alarme sonore) Occlusion : rechercher si les tubulures ne sont pas coudées, coincées ou clampées Si possible mettre le moteur au sol afin d’éviter les chutes et la dégradation du matériel (très onéreux)  En cas de panne continue (le moteur ne fonctionne pas, micro-fuites non résolues) ne pas attendre plus de 2 heures : ablation du pansement et le refaire classiquement selon l’état de la plaie avec des produits d’aide à la cicatrisation.

  18. Chaque jour surveiller : la dépression l’étanchéité du pansement le niveau du réservoir et noter la quantité à chaque changement du réservoir sur la fiche pansement la qualité des exsudats rechercher existence d’un abcès si présence de pus dans le réservoir ou le pansement interroger le patient sur la tolérance de la thérapie

  19. Changement du réservoir Arrêter la thérapie Clamper les 2 tubulures et les déconnecter Appuyer sur le bouton permettant de retirer le réservoir Quantifier les pertes Replacer le nouveau réservoir Raccorder les tubulures et les déclamper Remettre le moteur en action

  20. Pour les soins suivants Le soin se refait toutes les 48 à 72 heures Pour le VAC : ne pas oublier d’éteindre le moteur une heure ou deux (selon importance de la plaie) avant d’enlever le pansement pour permettre à la mousse de se regonfler et de se décoller des tissus Si besoin humidifier mousse ou compresse avec du chlorure de sodium à 0,9 % pour faciliter le décollement Clamper les 2 tuyaux, les désadapter, protéger les extrémités avec une compresse bétadinée Profiter de ce temps de liberté pour autoriser le patient à prendre une douche si possible

  21. Eléments de transmission Noter sur la fiche de pansement la taille de la plaie, la qualité du lit de la plaie et la profondeur A chaque pansement noter l’évolution de la plaie, si négative ou positive Noter la fréquence de réfection du pansement : 48 à 72 heures selon la quantité d’exsudat

  22. Quels sont les freins à l’utilisation de la thérapie par pression négative ? Difficulté du soin ? Le temps à la réalisation du soin ? La douleur ? Le coût ?

  23. Etude comparative de coût entre pansement traditionnel et VAC sur une semaine

  24. Etude comparative pansement traditionnel et VAC

  25. Qu’en est-il sur l’Hôpital Bichat ? • Cette petite étude sur les premiers cas cliniques ont permis malgré tout sur le groupe hospitalier de convaincre : • les chirurgiens • L’équipe soignante • Le pharmacien • La direction des finances • Existence d’un groupe plaies et cicatrisation pluridisciplinaire - Enquête de prévalence plaies et escarres - Formation du personnel soignant • Elaboration d’une plaquette plaie • Divers protocoles et procédures - Fiche technique sur la pose du VAC

  26. H.A.S et T.P.N.

  27. Eléments de transmission Noter sur la fiche de pansement la taille de la plaie, la qualité du lit de la plaie et la profondeur A chaque pansement noter l’évolution de la plaie, si amélioration ou aggravation Noter la fréquence de réfection du pansement : 48 à 72 heures selon la quantité d’exsudat

  28. Conclusion Méthode très utile pour accélérer la cicatrisation Cibler les indications Choix de la thérapie

More Related