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La Croissance Bleue: croissance durable des Océans, mers et côtes

La Croissance Bleue: croissance durable des Océans, mers et côtes. I. UN REGARD SUR LA FILIERE PÊCHE GUADELOUPEENNE. Les 21 et 22 mai , à Göteborg, Västra Götaland, Suède , par le service de la pêche de la Région et le Sypagua. Définition, Champ d’Application.

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La Croissance Bleue: croissance durable des Océans, mers et côtes

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  1. La Croissance Bleue: croissance durable des Océans, mers et côtes I. UN REGARD SUR LA FILIERE PÊCHE GUADELOUPEENNE Les 21 et 22 mai , à Göteborg, Västra Götaland, Suède , par le service de la pêche de la Région et le Sypagua

  2. Définition, Champ d’Application • La stratégie transversale de la « Croissance bleue », consiste à identifier et traiter les problèmes affectant l’ensemble des secteurs de l'économie maritime; • En ce sens, elle met l’accent sur des activités à fort potentiel de développement, structurantes et vectrices de richesses, émergentes (énergies renouvelables) ou traditionnelles telles que celle de la pêche et de l’aquaculture marine.

  3. La Guadeloupe: Présentation générale Archipel français géographiquement caribéen, rattaché à l’espace européen, notamment par son appartenance aux RUP, plus importante façade maritime des DOM. • Population totale 442 000 hab. (2010) ; • PIB global : 8 100 M€; • PIB par habitant : 13 736 euros (60% du PIB moyen de l’UE) ; • Déficit commercial > 2 Mds d’€; • Balance commerciale produits agricoles et alimentaires très déficitaire : 370 M d’€ importés pour 81 M exportés • Nécessité de diversifier et d’encourager « le développement endogène »pour accroitre la marge de sécurité alimentaire;

  4. Une pêche artisanale et durable à fort potentiel de développement • La filière pêche guadeloupéenne est la plus importante des DOM : • Emplois de marins-pêcheurs : 1597 (SIH -G, 2010); • 956 navires déclarés (SIH-G ,2010); • 82M€ générés soient 1.25% du PIB ; • Une consommation individuelle parmi les élevées du monde: 15 000 tonnes = 36Kg/hab/an • 6 000 à 9 000 tonnes produites (estimation DRAM/SIH) = Taux de couverture : de 40 à 60 % • Une pêche aux pélagiques qui pourrait se développer notamment avec la technique des DCP et des bateaux plus adaptés • Mais coût des carburants et des intrants trop élevés… • Et des aides publiques insuffisantes qui représentent moins de 10% du CA de la filière;

  5. Une réponse, un défi : le développement de l’aquaculture guadeloupéenne • Un potentiel indéniable et des atouts: • Profils thermiques tropicaux favorables, • Des marchés demandeurs : • Localement importation de 40 M d’€ de produits de la pêche, • Un accès possible au marché européen, • Besoin de diversifier l’agriculture et la pêche, • Des espèces maitrisées, • Des compétences et une expérience locale, • Des modes de production respectueux du consommateur et de l’environnement (pas de médicament, pas de pollution quantifiable) débouchant sur une qualité appréciée et reconnue, • Une façade maritime inexploitée, Mais qui demeure embryonnaire: • 10 producteurs d’eau douce +1 pisciculteur marin pionnier = 15 tonnes /an • 3 espèces « exotiques » élevées.

  6. Une stratégie de développement pragmatique et planifiée : le plan régional aquacole et le schéma régional de développement de l’aquaculture marine (SRDAM) • Plan régional aquacole : • Elaboré conjointement en 2008 par les professionnels et la Région Guadeloupe, principales actions retenues : • Mise en place d’un partenariat Ifremer – Région - Sypagua pour le soutien scientifique et technique à la pisciculture marine; • Mise en place d’une base de production de référentiels technico-économiques; • Orientation vers des pratiques d’élevage durable. • SRDAM : • Cadre réglementaire : Transfert de compétence de l’Etat vers la région en matière de de développement de l’aquaculture marine; • Consiste essentiellement en l’élaboration des répertoires des sites existants et propices à l’installation : outil de planification de l’AT, • Perspective de la région : outil stratégique d’incitation à l’installation.

  7. Comment à la fois s’adapter aux contraintes THEOR et développer la filière? L’innovation technologique… II. UN EXEMPLE CONCRET : LA CREATION D’UNE STRUCTURE D’AQUACULTURE MARINE ADAPTEE AUX CONTRAINTES LOCALES

  8. Les porteurs du projet OCEAN-SA /SYPAGUA /UAOM • OCEAN-SA , pionnier de l’aquaculture marine en Guadeloupe; • Le SYPAGUA, Syndicat des Producteurs Aquacoles de Guadeloupe fédère l’ensemble des aquaculteurs guadeloupéens et a pour missions : La défense des intérêts de la profession et le développement de la filière; • Depuis 2008, l’UAOM, Union des Aquaculteurs de l’Outremer, regroupe les structures professionnelles de Guadeloupe, Martinique, Mayotte, Réunion et Tahiti. L’UAOM constitue un cadre efficace de mutualisation des expériences et des compétences, ainsi que de la R&D. • A quand une Union des Aquaculteurs des RUP ?

  9. Création d’une structure de pisciculture marine, adaptée aux contraintes cycloniques et aux conditions d’exploitation artisanales • Le contexte : Octobre 2008, passage du cyclone Omar et perte de la totalité du cheptel de l’opérateur guadeloupéen (OCEAN-SA). • Les objectifs : • Sécuriser le cheptel en cas de cyclone et lever un frein majeur au développement, • valider le choix d’une technologie avant transfert vers la production • proposer une solution innovante adaptée à l’exploitation artisanale • disposer de référentiels technico économiques exploitables par les porteurs de projets. • Coût total de l’opération = 305 000 € dont 260000 € éligible au FEP • Financement : FEP + Etat (PPDR) + Privé • Partenaires: Europe, Etat, Région, Ifremer, UAOM, ARDA, Professionnels.

  10. Principe d’immersion des cages (ballastage des flotteurs)

  11. Réduction des coûts d’investissement et de maintenance • Simplification des lignes d’amarrage : • 1 Contrepoids et 1 bouée centrale

  12. Réduction des coûts d’investissement et de maintenance • Simplification du réticule et réduction du nombre de lignes d’amarrage

  13. Ancres Offshore

  14. Bouée centrale intérieure

  15. Bouées de surface et contrepoids central

  16. Cages immergées

  17. Un frein a été levé mais il reste beaucoup à faire • Nos ambitions : • Installer 10 aquaculteurs marins d’ici à 2017; • Dépasser le seuil critique de 200 tonnes/an; • Besoin en investissement = 4 M d’€. • Nos besoins: • Encouragement des investissements par des mesures appropriées; • Accompagnement renforcé de la R&D; • Une politique volontariste.

  18. Comment maintenir l’innnovation technologique à ce niveau d’excellence? Adapter les politiques européennes… III. ATTENTES PAR RAPPORT A LA PCP ET AU FEAMP

  19. Militer pour une PCP RUP singularisée • L’article 349 du traité sur l'union européenne (ex-article 299, paragraphe 2, deuxième, troisième et quatrième alinéas, TCE) veut que : « Compte tenu de la situation économique et sociale structurelle des RUP aggravée par leur éloignement, l'insularité, leur faible superficie, le relief et le climat difficiles, leur dépendance économique vis-à-vis d'un petit nombre de produits, le Conseil, […]arrête des mesures spécifiques visant, en particulier, à fixer les conditions de l'application des traités à ces régions, y compris les politiques communes. • Pourtant, les RUP ne disposent pas d’une PCP singularisée mais, tout au plus, de dérogations particulières et ponctuelles. • Enjeu majeur de la réforme : passer d’un régime de dérogations parcimonieux à une véritable politique communautaire des pêches propre aux régions ultra périphériques.

  20. Négocier le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) • Proposition de règlement en cours de discussion. Après analyse, il ya nécessité : • d’inclure la Guadeloupe et la Martinique dans la dotation relative aux meures compensatoire accordée à la France en cohérence avec l’article « ultrapériphérie » de la proposition; • de reconnaître les particularités de la pêche antillaise artisanale, très différente de la pêche industrielle européenne (ex. des DCP, coques); • de revoir les critères de répartition des enveloppes du FEAMP (sur la période 2007 – 2013, la Guadeloupe a atteint dés la mi-parcours un taux de 100 % de programmation!); • de définir les mesures financières réservées à Mayotte future RUP, concernant la répartition des crédits du FEAMP; • de prévoir des mécanismes de prévention et de traitement des calamités spécifiques aux RUP françaises (ouragans, volcanismes, séismes etc.).

  21. Merci pour votre attentionet rendez vous en Guadeloupe du 4 au 7 décembre 2012 !

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