1 / 92

ENSEIGNER LA COMPREHENSION EN LECTURE

ENSEIGNER LA COMPREHENSION EN LECTURE. En lecture, quels sont les items du Livret Personnel de Compétences et des Programmes 2008?.

Download Presentation

ENSEIGNER LA COMPREHENSION EN LECTURE

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. ENSEIGNER LA COMPREHENSION EN LECTURE JL GUEGUEN CPC Pontivy

  2. En lecture, quels sont les items du Livret Personnel de Compétences et des Programmes 2008?

  3. Items du LPC CE1 :- lire seul, à haute voix, un texte comprenant des mots connus et inconnus - lire seul et écouter lire des textes du patrimoine et des oeuvres intégrales de la littérature de jeunesse, adaptés à son âge ;- lire seul et comprendre un énoncé, une consigne simple ;- dégager le thème d’un paragraphe ou d’un texte court- Lire silencieusement un texte en déchiffrant les mots inconnus et manifester sa compréhension dans un résumé, une reformulation, des réponses à des questions.Items de compétences CE1 Programmes 2008Lire silencieusement un énoncé, une consigne, et comprendre ce qui est attendu.Participer à une lecture dialoguée : articulation correcte, fluidité, respect de la ponctuation, intonation appropriée.Ecouter et lire des œuvres intégrales courtes ou de larges extraits d’œuvres plus longues.Identifier les personnages, les événements et les circonstances temporelles et spatiales d’un récit qu’on a lu.Comparer un texte nouvellement entendu ou lu avec un ou des textes connus (thèmes, personnages, événements, fins)Lire ou écouter lire des œuvres intégrales, notamment de littérature jeunesse et rendre compte de sa lecture

  4. Items du LPC C3 / Items de compétences C3 Programmes 2008- Lire avec aisance (à haute voix, silencieusement) un texte- Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales de la littérature de- jeunesse, adaptés à son âge- Lire seul et comprendre un énoncé, une consigne-Dégager le thème d'un texteLire un texte documentaire, descriptif ou narratif, et restituer à l’oral ou par écrit l’essentiel du texte (sujet du texte, objet de la description, trame de l’histoire, relations entre personnages…)Saisir l’atmosphère ou le ton d’un texte descriptif, narratif, ou poétique, en s’appuyant en particulier sur son vocabulaire-Repérer dans un texte des informations explicitesRepérer dans un texte des informations explicites en s’appuyant sur le titre, l’organisation, le vocabulaireRepérer dans un texte des informations explicites-Inférer des informations implicitesInférer de nouvelles informations(implicites)-Repérer les effets de choix formels Repérer les effets de choix formels (emploi de certains mots, utilisation d’un niveau de langue bien caractérisé…)

  5. - Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte, mieux le comprendreReconnaître les marques de ponctuationDans un récit, s’appuyer : sur le repérage des différents termes désignant un personnage, sur les temps des verbes et sur les mots de liaison exprimant les relations temporelles pour comprendre avec précision la chronologie des évènements, sur les deux-points et guillemets pour repérer les paroles des personnagesDans un récit ou une description, s’appuyer sur des mots de liaison qui marquent les relations spatiales et sur les compléments de lieu pour comprendre avec précision la configuration du lieu de l’action ou du lieu décritS’appuyer sur les mots de liaison et les expressions qui marquent les relations logiques pour comprendre avec précision l’enchaînement d’une action ou d’un raisonnementComprendre l’usage de l’imparfait et du passé simple dans un récit, du présent dans un texte scientifique ou documentaireAdopter une stratégie pour parvenir à comprendre : repérer des mots inconnus et incompris, relire, questionner, recourir au dictionnaire, etc.- Effectuer, seul, des recherches dans des ouvrages documentaires (livres, produits multimédia)- Se repérer dans une bibliothèque…

  6. Ce document powerpoint est basé sur les travaux de recherche de R.Goigoux, S. Cèbe, J.L. Thomazet et M. Fayol.

  7. Ils ont inspiré ce travail du Groupe Départemental de Prévention de l’Illettrisme - 36.

  8. La compréhension, ça s’enseigne.En lecture,on se focalise souvent sur les aspects liés au code, la compréhension est moins étudiée, peu travaillée mais souvent évaluée.

  9. Qu’est ce que la compréhension ?C’est une activité mentale de construction du sens qui peut s’exercer dans tous les registres (oral, écrit, lecture d’images fixes ou mobiles).Ce processus se construit progressivement par l’intégration de nouveaux éléments.Cette intégration se produit soit au niveau explicite (mise en relation directe des éléments) soit au niveau implicite (inférences).

  10. Comprendre c’est :- mobiliser des savoirs disponibles (liés au contenu du texte, maîtrise du lexique,…)- construire des références : anaphores pronominales, synonymiques,métaphoriques- construire de la cohérence (inférences, chronologie, personnages, évocation ducontexte, éléments spatiaux, temporels, de causalité…)- interpréter un texte, des images (émission d’hypothèses, idées essentielles, …)

  11. La maîtrise de la totalité de ces dimensions est très difficile, le cumul des difficultés dépasse les capacités des élèves. Il est donc nécessaire de proposer un travail spécifique pour chacune des différentes composantes.

  12. Les écueils à éviter 1- Sous-estimation des difficultés de compréhension des élèves 2- Activités solitaires et autonomes trop précoces 3- Surabondance de tâches d’anticipation et d’invention 4- Survalorisation du questionnement au détriment de la reformulation 5- Multiplication des expériences littéraires 6- Confusion sur la « construction » des apprentissages (dérive constructiviste) R.Goigoux

  13. L’évolution de l’enseignement de la compréhension • Conception traditionnelle de la compréhension lecteur texte • Conception contemporaine de la compréhension lecteur texte - Intention de l’auteur • Connaissances • habiletés - forme - contenu contexte • Motivation • Aides • Conditions matérielles

  14. L’enseignement explicite a pour objectif de : • rendre transparents les processusinclus dans la tâche de lecture • développer l’autonomie du lecteur

  15. La démarche retenueLe document a été conçu à partir de ces constats et propose des outils pour enseigner la compréhension.Ce travail ne se suffit pas à lui-même. Il doit être réinvesti dans la lecture d’œuvres littéraires où il prendra tout son sens.

  16. Présentation de l’outil

  17. ObjectifL’objectif général de ce document est d’améliorer la compréhension des élèves enlecture.Comprendre un texte se traduit par l’exécution possible d’un ensemble de tâches(reformuler, synthétiser ou résumer, inférer, interpréter, questionner, contrôler). Ceci nécessite l’utilisation de stratégies (prise d’indices, utilisation de connaissancesantérieures, association d’informations…).

  18. Conception CE1 et Cycle 3Le document comporte :- 2 séances préparatoires pour utiliser des stratégies de lecture- Une évaluation diagnostique- des ateliers (3 unités d’entraînement de difficultés croissantes) visant à développer la prise de conscience de stratégies de lecture et des compétences impliquées dans la compréhension : repérer les connecteurs repérer les substituts faire des inférences retrouver les idées essentielles d’un texterepérer les marques morphosyntaxiquesformuler des hypothèses- des pistes d’exploitation pour développer un travail de compréhension autour d’un album pour le CE1

  19. Ce que proposeJe lis , je comprendscycle 3 : • Des séances préparatoires fin septembre • Une évaluation diagnostique en octobre • Une analyse des résultats par le conseil de cycle • Trois unités d’ateliers d’entraînement • Une évaluation finale en mai

  20. Les champs ciblés par l’outil1. Les connecteursCe sont des mots appartenant principalement à trois catégories syntaxiques :• les conjonctions et locutions conjonctives• les prépositions et locutions prépositionnelles• les adverbes et locutions adverbialesIls établissent, entre les éléments reliés, une relation logique et une nuance de sens précise (opposition, cause, conséquence, temps,condition,comparaison, but, ...).

  21. 2. Les substitutsIls appartiennent à 2 catégories :· les substituts grammaticaux : pronoms personnels, possessifs,démonstratifs, numéraux et cardinaux, interrogatifs et relatifs.· les substituts lexicaux : synonyme, périphrase, mot générique, mot de lamême famille, mot qui résume…

  22. 3. Les inférencesFaire une inférence, c’est effectuer des liens entre les propositions, entre les phrases d’un texte ou d’un paragraphe. C’est raisonner pour trouver et comprendre une information qui n'est pas écrite dans le texte.

  23. 4. Les idées essentiellesRetrouver les idées essentielles, c’est saisir le sens global d’un texte ou d’un paragraphe pour se construire une image mentale de la situation.

  24. 5. Les marques morphosyntaxiquesC’est récupérer les indices de genre, nombre … pour favoriser la compréhension.

  25. 6. Les hypothèsesUne hypothèse est une proposition que l’on énonce sans l’affirmer ou la nier. Elle peut être étudiée, confrontée, discutée par les lecteurs.

  26. Conseils pratiques Les 3 unités des ateliers ont été conçues comme des moments d’entraînementsystématique dont la pratique régulière permettra de développer les compétencesciblées.Ils sont un lieu d’échanges, de réflexion et de confrontation des idées où l’erreur auraun caractère instructif et devra être une étape dans l’acquisition de la connaissance.

  27. Les consignes des exercices peuvent faire l’objet d’une adaptation par l’enseignant enfonction du public auquel elles sont destinées.De même, pour éviter l’obstacle du déchiffrage, l’enseignant appréciera l’utilité ou non de la lecture magistrale des textes mais il lui sera indispensable de lever les difficultés liées au lexique utilisé dans les exercices.

  28. Au cycle 3, chacune des 3 unités se terminent par une séance de réinvestissement qui permet aux élèves de mettre en œuvre, dans un seul texte, les compétences de tous les champs travaillés.

  29. Au-delà de ces séances d’entraînement systématique, il sera nécessaire d’effectuer le transfert des compétences travaillées sur des lectures d’œuvres intégrales en s’appuyant sur les ouvrages de la liste de références des oeuvres de littérature de jeunesse du ministère http://eduscol.education.fr/D0102/biblio.htm.

  30. Il ne faudra, en outre, pas omettre de travailler les autres champs de la lecture (reconnaissance des mots, lecture à haute voix,…) et d’utiliser les compétences acquises dans la lecture des textes dans toutes les disciplines.

  31. 1.QU’EST-CE QUE COMPRENDRE ?« L’activité de compréhension est une activité complexe qui s’envisage dans une activité de résolution de problème au cours de laquelle le lecteur construit progressivement une représentation. »M. Fayol, Aider les élèves à comprendre

  32. « Comprendre c’est construire une représentation qui intègre, en un tout cohérent, les informations lues, qu’elles apparaissent de façon explicite ou qu’elles demandent un travail d’élaboration impliquant les connaissances du lecteur. Le lecteur met en oeuvre :d’une part des traitements stratégiques et d’autre part des procédures de contrôle qui lui permettent de détecter ses éventuelles erreurs. »Emmanuel SYLVESTRE, Laurent LIMA et Maryse BIANCO Laboratoire des Sciences de l'Education, UPMF et IUFM de Grenoble

  33. Apprendre à comprendre Pour comprendre, l'enfant doit être actif, or beaucoup d'enfants sont passifs pendant la lecture. Les faibles compreneurs construisent des modèles mentaux de la situation souvent partiels, non intégrés dans un modèle général .Cela est dû à une passivité particulière devant le texte. Ils ne font pas de retours en arrière. Ils ne relisent pas. Ils ne s'arrêtent pas quand ils ne comprennent pas. Ils ne savent pas quand faire des inférences. C'est dû à une difficulté pour évaluer et réguler leur compréhension. En particulier ils détectent moins les incohérences, les contradictions.

  34. La lecture est une activité complexe Processus métacognitifs • identification de la perte de compréhension • réparation de la perte de compréhension Processus d’intégration Macro processus Microprocessus • reconnaissance des mots • lecture par groupe de mots • microsélection (idée principale de la phrase) • Identification des idées principales • résumé • utilisation de la structure du texte • utilisation des substituts • utilisation des connecteurs • marques morphosyntaxiques • inférences niveau du texte niveau de la phrase entre les phrases • formulation d’hypothèses • imagerie mentale • réponse affective • lien avec les connaissances • raisonnement Processus d’élaboration

  35. L’ENSEIGNEMENT EXPLICITE UNE STRATEGIE D’ENSEIGNEMENT POUR. DEVELOPPER LA COMPREHENSION L’enseignement explicite en lecture a pour objet d’enseigner les stratégies de compréhension.Exemples : trouver le sens des mots à l’aide du contexte, dégager les idées importantesd’un texte, identifier les différents personnages…

  36. Je définis la stratégie à enseigner.Je donne un exemple et un contre-exemple de la stratégie.Je formule la définition de la stratégie avec les élèves.Je l’écris sur un affichage.

  37. J’enseigne la stratégie: ModélisationJe me présente comme modèle aux élèves.J’explique verbalement comment je procède pour utiliser la stratégie.Je formule les étapes de la démarche avec les élèves.Je les écris sur un affichage.

  38. Pratique guidée et pratique coopérativeJe guide l’élève qui utilise la stratégie.Je l’aide à mettre en place la pratique.Je diminue progressivement mon aide en donnant des indices, des rappels.J’invite l’élève à utiliser la stratégie avec un ou une autre élève.

  39. Pratique autonomeJe favorise l’autonomie de l’élève qui utilise la stratégie.J’invite l’élève à expliquer sa démarche :« Comment as-tu fait pour appliquer la stratégie ?La stratégie est-elle efficace ? »

  40. Je précise le moment de l’utilisation de la stratégie et dans quelle condition la réutiliserJe précise à quel moment du processus delecture (avant, pendant ou après) la stratégie doit être utilisée.Je précise à quel moment et dans quelle situation elle peut-être réutilisée.

  41. Des séances préparatoires

  42. CM1 Danny BoodmannC’est un marin appelé Danny Boodmann qui l’avait trouvé. Il le trouva un matin alors que tout le monde était déjà descendu du bateau. Il le trouva dans une boîte en carton. Il devait avoir dans les dix jours, pas beaucoup plus. Il ne pleurait même pas, il restait là, sans faire de bruit, les yeux ouverts, dans sa grande boîte. Quelqu’un l’avait laissé là, sur le piano; Le vieux Boodmann chercha un papier pour savoir s’il avait un nom, une adresse, mais il ne trouva rien. Il prit le nouveau-né dans ses bras : cet enfant, on l’avait laissé là, pour lui. Il en était sûr. Alors il lui donna un nom, Boodmann, et un prénom : « Citron » parce que, sur la boîte en carton, il y avait un dessin de citron.

  43. Phase 1: présentation de la démarche ( collectif )Phase 2 : lecture du texte des questions, des réponses ( collectif )Phase 3 : recherche des indices ( travail individuel )Phase 4 : explicitation des procédures ( collectif )Phase 5 : théorisation collective ( aide étroite de l’enseignant )

  44. Où Danny Boodmann trouve-t-il le bébé ?…dans une boîte en carton, sur le piano.Quel âge a le bébé ? Il a dix jours.Quel est le métier de Danny Boodmann ?Il est marin.Quand trouve-t-il le bébé ?Il le trouve le matin.Pourquoi Danny Boodmann cherche-t-il un papier ?Il veut connaître le nom du bébé.A ton avis, est-ce que le capitaine du bateau est là ?Non, il n’est pas là.

  45. Bryan CM1Ce matin, nous avons accueilli dans la classe un nouveau camarade. François lui a demandé son nom. Le nouveau a dit avec un drôle d’accent « Bryan ». Il connaît mal notre langue car il n’est en France que depuis une semaine. Il comprend les explications du maître et peut parfois faire les problèmes, mais il est incapable de suivre la dictée. Il rit avec nous de bon cœur des fautes qu’il fait en parlant. Il chante très bien et nous a promis de nous apporter demain des photos de sa ville natale. Construite au bord de la Tamise, elle est connue dans le monde entier pour ses bus rouges à deux étages et Big Ben la grosse cloche qui carillonne les heures. De nombreux touristes s’y pressent pour visiter le palais de la reine. • Comment s’appelle le nouveau camarade ? • D’où vient-il ? • Depuis quand suit-il cette classe ? • Quel est l’exercice le plus difficile pour lui ? • Pourquoi a-t-il des difficultés en dictée ? • En quoi est-il très bon ?

  46. Evaluation diagnostique

More Related