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Un projet d'art et de bien être

Un projet d'art et de bien être. Gianni Nuti. Le contexte. En Vallée d’Aoste – cette région autonome d’Italie au pied du Mont-Blanc comptant environ 128 000 habitants, confine avec la France et la Suisse

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Un projet d'art et de bien être

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Presentation Transcript


  1. Un projet d'art et de bien être Gianni Nuti

  2. Le contexte • En Vallée d’Aoste – cette région autonome d’Italie au pied du Mont-Blanc comptant environ 128 000 habitants, • confine avec la France et la Suisse • programme organique: l’Université, le Conservatoire local de musique et l’Agence sanitaire de la région introduire des disciplines expressives et, notamment, la musicothérapie, dans le cadre des interventions publiques destinées à promouvoir le bien-être, la prévention et les soins des citoyens.

  3. Les finalités du projet • Différentes attentes : • la nécessité de faire connaître la valeur des activités expressives dans le contexte des professions sanitaires et d’assistance sociale ; • l’opportunité d’élargir les modalités de communication et les relations avec et entre les sujets qui : • se trouvent à vivre des situations existentielles-clés, • traversent des situations difficiles, comme les enfants hospitalisés, • Sont porteurs de pathologies graves, fortement invalidantes et destinées à dégrader peu à peu leur identité et leur mémoire ; • la volonté de l’Agence sanitaire de: • différencier les services d’aide ; • capter les besoins de soutien qui, s’ils sont moins évidents, n’en sont pas pour autant moins profonds, l’intention d’appliquer en Vallée d'Aoste des expériences consolidées dans le nord de l’Europe ; • un projet institutionnel, fondé sur les initiatives de simples individus entreprenants ; • le désir de valoriser de nouvelles professions dans les secteurs de la thérapeutique et de la réhabilitation.

  4. Description du projet: première phase • Entre 2002 et 2006 première phase formation et sensibilisation : • Deux éditions de cours biennaux de base pour musicothérapeutes, financés par le Fonds Social Européen 800 heures, dont 160 heures de stage ; • Un cours de spécialisation en musicothérapie appliquée à la maladie d’Alzheimer et aux démences séniles ; • Un colloque. • Les partenaires du projet non seulement dans le domaine de la formation, mais aussi dans le contexte applicatif et productif. • Au sein du corps enseignant, des référents des différentes aires disciplinaires: • musique, musicothérapie, psychologie et médecine • des responsables des stages pratiques liés aux quatre domaines d’intervention : prévention, neuropsychiatrie infantile, psychiatrie des adultes et des démences séniles.

  5. Une action de systhème • Ont fait appel à tous les acteurs du contexte de référence : les familles, le personnel auxiliaire et les médecins. • Le but d’insérer ce projet et les personnes suivant la formation dans un cadre humain accueillant et convivial. • Voilà pourquoi : • Plusieurs rencontres préparatoires d’information et de sensibilisation avec les responsables des structures, le personnel et, les familles ; • Un tuteur interne a été chargé d’assister chaque participant au stage pratique ; • Le responsable de la structure a élaboré un compte rendu.

  6. Sensibiliser et communiquer • Un congrès consacré aux « Pensées sur le Temps » (avril 2004) pour diffuser dans l’opinion publique régionale l’image d’une musicothérapie crédible, épistémologiquement fondée et dont les résultats ne sont pas uniquement évidents, mais aussi mesurables, bien qu’il faille pour cela faire appel à des critères qualitatifs et quantitatifs. • Un plan de communication pour éliminer les interprétations chamaniques ou liées à la sorcellerie et souvent frauduleuses qui polluent fréquemment le monde des médecines alternatives à la médecine classique, en Italie du moins.

  7. Description du projet: deuxième phase • Expérimenter l’intégration de la pratique de la musicothérapie au sein du système sanitaire régional. L’Agence USL et l’Assessorat de la santé, du bien-être et des politiques sociales de la Région autonome Vallée d’Aoste • pour une dépense de 57.000 euro à peu près. • Le choix des types de bénéficiaires en fonction de deux critères croisés : • Faire appel aux services situés sur le territoire qui ont manifesté le plus grand intérêt pour la musicothérapie durant les stages pratiques faisant partie des cours de formation ; • parmi les personnes qui ont de maladies à l’égard desquelles la communauté scientifique internationale reconnaît les effets bénéfiques dérivant de la musicothérapie. • Les trois domaines sélectionnés concernaient : • Femmes enceintes, à partir de la 26e semaine, et femmes qui viennent d’accoucher au cours des premiers jours de vie de l’enfant ; • Enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie de l’hôpital régional ou en hôpital de jour et souffrant de troubles psychiatriques ; • Personnes âgées souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de démence sénile et hospitalisées dans des structures régionales pour l’hébergement de longue durée ou dans des centres de jour spécialisés, gérés par l’Agence USL de la Vallée d’Aoste.

  8. Coordination et communication • La coordination a été confiée à un comité scientifique interinstitutionnel et multidisciplinaire composé de : • un coordinateur; • un musicothérapeute superviseur expert, inscrit au registre de l’Association italienne des musicothérapeutes, • directeurs médicaux des structures complexes de gériatrie. Le directeur général de l’Agence sanitaire a apporté à ce projet un soutien constant, et pas seulement moral. Le choix des opérateurs. Les processus de communication interne : Une première rencontre du comité scientifique avec les opérateurs sanitaires et de l’aide sociale pour présenter le projet et ses lignes directrices ; • Une deuxième rencontre avec tout le personnel de la structure pour : • faire connaître les nouveaux opérateurs ; • définir les caractéristiques contextuelles utiles pour situer l’intervention de manière correcte ; • élaborer les critères de sélection des patients qui peuvent bénéficier de l’intervention.

  9. Actions et instruments pour la réalisation du projet • Deux fronts : • la sensibilisation du personnel sanitaire et d’assistance sociale de référence quant à la valeur de la communication sonore musicale à des fins thérapeutiques, pour promouvoir le bien-être et le changement grâce à cet outil qu’est la formation ; • la réalisation d’interventions directes sur des patients, en étroite collaboration avec le personnel préposé présent dans la structure d’accueil et avec la famille. • La formation a consisté en trois cours de trois heures chacun, donnés par un musicothérapeute chevronné et par un psychologue de la musique, structurés comme suit : • cours au sens propre, • ateliers d’expérimentation, • moments de réflexion et de conceptualisation. • Les contenus – qui se sont appuyés sur les théories, les techniques et la pratique – ont touché la musicothérapie tant générique que spécialisée. • En ce qui concerne les applications aux malades d’Alzheimer on a utilisé le modèle de Benenzon, qui est fondé sur l'improvisation sonore et musicale. • sessions, des groupes de 4 à 6 patients ont été formés.

  10. Actions et instruments pour l’évaluation du projet • Un dispositif d’évaluation du processus dans l’intention de relever les résultats obtenus en termes d’efficience et, pour ce faire, de mesurer : • le rapport entre l’investissement en ressources humaines et économiques et le retour sur investissement en termes d’appréciation par les sujets bénéficiaires ; • l’impact sur le personnel des structures concernées ; • les échos au niveau de l’opinion publique et des partenaires du projet, le degré d’appréciation des commanditaires du projet. • Les relevés à partir des éléments suivants : • comparaisons entre les rapports d’activité produits par les musicothérapeuthes et vérification de la réalisation effective ; • interviews semistructurées de sujets porteurs d’intérêt, de mandataires et de personnels des structures ; • entretiens documentés du coordinateur avec les parents et les personnels soignants impliqués indirectement dans la thérapie ; • observation in itinere du processus (check-list), effectuée par le responsable de la coordination, par les responsables de zone et par les mandataires ou leurs délégués – et a posteriori, du département ou de la structure ; • compte rendus détaillés des opérateurs et des formateurs.

  11. Les résultats • Ils ont été présentés publiquement lors d’un congrès qui s’est tenu le 14 novembre 2009. • Par rapport aux résultats attendus, il a été constaté que : • La formation a été appréciée par tous les participants, en tant qu’occasion d’approfondissement culturel et d’en définir les applications possibles dans le cadre du travail ; • Le personnel de la structure a graduellement accepté avec prudence cette démarche, même s’il n’a pas compris certaines exigences du musicothérapeute relatives à la non ingérence dans l’organisation de la séance ; • Un coefficient de changement a été mis en évidence ; • Les mandataires du projet ont manifesté leur appréciation, compte tenu de la résonance médiatique et relative à la communication ; • L’action engagée a eu un certain retentissement sur l’opinion publique et sur les opérateurs du secteur concerné, au niveau régional comme au niveau national.

  12. Conclusion • Il faut souligner le bénéfice diffus qu’ont retiré de cette opération tous les porteurs d’intérêt et qui constitue une valeur persistante à moyen et à long terme. • l’affinement d’une capacité d’observer et d’interpréter les messages expressifs non verbaux : lire la « musicalité des comportements » chez ces personnes qui sont en train de perdre ou qui ont perdu la maîtrise de la communication verbale, est fondamental pour pouvoir prendre soin d’elles. • La relance et la systématisation partielle de l’intervention. • Le nouveau projet 2011/2013: étendre ces interventions aux patients psychiatriques, aux unités de soins palliatifs et aux patients se trouvant dans le coma a été approuvé par la Direction de l’Agence et par l’Assessorat régional compétent. • Mais... • Ce fait n’enlève rien à la valeur des bonnes pratiques qui, espérons-le, pourront donner des indications utiles à quiconque entend mettre en place cette démarche courageuse dans la réalité où il travaille et vit, une démarche également profondément humaine.

  13. merci pour votre attention

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