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22 avril 2014

22 avril 2014. La chronique du paparazzo. Au dessus…. … de Dolceacqua.

nariko
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22 avril 2014

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Presentation Transcript


  1. 22 avril 2014 La chronique du paparazzo

  2. Au dessus… … de Dolceacqua

  3. Dans les montagnes ligures, à 20 kilomètres à l’est de Menton, la vieille cité de Dolceacqua se situe sur les rives de la Nervia, fleuve côtier qui se jette dans la mer entre l’industrieuse Vintimille et l’élégante Bordighera.

  4. A 8 h 15, nous sommes déjà arrivés au cimetière ! Faut faire une pétition contre les chauffeurs. Oui, ça nous sape le moral ! Ça commence à bien faire ! Lasciate ogni sepranza, voi ch’entrate !

  5. En plus, l’itinéraire du 3 B trouvé sur notre site est illisible ! En France, on peut consulter sur geoportail.gouv.fr toutes les cartes de l’Institut Géographique National, y compris celles d’état-major du XIXe siècle et celles de Cassini (XVIIIe). Avec quelques clics, on peut aussi mesurer précisément la longueur d’un itinéraire et même établir son profil altimétrique. Rien de tel sur l’internet italien, où l’on ne peut guère compter que sur les cartes sommaires de Google maps !

  6. Heureusement, grâce à Yves, le paparazzo a récupéré une photocopie de la carte IGN « Alpes sans frontières » pour y reporter notre trajet. Cima Tramontina Pique-nique Arrivée Cimetière Zone viticole A la louche, on peut estimer la distance à 13 ou 14 kilomètres, et comme la Cima Tramontina domine le fleuve de 500 mètres, on n’est pas loin des 600 m de dénivelée en ajoutant les montées intermédiaires.

  7. 500 mètres après le parking, nous arrivons à pied d’œuvre dans le « centro città »,

  8. là où débute l’ascension. Alors Charlie, tu reprends ton service ?

  9. Les habitations laissent vite la place aux jardins,

  10. mais le groupe 4, qui nous talonne, donne brusquement l‘alerte. Ouature ! Tous aux abris !

  11. Sauve qui peut général ! Ils sont fous, ces italiens.

  12. Peu à peu se découvre le bourg médiéval. Nommé « Terra », le plus ancien quartier est un magnifique exemple d’habitat dense adapté au terrain. Ses maisons ont jusqu’à six étages, dans des rues semi-circulaires qui épousent les courbes de niveau et sont reliées entre elles par des escaliers très raides.

  13. Arrêt à San Bernardo, réputée pour ses fresques du XVe siècle. « Chiuso ! » On n’aura que celles du XXe.

  14. Et ça monte toujours, avec quelques pauses pour attendre les retardataires.

  15. On en profite pour admirer les monuments emblématiques de la belle cité médiévale. Le castrum de la puissante famille génoise Doria était devenu au fil des siècles une grandiose résidence fortifiée. Une guerre le détruisit partiellement en 1744 avant que le célèbre tremblement de terre de 1887 contribue encore à le fragiliser. En attente de restauration, il sert pour diverses manifestations.

  16. Quant au « Ponte vecchio », qui relie la « Terra » au quartier plus récent du « Borgo », il fut construit sur les ruines du précédent qui s’est écroulé au XVe siècle. Cet audacieux ouvrage en dos d’âne possède une seule arche de 33 mètres de portée.

  17. En montant encore, on découvre vers le nord la vallée amont de la Nervia, où se niche le village d’Isolabona.

  18. Et voici le sommet de la Cima Tramontina (552 m), atteint en 2 h 30 de marche sur une distance de 2500 m, soit une pente moyenne d’environ 20 %. Pas mal, pour le 3 B.

  19. Ici commence la plus belle partie du parcours, sur un superbe sentier de crête dominant à gauche la vallée de la Nervia, et à droite la zone industrielle et commerciale de Vintimille, dans la basse vallée de la Roya.

  20. Attention. Ce beau chemin est déconseillé en période de chasse.

  21. Repas à l’Auberge des Cistes, près de Charlie. La semaine dernière, il serre-filait les Nadal et autres Federer aux Rolex-Masters de Monte-Carlo.

  22. Et tandis que Bernadette et Maurice, notre couple de guides, achèvent de prendre les inscriptions à la prochaine sortie,

  23. Permesso ! Scusi ! Prego ! nous sommes rejoints par le groupe 2, lui-même doublé par deux bolides échappés du « Giro », le célèbre tour d’Italie.

  24. Changement de décor, dans une zone qui donne soif,

  25. et où le groupe 2, que nous honorons gentiment, ne nous offre même pas à boire.

  26. Nos souffrances sont accentuées par la tentation émanant de prestigieux domaines. Typique du Ponant ligure, Le Rossese est essentiellement cultivé sur les coteaux le la Nervia et dispose d’une appellation contrôlée depuis 1972. Sa robe est rouge rubis avec des reflets pourpres. C’est un vin sec très apprécié qui titre 12 à 13 degrés.

  27. Mais ce n’est rien par rapport à la sourde plainte des genoux, confrontés à la perspective de 400 mètres en descente escarpée. Ça craint !

  28. Ne comptons pas sur le réconfort du vieux couvent, désinfecté depuis longtemps, ni sur celui des sinistres serres en tenue de deuil.

  29. 16 h 15 : arrivée au bourg, avec les articulations en capilotade et les jambes en coton. Si j’avais su, j’aurais pas v’nu ! Photos Internet Pas le temps de visiter, on nous attend au cimetière.

  30. Heureusement, Claude Monet a immortalisé le site lors d’un séjour à Bordighera !

  31. Réalisation La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)

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