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AVEC MARIJO

AVEC MARIJO. LES JARDINS DE METIS.

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Presentation Transcript


  1. AVEC MARIJO

  2. LES JARDINS DE METIS

  3. Les jardins de Métis constituent un miracle perpétuel si l’on considère qu’ils défient chaque année les rigueurs du climat, en bordure du Saint-Laurent, à l’entrée de la Gaspésie, dans la localité de Grand-Métis. On les doit à une femme, talentueuse entre toutes, Elsie Reford : horticultrice, musicienne, un peu aventurière et surtout d’une ténacité à toute épreuve… Passionnée, elle les a progressivement modelés à son image, uniques dans leur genre, à la fois traditionnels et novateurs. Plus de 3000 plantes provenant de différentes régions du monde sont réunies dans une quinzaine de jardins thématiques. Elsie Reford était une sportive et s’adonnait à la pêche au saumon. En1926, après une crise d’appendicite, son médecin lui conseilla d’abandonner la pêche sportive. C’est alors qu’elle commença à développer ces jardins. Elle ne disposait pas de jardinier et elle prit le gardien de la villa pour effectuer ces travaux…

  4. Dès le jardin d’accueil, petit coin de repos et fontaine apaisante…

  5. Née Stephen Meighan, Elsie épousa Robert Reford en 1894. Ce fut une femme active dans les différentes œuvres de bienfaisance entre 1900 et 1912. Très impliquée pour la promotion de l’augmentation de la vie culturelle chez les femmes, elle fut membre du Canadian Club pour les femmes, qu’elle présida de 1911 à 1913. Durant la guerre mondiale de 14-18, sa connaissance de l’allemand lui permit de réaliser des traductions de documents alors qu’elle séjournait à Londres. Pour l’aménagement de son jardin, Elsie se heurta à des problèmes de taille : un terrain glaiseux qu’il fallut complètement améliorer par l’adjonction de gravier recouvert d’un bon terreau et l’irrégularité absolue les lieux. Partant d’une falaise abrupte dominant le Saint-Laurent, un terrain de 250 mètres suivait, à peu près plat puis une pente tantôt douce, tantôt abrupte. Le terrain offrait, Toutefois, un charmant ruisseau aux méandres s’étirant jusqu’à la rivière Métis.

  6. Tout de même servie par l’emplacement au bord d’une baie, à l’abri des vents, et une humidité suffisante, Elsie Reford prit plaisir à se procurer des espèces venant de toutes les parties du monde et de les acclimater. Elle fut particulièrement fière de sa réussite avec le pavot bleu de l’Himalaya que l’on peut admirer fin juin et qui devint, d’ailleurs, l’emblème des Jardins de Métis.

  7. Robert Wilson Reford est le fils de Robert Reford et il devint Président de la Robert Reford Company1913. En 1919, il est nommé Directeur de la Cunard Line dont sa compagnie était l’un des agents. C’était donc un membre actif du milieu des affaires mais aussi de celui des arts. Ce fut un collectionneur avisé qui réunit autour de 200 toiles d’artistes européens et plus de 1000 œuvres canadiennes. Par ailleurs, il fut l’un des premiers à posséder un appareil photographique. Ses nombreuses photos, témoins d’une époque, notamment en Colombie Britannique, furent déposées par sa famille aux Archives nationales du Canada. C’est grâce à lui que l’on peut découvrir sa femme, Elsie, dans son jardin.

  8. Elsie au travail et contemplant son œuvre vers 1936!

  9. Légués au fils Bruce, les Jardins de Métis devinrent propriété du Gouvernement du Québec en 1961 et en 1995, ils furent cédés aux Amis des Jardins de Métis, Société formée par des membres de la famille Reford et les Ateliers Plein Soleil.

  10. L’allée royale qui mesure 92 m de longueur et quelques dahlias près de l’entrée de la villa…

  11. En arrivant à la villa Estevan

  12. En 1887, c’est un camp de pêche que fit construire là, Lord Mount Stephen, Président-Fondateur du Canadian Pacific. Il lui donna le nom d’Estevan Lodge, résultat de la contraction des noms de ses deux meilleurs amis, Stephen et Van Horne, deux promoteurs du chemin de fer. En 1918, il le légua à sa nièce Elsie. Celle-ci, à 44 ans, décida de transformer le camp en villa simple mais élégante, avec des plafonds en bois d’eucalyptus… Il est intéressant de noter, qu’autour de 1900, 70% de la richesse collective était possédée par 25000 personnes habitant à Montréal, dans un secteur appelé de nos jours « le mille carré doré », au pied du Mont Royal. De splendides demeures y étaient habitées majoritairement par de riches familles d’origine écossaise. Avec le développement du chemin de fer qui rendit ces régions plus accessibles, l’habitude se prit d’avoir des résidences d’été sur les rives du Saint-Laurent, à Pointe-au-Pic au nord et à Métis-sur-mer au sud.

  13. La vie se déroulait avec moins de mondanités à la campagne mais cependant, à la villa, les dîners se prenaient en robe du soir et smoking… Et Elsie se changeait trois fois par jour! A la villa Estevan furent reçus tous les gouverneurs du Canada, de Lord Grey à Lord Tweedsmuir. Désormais, la salle-à-manger, sous le regard de Robert Wilson Reford, est accessible à tous…

  14. Le bois domine dans les corridors… Une salle de bains et le rangement dans une chambre.

  15. La villa vue de l’arrière, du côté du Saint-Laurent.

  16. En plus des jardins aménagés, une partie reste, volontairement, à l’état sauvage. Sont aussi prévus des espaces d’observation des oiseaux mais où il est plus courant, pour le profane, d’y rencontrer des écureuils… Un Festival international des jardins a été créé en 2000. La Fondation des Jardins de Métis supervise ce projet qui « a pour mission de stimuler la création artistique, la recherche et l’expérimentation dans le domaine de l’art des jardins ». Chaque année, au moins une dizaine de jardins sont élaborés par des architectes, architectes-paysagers ou autres artistes. On y voit cohabiter tradition et innovation dans une parfaite harmonie.

  17. C’est principalement grâce à la compétence et au travail acharné de l’arrière-petit-fils d’Elsie Reford, Alexander Reford, que les jardins retrouvent leur splendeur d’antan. Il en est le Directeur. Avec sa formation d’historien doué pour la recherche, il s’est attaqué à tous les documents qui pouvaient lui tomber sous la main : correspondance et livres d’Elsie, diapositives et négatifs de photos. Cela lui a permis de retrouver la description des premiers cultivars ainsi que la disposition des lieux, ceci pour notre plus grand plaisir.

  18. Musique : Storie Di Tutti Giorni Richard Clayderman et Francis Goya Documentation sur place et sur les fascicules de présentation P0hotos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Septembre 2008 marijo855@gmail.com

  19. AU REVOIR

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